Minitel Posté(e) le 21 avril 2022 Share Posté(e) le 21 avril 2022 (modifié) SI ce genre de rumeurs se répand, une politique de "chasse aux sorcières" risque de nuire au "vivre ensemble" à la russe. Il y a 12 heures, Heorl a dit : Un institut militaire russe à Tver, apparemment celui dans lequel sont conçus leurs missiles balistiques, est en flammes. Le hasard est toujours possible, entropie oblige, mais on est forcé de se demander s'il n'y aurait pas par hasard un technicien de surface ukrainien un peu vénère dans le personnel du bâtiment. Modifié le 22 avril 2022 par collectionneur Répand Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Heorl Posté(e) le 21 avril 2022 Share Posté(e) le 21 avril 2022 (modifié) il y a 6 minutes, CortoMaltese a dit : Oui, ça commence à faire beaucoup d'installations "sensibles" qui crament en pas longtemps en Russie. Bon après, on connait la loi des séries, un hasard n'est pas à exclure non plus. Par contre je suis impressionné par la "puissance" de l'incendie, on parle pas d'un petit départ de feu. Y'a deux trucs très probables là : qu'ils aient testés quelques carburants pour fusée ou un autre joujou à haut potentiel incendiaire à l'intérieur et que le bâtiment n'ait jamais été mis à des normes anti-incendie. Quelle que soit la cause de l'incendie (l'accident n'est pas à exclure), ça aurait pu alimenter le feu. Voire... l'ancienneté du bâtiment fait que tout l'intérieur doit être en bois. On l'a bien vu avec Notre-Dame, dans ce genre de situations un incendie prend en quelques minutes, voire secondes, et devient un immense brasier. Une simple allumette bien placée et wouf! Je favoriserai plutôt ce scénario-là. Modifié le 21 avril 2022 par Heorl 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CortoMaltese Posté(e) le 21 avril 2022 Share Posté(e) le 21 avril 2022 il y a 10 minutes, Heorl a dit : Y'a deux trucs très probables là : qu'ils aient testés quelques carburants pour fusée ou un autre joujou à haut potentiel incendiaire à l'intérieur et que le bâtiment n'ait jamais été mis à des normes anti-incendie. Quelle que soit la cause de l'incendie (l'accident n'est pas à exclure), ça aurait pu alimenter le feu. Voire... l'ancienneté du bâtiment fait que tout l'intérieur doit être en bois. On l'a bien vu avec Notre-Dame, dans ce genre de situations un incendie prend en quelques minutes, voire secondes, et devient un immense brasier. Une simple allumette bien placée et wouf! Je favoriserai plutôt ce scénario-là. Je suis totalement ignorant de la chose industrielle mais ça me semble ahurissant qu'un centre où l'on manipule des manières inflammables en "grande quantité" (pas une éprouvette quoi) et qui possède en plus une importance stratégique ne soit pas au top de ce qui se fait en terme de norme anti-incendie, que ce soit dans la structure du bâtiment ou dans les équipements de sécurité. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Teenytoon Posté(e) le 21 avril 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 21 avril 2022 (modifié) il y a une heure, Heorl a dit : Un institut militaire russe à Tver, apparemment celui dans lequel sont conçus leurs missiles balistiques, est en flammes. Le hasard est toujours possible, entropie oblige, mais on est forcé de se demander s'il n'y aurait pas par hasard un technicien de surface ukrainien un peu vénère dans le personnel du bâtiment. Hey ben quand tu en as à tenter d'attaquer un feu de bâtiment avec un hélicoptère bombardier d'eau, c'est que c'est un peu le bordel chez toi quand même... (On voit le Bambi bucket à la 3⁰ seconde de la vidéo) il y a 34 minutes, CortoMaltese a dit : Je suis totalement ignorant de la chose industrielle mais ça me semble ahurissant qu'un centre où l'on manipule des manières inflammables en "grande quantité" (pas une éprouvette quoi) et qui possède en plus une importance stratégique ne soit pas au top de ce qui se fait en terme de norme anti-incendie, que ce soit dans la structure du bâtiment ou dans les équipements de sécurité. Tout dépend dans quel pays tu exerces... Cf. ce que je vient de dire ci-dessus sur l'attaque d'un feu de bâtiment à l'hélicoptère bombardier d'eau... Après soit dit en passant, ce n'est pas bien plus aberrant que de voir un bâtiment du patrimoine mondial partir en fumée dans une grande capitale d'un des pays les plus développé au monde... il y a 54 minutes, CortoMaltese a dit : Par contre je suis impressionné par la "puissance" de l'incendie, on parle pas d'un petit départ de feu. On ne sait pas depuis combien de temps ça brûle quand la vidéo est tournée Comme déjà dit par ailleurs il y a quelques temps, entre ça (feu de cabanons de roms devant un entrepôt aux normes) : et ça (feu du dit entrepôt aux normes, dans une agglo française de 500.000 habitants en novembre 2022) : Il y a un peu moins d'une heure. Et sur la première photo il y a déjà des pompiers sur place La puissance d'un incendie est difficilement commensurable sans l'avoir vécu. Modifié le 21 avril 2022 par Teenytoon 7 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zalmox Posté(e) le 22 avril 2022 Share Posté(e) le 22 avril 2022 Tourelle d'un char atterrit au cinquième étage d'un immeuble à Marioupol 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 22 avril 2022 Share Posté(e) le 22 avril 2022 Sitac du jour. Les Russes progressent très très lentement et pas de façon homogène. Les combats sur place doivent être terribles 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. olivier lsb Posté(e) le 22 avril 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 22 avril 2022 Cadeau du jour: un reportage avec en gras les passages intéressants, avec un journaliste qui est allé sur place (5 km de Doneskt, probablement la 56e Brigade méca) https://www.lemonde.fr/international/article/2022/04/22/sur-le-front-du-donbass-pres-de-donetsk-l-armee-ukrainienne-attend-toujours-la-grande-bataille-promise-par-moscou_6123198_3210.html Je n'arrive pas à reprendre les photos, mais ça faisait mal au cœur de voir toutes ces tranchées, QG enterrés et périscope. Mauvais souvenirs collectifs. Citation Au nord-ouest de la capitale de la république autoproclamée prorusse, les soldats de la 6e brigade ukrainienne sont retranchés dans leur position creusée en 2015. Leur objectif : bloquer toute avancée ennemie et intercepter les groupes de reconnaissance. La journée de jeudi 21 avril est calme et ensoleillée sur la position avancée de la 6e brigade ukrainienne « Grigorovich », 5 km à l’ouest de Donetsk. Donc propice à une pluie d’acier, ajustée par les drones russes et les caméras d’observation dardées sur cette position creusée en 2015. Mais en dépit des promesses du Kremlin d’une « grande bataille du Donbass », l’intensité des bombardements reste inexplicablement faible sur le front sud. On a le loisir de distinguer les instruments et leur emplacement dans l’orchestre infernal de la guerre. « Grad ! Peski », note Andreï, 33 ans, soldat du rang, après un long grondement de six secondes. Les « grad » sont des roquettes tirées en salve sur Peski, un village sous contrôle ukrainien au nord-ouest de Donetsk. « 120, Krasnohorivka », répond son camarade Vassili, 40 ans, après une détonation ample et sourde. Soit un obus de mortier tombé sur une position dans la direction opposée. Le concert se poursuit pendant une demi-heure, sans que les explosions ne se rapprochent. Pendant ce temps, une poignée de soldats ukrainiens ingurgitent un gâteau à la crème offert par des volontaires, arrosé de thé à la camomille. Ils papotent entre eux en russe, semblent parfaitement détendus et de bonne humeur. « Personne n’est mort sur cette position depuis le 24 février, tfou tfou tfou ! » se réjouit l’adjudant Andreï, 47 ans, terminant sa phrase par une interjection superstitieuse. Ses hommes n’ont pas eu un seul jour de repos depuis cinq mois. « Je suis arrivé ici en novembre [2021] et j’ignore quand je rentrerai chez moi », explique sereinement Vassili. « Nous rentrerons après la victoire. Nous n’avons pas le choix », poursuit son camarade Andreï. Aucune rotation de la 6e brigade n’est prévue. « On a besoin de soldats partout », reprend Vassili, dans un sourire pensif. La première tranchée ennemie à 600 mètres Ils ne se sont pas tourné les pouces au cours des cinq derniers mois en écoutant siffler les obus par-dessus leurs têtes. « Dès que le temps le permet, c’est-à-dire quand la visibilité est mauvaise, nous renforçons et agrandissons la position. Les Russes n’ont pas du tout réussi à percer dans cette zone, parce que nous la verrouillions depuis 2014 », explique l’adjudant. Les tranchées labyrinthiques creusées sous une rangée d’arbres séparant deux champs se sont allongées jusqu’à 500 m de long à la sueur des soldats. Les parois sont nettes, par endroits couvertes de planches. Un drainage basique au sol permet de ne pas piétiner dans la gadoue printanière. Ici une cuisine, là une chambre « bunker » fortifiée en profondeur permettant à quatre soldats de dormir en sécurité. Des postes d’observation et de tir à la mitrailleuse lourde ou au lance-roquette. Une fosse pour accueillir un blindé (absent). Des périscopes permettent d’observer sans danger l’adversaire. A la jumelle, on aperçoit les casques de deux soldats russes à moins d’un kilomètre. « La distance avec la première tranchée ennemie est de 600 mètres », assure l’adjudant. C’est pourquoi il faut tendre des filets de camouflage avant tout travaux, pour les dissimuler à l’ennemi. « Ils ont horreur de nous voir renforcer la position et leur artillerie nous vise dès qu’ils s’en aperçoivent », poursuit-il. « Sinon d’ordinaire, l’artillerie russe vise la nôtre, qui se trouve loin derrière nous ». Le rôle de la 6e brigade est de bloquer toute avancée russe et d’anéantir les groupes de reconnaissance qui tentent de s’infiltrer derrière les lignes ukrainiennes. « Ils attaquent par groupes de neuf commandos, de préférence la nuit entre 2 heures et 4 heures du matin, ou par temps de brouillard, pour profiter d’un effet de surprise », précise l’adjudant. Les brouillards sont fréquents dans cette zone très humide et marécageuse. « Le brouillard est à la fois un danger et une opportunité car nous en profitons pour renforcer nos positions. » Aucune trace d’armes étrangères Par temps clair, de jour comme de nuit, la position ukrainienne est épiée par l’œil infatigable d’une caméra russe, installée sur le toit d’un immeuble de 10 étages dans un quartier ouest de Donetsk, à 5 km d’ici à vol d’oiseau. « Les Russes détectent très bien nos mouvements. Pour la détruire, il faudrait utiliser un missile antichar guidé, mais c’est une arme trop chère par rapport à la valeur de la cible », explique l’adjudant Andreï. « Nous ne pouvons pas non plus utiliser l’artillerie. Ce serait mettre en danger la vie des civils habitant cet immeuble. Même s’ils sont probablement prorusses ! » Donetsk est sous contrôle d’une république autoproclamée inféodée à Moscou. La brigade a reçu une caméra de fabrication chinoise mais n’est pas parvenue à l’installer avant la guerre. « Maintenant, c’est trop dangereux. Je voudrais l’installer sur un mât rétractable pour la protéger des bombardements », précise l’adjudant. Il se plaint que les Russes soient mieux protégés, derrière les terrils et les civils de Donetsk, tandis que les positions ukrainiennes sont en rase campagne. « Les Russes utilisent beaucoup les drones pour espionner nos positions, intervient Miroslav, un lieutenant de 23 ans originaire de Khmelnitski, qui préfère parler l’ukrainien. Ils en ont dix fois plus que nous et volent presque en permanence. Ce matin, j’ai entendu un quadricoptère. Ceux-ci, nous parvenons de temps en temps à les abattre. Mais les Russes utilisent aussi dans la zone un complexe de drones Orlan avec quatre engins pour ajuster les tirs. Ils sont souvent deux drones à voler simultanément. » Sur cette position en première ligne, aucune trace d’armes étrangères. Des kalachnikovs et des « Moukhi » (RPG-18, lance-roquettes antichar léger de courte portée soviétique) sont visibles. « Les NLAW et les Javelins [missiles guidés antichars de dernière génération respectivement britanniques et américains] sont réservés aux groupes mobiles », confie un soldat, qui insiste sur le fait que « c’est un sujet très sensible actuellement pour notre hiérarchie et nous ne voulons pas nous attirer des problèmes ». Le lieutenant prend soin de souligner l’asymétrie entre les deux armées. « Depuis le 24 février, nous avons pu observer un afflux massif de militaires russes. Ils étaient déjà là avant, mais nous pouvons désormais faire la différence entre les Russes et les DNR [combattants de la république populaire autoproclamée de Donetsk]. Les DNR sont comme nous, ils sont très entraînés et aguerris, ils n’ont pas peur des explosions. En revanche, parmi les Russes, beaucoup n’ont pas l’expérience du combat, ou sont peu motivés. » « C’est un vrai déluge, mais pas précis du tout » L’armée russe possède un avantage indubitable sur son adversaire : sa puissance de feu. « Ils n’économisent pas leurs munitions, contrairement à nous. C’est un vrai déluge, mais pas précis du tout », assure Miroslav. Par chance, sa position n’est pas visée par les missiles balistiques de très gros calibres, capables d’anéantir les bâtiments les plus résistants. « Dans la nuit, on voit bien les tirs de missiles balistiques : ça fait un gros flash au démarrage, on les voit monter très haut dans le ciel [80 km], puis fondre sur nos positions de l’arrière à une vitesse terrifiante, observe Vassili. Le tout dure environ 2 minutes. Nous avons des systèmes antiaériens mais en quantité très limitée. On les réserve pour les avions et hélicoptères ennemis. » Deux missiles balistiques se sont déjà écrasés ces dernières semaines à proximité du poste de commandement de la brigade, 8 km à l’arrière du front. Leurs restes sont exposés devant l’escalier descendant vers le QG. « Paradoxalement, c’est plus dangereux ici que sur les premières positions », indique Maxime, 43 ans, très corpulent commandant de la brigade. « Les Russes visent en priorité le QG, y compris avec des missiles balistiques », poursuit cet homme de peu de mots, mais prononcés à un débit extraordinairement élevé. Il passe le plus clair de son temps dans le QG, une pièce souterraine que les soldats ont eux-mêmes creusée dans le sol, à trois mètres de profondeur. Avertis de la présence de journalistes français, les six militaires présents déclenchent aussitôt une batterie de questions : « Vous n’allez tout de même pas élire la copine de Poutine ? Déjà que Macron ne fait pas grand-chose pour nous aider… » Ou encore : « Rassurez-nous, c’est bien Macron le favori ? » Le QG mesure quatre mètres sur dix. Plusieurs très grands écrans de télévision juxtaposés au mur, une table avec plusieurs écrans d’ordinateur. Les écrans de télévision projettent les images de caméras de surveillance disposées sur les positions avancées pour surveiller les faits et gestes de l’ennemi. Le plafond du QG a été fabriqué avec des troncs de pins recouverts de terre. « Il est assez solide pour résister à des obus de mortier et des roquettes. Mais évidemment pas à un missile balistique. Pour ce dernier cas, j’ai tout prévu », glapit Maxime, désignant une haute croix orthodoxe plantée dans le sol, au-dessus du poste de commandement. « Ainsi, la tombe est déjà prête. Humour militaire. » 1 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MakSime Posté(e) le 22 avril 2022 Share Posté(e) le 22 avril 2022 Il y a 11 heures, Colstudent a dit : Je pourrai faire sourire....mais pas de SU 57 en test dans le ciel Ukrainien ? Un indice : toutes les photos de Su-57 de série ont disparu du site russianplanes.net. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
dbo Posté(e) le 22 avril 2022 Share Posté(e) le 22 avril 2022 Des infos sur les Ghost drones : More info about the Phoenix Ghost drone- “The drone can take off vertically, fly for six-plus hours searching for or tracking a target, and operate at night using its infrared sensors” and apparently is effective against “medium armored targets” On dirait des Switchblade 600 avec une charge de 300 donc moins puissante (=grenade) en échange d'un temps de vol fortement augmenté. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 22 avril 2022 Share Posté(e) le 22 avril 2022 il y a 17 minutes, olivier lsb a dit : Je n'arrive pas à reprendre les photos, mais ça faisait mal au cœur de voir toutes ces tranchées, QG enterrés et périscope. Mauvais souvenirs collectifs. C'est sur que les tranchées ça change des "forts" (FOBs) façon guerres indiennes. Mais, c'est la "vraie" guerre... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 22 avril 2022 Share Posté(e) le 22 avril 2022 (modifié) Il y a 7 heures, Teenytoon a dit : On ne sait pas depuis combien de temps ça brûle quand la vidéo est tournée Sur cet article publié par le média Readovka, il est précisé cela (sous réserve d'éventuels contresens de la traduction automatique) : Citation Plus tard , il est devenu connu que les pompiers ont été appelés à l'Institut central de recherche des Forces de défense aérospatiale à Tver seulement une heure et demie après l'incendie. Avant l'arrivée des sauveteurs, ils ont essayé d'arrêter le feu par eux-mêmes. https://readovka.news/news/94670 Hypothèse d'un feu peut-être pas si important que cela initialement, que les techniciens pensaient pouvoir éteindre eux-mêmes, mais qui perdurait par exemple dans les gaines ? Si c'est réellement le cas... Sinon, par ailleurs, dans le même article : Citation Selon la publication, le matériel sera compilé dans l'article sur la violation des exigences de sécurité incendie. Le parquet militaire s'en chargera. « L'affaire sera examinée par des enquêteurs militaires. Elle a été initiée en vertu de la partie 3 de l'art. 219 ("Violation des exigences de sécurité incendie, entraînant par négligence la mort de deux personnes ou plus")", a expliqué l'interlocuteur de l'agence. https://readovka.news/news/94670 Modifié le 22 avril 2022 par Skw 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 22 avril 2022 Share Posté(e) le 22 avril 2022 Les chiffres me paraissent tout à fait crédibles en ce qui concernent l'ensemble des pertes humaines sur cette guerre côté russe : 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 22 avril 2022 Share Posté(e) le 22 avril 2022 il y a 11 minutes, Skw a dit : Les chiffres me paraissent tout à fait crédibles en ce qui concernent l'ensemble des pertes humaines sur cette guerre côté russe : ça me parait beaucoup. En additionnant les tués ""officiels"" et les disparus, on dépasse le chiffre de soldats Russe tués selon Kiev. Si tu y rajoutes un ratio de 2 à 3 blessés sérieux par tués, l'ampleur me parait excessive. 13/14k tués me paraissent plus probable, depuis la date d'annonce des 10k tués selon le MinDef US. Avec environ 30/35k blessés, pour un total de 50k personnels hors combat. Et c'est déjà gargantuesque. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fanch Posté(e) le 22 avril 2022 Share Posté(e) le 22 avril 2022 Les prisonniers peuvent avoir été comptés dans les disparus, plus les déserteurs... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MoX Posté(e) le 22 avril 2022 Share Posté(e) le 22 avril 2022 (modifié) il y a 33 minutes, Skw a dit : Les chiffres me paraissent tout à fait crédibles en ce qui concernent l'ensemble des pertes humaines sur cette guerre côté russe : Vu ce matin, pas reposté ici car l'affaire n'est pas claire et je n'ai personnellement aucun suivi et aucune opinion de cette source. L'analyse de journalistes russes : action de résistance interne qui fait fuir des chiffres réels. Évidement, il y a maintenant un démenti formel, indiquant que le compte a été hacké par des ukrainiens. Décidément, salops d'Ukrainiens, les pires ennemis du journalisme libre en Russie... (ce n'est pas de moi, c'est d'analyste russe, avec au moins autant d'ironie dans le propos ...) Par ailleurs, simplement évoquer cette affaire est déjà un exercice dangereux pour le citoyen russe. Le contenu étant (/sera) reconnu comme infox, le propager... c'est jusqu'à 15 ans de prison. Ces chiffres peuvent être en phase avec le terrain, les disparus étant, par définition, disparus, ils peuvent être à sang chaud ou à sang froid, ... ХЗ Modifié le 22 avril 2022 par MoX 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Heorl Posté(e) le 22 avril 2022 Share Posté(e) le 22 avril 2022 il y a 17 minutes, olivier lsb a dit : ça me parait beaucoup. En additionnant les tués ""officiels"" et les disparus, on dépasse le chiffre de soldats Russe tués selon Kiev. Si tu y rajoutes un ratio de 2 à 3 blessés sérieux par tués, l'ampleur me parait excessive. 13/14k tués me paraissent plus probable, depuis la date d'annonce des 10k tués selon le MinDef US. Avec environ 30/35k blessés, pour un total de 50k personnels hors combat. Et c'est déjà gargantuesque. Les Ukrainiens avaient annoncé détenir les corps de 7000 soldats russes il y a une semaine, si je me souviens bien. Note qu'officiellement (psyops peut-être) les Ukrainiens avaient demandé la coopération des Russes pour l'identification des cadavres et leur rapatriement, sans réponse. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Robert Posté(e) le 22 avril 2022 Share Posté(e) le 22 avril 2022 Si ces chiffres sont justes, la demographie qui n'etait deja pas brillante en Russie, va encore s'effondrer ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Skw Posté(e) le 22 avril 2022 Share Posté(e) le 22 avril 2022 il y a 18 minutes, olivier lsb a dit : ça me parait beaucoup. En additionnant les tués ""officiels"" et les disparus, on dépasse le chiffre de soldats Russe tués selon Kiev. Kiev communiquait hier environ 21.000 personnels ennemis perdus. On est sur les mêmes ordres de grandeur. Parmi les disparus, cela ne m'étonnerait pas, en écho à ce qu'a pu écrire Fanch, que l'on ait pas mal de conscrits, y compris prisonniers... sachant que les autorités russes semblent ne pas aimer admettre que ceux-là furent impliqués en nombre dans l'opération spéciale. il y a 1 minute, MoX a dit : Vu ce matin, pas reposté ici car l'affaire n'est pas claire et je n'ai personnellement aucun suivi et aucune opinion de cette source. C'est du Meduza, donc clairement anti-Kremlin. Mais, jusqu'à présent, c'était assez fiable. Si jamais fake il y a, j'aurais plutôt tendance à privilégier l'hypothèse d'un hacking. Cela dit, la dernière fois que l'on nous à fait le coup du hacking du site web côté d'un média russe, cela tenait difficilement la route : l'enchaînement des différents communiqués venait clairement affaiblir cette hypothèse. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
true_cricket Posté(e) le 22 avril 2022 Share Posté(e) le 22 avril 2022 Le 17/04/2022 à 13:14, pascal a dit : Je viens de lire la présentation du Slava sur le site Red Samovar c'est hypercomplet bravo @MeisterDorf en revanche j'ai relevé une indication qui me pose un souci et j'en appelle également aux "spontus" du génie naval @ARMEN56 @true_cricket @Eau tarie Il est fait référence à une propulsion COGOG Gaz or Gaz ce que je comprend de cet acronyme c'est que les 2 TAG croisière de peuvent pas être couplées aux LA en même temps que les 4 TAG VMax c'est soit les unes soit les autres "or" Cependant si on regarde les crobars de la chaîne de propulsion on s'aperçoit que les TAG peuvent être accouplées toutes les 6 sur les deux LA via des ensembles turbo-réducteurs associés ... Dans ce cas là on ne parle plus de COGOG me semble-t-il mais de COGAG (Gaz and Gaz) comme sur les 963, CG 47 ou DDG 51 US Votre avis ? (bon j'ai fini d'enculer les mouches pour aujourd'hui). Désolé, je ne regarde pas trop le sujet Ukraine : trop chargé, trop de messages, pas le temps de lire Mais pour ta question, COGOG c'est possible sur un navire avec -pour chaque ligne d'arbre- une TAG à petite puissance et une TAG à forte puissance. Et Flotte de combat (oui, je possède un Flotte de combat à la maison, et alors?) mentionne aussi "COGOG", en détaillant cela : 4 TG M8KF x 27 500 ch (20 210 kW) pour la marche à grande vitesse - 2 TG M70 x 10 000 ch (7 350kW) pour l'allure de croisière 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Heorl Posté(e) le 22 avril 2022 Share Posté(e) le 22 avril 2022 D'ailleurs, on a plus de nouvelles des Deepfakes de Zelensky qui demandait à cesser le combat ? Mais où est passée la Brigade Internet des Trolls d'Ekaterinbourg ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Métal_Hurlant Posté(e) le 22 avril 2022 Share Posté(e) le 22 avril 2022 https://www.lemonde.fr/international/live/2022/04/22/guerre-en-ukraine-en-direct-kiev-renonce-a-ouvrir-des-couloirs-humanitaires-ce-vendredi-le-sort-de-marioupol-toujours-incertain_6123201_3210.html L’armée russe veut prendre le « contrôle total du Donbass et du sud de l’Ukraine » L’armée russe a pour objectif de prendre le contrôle total du Donbass et du sud de l’Ukraine dans le cadre de la deuxième phase de son opération militaire dans ce pays, a déclaré vendredi le commandant adjoint du district militaire central de Russie, cité par l’agence Interfax. Elle veut aussi établir une continuité territoriale sûre jusqu’à la Crimée, que la Russie a annexée en 2014, a-t-il ajouté. L’armée russe affirme que le contrôle du sud de l’Ukraine donnera à la Russie un point d’accès à la Transnistrie séparatiste. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 22 avril 2022 Share Posté(e) le 22 avril 2022 il y a 26 minutes, Heorl a dit : Les Ukrainiens avaient annoncé détenir les corps de 7000 soldats russes il y a une semaine, si je me souviens bien. Note qu'officiellement (psyops peut-être) les Ukrainiens avaient demandé la coopération des Russes pour l'identification des cadavres et leur rapatriement, sans réponse. Ils avaient annoncé en detenir 2000 Il faut voir ce qui est traduit par losses dans la publication originale Casualties (ce qui englobe les blessés) KIA (donc uniquement les morts) Chiffrage pas clair encore une fois 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. JoLeTrembleur Posté(e) le 22 avril 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 22 avril 2022 Vu ça sur le blog Lignes de défense, confirmé ? http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/04/22/la-france-livre-des-canons-de-155mm-caesar-22999.html 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Métal_Hurlant Posté(e) le 22 avril 2022 Share Posté(e) le 22 avril 2022 https://www.lefigaro.fr/international/direct-guerre-en-ukraine-marioupol-continue-de-resister-a-l-offensive-russe-assure-kiev-20220422 Des militaires ukrainiens formés au Royaume-Uni, selon Boris Johnson Des militaires ukrainiens sont formés au Royaume-Uni à l'utilisation des véhicules blindés que Londres va fournir à l'Ukraine pour contrer l'invasion russe, a indiqué le premier ministre britannique Boris Johnson. «Je peux dire que nous formons actuellement des Ukrainiens en Pologne à utiliser les défenses anti-aériennes, et en fait dans ce pays (au Royaume-Uni, NDLR) à utiliser les véhicules blindés», a-t-il dit aux médias britanniques l'accompagnant dans sa visite en Inde. Selon le porte-parole du dirigeant conservateur, cité jeudi soir par ces médias, «deux douzaines» de militaires ukrainiens se trouvent actuellement au Royaume-Uni dans ce cadre. «Nous agissons de concert avec nos alliés pour fournir de nouveaux types d'équipement pour lesquels les Ukrainiens n'ont peut-être pas d'expérience. Il est donc raisonnable qu'ils reçoivent la formation requise pour pouvoir en faire le meilleur usage», a-t-il poursuivi. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Alexis Posté(e) le 22 avril 2022 Auteur C’est un message populaire. Share Posté(e) le 22 avril 2022 (modifié) il y a une heure, Skw a dit : Les chiffres me paraissent tout à fait crédibles en ce qui concernent l'ensemble des pertes humaines sur cette guerre côté russe : il y a une heure, olivier lsb a dit : ça me parait beaucoup. En additionnant les tués ""officiels"" et les disparus, on dépasse le chiffre de soldats Russe tués selon Kiev. Si tu y rajoutes un ratio de 2 à 3 blessés sérieux par tués, l'ampleur me parait excessive. 13/14k tués me paraissent plus probable, depuis la date d'annonce des 10k tués selon le MinDef US. Avec environ 30/35k blessés, pour un total de 50k personnels hors combat. Et c'est déjà gargantuesque. Le scénario d'une psyops ukrainienne / américaine / OTAN ne peut évidemment être écarté. La communication est une partie de la guerre. On ne peut pas écarter non plus le scénario où cette information serait authentique. Mais attention à l'interprétation. Le message liste : - 13 414 pertes irrévocables du côté russe (невозвратные потери) - 116 morts sur le Moskva (погибших, l'expression utilisée est différente) Le premier chiffre ce sont les soldats qui ne retourneront pas au combat. Soit parce qu'ils sont morts... soit parce qu'ils sont blessés sérieusement. Ou encore prisonniers (même s'il est possible que tous les prisonniers, en plus des déserteurs, soient listés dans les 7 000 "disparus") On parlerait donc d'environ 20 000 pertes totales du côté russe, ce qui si on applique les ratios classiques 1 mort pour 3 blessés sérieux signifierait de l'ordre de 5 000 morts et 15 000 blessés (si les prisonniers sont peu nombreux dans le total), ou bien de l'ordre de 3 500 morts (si l'essentiel des 7 000 disparus sont des prisonniers) Ces chiffres-là semblent en tout cas cohérents avec le fait qu'une force d'environ 180 000 soldats reste largement fonctionnelle. Tandis que si les pertes totales étaient de 50 000 - ce qu'il faudrait supposer s'il y avait > 13k tués, ce que ce message n'indique pas - il serait difficile de comprendre comment les forces russes peuvent continuer à attaquer sur un front qui reste large. il y a 28 minutes, Métal_Hurlant a dit : https://www.lemonde.fr/international/live/2022/04/22/guerre-en-ukraine-en-direct-kiev-renonce-a-ouvrir-des-couloirs-humanitaires-ce-vendredi-le-sort-de-marioupol-toujours-incertain_6123201_3210.html L’armée russe veut prendre le « contrôle total du Donbass et du sud de l’Ukraine » L’armée russe a pour objectif de prendre le contrôle total du Donbass et du sud de l’Ukraine dans le cadre de la deuxième phase de son opération militaire dans ce pays, a déclaré vendredi le commandant adjoint du district militaire central de Russie, cité par l’agence Interfax. Elle veut aussi établir une continuité territoriale sûre jusqu’à la Crimée, que la Russie a annexée en 2014, a-t-il ajouté. L’armée russe affirme que le contrôle du sud de l’Ukraine donnera à la Russie un point d’accès à la Transnistrie séparatiste. Nouvelle importante en effet ! Voici l'original sur le site d'Interfax L'armée russe annonce son intention de créer un corridor terrestre vers la Crimée et un accès à la Transnistrie. Moscou. 22 avril. INTERFAX.RU - L'armée russe prévoit d'établir un contrôle total sur le Donbass et le sud de l'Ukraine et de fournir un corridor terrestre vers la Crimée au cours de la deuxième phase de l'opération spéciale qui a débuté cette semaine, a déclaré le commandant par intérim des troupes du district militaire central, Rustam Minnekayev. "Depuis le début de la deuxième phase de l'opération spéciale, elle a déjà commencé littéralement il y a deux jours, l'une des tâches de l'armée russe est d'établir un contrôle total sur le Donbass et le sud de l'Ukraine. Cela fournira un corridor terrestre vers la Crimée et affectera les installations vitales de l'économie ukrainienne", a déclaré M. Minnekayev lors de la réunion annuelle de l'Union des industries de la défense de l'Oblast de Sverdlovsk, vendredi. Le contrôle du sud de l'Ukraine par l'armée russe sera également l'occasion d'accéder à la Transnistrie, selon le Commandement militaire central. "Le contrôle du sud de l'Ukraine est une autre porte de sortie vers la Transnistrie, où il existe également des preuves d'oppression de la population russophone", a déclaré M. Minnekayev. Je serais à la place des Moldaves, je n'aimerais pas ça... pas du tout Modifié le 22 avril 2022 par Alexis 4 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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