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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


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il y a 15 minutes, Valy a dit :

Et pendant ce temps Shoigu semble vraiment mis à l'ecart selon le DOM UK :

 

Et Gerasimov s'occupe des exercices Vostok (https://www.globaltimes.cn/page/202208/1274221.shtml)

 

C'est inquiétant que toute la structure de commande  de l'armée soit bipassée. Soit, Shoigu était un incompétent qui s'est distingué uniquement par sa capacité à promettre qu'on attendait de lui (un Herman Goering des temps modèrnes), mais savoir Poutine seul à la manoeuvre me fait froid dans le dos. Des fois qu'on ai droit à une petite fusion d'un coeur de réacteur de la centrale de Zaporija si jamais Kherson tourne à une déroute pour les russes (genre poche de Falaise sans possibilité de s'échapper).... En racontant bien sur que c'est la faute des Ukrainiens.

Shoigu n'est pas un militaire de formation, il a fait sa carriere comme ministre de la contruction et ministre des situations d'urgence. Il a zéro crédibilité avec les militaires, et si avant ca dérangait pas trop avec le conflit actuel ce ne passe pas

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Il y a 5 heures, Ciders a dit :

Petits drones d'accord, mais les TB-2 le pourraient.

Trop vulnérables dans une zone où la densité de systèmes sol-air est élevée. D'où leur grande discrétion dans ce conflit, comme leurs équivalents...

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il y a 5 minutes, metkow a dit :

Shoigu n'est pas un militaire de formation

A la base pour être ministre de la défense, c'est pas un "pré-requis". On en a eu quelques uns/unes en France qui n'ont jamais porté de bérêt et qui se sont pas mal débrouillé ..

Clairon 

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il y a 31 minutes, Valy a dit :

C'est inquiétant que toute la structure de commande  de l'armée soit bipassée. Soit, Shoigu était un incompétent qui s'est distingué uniquement par sa capacité à promettre qu'on attendait de lui (un Herman Goering des temps modèrnes), mais savoir Poutine seul à la manoeuvre me fait froid dans le dos. Des fois qu'on ai droit à une petite fusion d'un coeur de réacteur de la centrale de Zaporija si jamais Kherson tourne à une déroute pour les russes (genre poche de Falaise sans possibilité de s'échapper).... En racontant bien sur que c'est la faute des Ukrainiens.

On sent l'expertise de haut niveau dans ce post Tout y est, Goering, fusion nucléaire, froid dans le dos, incompétence...

Edited by gustave
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On avait déjà évoqué les obus pakistanais acheminés par C-17 britanniques.

il y a 10 minutes, g4lly a dit :

Les russes annonce une potentielle offensive ukrainienne a l'est de Kharkov.

Ils disent dans quelle direction (nord-est, est, sud-est) ?

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il y a 23 minutes, metkow a dit :

Shoigu n'est pas un militaire de formation, il a fait sa carriere comme ministre de la contruction et ministre des situations d'urgence. Il a zéro crédibilité avec les militaires, et si avant ca dérangait pas trop avec le conflit actuel ce ne passe pas

Pour Shoigu, je sais. Mais pour moi ce n'est pas le sujet. Avec Gerasimov à l'ouest, il n'y a aucun contre-pouvoir. Ces deux acolytes sont avec Poutine, les 3 qui ont le feu nucléaire. Le sentiment que j'ai c'est que d'avoir Poutine seul aux manettes, quand ça avance ou quand ça patine, c'est potentiellement pas trop grave. Mais en cas de revers, comment va-t-il réagir?

 

Edited by Valy
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il y a 15 minutes, Clairon a dit :

A la base pour être ministre de la défense, c'est pas un "pré-requis". On en a eu quelques uns/unes en France qui n'ont jamais porté de bérêt et qui se sont pas mal débrouillé ..

Clairon 

j'indique ca, car il a le rang de général d'armée. dans les autres pays les ministres de la défense civil n'ont pas de grade dans l'armée

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il y a 2 minutes, Valy a dit :

Mais en cas de revers, comment va-t-il réagir.

Il n'y a que lui qui peut le savoir, et encore ... On ne sait jamais vraiment comment on réagirait devant un événement vraiment "dramatique" (pour soi) avant d'y être réellement confronté. Trop de facteurs à l'instant T peuvent faire pencher la réaction d'un individu dans un sens, un autre ... En face il faut envisager toutes les possibles du mieux possible et s'y préparer, du plus soft au plus hard.

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Il y a 9 heures, BP2 a dit :

A part constater que nos réserves de munitions sont insuffisantes, ce qui est de notoriété publique depuis bien 20 ans, je ne vois pas ce qui peut faire peur à nos armées.

Hormis les US?

Manque d'artillerie, de sol-air, de drones, de GE, de masse, de réserves, de génie, par exemple? Oui, rien de très utile certainement? Tout comme la dangerosité des missiles sol-air mobiles qui n'aurait aucun impact sur nos capacités aériennes?

Et je ne suis pas certain que des M1 ou Leclerc auraient mieux résisté aux volées d'engins AC, du moins pas significativement...

Alors oui il y a plein de choses à reprocher à l'armée russe, mais imaginer qu'il nous suffirait d'acheter quelques milliers d'obus de 155 pour aller prendre Moscou en sifflotant est assez naïf...

Il y a 9 heures, BP2 a dit :

Et je suis convaincu que nous apprenons énormément depuis 6 mois, et que le camp occidental est plus à même de digérer ces infos et en tirer bon profit que le bloc russe n'est capable de se réformer en tirant les bonnes conclusions de ces opérations qui de toutes évidences ne se passent pas comme prévu.

Je suis assez d'accord, même si les Russes ont déja largement pris en compte un certain nombre de choses et continueront de le faire.

Edited by gustave
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il y a 4 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit :

3 chars c'est pas une colonne.

Mais ils se sont bien fait moucher les pauvres ...

T'as une autre vidéo (que je ne posterais pas) avec un quatrième char explosé, et tu as également un BMP-1

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il y a 20 minutes, Valy a dit :

Non je ne suis pas un expert. Mais vous êtes bien hautain...J'essaie de gagner de l'expertise. Je vous conseuille de gagner de la modestie

 

C'est vrai que je n'ai pas été diplomate, je m'en excuse, mais d'un autre côté voir passer régulièrement ce genre de propos est lassant.

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Linterprétation par Novaya Gazeta de l'offensive en cours (avec je pense des inexactitudes de traduction auto)

https://novayagazeta.eu/articles/2022/08/30/front-posypalsia

Pour eux : il ne s'agit que très marginalement d'une opération de mouvement.

Poutine ne donnera jamais l'ordre de se retirer.

 

Hier, un événement a commencé qui aurait pu être prédit depuis longtemps, et Alexei Arestovich, en particulier, l'a prédit : le front russe près de Kherson s'effondrait.

Les troupes ukrainiennes n'ont pas lancé d'offensive à grande échelle . C'est très important de comprendre. Apparemment, ils n'avaient pas une telle tâche devant eux.

Ils ont juste traité les troupes russes avec le même médicament que Poutine a traité Volnovakha, Marioupol et Bakhmut : 

un barrage de tir continu, dont la base était la plus ordinaire, uniquement les "Grads" américains: tout de même M270 MLRS, seulement pas avec des missiles précis coûteux M31, qui ont détruit des entrepôts russes sur 70 km, mais avec M26, qui étaient utilisé en 1991 en Irak. Ce sont des missiles obsolètes et imprécis que les États-Unis eux-mêmes ont mis hors service et presque détruits en 2018. Ils ont frappé à 15-32 km, et c'est l'analogue exact du "Grad" russe.

"Les positions russes près de Kherson ont subi une puissante frappe de feu - par des missiles MLRS M26, que les Américains ont récemment fournis, et par des avions", a déclaré le colonel de réserve, pilote militaire Roman Svitan. «En conséquence, à certains endroits, les troupes se sont tout simplement enfuies de la première ligne. L'effondrement en cascade du front (c'est-à-dire lorsque les lignes de défense se succèdent - la première, la deuxième, la troisième - environ Yu.L. ) ne s'est pas produit, mais le front s'est effondré .

Il fallait s'y attendre : quel que soit le déroulement des événements dans les jours à venir, la position stratégique des troupes russes près de Kherson est sans espoir.

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L'étui n'est pas une fontaine

Que sait-on de la percée de la défense russe dans la région de Kherson et du retrait des forces aéroportées russes et de la « RPD » des positions fortifiées. La chose principale

C'était le résultat d'une offensive rampante des troupes ukrainiennes près de Kherson. Sans recourir à un barrage de feu (qui n'existait pas alors), les troupes ukrainiennes s'infiltrent par petits groupes à travers un front lâche, tandis que les troupes russes reculent parfois. L'expert militaire Oleg Zhdanov, colonel de réserve des Forces armées ukrainiennes, ancien employé de l'état-major général des Forces armées ukrainiennes, a évoqué plus d'une fois des situations où les DRG ukrainiens, qui n'avaient pour tâche que la reconnaissance du situation, découvrit soudain que l'ennemi préférait quitter ses positions.

Cette offensive rampante a permis à l'Ukraine de s'assurer des points d'appui à partir desquels l'artillerie pourrait tirer sur les ponts sur le Dniepr, et ici Poutine a commis une erreur stratégique :

alors que les ponts étaient encore intacts, il lança un groupement supplémentaire sur la rive droite du Dniepr, de plus, il lui ordonna de passer à l'offensive (échouée).

Après cela, le piège s'est refermé. Les forces armées ukrainiennes ont ouvert des ponts avec Excaliburs et Haymars, non seulement sur le Dniepr, mais aussi sur le pont Daryevsky sur son affluent Ingoulets, "coupant ainsi le groupement russe non pas en deux, mais en trois parties", comme l'a encore noté Oleg Zhdanov . Une partie est restée sur la rive gauche près de Melitopol, et la seconde partie, sur la droite, a de nouveau été coupée en deux par les Ingoulets.

Après cela, les forces armées ukrainiennes ont attaqué la défense aérienne russe sur la rive droite du Dniepr, assurant la future suprématie aérienne de l'aviation ukrainienne (que nous voyons), et en Crimée, les missiles ATACMS (la partie ukrainienne nie qu'il s'agisse d'ATACMS) ont commencé supprimer les aérodromes et les entrepôts.

Pour la destruction du groupement russe sur la rive droite du Dniepr, tout était prêt la semaine dernière. Apparemment, les troupes ukrainiennes se sont simplement arrêtées pour célébrer le Jour de l'Indépendance le 24 août. "Ils avaient peur que les réponses de Poutine gâchent les vacances", suggère Roman Svitan.

Enregistrement dans le canal de télégramme "Operational ZSU"

Et après les vacances du lundi, ils ont commencé.

Encore une fois : il ne s'agit pas à proprement parler d'un début d'offensive.

Cette offensive, d'une part, a commencé il y a longtemps : même lorsque les troupes russes abandonnaient périodiquement leurs tranchées à la DRG ukrainienne. Et d'autre part, il n'a pas encore commencé, car nous ne voyons aucun poing blindé, aucune colonne victorieuse de véhicules blindés ukrainiens avancer après le barrage de tirs.

L'Ukraine n'a tout simplement pas ce véhicule blindé, et si elle l'avait eu, les Forces armées ukrainiennes n'auraient guère attaqué Kherson, elles seraient allées directement à Melitopol, explique Roman Svitan. "Avec des véhicules blindés, il vaudrait mieux attaquer Melitopol et couper les troupes russes sur la rive droite", convient le général Sergueï Krivonos, l'ancien chef adjoint du Conseil national de sécurité et de défense.

C'est le manque de véhicules blindés qui est aujourd'hui le point le plus faible de l'armée ukrainienne. Dans une guerre du 21e siècle, il est difficile d'attaquer à pied et vous ne pouvez pas former de réserve, car une réserve est quelque chose qui peut être rapidement transféré sur les lieux.

Par conséquent, l'offensive ukrainienne a apparemment été pensée par le commandant en chef des forces armées ukrainiennes Valery Zaluzhny, en tenant compte de ce point faible. Le groupement russe de 25 000 hommes de la rive droite du Dniepr n'est pas complètement isolé (en attaquant Melitopol), mais est réduit en pièces. Une vague de NURS et de M26 tombe simplement sur leurs positions, et en parallèle, des partisans ukrainiens opèrent à Kherson même : exactement à la veille de l'offensive, le collaborateur Alexei Kovalev a été tué dans sa maison, ce qui démoralise encore plus les occupants.

La chose la plus raisonnable dans ces conditions serait de se retirer - comme bon vous semble, à pied, à la nage, sur des matelas pneumatiques. Mais ici, nous pouvons prédire deux choses. Premièrement : Poutine interdira catégoriquement la retraite. Il va empaler l'armée russe, comme un ours sur une lance, sur un tapis de feu d'aviation et d'artillerie.

Deuxièmement: l'armée, très probablement, ne survivra pas. C'est au Kremlin que les propagandistes peuvent rapporter à Poutine comment « le peuple l'attend ». 

L'absurdité absolue de la guerre, l'hostilité totale de la population, le vol scandaleux et le manque de professionnalisme des autorités - tout cela n'affecte toujours pas le moment où l'armée est à l'offensive. Mais lorsqu'il est sur la défensive, le front peut s'effondrer, et c'est particulièrement vrai des forces aéroportées. "Les forces aéroportées ne sont pas adaptées pour s'asseoir dans les tranchées sous le feu de l'artillerie", explique Roman Svitan, "et près de Kherson, elles s'assoient dans les tranchées". "Nous n'avons pas encore vu comment les troupes russes se comportent sur la défensive", a prédit Aleksey Arestovich, "et je pense qu'elles seront complètement démoralisées".

Il est, bien sûr, faux de construire un plan d'opération basé sur les erreurs que l'ennemi commettra. Un commandant qui compte sur les erreurs de l'ennemi ne gagnera jamais, a écrit Sun Tzu. Par conséquent, comme je l'ai dit, le plan de Zaluzhny a été construit sans tenir compte de ces erreurs.

C'est pourquoi il ne s'agit pas d'une offensive. Et il n'assume que le broyage des troupes russes par l'artillerie et les avions sans contact direct. Zaluzhny préserve la main-d'œuvre.

Les erreurs du commandement russe, à savoir l'ordre de Poutine de « se tenir », et la peur animale des soldats désespérés : « courir », sont un bonus supplémentaire dans ce plan, et non sa base.

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14 minutes ago, Kelkin said:

Ce sont les Russes qui passent leur temps à parler de marcher sur Varsovie, Berlin, Paris. L'Ouest n'a pas l'intention d'envahir la Russie ; simplement de ne pas se faire envahir par elle.

:bloblaugh:

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il y a 16 minutes, Valy a dit :

L'Ukraine n'a tout simplement pas ce véhicule blindé, et si elle l'avait eu, les Forces armées ukrainiennes n'auraient guère attaqué Kherson, elles seraient allées directement à Melitopol, explique Roman Svitan. "Avec des véhicules blindés, il vaudrait mieux attaquer Melitopol et couper les troupes russes sur la rive droite", convient le général Sergueï Krivonos, l'ancien chef adjoint du Conseil national de sécurité et de défense.

ça cadre mieux avec tout ce que j'ai lu jusqu'à présent sur ce front ; Mais l'article dans son ensemble me parait beaucoup trop optimiste pour les ukr...

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il y a 4 minutes, morpheus a dit :

Les vieux camions Ukrainiens derrière les T72 (Polonais ?) sont surement pour faire office de transport de troupe ?

C'est vraiment les fonds de tiroirs...

D'où l'intérêt des APC/IFV que l'Ukraine demande depuis plusieurs mois.

Les VAB, bien qu'anciens, sont justement destinés à servir de taxis et remplacer les camions civils.

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il y a 1 minute, Métal_Hurlant a dit :

ça cadre mieux avec tout ce que j'ai lu jusqu'à présent sur ce front ; Mais l'article dans son ensemble me parait beaucoup trop optimiste pour les ukr...

Excessivement optimiste

Petit rappel de cours opérationnelle

La doctrine soviétique et par extension russe (mais aussi ukrainienne du coup) dit qu'il faut 3 lignes concentriques de défense. Et que, à moins de vouloir faire de la défense de l'avant (peut etre ce qu'ont fait les ukrainiens dans le Donbass) la première ligne n'est pas une ligne d'arrêt mais une ligne qui sert de sonnette et à canaliser l'adversaire. Elle est souvent considérée comme "sacrifiable" ou à tout le moins condamnée à être percée

Cf le réseau defensif autour de Moscou et à Kursk mais aussi initialement Bagdad

Tant que la seconde ligne défensive tient....

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