mehari Posté(e) le 12 septembre 2022 Share Posté(e) le 12 septembre 2022 7 minutes ago, jojo (lo savoyârd) said: "«L’opération militaire spéciale va se poursuivre jusqu’à ce que les objectifs initialement fixés soient atteints», a affirmé à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov" https://www.liberation.fr/international/europe/ukraine-loffensive-va-continuer-jusqua-ce-que-les-objectifs-soient-atteints-20220912_7URBDSN62ZDWDJZ6JYY6XJ3ZQM/ Et comment comptent-ils s'y prendre ? ... Surtout, quels sont ces objectifs? On a entendu tout et n'importe quoi pour l'instant... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 12 septembre 2022 Share Posté(e) le 12 septembre 2022 Sinon ... "Oleksandr Syrsky, artisan discret de l’offensive éclair de l’armée ukrainienne dans l’Est" “Aujourd’hui, nous sommes témoins d’une opération extraordinaire des forces ukrainiennes, où l’ennemi perd un à un des territoires précédemment saisis. Cependant, les auteurs de ces opérations militaires, sans exagération, uniques en leur genre, restent souvent dans l’ombre. Ils sont réticents à parler à la presse, aussi restent-ils généralement dans l’ombre de leurs succès”, s’enthousiasme le politologue Aleksey Goloboutskyï, sur son profil Facebook. Il salue, comme tant d’autres commentateurs dans le pays, l’offensive réussie de l’armée ukrainienne qui a réussi à reprendre en quelques jours une vingtaine de localités dans l’est du pays. Mais, dans le cas présent “le pays mérite de connaître ses héros”, poursuit Aleksey Goloboutskyï en livrant le nom de celui qu’il appelle “l’artisan discret” de cette offensive éclair, à savoir le général Oleksandr Syrsky, une information confirmée par d’autres sources ukrainiennes. Convaincre un état-major sceptique Né en 1965, cet officier commande aujourd’hui l’armée de terre ukrainienne après avoir gravi, toujours avec brio, tous les échelons militaires. Commandant de la 72e brigade motorisée, c’est lui qui a assuré la sécurité des troupes ukrainiennes qui ont battu en retraite à Debaltseve, lors de la première guerre du Donbass, en 2015. Selon les médias ukrainiens, c’est aussi lui qui a été chargé de la défense de Kiev après l’invasion russe de cette année. “L’assaut a été repoussé grâce à deux solides lignes de défense autour de la ville, rappelle le site d’information Obozrevatel, et une quantité sans précédent d’équipements militaires et d’effectifs ennemis a été détruite à cette occasion.” Déjà, à l’époque, le général Syrsky affirmait que la bataille de Kiev avait changé le cours de la guerre, que l’ennemi avait imaginé “rapide et facile”. “Ils voulaient prendre Kiev, et plus précisément le siège du gouvernement et d’autres institutions de l’État. Leur déroute les a obligés à changer de plans. Désormais, nous devons tenir, puis vaincre”, avait-il dit à l’époque à la presse. Ensuite, Oleksandr Syrsky aurait joué un rôle actif pour stopper l’offensive russe dans l’axe de Kharkiv, Izioum et Bakhmout, Avdeevka, avant de concevoir les plans de cette attaque surprise sur Balakleïa. L’état-major a été tout d’abord extrêmement sceptique quant à ce plan, révèle Aleksey Goloboutskyï. Mais grâce à la ténacité du général, il a fini par donner son feu vert et “désormais, notre drapeau flotte de nouveau sur Balakleïa, Izioum et Koupiansk”, conclut Goloboutskyï." https://www.courrierinternational.com/article/guerre-oleksandr-syrsky-artisan-discret-de-l-offensive-eclair-de-l-armee-ukrainienne-dans-l-est 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Amnésia Posté(e) le 12 septembre 2022 Share Posté(e) le 12 septembre 2022 il y a 10 minutes, mehari a dit : Surtout, quels sont ces objectifs? On a entendu tout et n'importe quoi pour l'instant... “Chacun vaut ce que valent les objectifs de son effort.” Marc-Aurèle Auquel on peut rajouter: “Celui qui n'a pas d'objectifs ne risque pas de les atteindre.” Sun Tzu 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Obelix38 Posté(e) le 12 septembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 septembre 2022 il y a 8 minutes, Amnésia a dit : “Chacun vaut ce que valent les objectifs de son effort.” Marc-Aurèle Auquel on peut rajouter: “Celui qui n'a pas d'objectifs ne risque pas de les atteindre.” Sun Tzu il y a aussi "100% des gagnants ont tenté leur chance" (Française des Jeux), et son exact opposé : "le meilleur moyen de ne pas se tromper est encore de ne rien faire" (?) 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Amnésia Posté(e) le 12 septembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 septembre 2022 il y a 12 minutes, Obelix38 a dit : il y a aussi "100% des gagnants ont tenté leur chance" (Française des Jeux), et son exact opposé : "le meilleur moyen de ne pas se tromper est encore de ne rien faire" (?) Et celle-ci: "Une armée qui recule est une armée qui gagne" Dmitri Peskov, théoricien russe. 1 10 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 12 septembre 2022 Share Posté(e) le 12 septembre 2022 Il y a 5 heures, Valy a dit : C'est quand même un poème la corruption en Russie. Poutine a viré Serdioukhov, qui était son vrai cheval de bataille contre la corruption dans l'armée russe, et le planificateur de sa proféssionalisation. Ironie de l'histoire, il l' a viré pour corruption, ce qui est assez savoureux. Il l'a remplacé par Shoigou. Puis the insider a découvert en 2019 que Shoigu disposait d'un manoir à 18 millions de dollars, qui a été acheté par sa maîtresse, après avoir obtenu des contrats de l'armée (https://theins.ru/en/corruption/253296). Comme lutte anti-corruption on fait mieux. Je n'ai pas dit que VP et ceux qui l'entourent n'étaient pas corrompus, mais qu'ils avaient vraisemblablement cherché à limiter celle-ci (chez les autres s'entend donc). D'une part pour briser les oligarques opposants potentiels, d'autre part pour en limiter les effets délétères. Sinon comment expliquer les procès pour ce motif de hauts responsables militaires et sécuritaires sans aucun rôle politique et encore plus la médiatisation de certains d'entre eux? La corruption étant enraciné à un tel point en Russie qu'il est de toute façon illusoire de voir qui que ce soit y mettre fin en quelques mois (années même probablement)... Il y a 2 heures, Dwarfene a dit : Drôle de tenue pour un soldat à la pointe de l'offensive. Pourquoi? On a vu des vidéos de gars comme cela ces derniers jours me semble-t-il... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Alexis Posté(e) le 12 septembre 2022 Auteur C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 septembre 2022 il y a 26 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit : "«L’opération militaire spéciale va se poursuivre jusqu’à ce que les objectifs initialement fixés soient atteints», a affirmé à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov" (...) Et comment comptent-ils s'y prendre ? ... Quelques points à garder présents à l'esprit : - Les Ukrainiens ont libéré depuis une semaine de l'ordre de 5 à 7% des territoires que la Russie occupait chez eux (estimation à la louche sur une carte, le total étant 120 000 km²). Ce qui est beaucoup. Mais n'est qu'un premier pas dans leur objectif de libérer la totalité de leurs territoires (y compris Crimée). Leur offensive brillamment réussie a utilisé notamment la surprise. Un atout qu'il n'est pas forcément facile de retrouver à chaque fois. Bref, ils ne sont pas encore arrivés au but - Les Russes se sont laissé surprendre et désorganiser une partie de leurs troupes. Ils sont en difficulté dans le nord-est. Mais ils ont déjà montré entre mars et juin une capacité à s'adapter et à repartir à l'offensive. Rien ne garantit qu'il leur soit impossible de recommencer. Bref, ils ne sont pas encore KO pour le compte - Le régime russe a remporté la seconde guerre de Tchétchénie en dix ans (1999-2009), absorbant sans broncher de très lourdes pertes (12 000 morts estimés). Leur capacité à durer et persister est prouvée. La population russe de son côté ne montre pas de signe d'être prête à sérieusement agiter et remuer contre l' "opération spéciale". Bref, cette guerre pourrait encore être, non pas longue, mais très longue - La Russie conserve des options militaires non encore utilisées. Non seulement l'arme nucléaire, dont on parle beaucoup trop car ce n'est que la plus extrême des options de Moscou, pas celle qui serait utilisée en premier. Mais davantage une mobilisation plus grande, voire générale. Et surtout la moins risquée de toutes, écrouler l'économie ukrainienne en effondrant ses réseaux (électriques, eaux etc.) Option qui ne vient peut-être pas d'être initiée - mais peut-être qu'en fait si. Bref, Moscou a encore de fortes cartes dans son jeu Je ne sais pas comment ils comptent y parvenir. Mais il me semble très compréhensible qu'ils demeurent confiants en leurs chances. il y a 18 minutes, mehari a dit : Surtout, quels sont ces objectifs? On a entendu tout et n'importe quoi pour l'instant... Les objectifs de l'opération militaire spéciale sont ouverts et publics. Ils ont été précisé notamment lors du round de négociation Russie-Ukraine qui a échoué en avril. Ce sont les conditions minimales - très dures - que Moscou avait exigées lors de ses pourparlers, et que Kiev a refusées. J'avais rapporté le détail ici. Il est dommage que très peu de médias occidentaux (voire aucun ?) les ait publiés, ni ne les rappelle à l'occasion. C'est la raison pour laquelle on peut avoir l'impression en France ou dans d'autres pays que "on a entendu tout et n'importe quoi" Désolé de devoir jouer le rôle du rabat-joie. Mais il faut bien conserver en tête la situation d'ensemble. 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 12 septembre 2022 Share Posté(e) le 12 septembre 2022 Il y a 1 heure, jojo (lo savoyârd) a dit : VVP était totalement inconnu des russes à son arrivée dans la haute sphère. C'est pas le peuple russe qui l'a porté, c'est son opportunisme, l'ivrogne et le contexte. Après, une fois installé il s'est bien accroché et sanglé tout seul comme un grand et avec tous les moyens dont il a pu tirer parti, à son siège ... C'est pas vraiment le peuple russe de lui-même, il a su se présenter comme une "évidence", c'est aussi simple que ça. Pas besoin même de trois escrocs, il sait faire très bien tout seul ... Vision un peu simpliste à mon sens. S'il a (durement et efficacement) travaillé à installer son pouvoir, il y avait (et il y a encore) d'autres pouvoirs non négligeables. Et la population, en dépit de tous les truquages des enquêtes, semblait encore (enfin, avant le conflit ukrainien, maintenant je ne sais pas) largement le considérer comme au moins un moindre mal. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Heorl Posté(e) le 12 septembre 2022 Share Posté(e) le 12 septembre 2022 (modifié) il y a 6 minutes, Alexis a dit : Quelques points à garder présents à l'esprit : - Les Ukrainiens ont libéré depuis une semaine de l'ordre de 5 à 7% des territoires que la Russie occupait chez eux (estimation à la louche sur une carte, le total étant 120 000 km²). Ce qui est beaucoup. Mais n'est qu'un premier pas dans leur objectif de libérer la totalité de leurs territoires (y compris Crimée). Leur offensive brillamment réussie a utilisé notamment la surprise. Un atout qu'il n'est pas forcément facile de retrouver à chaque fois. Bref, ils ne sont pas encore arrivés au but - Les Russes se sont laissé surprendre et désorganiser une partie de leurs troupes. Ils sont en difficulté dans le nord-est. Mais ils ont déjà montré entre mars et juin une capacité à s'adapter et à repartir à l'offensive. Rien ne garantit qu'il leur soit impossible de recommencer. Bref, ils ne sont pas encore KO pour le compte - Le régime russe a remporté la seconde guerre de Tchétchénie en dix ans (1999-2009), absorbant sans broncher de très lourdes pertes (12 000 morts estimés). Leur capacité à durer et persister est prouvée. La population russe de son côté ne montre pas de signe d'être prête à sérieusement agiter et remuer contre l' "opération spéciale". Bref, cette guerre pourrait encore être, non pas longue, mais très longue - La Russie conserve des options militaires non encore utilisées. Non seulement l'arme nucléaire, dont on parle beaucoup trop car ce n'est que la plus extrême des options de Moscou, pas celle qui serait utilisée en premier. Mais davantage une mobilisation plus grande, voire générale. Et surtout la moins risquée de toutes, écrouler l'économie ukrainienne en effondrant ses réseaux (électriques, eaux etc.) Option qui ne vient peut-être pas d'être initiée - mais peut-être qu'en fait si. Bref, Moscou a encore de fortes cartes dans son jeu Je ne sais pas comment ils comptent y parvenir. Mais il me semble très compréhensible qu'ils demeurent confiants en leurs chances. Les objectifs de l'opération militaire spéciale sont ouverts et publics. Ils ont été précisé notamment lors du round de négociation Russie-Ukraine qui a échoué en avril. Ce sont les conditions minimales - très dures - que Moscou avait exigées lors de ses pourparlers, et que Kiev a refusées. J'avais rapporté le détail ici. Il est dommage que très peu de médias occidentaux (voire aucun ?) les ait publiés, ni ne les rappelle à l'occasion. C'est la raison pour laquelle on peut avoir l'impression en France ou dans d'autres pays que "on a entendu tout et n'importe quoi" Désolé de devoir jouer le rôle du rabat-joie. Mais il faut bien conserver en tête la situation d'ensemble. La Russie n'avait pas perdu 100.000 hommes (morts, blessés, prisonniers, disparus, etc) en six mois en Tchétchénie. Elle n'avait même pas atteint ce nombre en Afghanistan. Elle l'a fait en Ukraine. Et c'est pas fini. Donc oui, il y a pas mal de raisons de penser que la peau de l'ours commence déjà à être dépiautée. Modifié le 12 septembre 2022 par Heorl 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claudio Lopez Posté(e) le 12 septembre 2022 Share Posté(e) le 12 septembre 2022 il y a 31 minutes, Amnésia a dit : Et celle-ci: "Une armée qui recule est une armée qui gagne" Dmitri Peskov, théoricien russe. Et celle ci aussi " je prends de l'avance, en prenant du recul Car prendre du recul, c'est prendre de l'élan" General Mc Solar 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 12 septembre 2022 Share Posté(e) le 12 septembre 2022 il y a 30 minutes, Amnésia a dit : Et celle-ci: "Une armée qui recule est une armée qui gagne" Dmitri Peskov, théoricien russe. "En même temps", décembre 41, Barbarossa ... il y a 7 minutes, Claudio Lopez a dit : Et celle ci aussi " je prends de l'avance, en prenant du recul Car prendre du recul, c'est prendre de l'élan" General Mc Solar Et encore celle-ci, pour s'économiser toute cette énergie : "j'y suis, j'y reste" Gal Mac Mahon ... à la prise de la redoute de Malakoff ... 7 septembre 1855 ... lors du siège de Sébastopol ... pendant la guerre de Crimée. Tiens tiens ... à quelque chose et jours près ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Poivre62 Posté(e) le 12 septembre 2022 Share Posté(e) le 12 septembre 2022 Une poussée ukrainienne autour de Lyman avec franchissement de la rivière Sivierskiy Donets est annoncée par des sources uk . La ville qu'on annonçait proche d'être entre leur main il y a qq jour tombera t-elle cette fois? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Valy Posté(e) le 12 septembre 2022 Share Posté(e) le 12 septembre 2022 Question pour un champion (tic tac ...), catégorie histoire J'ai vue pas mal de twits au début du conflit disant que les meilleurs soldats soviétiques étaient ukrainiens , par exemple ci-dessous Est-ce que cela a un fondement, une citation associée? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 12 septembre 2022 Share Posté(e) le 12 septembre 2022 29 minutes ago, Poivre62 said: Une poussée ukrainienne autour de Lyman avec franchissement de la rivière Sivierskiy Donets est annoncée par des sources uk . La ville qu'on annonçait proche d'être entre leur main il y a qq jour tombera t-elle cette fois? Ça fait plusieurs jours qu'ils ferraillent a cet endroit. Pour le moment les russes ont repoussé les attaques. On ne sait pas trop si les franchissement sont encore en bon état. 29 minutes ago, Poivre62 said: Une poussée ukrainienne autour de Lyman avec franchissement de la rivière Sivierskiy Donets est annoncée par des sources uk . La ville qu'on annonçait proche d'être entre leur main il y a qq jour tombera t-elle cette fois? Ça fait plusieurs jours qu'ils ferraillent a cet endroit. Pour le moment les russes ont repoussé les attaques. On ne sait pas trop si les franchissement sont encore en bon état. On a eu aussi une tentative de franchissement à Siversk vers le nord. Mais a priori le franchissement à échoué, du moins le ponton a été détruit, et les Ukrainiens seraient retournés sur la rive sud. 29 minutes ago, Poivre62 said: Une poussée ukrainienne autour de Lyman avec franchissement de la rivière Sivierskiy Donets est annoncée par des sources uk . La ville qu'on annonçait proche d'être entre leur main il y a qq jour tombera t-elle cette fois? Ça fait plusieurs jours qu'ils ferraillent a cet endroit. Pour le moment les russes ont repoussé les attaques. On ne sait pas trop si les franchissement sont encore en bon état. On a eu aussi une tentative de franchissement à Siversk vers le nord. Mais a priori le franchissement à échoué, du moins le ponton a été détruit, et les Ukrainiens seraient retournés sur la rive sud. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 12 septembre 2022 Share Posté(e) le 12 septembre 2022 il y a 42 minutes, Valy a dit : Question pour un champion (tic tac ...), catégorie histoire J'ai vue pas mal de twits au début du conflit disant que les meilleurs soldats soviétiques étaient ukrainiens , par exemple ci-dessous Est-ce que cela a un fondement, une citation associée? Bof. là on est dans le branlage de nouilles et le "mon peuple il en a de plus grosses que toi NA !". 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Amnésia Posté(e) le 12 septembre 2022 Share Posté(e) le 12 septembre 2022 Il y a rupture de stock en Ukraine Révélation 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claudio Lopez Posté(e) le 12 septembre 2022 Share Posté(e) le 12 septembre 2022 https://www.lemonde.fr/international/live/2022/09/12/guerre-en-ukraine-en-direct-des-corps-de-civils-retrouves-avec-des-traces-de-torture-dans-un-village-occupe-par-les-russes_6141204_3210.html?utm_campaign=Lehuit&utm_medium=Social&utm_source=Facebook 6000 km2 libérés depuis le début de l'offensive d'après Zelenski. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 12 septembre 2022 Share Posté(e) le 12 septembre 2022 Moi qui me demandait justement hier où étaient passés les 2S19 Msta ukrainiens... Un exemplaire vient d'être capturé par l'Ukraine à la Russie... mais avec un camouflage ukrainien ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. olivier lsb Posté(e) le 12 septembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 septembre 2022 Reportage à Izyoum et dans les environs quelques heures après la chute de la ville Citation De Balakliïa à Izioum, sur le chemin de la reconquête ukrainienne : « Notre commandant en chef a choisi la bonne stratégie » La fulgurante contre-offensive de Kiev, lancée, le 6 septembre, dans la région de Kharkiv, dans le nord-est du pays, a forcé l’armée russe à fuir en ordre dispersé. Par Rémy Ourdan(Balakliïa et Izioum (Ukraine), envoyé spécial) Un soldat russe fait prisonnier est allongé sur un tank, entouré de soldats ukrainiens, à Izioum (Ukraine), le 11 septembre 2022. LAURENT VAN DER STOCKT POUR « LE MONDE » Le tankiste russe vaincu fume nonchalamment une cigarette en écoutant, un sourire en coin, les combattants ukrainiens victorieux lui poser des questions. « Alors, comme ça, vous, les Russes, vous voulez libérer l’Ukraine ? Et toi, bâtard, tu voulais nous libérer de quoi, de qui ?! » Le captif tente de convaincre le commandant de l’unité qui l’a fait prisonnier qu’il n’a pas souhaité l’invasion de l’Ukraine. « Moi, j’étais contre cette guerre… » Devant la cathédrale de l’Ascension d’Izioum, trois femmes apportent une marmite de varenyky aux pommes de terre (raviolis) aux combattants ukrainiens. Elles remercient leurs libérateurs d’avoir mis fin à l’occupation militaire russe. « Donnez aussi à manger à ce bâtard », commande l’officier. Le prisonnier reçoit sa ration de varenyky. « Tu as vu comment nous sommes accueillis par la population ! Et vous, vous avez été accueillis comme ça quand vous êtes arrivés ? » Le tankiste réfléchit cinq secondes, puis répond que « même dans [sa] ville natale, en Russie, on n’est pas accueilli comme ça ». Il fait sourire certains soldats. « Je ne peux pas écouter ce bâtard, j’ai envie de le tuer », murmure un combattant ukrainien en serrant les dents. Il s’écarte et va retrouver des camarades assis de l’autre côté de la rue, devant la cathédrale. Au-dessus d’eux, perché dans le clocher, un soldat fait le guet et surveille les environs. Des femmes apportent des plats cuisinés aux soldats de l’armée ukrainienne qui viennent de reprendre le contrôle de la ville aux forces russes, à Izioum (Ukraine), le 9 septembre 2022. LAURENT VAN DER STOCKT POUR « LE MONDE » « Aujourd’hui marque les 200 jours de notre résistance » La ville d’Izioum est la principale conquête de la fulgurante contre-offensive ukrainienne, lancée, le 6 septembre, dans la région de Kharkiv, dans le nord-est de l’Ukraine. Une fois le front percé lors de rudes combats à Balakliïa, l’armée russe s’est effondrée et ses unités ont fui en ordre dispersé. Face à la débâcle, Moscou a annoncé, le 10 septembre, avoir ordonné le retrait d’Izioum, où des milliers de soldats étaient en train d’être encerclés. Kiev a confirmé, dimanche soir, par la voix du président, Volodymyr Zelensky, avoir achevé la prise de la ville. Izioum est désormais le symbole de la manière dont cinq jours d’assaut deviennent un tournant dans une guerre. « Aujourd’hui marque les deux cents jours de notre résistance. Notre lutte pour la liberté, pour l’indépendance », a indiqué le président ukrainien, avant de rendre hommage à chaque corps d’armée, et d’énumérer les villes ayant résisté ou ayant été reconquises depuis le déclenchement de la guerre. L’attaque décisive qui a brisé la défense russe a eu lieu, cinq jours auparavant, sur le front de Balakliïa. Le capitaine Andriy Malakhov, nom de guerre « Touman » (brouillard), a mené l’un des assauts à la tête du 518e bataillon de la 1re brigade de forces spéciales Ivan Bohoun, baptisée du nom d’un combattant cosaque du XVIIe siècle, devenu un symbole national dans l’Ukraine indépendante. Le capitaine Andriy Malakhov, nom de guerre « Touman », dans un hôpital de la région de Kharkiv (Ukraine), le 10 septembre 2022. LAURENT VAN DER STOCKT POUR « LE MONDE » L’unité, positionnée depuis un mois aux alentours du village de Baïrak, a eu pour mission d’avancer vers Balakliïa par le sud. « L’attaque a commencé le 6 septembre, à 6 heures du matin, raconte le capitaine. Nous sommes entrés dans le village de Vilkhouvatka et l’avons libéré. Là, une babouchka [grand-mère] nous a dit que des soldats russes lui avaient volé des vêtements pour se déguiser et s’enfuir. » Il soupire. « Personnellement, je n’ai pas vu de soldat déguisé en femme mais, un peu plus tard, nous en avons arrêté cinq qui avaient enlevé leur uniforme et portaient des vêtements civils. Des vêtements d’homme. Nous les avons remis à nos services de renseignement. » L’officier des forces spéciales poursuit son récit. « Entre Vilkhouvatka et les faubourgs de Balakliïa, le terrain est très difficile, avec des marais. Nous sommes passés par la forêt. Les Russes nous ont attaqués. Beaucoup de Russes. Certains tentaient de partir en direction d’Izioum, tandis que d’autres se cachaient dans un camp d’été pour enfants. Nous avons commencé les opérations pour les débusquer. » Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Guerre en Ukraine : une contre-offensive ukrainienne bouscule les forces russes près de Kharkiv Dans la forêt, « Touman » est à la tête de son unité. « Peu d’officiers vont au combat à la tête de leurs hommes. Notre commandant, lui, mène toujours l’assaut ! », précise le sergent-chef Zakhar, admiratif. « Le commandant est un peu fou », témoigne Taras Berezovets, l’officier de presse de la brigade Ivan Bohoun. La veille, « Touman » avait échappé de peu à un tir de lance-roquettes antichar qui, non loin de lui, a cloué à un arbre, lui tranchant la tête, le sous-lieutenant Alexeï Yourchenko, qui officiait à ce moment-là comme caméraman de l’équipe de Taras. Le capitaine Andriy Malakhov montre sur son téléphone des blindés russes enlisés dans la rivière de Veliky Bourlouk alors qu’ils tentaient une retraite vers Koupiansk, plus à l’est. Ici, dans un hôpital de la région de Kharkiv (Ukraine), le 10 septembre 2022. LAURENT VAN DER STOCKT POUR « LE MONDE » « Tandis que mes hommes attaquaient les flancs, où ils ont tué beaucoup de Russes, nous avons donné l’assaut au camp, raconte “Touman”. Nous pensons qu’environ deux cents soldats y étaient retranchés. Ils ont commencé à tirer avec tout ce qu’ils avaient. Je crois qu’ils ont visé le son de mon talkie-walkie. J’ai été blessé… » Le capitaine est foudroyé par deux balles. En savoir plus sur l'Ukraine depuis 1991 Test gratuit « Il y a beaucoup de blessés ici » L’officier portait lui-même la radio de l’unité, car son opérateur radio, dans la forêt, venait d’être blessé à la jambe. « Le commandant a aussitôt pris la radio », raconte Zakhar. « Ce n’était pas prévu, et je n’avais pas d’écouteurs, poursuit “Touman”. J’ai baissé le son au maximum, mais bon il faut bien que j’entende ce que me disent mes soldats et que je leur donne des ordres. » Les deux balles, perforantes, traversent son gilet pare-balles. Le capitaine est hors de combat. Dans un hôpital de la région de Kharkiv, l’officier des forces spéciales attend depuis deux jours, calmement, une balle encore dans le corps, qu’un chirurgien l’opère. « Il y a beaucoup de blessés ici, et certains plus gravement que moi… » Il est surtout impatient de connaître le verdict des médecins sur la durée de sa convalescence. Un mois auparavant, il avait été atteint au bras par un long éclat d’obus. « Le chirurgien l’a retiré avec un aimant », raconte-t-il, ce qui a permis, par rapport à une intervention chirurgicale, de limiter les dégâts. Il est immédiatement retourné au front. Le capitaine Andriy Malakhov montre une radiographie de son bassin, dans lequel une balle est toujours logée à la suite de l’attaque d’une position russe, le 8 septembre. Ici, dans un hôpital de la région de Kharkiv (Ukraine), le 10 septembre 2022. LAURENT VAN DER STOCKT POUR « LE MONDE » Pour “Touman”, même s’il a dû quitter le champ de bataille, la percée de Balakliïa est une victoire éclatante. Nul en Ukraine n’avait imaginé que les conséquences de cette contre-offensive, menée parallèlement à celle lancée, le 29 août, dans la région de Kherson, dans le sud du pays, s’étendraient jusqu’à Izioum. Victoire éclatante « Notre commandant en chef, Zaloujny, a choisi la bonne stratégie », commente le capitaine, qui connaît le général Valeri Zaloujny depuis de longues années. Le chef d’état-major ukrainien était son supérieur lorsqu’il commandait les opérations spéciales, et que “Touman” était à la tête d’une unité de renseignement militaire. C’est même le général qui lui a soufflé un jour son actuel nom de guerre, « Brouillard », impressionné par les capacités du capitaine à mener des opérations en territoire ennemi en restant toujours invisible. Le général Valeri Zaloujny est désormais célébré par tous en Ukraine pour les reconquêtes face aux forces russes. Il en partage la gloire avec le général Oleksandr Syrsky, le commandant de l’armée de terre, qui, après avoir dirigé la résistance de Kiev durant les premières semaines de guerre, provoquant le premier échec cinglant de l’armée de Moscou, cette année, en Ukraine, mène désormais la contre-offensive dans la région de Kharkiv. Entre la première percée et la chute d’Izioum, le général Syrsky est venu hisser le drapeau ukrainien sur la place centrale de Balakliïa, près de la statue du poète national Taras Chevtchenko. Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Au cœur de la contre-offensive ukrainienne, l’attente de « renforts » avant d’envisager de nouvelles conquêtes A Balakliïa, tout le monde ne célèbre pas la victoire. La vie de Valentina a basculé la veille de la défaite russe. Son fils Piotr est, avec son ami Roman, le dernier mort civil de la ville. « Les Russes leur ont tiré dessus mercredi soir, alors qu’ils passaient en voiture sur cette avenue. Nul ne sait pourquoi… » Valentina décide de prévenir sa sœur, en Russie, du décès de son fils. Au téléphone, choquée, la sœur hurle sa douleur. « Cette guerre est folle ! Que veulent-ils ? Combien de temps cela va-t-il durer ?, enrage Valentina entre deux sanglots. Vivre sans mon fils n’est pas une vie. Je ne veux pas que d’autres fils meurent. Alors j’en appelle à toutes les mères pour hurler avec moi : “Arrêtons cette guerre !” et à tous les chefs d’Etat du monde, crie-t-elle. Nous vivons sur la même planète, nous respirons le même air. Il faut arrêter ! » Une ONG de volontaires ukrainiens apporte des produits de première nécessité aux habitants de la ville de Balakliïa (Ukraine), reprise aux forces russes par l’armée ukrainienne, le 11 septembre 2022. LAURENT VAN DER STOCKT POUR « LE MONDE » Le pont détruit de la ville de Balakliïa (Ukraine), seulement praticable à pied, le 11 septembre 2022. LAURENT VAN DER STOCKT POUR « LE MONDE » Sur le chemin de la reconquête, entre Balakliïa et Izioum, les traces de combat sont rares, témoignant qu’une fois leur première ligne de défense enfoncée, les unités russes se sont la plupart du temps enfuies dans la précipitation, sans livrer bataille. Autant Balakliïa a souffert des combats, autant beaucoup de villages sont intacts. Des civils y vivent encore, vaquant à leurs occupations, regardant les combattants ukrainiens foncer sur les routes. « Ce sera une guerre très longue… » Ce n’est qu’à une vingtaine de kilomètres d’Izioum que l’atmosphère, ce 11 septembre, change radicalement. La chute de la ville n’a pas encore été annoncée, et Kiev assure que des opérations militaires s’y déroulent. Près d’un carrefour, à l’abri d’une rangée d’arbres, trois combattants du régiment de volontaires Kraken réparent un canon antiaérien russe touché par l’artillerie ukrainienne. « On va le remettre en état, dit un soldat, et s’en servir contre leurs avions. » Ensuite, c’est le désert. « La route est contrôlée jusqu’à Izioum », pense un combattant. « Il peut encore y avoir des unités russes dispersées dans la forêt », craint un autre. Des blindés s’y aventurent imperturbablement. Une Jeep d’officiers opère un demi-tour au bout de quelques kilomètres, attendant peut-être le passage d’un convoi armé. L’offensive ukrainienne est victorieuse, mais le secteur est encore classé en zone grise, en no man’s land. Deux cadavres de soldats russes gisent au bord de la route. A l’intérieur d’Izioum, l’ambiance est pourtant détendue, au lendemain de l’ordre de retrait russe. Certes, des combattants contrôlent, tous les 100 mètres, les rares voitures civiles, à la recherche de soldats russes en perdition. Certes, la prise de la ville ne sera officiellement proclamée que quelques heures plus tard par Kiev. Mais les combattants prennent déjà des selfies devant des lieux symboliques de la ville, destinés à alimenter, lorsqu’ils capteront de nouveau un réseau téléphonique, l’ambiance d’ivresse de la victoire qui s’est emparée de l’Ukraine, ou tout simplement à garder un souvenir de ce tournant majeur dans le conflit. Les deux unités qui sont entrées les premières dans Izioum sont déjà reparties vers des fronts plus avancés. Face à l’effondrement russe, nul ne sait où la contre-offensive ukrainienne s’arrêtera. « Ce sera une guerre très longue… », avait prédit la veille, sur son lit d’hôpital, “Touman”, le capitaine des forces spéciales. En attendant de voir jusqu’où ces victoires les mènent, les combattants ukrainiens savourent le moment. Ils blaguent, ils sourient. A Izioum, c’est l’heure du repos des guerriers, avant de nouvelles batailles. Un blindé russe abandonné dans Izioum (Ukraine), le 11 septembre 2022. LAURENT VAN DER STOCKT POUR « LE MONDE » Dans une rue du centre de la ville de Balakliïa (Ukraine), reprise aux forces russes par l’armée ukrainienne, le 11 septembre 2022. LAURENT VAN DER STOCKT POUR « LE MONDE » Rémy Ourdan(Balakliïa et Izioum (Ukraine), envoyé spécial) 9 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Clairon Posté(e) le 12 septembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 septembre 2022 Les Ukr ont dû masser près de 20 à 25.000 dans ce qui restait de l'oblast de Kharkiv, impossible avec les satellites, les écoutes, les espions, que l'armée russe, son EM n'était pas au courant, et cela à 20 km de la frontière russe. C'est comme si l'armée française stationnée à Longwy et Thionville, ne voyait pas un regroupement de 20.000 pax (2x l'armée de terre belge) entre Arlon et Luxembourg, c'est quasiment impensable. N'y aurait-il pas eu un "sabotage" délibéré de la part de certains hauts gradés russes ? Le secteur était essentiellement défendu par la Garde Nationale (ministère de l'intérieur), par certaines unités du FSB et des miliciens LNR. La hierarchie militaire qui voit comment le FSB et l'entourage de VP ont massacré l'armée sans l'impliquer/la prévenir dans cette opération n'est-elle pas en train de se retourner ? Elle n'a sans doute pas les moyens de faire un coup d'état, mais préfère alors entrainer le régime Poutinien dans sa défaite Clairon 1 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mangouste Posté(e) le 12 septembre 2022 Share Posté(e) le 12 septembre 2022 (modifié) il y a 7 minutes, Clairon a dit : Les Ukr ont dû masser près de 20 à 25.000 dans ce qui restait de l'oblast de Kharkiv, impossible avec les satellites, les écoutes, les espions, que l'armée russe, son EM n'était pas au courant, et cela à 20 km de la frontière russe. C'est comme si l'armée française stationnée à Longwy et Thionville, ne voyait pas un regroupement de 20.000 pax (2x l'armée de terre belge) entre Arlon et Luxembourg, c'est quasiment impensable. N'y aurait-il pas eu un "sabotage" délibéré de la part de certains hauts gradés russes ? Le secteur était essentiellement défendu par la Garde Nationale (ministère de l'intérieur), par certaines unités du FSB et des miliciens LNR. La hierarchie militaire qui voit comment le FSB et l'entourage de VP ont massacré l'armée sans l'impliquer/la prévenir dans cette opération n'est-elle pas en train de se retourner ? Elle n'a sans doute pas les moyens de faire un coup d'état, mais préfère alors entrainer le régime Poutinien dans sa défaite Clairon En écoutant ce soir France info, des critiques assez véhémentes commencent à se porter surtout vers le ministre de la défense et le chef d'état major. Modifié le 12 septembre 2022 par Mangouste Orthographe Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Valy Posté(e) le 12 septembre 2022 Share Posté(e) le 12 septembre 2022 (modifié) il y a une heure, Ciders a dit : Bof. là on est dans le branlage de nouilles et le "mon peuple il en a de plus grosses que toi NA !". OK. C'est juste que ça sortait aussi dans the guardian : https://www.theguardian.com/world/2022/feb/26/how-ukrainian-defiance-has-derailed-putins-plans Je me demandais si il y avait une citation/référence à la clé. Modifié le 12 septembre 2022 par Valy Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 12 septembre 2022 Share Posté(e) le 12 septembre 2022 il y a 10 minutes, Clairon a dit : Les Ukr ont dû masser près de 20 à 25.000 dans ce qui restait de l'oblast de Kharkiv, impossible avec les satellites, les écoutes, les espions, que l'armée russe, son EM n'était pas au courant, et cela à 20 km de la frontière russe. C'est comme si l'armée française stationnée à Longwy et Thionville, ne voyait pas un regroupement de 20.000 pax (2x l'armée de terre belge) entre Arlon et Luxembourg, c'est quasiment impensable. N'y aurait-il pas eu un "sabotage" délibéré de la part de certains hauts gradés russes ? Le secteur était essentiellement défendu par la Garde Nationale (ministère de l'intérieur), par certaines unités du FSB et des miliciens LNR. La hierarchie militaire qui voit comment le FSB et l'entourage de VP ont massacré l'armée sans l'impliquer/la prévenir dans cette opération n'est-elle pas en train de se retourner ? Elle n'a sans doute pas les moyens de faire un coup d'état, mais préfère alors entrainer le régime Poutinien dans sa défaite Clairon Les Russes ont peu de satellites d'observation, de mauvaise qualité, et dont les horaires de passage sont connus. Le SBU a fait un travail de préparation amont parmi les agents pro-Ru de la région. Pour le reste, le matériel Ru de renseignement de théâtre devait être disponible, mais les opérateurs compétents étaient ils là ? Après relocalisation des plus compétents sur le front de Kherson, on peut en douter. Probablement une autre illustration des faiblesses RH de l'armée Russe: manque d'officiers compétents, de spécialistes disponibles, doute sur la chaîne de commandement "disposées" à entendre des mauvaises nouvelles etc.... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 12 septembre 2022 Share Posté(e) le 12 septembre 2022 il y a 1 minute, olivier lsb a dit : Les Russes ont peu de satellites d'observation, de mauvaise qualité, et dont les horaires de passage sont connus. Le SBU a fait un travail de préparation amont parmi les agents pro-Ru de la région. Pour le reste, le matériel Ru de renseignement de théâtre devait être disponible, mais les opérateurs compétents étaient ils là ? Après relocalisation des plus compétents sur le front de Kherson, on peut en douter. Probablement une autre illustration des faiblesses RH de l'armée Russe: manque d'officiers compétents, de spécialistes disponibles, doute sur la chaîne de commandement "disposées" à entendre des mauvaises nouvelles etc.... Encore une fois il suffit d'écouter les rumble deux ou trois jours avant l'offensive de kharkiv pour se rendre compte que les mouvements des ukrainiens à Kharkiv étaient connus. Rumble précisant même que Kharkiv étant bourré de souterrain suffisamment large pour faire rentrer des véhicules il était certain que les ukrainiens préparaient quelque chose. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. olivier lsb Posté(e) le 12 septembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 septembre 2022 (modifié) il y a 7 minutes, herciv a dit : Encore une fois il suffit d'écouter les rumble deux ou trois jours avant l'offensive de kharkiv pour se rendre compte que les mouvements des ukrainiens à Kharkiv étaient connus. Rumble précisant même que Kharkiv étant bourré de souterrain suffisamment large pour faire rentrer des véhicules il était certain que les ukrainiens préparaient quelque chose. ça n'invalide en rien que l'OSINT a du se retrouver noyée par: - la chaîne de commandement Russe, dont ce n'est vraiment pas la culture - la paranoïa de leur service de renseignement (corollaire du point précédent) - le conflit potentiel avec d'autres de rens purement militaire, qui pouvaient s'avérer contradictoires - D la réponse Déni de réalité Les faits sont là, malgré ce qui a pu se dire sur Rumble (dont je ne conteste pas ce que tu en rapportes). Ca n'a pas suffit dans l'usine à gaz bien plus complexe d'une machine de guerre. Modifié le 12 septembre 2022 par olivier lsb orthographe & précisions 2 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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