Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires

[g4lly]

6 minutes ago, jmdc33 said:

Il y a eu plein de tweets et info la dessus.

Ça c'est imparable comme argument

6 minutes ago, jmdc33 said:

... et bien destiné (ou"sensé") a leurrer des missiles. Ca ne marche pas avec des missiles guidés par GPS, mais la je laisse la parôle aux experts.

L'expert que tu es va donc nous expliquer quels missiles ukrainiens les russes espère "leurrer" alors?!

[Métal_Hurlant]

Sur le site d'Air & Cosmos :

https://air-cosmos.com/article/plusieurs-explosions-signalees-dans-la-base-bielorusse-de-ziabrauka-47435

Plusieurs explosions signalées dans la base biélorusse de Ziabrauka

Une nouvelle base aérienne lourdement endommagée 
Quelques jours après la destruction de la base aérienne russe de Saky, en Crimée, c'est au tour de la Biélorussie de subir un revers majeur concernant l'un de ses sites militaires. La base de Ziabrauka, située au sud-est du pays, à quelques kilomètres de la ville de Gomel et à 160 km de la frontière ukrainienne, aurait essuyé des explosions suivies d'incendies dans la nuit du 10 au 11 août 2022. Une vidéo, publiée sur les réseaux sociaux et particulièrement relayée sur Reddit et Telegram, permet d'observer huit flashs de lumière en provenance de la base aérienne. Celle-ci accueille des troupes russes depuis le début de l'invasion en Ukraine, le 24 février 2022. Au début du conflit, la Russie avait positionné plusieurs hélicoptères de combat et de véhicules dédiés à la logistique ainsi qu'au transport de troupes. Selon les dernières informations disponibles, des soldats étaient positionnés sur place lors des explosions. 

Le site d'investigation et d'OSINT (Open source intelligence, "renseignements en open source") Belarusian Hajun Project, présent sur Twitter, détaille les informations obtenues à ce jour à l'aide de sources non-officielles, ne permettant pas d'attester de la véracité de certaines déclarations. Ainsi, un certain nombre de véhicules de transport, un char d'assaut T-72 et un radar 92N6E auraient été détruits. Plusieurs personnes auraient été tuées suite à l'explosion d'un dépôt de munitions, bien qu'aucun chiffre n'ait été communiqué. 
Attaque surprise ou simple accident ? 
Le Ministère de la Défense biélorusse a réagi dès le lendemain de l'incident, le 11 août, Minsk évoquant un accident qui aurait dégénéré. Le char T-72 présumé détruit serait le point de départ d'un incendie, qui se serait étendu au dépôt de munitions. Le brasier aurait été maîtrisé et aucun mort ou blessé ne serait à décompter, selon les autorités. Certains observateurs pointent cependant la proximité temporelle de la destruction de la base de Saky et de l'incendie de Ziabrauka, n'hésitant pas à attribuer l'événement à une action ukrainienne. Le site biélorusse accueillerait, en plus des éléments précédemment cités, des batteries lance-missiles S-400 et Pantsir ainsi que des missiles Iskander, selon le site Opex360. La destruction de radars 92N6E, capable de repérer et suivre des cibles en altitude, rendrait inutilisables des systèmes de défense aérienne tels que les S-400. 

Aucune image satellite ne permet de dresser un état des lieux des dégâts provoqués par les explosions et l'incendie, à l'inverse de la destruction de Saky, le 9 août dernier. Si l'information a largement été relayée sur les réseaux ukrainiens, le gouvernement de Volodymyr Zelensky n'a pas revendiqué d'offensive aérienne ou d'opération secrète sur le territoire biélorusse. 

 

https://www.lemonde.fr/international/live/2022/08/12/guerre-en-ukraine-en-direct-zelensky-s-est-entretenu-avec-le-pape-francois-l-ue-va-discuter-d-une-interdiction-de-visas-pour-tous-les-russes_6137840_3210.html

Le Pentagone dit ne pas connaître l’origine des explosions sur une base russe en Crimée

Le Pentagone a assuré vendredi ne pas avoir d’informations sur la cause des récentes explosions sur une base militaire russe en Crimée, tout en soulignant que les Etats-Unis n’avaient livré à Kiev aucune arme permettant d’exécuter une telle frappe.

L’aéroport militaire russe de Saki, en Crimée, annexée en 2014 par la Russie, a été fortement endommagé mardi par une série d’explosions présentées comme accidentelles par Moscou mais que les experts attribuent à une attaque des forces ukrainiennes. Kiev n’a pas revendiqué cette attaque, et les multiples explosions, filmées par des témoins qui ont ensuite posté des vidéos sur les réseaux sociaux, restent inexpliquées.

« Nous n’avons rien qui indique s’il y a eu un lancement de missile ou non, je ne peux pas dire s’il y a eu du sabotage ou non », a déclaré à la presse un haut responsable militaire américain. « Je l’ignore. (...) Ce que je peux vous dire, c’est que ce n’était pas une frappe d’ATACMS, parce que nous ne leur avons pas donné d’ATACMS », a ajouté ce haut gradé ayant requis l’anonymat, en référence à des missiles balistiques tactiques d’une portée de 300 km, que Kiev tente de convaincre Washington de lui fournir.

Modifié le 12 août 2022 par Métal_Hurlant

[jmdc33]

39 minutes ago, g4lly said:

Ça c'est imparable comme argument

L'expert que tu es va donc nous expliquer quels missiles ukrainiens les russes espère "leurrer" alors?!

- Do your own due diligence...

Mais bon, je suis de bonne humeur ce matin alors voila :

https://www.thedrive.com/the-war-zone/russia-building-ghost-bridges-with-radar-reflectors-in-ukraine

https://www.thedrive.com/the-war-zone/russia-seems-to-be-preparing-the-vital-kerch-bridge-for-missile-attacks

Je suppose que l'expert que tu est parle anglais, sinon utiliser l'outil "ad hoc"

- Pas expert en missiles  comme j'ai clairement dit. Juste 7 ans comme détecteur (operateur radar) dans la M.N.

Over and out

Bonne nuit !

 

Modifié le 13 août 2022 par jmdc33
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[g4lly]

20 minutes ago, jmdc33 said:

- Do your own due diligence...

Mais bon, je suis de bonne humeur ce matin alors voila :

https://www.thedrive.com/the-war-zone/russia-building-ghost-bridges-with-radar-reflectors-in-ukraine

https://www.thedrive.com/the-war-zone/russia-seems-to-be-preparing-the-vital-kerch-bridge-for-missile-attacks

Je suppose que l'expert que tu est parle anglais, sinon utiliser l'outil "ad hoc"

- Pas expert en missiles  comme j'ai clairement dit. Juste 7 ans comme détecteur (operateur radar) dans la M.N.

Over and out

Bonne nuit !

 

Si tu as lu tu as du remarquer que l'explication est assez idiote non?

Tu sais à quoi ressemble un tablier de pont depuis un radar? Un radar terrestre ou aéroporté?

[Joab]

4 hours ago, Shephard said:

 

Je décide aujourd’hui de balancer mon analyse de comptoir que je retiens depuis des mois : les russes sont historiquement nuls en début de conflit et montent en puissance progressivement après des mois voir des années, le meilleur exemple étant la deuxième guerre mondiale. Je n’oublie évidemment pas que leur démographie gigantesque de l’époque par rapport aux rivaux leur permettait de mieux tenir les chocs…

Les russes perdent aussi des guerres comme tout le monde : Guerre de Crimée, guerre contre le Japon en 1905 ou première guerre mondiale, il n'y a pas eu de rattrapage.

[Banzinou]

Pour une raison inconnue, quelque chose s'apparentant à un T-72 semble avoir décidé d'exploser sur une base biélorusse

 

[prof.566]

5 hours ago, Métal_Hurlant said:

« Nous n’avons rien qui indique s’il y a eu un lancement de missile ou non, je ne peux pas dire s’il y a eu du sabotage ou non », a déclaré à la presse un haut responsable militaire américain. « Je l’ignore. (...) Ce que je peux vous dire, c’est que ce n’était pas une frappe d’ATACMS, parce que nous ne leur avons pas donné d’ATACMS », a ajouté ce haut gradé ayant requis l’anonymat, en référence à des missiles balistiques tactiques d’une portée de 300 km, que Kiev tente de convaincre Washington de lui fournir.

Peu avant la guerre, et peut être un peu par la suite?, La CIA a monté une opération jusu'à y inclure Biden. L'objectif? Délivrer des (et presque tous les) renseignements exacts jen leur possession usqu'à faire péter des cables coté russe en comptant sur leu paranoia du "traitre". A votre avis, ca a fonctionné?

[Poivre62]

Est ce qu'on sait si les Ukrainiens ont tenté de développer leur production militaire (Obus, munitions, je suppose que pour les véhicules c'est encore plus compliqué) ou s'ils vivent uniquement de leur stock et des dons venus de l'étranger?

[Kelkin]

Les Neptunes, Grom et Bohdana montrent bien qu'ils ont cherché à développer leur industrie d'armemement. Après les Russes ont ciblé les usines d'armement ukrainienne dès le début de la guerre et il y avait eu des actes de sabotage contre les dépôts et les usines depuis 2014 -- y compris, d'ailleurs, chez d'autres pays, comme la Tchéquie peut en témoigner...

[Clairon]

il y a 10 minutes, Kelkin a dit :

actes de sabotage contre les dépôts et les usines depuis 2014

Les paranos pourraient aussi se poser des questions sur l'incendie dans la poudrerie de Bergerac il y a quelques jours ...

Clairon

[Kelkin]

il y a 57 minutes, Clairon a dit :

Les paranos pourraient aussi se poser des questions sur l'incendie dans la poudrerie de Bergerac il y a quelques jours ...

Clairon

C'est vrai que Bergerac a une jolie église néo-gothique qui doit bien attirer quelques touristes...

[Banzinou]

Premier kill d'un Stormer 

 

[Kelkin]

Traduction du turc par Google Translate :

Citation

Le système britannique de défense de la moteur à chaussures British Stormer HVM a utilisé avec succès. Le UAV Orlan-10 de la Russie a été réduit.

Je refuse de corriger "la moteur à chaussure".

[Ciders]

"J'ai l'honneur de vous rendre compte que notre drone a été abattu par une boîte à chaussures."

[Teenytoon]

Suffit de demander la traduction à twitter

Citation

Les systèmes de défense aérienne automoteurs britanniques Stormer HVM ont été utilisés avec succès. Le drone russe ORLAN-10 a été abattu.

 

[Robert]

il y a 11 minutes, Kelkin a dit :

Traduction du turc par Google Translate :

Je refuse de corriger "la moteur à chaussure".

Quelle pointure ?

[Clairon]

il y a 19 minutes, Kelkin a dit :

Traduction du turc par Google Translate :

Je refuse de corriger "la moteur à chaussure".

Nom de code Otan du Stormer :  Grole …..

Clairon

[Heorl]

L'adage voulant que la meilleure arme du milouf est ses pompes reste donc vrai !

[gustave]

Il y a 9 heures, Banzinou a dit :

Pour une raison inconnue, quelque chose s'apparentant à un T-72 semble avoir décidé d'exploser sur une base biélorusse

 

S'il n'y a que cela la thèse de l'accident semble à privilégier. Je ne vois pas les Ukrainiens frapper une base biélorusse pour un T-72 (que faisait-il sur la piste d'ailleurs?)...

Il y a 18 heures, Fusilier a dit :

En tout cas au niveau infanterie, à mon avis, c'est mieux que chez les russes; et heureusement, il n'y a pas que la Légion dans l'Armée Française, on serait mal si non, environ 21 régiments d'infanterie vs 3 infanterie Légion, et avec nôtre système de rotation de 4 mois, je pense que pas mal de monde est passé en OPEX. 

Sans compter les forces spéciales, ni les "infanteries" de la Marine et de l'Armée de l'Air

Pas certain que nos OPEX actuelles soient la meilleure préparation à un conflit comme l'Ukraine, mais cela aguerrit toujours soldats et chefs tactiques, au prix de possibles mauvaises habitudes.

L'infanterie de la marine et d'armée de l'air? L'actualité montre qu'elles auraient probablement autre chose à faire que jouer aux fantassins sur le champ de bataille...

Globalement je suis assez d'accord cependant, je pense que nos pions tactiques sont meilleurs que chez les Russes. Mais on s'égare.

 

Il y a 14 heures, Rob1 a dit :

 

En Tchétchénie et en Syrie, les Russes ont continué jusqu'à ce que ce soit la population qui cède... j'espère qu'ils n'oseraient pas aller jusque-là en Ukraine parce que ce n'est plus au bout du monde mais à la porte de l'Europe

Pas seulement. Le relatif succès de la lutte contre insurrectionnelle russe (j'avais posté il y a quelques semaines un article US sur ce sujet) tient certes à l'acceptation d'une ligne dure envers les rebelles et assimilés (largement) mais également en leur capacité à segmenter population et rebelles pour négocier avec certains et les rallier. Ce qui a permis de presque pacifier la Tchétchénie ou le sud de la Syrie par exemple, notamment en faisant basculer un certain nombre de clans de leur côté et au pouvoir (et en acceptant les pratiques induites).

[Akhilleus]

Il y a 14 heures, Métal_Hurlant a dit :

hum hum... Cette série de twitts ne va pas vraiment redorer leur blason, si l'auteur a raison...

 

Procedure normale PAVA

Les ukrainiens ont fait pareil en bord de certaines routes

Le PAVA avait sorti pas mal de leurres radars simples (icosahedre de metal) et facilement deployable en grd nbre

Bien sur ca marche pas contre 1 guidage GPS mais ca peut perturber la lectures des appareils type Jstar, Awacs et autres radars de poursuite de cibles au sol

Dc encore un tweet de m***

[Métal_Hurlant]

"...Le système de DA à courte portée Stormer HVM, fourni par le Royaume-Uni, a fait ses débuts au combat, abattant deux drones russes Orlan-10, à l'aide de missiles multirôles légers (LMM) ou de missiles sol-air Starstreak. Deux autres et un jet Su-25 sont revendiqués, mais nous n'avons pas de preuve visuelle..."

 

Note perso : un missile Starstreak doit valoir plus cher qu'un drone Orlan-10

 

 

Modifié le 13 août 2022 par Métal_Hurlant

[Banzinou]

Citation

Note perso : un missile Starstreak doit valoir plus cher qu'un drone Orlan-10

Mais si le drone avait permis la destruction du Stormer ainsi que son équipage, ça reste rentable 

 

---

 

Sinon, un Husky qui rencontre un BMP-1

 

[Métal_Hurlant]

Un article qui met en lumière un point faible des ukrainiens, le tir de contre-batterie.

Traduction automatique :

https://kyivindependent.com/national/why-ukraine-struggles-to-combat-russias-artillery-superiority

Pourquoi l’Ukraine lutte pour combattre la supériorité de l’artillerie russe
( Illia Ponomarenko)

 

Révélation

L’artillerie lourde russe – l’arme la plus meurtrière du Kremlin contre l’Ukraine – est toujours une force supérieure qui n’a aucune pitié. Près de six mois après le début de l’invasion à grande échelle, les avancées russes restent généralement au point mort. Mais malgré beaucoup d’efforts avec des armes avancées fournies par l’Occident, la force d’artillerie russe inflige toujours de lourdes pertes à l’Ukraine et reste beaucoup trop souvent sans réponse.

Le tir de contre-batterie, la tactique consistant à chasser et à tirer sur les pièces d’artillerie ennemies, reste un point faible de l’armée ukrainienne. L’armée russe jouit en effet d’une très forte supériorité numérique. Mais l’Ukraine, à son tour, manque souvent d’une organisation adéquate des activités de contre-batterie sur le champ de bataille. Il manque également de spécialistes qualifiés de haut niveau.

En conséquence, l’artillerie russe continue de dévaster les lignes ukrainiennes, obligeant l’infanterie ukrainienne à payer un prix exorbitant de sang.
Beaucoup de choses ont changé depuis que l’Ukraine a épuisé son ancien stock de munitions aux normes soviétiques dès le mois de juin. Il a dû essentiellement passer à des munitions de fournitures étrangères conformes aux normes de l’OTAN et acquérir des dizaines de pièces d’artillerie fournies par l’Occident – et il a dû le faire rapidement. Heureusement, cette période de transition, l’un des moments les plus dramatiques de la guerre, a été rapide. S’il n’y avait pas eu des dizaines de pièces d’artillerie occidentales comme les M777 fournis par les États-Unis et de vastes fournitures de munitions, Kiev aurait été au-delà du désespoir à ce stade.

La supériorité numérique de la Russie et son stock de munitions sans fin, résultat de décennies de production soviétique, ont eu un effet dévastateur sur le cours de la guerre. Les tactiques russes de barrage d’artillerie roulant, simples mais brutales et écrasantes, ont ouvert la voie à l’infanterie russe à travers des ruines ukrainiennes carbonisées. Il a laissé de nombreuses villes en cendres. La disproportion entre le nombre de pièces russes et ukrainiennes déployées dans une zone de ligne de front particulière peut aller jusqu’à 10 pour 1.

Mais l’acquisition de l’artillerie occidentale, qui est technologiquement supérieure aux anciennes pièces soviétiques utilisées par la Russie, a sauvé la campagne défensive de l’Ukraine.
L’effet encore plus significatif a été la campagne en cours pour détruire des dizaines de dépôts de munitions et de carburant russes à travers les territoires occupés de l’Ukraine avec des systèmes de roquettes HIMARS fournis par les États-Unis.

La campagne HIMARS ne devrait pas causer de pénurie totale de munitions dans l’armée russe. Mais cela a rendu la logistique problématique de la Russie encore plus compliquée et a considérablement réduit ses stocks de munitions prêtes à l’emploi.

Selon les estimations des commandants d’artillerie ukrainiens interrogés par le Kyiv Independent, les dépenses quotidiennes en munitions russes dans l’est de l’Ukraine ont été réduites de près de 12 000 à 15 000 obus à près de 5 000 à 6 000, ce qui est un soulagement pour l’armée ukrainienne.

La lutte entre les forces d’artillerie des deux nations a été plus que brutale.

Selon Oryx, un projet d’enquête documentant les pertes de guerre en Ukraine, la Russie a perdu au moins 75 pièces d’artillerie remorquées (dont 32 obusiers Msta-B 2A65 de 152 millimètres) et au moins 152 pièces automotrices (dont 46 obusiers 2S3 Akatsiya de 152 millimètres et 58 pièces lourdes 2S19 Msta-S de 152 millimètres).

Les pertes de l’Ukraine sont également importantes : Oryx a documenté au moins 50 pièces d’artillerie remorquées et 51 pièces d’artillerie automotrices détruites, endommagées ou abandonnées. Oryx connaît également huit pièces M777A2 détruites ou endommagées, faisant autrefois partie de plus de 100 pièces envoyées en Ukraine par les États-Unis, l’Australie et le Canada.

Cependant, il convient de noter que des deux côtés, toutes les pièces d’artillerie n’ont pas été perdues sous les tirs de contre-batterie.
Selon les estimations des experts ukrainiens, la supériorité numérique russe a été quelque peu réduite. L’Ukraine déploie actuellement près de 500 pièces d’artillerie contre plus de 2 000 systèmes russes. Certaines fournitures limitées de cartouches de 152 millimètres provenant des anciens pays du Traité de Varsovie ont permis de réapprovisionner certaines des anciennes pièces ukrainiennes aux normes soviétiques.

Un point faible
Les progrès ont été notables, mais l’introduction de systèmes occidentaux supérieurs n’a pas apporté de changements radicaux dans la supériorité russe. L’artillerie russe est toujours extrêmement écrasante et mortelle alors qu’elle continue de bombarder les défenses ukrainiennes avec une puissance extrême.

Un autre signal d’alarme s’est produit le 2 août, quelques jours seulement après que les militants dirigés par la Russie ont lancé une offensive massive dans la ville de Pisky, une banlieue en ruine juste au nord-ouest de Donetsk occupée, à côté de l’aéroport détruit de la ville. Au milieu d’hostilités féroces, Serhiy Gnezdilov, un chef d’escouade du 21e bataillon d’infanterie motorisée ukrainien Sarmat, a publié un message qui a fait la une des journaux sur sa page Facebook. Le message du soldat, plein de désespoir et de colère, décrit la situation horrible à Pisky, attaquée par les Russes. En moins de 24 heures, selon Gnezdilov, l’artillerie russe a tiré près de 6 500 coups sur les défenses ukrainiennes de la ville. « Il est au-delà de la compréhension de la façon dont une partie de notre infanterie parvient à survivre sous cette rafale de feu ennemi », a-t-il écrit. L’artillerie russe a méthodiquement détruit les défenses ukrainiennes en béton sans faire face à aucune résistance du côté ukrainien. La contre-batterie ukrainienne ne fonctionnait pas du tout, selon le message. « C’est un massacre dans lequel le personnel du bataillon ne fait que dissuader l’offensive avec leurs corps », a écrit le soldat.
La publication sur Facebook a déclenché un émoi dans les médias ukrainiens. Peu de temps après, le commandement ukrainien a envoyé des renforts qui ont progressivement stabilisé la situation à Pisky. Les forces russes ont actuellement près d’un tiers de la ville sous leur contrôle, après plus de deux semaines de combats brutaux.

Malgré tous les dégâts causés par les HIMARS, la Russie, en particulier dans le Donbass, est toujours capable de concentrer sa puissance d’artillerie massive dans certaines sections de première ligne.

S’exprimant sous le couvert de l’anonymat, les officiers d’artillerie ukrainiens en service interrogés par le Kyiv Independent ont admis que l’activité des contre-batteries ukrainiennes restait largement problématique, principalement en raison du manque d’organisation efficace de haut niveau.

De leur point de vue, tous les principaux composants de la guerre contre-batterie, en particulier l’acquisition de cibles via des points d’observation, la détection radar, les drones et la télémétrie sonore, doivent être améliorés. Et l’acquisition de cibles doit être mieux synchronisée avec les pièces d’artillerie réagissant rapidement pour détruire les armes russes révélées.

Et tous les composants doivent fonctionner comme un système et en coopération avec des unités d’infanterie qui devraient tenir les points de terrain locaux importants pour l’artillerie, ce qui n’est souvent pas le cas, comme l’ont dit les artillistes.

Dans de nombreux cas, les succès russes n’ont pas été assurés par son avantage écrasant, mais par une réaction problématique de la contre-artillerie ukrainienne.

« L’infanterie a payé ces défauts avec son sang », a déclaré un officier d’artillerie ukrainien au Kyiv Independent.
Commandement compétent
La structure de commandement supérieure ukrainienne d’aujourd’hui ne dispose pas d’un organe de commandement et de contrôle spécifique responsable exclusivement de l’artillerie.

À l’instar de l’état-major général, aucun des quatre principaux quartiers généraux du commandement opérationnel ukrainien (« Nord », « Sud », « Est », « Ouest ») n’a de commandement en charge de l’artillerie.

C’est le résultat de la décentralisation dans l’armée – la restructuration qui a été faite dans une tentative de s’éloigner du système militaire soviétique trop centralisé et de se tourner vers les pratiques occidentales.

Avant la décentralisation, les structures de haut niveau comme le commandement des corps d’armée étaient directement responsables de l’organisation et de la gestion de la guerre contre-batterie. Entre-temps, le commandement de l’artillerie au niveau de la brigade était chargé de soutenir l’infanterie sur les champs de bataille plutôt que de chasser l’artillerie hostile.

Maintenant, en raison de l’absence de commandement centralisé supervisant l’artillerie, il y a une incohérence entre les unités ukrainiennes et elles doivent y remédier, explique Oleh Zhdanov, un officier supérieur d’artillerie à la retraite basé à Kiev.

« Chacun des plus grands secteurs de la ligne de front – comme le Donbass, Zaporizhzhia ou Kherson – devrait avoir au moins une ou deux brigades d’artillerie, c’est-à-dire quatre bataillons d’artillerie », a déclaré Zhdanov.

« Une brigade d’artillerie serait exclusivement responsable de la guerre contre-batterie dans la section de 100 à 150 kilomètres de long de la ligne de front. Cela fonctionnerait dans le cadre du système général de reconnaissance. Au fur et à mesure que ses forces obtiennent de nouvelles données, il sort immédiatement pour supprimer une batterie russe.
Zhdanov dit que chaque quartier général du commandement opérationnel de l’Ukraine devrait avoir un département d’artillerie compétent responsable de la guerre contre-batterie dans leurs secteurs.

Mais ce processus doit également être correctement organisé, avec une communication efficace entre le cerveau et le muscle, pour pouvoir détruire l’avantage le plus significatif de la Russie sur l’Ukraine.

« Le mouvement vers des méthodes de travail occidentales est en train de se produire », a déclaré Glen Grant, un officier de l’armée britannique à la retraite et ancien conseiller du ministère ukrainien de la Défense.

Mais il est entravé par le manque de communication, les mauvaises structures organisationnelles et la main lourde des anciens concepts. Ce qui manque encore à l’Ukraine, c’est d’achever la décentralisation de l’artillerie de contrôle en améliorant les liaisons radio, en créant, en équipant et en formant davantage d’équipes d’observateurs de première ligne pour les bataillons », a-t-il déclaré.

Grant a poursuivi, affirmant qu’il est vital de créer un commerce séparé du renseignement d’artillerie et de s’assurer qu’ils opèrent dans toutes les brigades et disposent de liaisons radio ou Wi-Fi directes vers toutes les sources possibles de données sur l’artillerie ennemie.

« Enfin, nous avons besoin d’un drone volant de haut vol depuis les lignes ennemies de 50 à 100 kilomètres avec des capteurs latéraux pour identifier les positions et les mouvements d’artillerie. Une partie de cela est en place, mais un meilleur système sauvera des vies et aidera à gagner la guerre. »

 

Auteur: Illia Ponomarenko
Illia Ponomarenko est journaliste sur la défense et la sécurité au Kyiv Independent. Il a rendu compte de la guerre dans l’est de l’Ukraine depuis les premiers jours du conflit. Il couvre les questions de sécurité nationale, ainsi que les technologies militaires, la production et les réformes de la défense en Ukraine. En outre, il est déployé dans la zone de guerre du Donbass avec des formations de combat ukrainiennes. Il a également été déployé en Palestine et en République démocratique du Congo en tant que reporter intégré aux forces de maintien de la paix de l’ONU. Illia a remporté la bourse Alfred Friendly Press Partners et a été sélectionnée pour travailler comme journaliste invitée de USA Today au département de la Défense des États-Unis.

[Mangouste]

Et même le landtrek arrivé de je ne sais où.

[Fusilier]

Il y a 1 heure, gustave a dit :

L'infanterie de la marine et d'armée de l'air? L'actualité montre qu'elles auraient probablement autre chose à faire que jouer aux fantassins sur le champ de bataille...

Off course, c'était pour mémoire. Mais, l'expérience montre, depuis 1870, que marin souvent fantassin du faire, artilleur et cavalier aussi...