Ciders Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 (modifié) Anecdotique. Et courageux parce que traverser le détroit même en temps normal, ce n'est pas simple : Révélation Je ne sais pas ce que valent les cartes du Poulet Volant. Vous le suivez ? Révélation Modifié le 6 octobre 2022 par Ciders Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Valy Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 Une petite vidéo pour détendre l'atmosphère, vue que l'ambiance est lourde. Si vous avez aimé Tintin et les Picaros, la version moderne (c'est la vidéo qui compte) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 il y a une heure, Paschi a dit : Pendant ce temps là, les troupes russes en profiteraient pour faire des gains territoriaux à l'est (c'est ce qu'ils disent) il y a 28 minutes, olivier lsb a dit : "Faire tomber Lapin", c'est vraiment pas possible, ni en Français écrit, ni en Français parlé Et d'après Girkin, le commandement est atteint de crétinisme, c'est donc un Lapin Crétin ! il y a 20 minutes, Valy a dit : Un article de l'historien américain Thimoty Snyder sur sa vision de la fin de la guerre.: https://snyder.substack.com/p/how-does-the-russo-ukrainian-war Je l'ai déjà posté dans le fil des conséquences économiques et géopolitiques. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 il y a 13 minutes, Ciders a dit : Je ne sais pas ce que valent les cartes du Poulet Volant. Vous le suivez ? Connais pas. Mais, on dirait qu'il est connecté à du beau monde... C'est intéressant, on voit bien les bassins versants, qui découpent l'espace dans le sens Nord Sud. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 il y a 9 minutes, Fusilier a dit : Connais pas. Mais, on dirait qu'il est connecté à du beau monde... C'est intéressant, on voit bien les bassins versants, qui découpent l'espace dans le sens Nord Sud. J'apprécie les lignes de relief et les altitudes, ça donne une autre perspective. Ça complète bien les cartes avec les villages. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Saladin Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 Durant la guerre en Syrie, l'armée Syrienne avait les "forces du Tigre", une sorte de division "pompier" capable de rapidement changer de front pour faire la différence. Pourquoi l'armée Russe n'a pas un équivalent capable de faire des coups de force surpuissants ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 Il y a 10 heures, Banzinou a dit : Ambiance ! Unvieux tube ukrainien, ai-je lu... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 Les distances ne sont pas les mêmes, l'adversaire non plus. Et normalement, les Russes avaient des unités d'élite pour faire le boulot : VDV, unités de chars de la Garde, troupes de marine. Le problème, c'est qu'ils en ont de moins en moins et qu'elles servent désormais plus comme unités "classiques" que comme troupes de choc. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 il y a 13 minutes, Saladin a dit : Durant la guerre en Syrie, l'armée Syrienne avait les "forces du Tigre", une sorte de division "pompier" capable de rapidement changer de front pour faire la différence. Pourquoi l'armée Russe n'a pas un équivalent capable de faire des coups de force surpuissants ? Le territoire à couvrir est beaucoup plus grand, et en plus il est en forme de banane, ce qui fait que les distances sont plus grandes pour les Russes (à l'extérieur) que pour les Ukrainiens (à l'intérieur). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Berezech Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 il y a 54 minutes, Ciders a dit : Anecdotique. Et courageux parce que traverser le détroit même en temps normal, ce n'est pa Révéler le contenu masqué Je ne sais pas ce que valent les cartes du Poulet Volant. Vous le suivez ? Masquer le contenu Très bien renseigné, seulement ce qui est confirmé, pas de supputations et comme tu le soulignes un grand soin pour la topo. Il a souvent un peu de retard sur rybar, hellios runner ou Warmonitor mais au moins c'est du solide. 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 Il y a 5 heures, Ciders a dit : Ça s'enflammait un peu ces derniers temps côté journalistes sur les chaînes d'info en continu, et je ne parle même pas des "experts" comme Bauer. Mais même les plus affûtés me paraissaient très optimistes depuis une semaine. De là à tenter un rush en plein milieu du dispositif russe, ça me fait plus penser à un raid allemand en 1941 ("on fonce ! Quoi les flancs ? On s'en fout ON FONCE ! L'infanterie suivra... après. ") qu'à une offensive mûrement réfléchie. Il y a sûrement mieux à faire : Kherson, Severodonetsk, potentiellement la centrale de Zaporojia si il y a un commandant ukrainien suffisamment habile pour tenter quelque chose avec des forces spéciales et des ventilos. Difficile à dire. Mais entre Wagner qui essaie de faire tomber Lapin, le Kremlin qui met en avant Kadyrov, certains cadres de la Douma qui veulent la peau des militaires et les ultra-nationalistes qui veulent aller jusqu'à Berlin, j'ai le sentiment que ça commence à bouger côté russe. Mais impossible de savoir dans quel sens. Ça peut bouger dans plusieurs sens à la fois. Et il y a probablement des mouvements fictifs (les maladies de Poutine...). Il nous faut un kremlinologue : "allo, Bauer ?" 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 (modifié) Il y a 1 heure, CortoMaltese a dit : Les russes auraient commencé à utiliser des T-90S indiens qui étaient en Russie pour modernisation, sans l'accord de New Dheli. https://meta-defense.fr/2022/10/06/la-russie-aurait-deploye-des-t-90s-bhishma-indiens-en-ukraine-sans-accord-de-new-delhi/ Si quelqu'un a l'article en entier je suis preneur, merci d'avance http://armyrecognition.com/defense_news_october_2022_global_security_army_industry/indian_army_t-90s_bhishma_tanks_possibly_fighting_in_ukraine_for_russian_army.html http://armyrecognition.com/defense_news_october_2022_global_security_army_industry/indian_army_t-90s_bhishma_tanks_possibly_fighting_in_ukraine_for_russian_army.html @mgtstrategy @CortoMaltese J'efface le message en doublon. Mit auparavant par @Banzinou: https://meta-defense.fr/2022/10/06/la-russie-aurait-deploye-des-t-90s-bhishma-indiens-en-ukraine-sans-accord-de-new-delhi/ Modifié le 6 octobre 2022 par BPCs Doublon ; modif par @collectionneur 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. pascal Posté(e) le 6 octobre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 octobre 2022 il y a 15 minutes, CortoMaltese a dit : Les russes auraient commencé à utiliser des T-90S indiens qui étaient en Russie pour modernisation, sans l'accord de New Dheli. https://meta-defense.fr/2022/10/06/la-russie-aurait-deploye-des-t-90s-bhishma-indiens-en-ukraine-sans-accord-de-new-delhi/ Si quelqu'un a l'article en entier je suis preneur, merci d'avance Cette information si elle est vérifiée est intéressante car elle indiquerait que ces chars sont parmi les plus efficaces à dispositions des Russes, ce qui sous-entendrait que les stock importants évoqués au début du conflit sont dans un état ou à un niveau technique inférieur. Ce qui ne semblerait pas surprenant pour certains de ces matériels dont on avait pu voir qu'ils étaient stockés en plein air dans des conditions assez spartiates 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Valy Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 (modifié) CR journalier du conflict intelligence team (groupe OSINT russe&slave indépendant) : https://notes.citeam.org/dispatch-oct-5-6 Situation sur le terrain à 14h30. Pour eux les vidéos de soldats 'revendiquant' ne sont pas des fakes montés par Wagner Les T62 (en grand nombre) n'ont pas équipé uniquement la DPR/LPR mais aussi des troupes russes. Selon le NY Times Daria Dugina aurait peut etre bien été éliminée par les services ukrainiens Bilan des bombardements russes. Analyse de la mobilisation et confirmation du chiffre de 300000 mobilisés Livraisons US et allemandes Les déboires divers de la mobilisation. Anecdote drole : Kharyrov est la personne cumulant le plus grand nombre de sanctions sur sa personne selon le livre des records ( à vous faire douter des sanctions). Citation Sitrep des 5 et 6 octobre (à partir de 14h30) La situation en première ligne Il n'y a pas eu d' avancée sérieuse de l'AFU dans la direction de Kherson au cours de la journée écoulée. C'est probablement parce que les troupes ukrainiennes doivent maintenant nettoyer le territoire libéré. Selon les rumeurs, les forces armées ukrainiennes seraient entrées dans le village de Mylove , mais il n'y a pas encore d'informations confirmées à ce sujet. Il en va de même pour Trifonivka et Nova Kam'yanka . Les troupes ukrainiennes seraient entrées il y a deux jours dans la Snihurivka (région de Mykolaïv) longtemps occupée. Maintenant que des combats urbains se déroulent là-bas, les forces armées ukrainiennes contrôlent des parties de la ville . Selon le projet Ukraine Battle Map, les commandants russes ont déjà quitté la ville, mais en général, elle est toujours sous contrôle russe. Le chef de l'administration militaire régionale de Mykolaïv, Vitalii Kim, rapporte que des officiers russes auraient pu quitter Snihurivka, mais les troupes russes sont toujours dans la ville. Les forces armées ukrainiennes ont réussi à capturer environ 10 chars T-62M et T-62MV en direction de Kherson . Nous pensons que ces chars sont utilisés non seulement par les soldats mobilisés des républiques séparatistes, mais également par les troupes régulières russes. En juillet, nous avions des photos des militaires de la 35e brigade de fusiliers motorisés du district militaire central utilisant des chars T-62M. Il existe également de nombreuses photos et vidéos de chars T-62M avec le signe tactique V du groupe de troupes «Est» («Vostok»), qui se bat juste dans la direction de Kherson. Il est à noter que l'armure à lamelles improvisée (appelée "poulaillers") sur la tourelle supérieure conçue pour protéger les chars des systèmes de missiles antichars (et s'est avérée inutile à cette fin) peut être vue à nouveau sur ces chars. Mais de manière inattendue, ces « cages à copeaux » se sont avérées efficaces contre les drones lançant des grenades depuis les airs car ces grilles métalliques empêchent les grenades de tomber à l'intérieur du réservoir. Sur l'axe Svatove, les UAF ont franchi la frontière avec la région de Louhansk après avoir libéré le village de Hrekivka (district de Kreminna de la région de Louhansk). Aussi, il y a maintenant une vidéo qui confirme vraisemblablement la libération de Makiivka bien que la vidéo soit impossible à géolocaliser précisément. De plus, les forces ukrainiennes ont libéré les villages Terny et Yampolivka dans la région de Donetsk. L'UAF aurait réussi à couper la route reliant Svatove et Kremnina . Nous pensons qu'une bataille pour Svatove est imminente. De manière inattendue, des rapports ont fait état de combats à la périphérie de Lysychansk. Cela semble plausible mais nous n'avons pas encore de confirmation définitive. Une nouvelle vidéo montre les tactiques ukrainiennes des groupes mobiles rapides . Les groupes pénètrent rapidement dans les colonies et maîtrisent rapidement les points de tir ennemis permettant aux véhicules blindés lourds de les suivre. Dans la vidéo, des soldats ukrainiens (ou des volontaires étrangers) dans des Humvees tout-terrain équipés de mitrailleuses traversent un champ en essayant d'éviter les tirs russes. alors qu'il était engagé dans un combat acharné avec l'adversaire. Sur les axes de Kherson, Kharkiv et Svatove, cette tactique s'est avérée fructueuse . CIT et la publication Vazhnye Istorii (Histoires importantes) ont publié un rapport conjoint sur la mobilisation. Nos volontaires ainsi que les journalistes ont compté 213 000 personnes dans 53 régions russes qui ont été mobilisées ou dont la mobilisation est en cours. En extrapolant ce nombre à l'ensemble de la Fédération de Russie, on obtient environ 300 000 mobilisés dont parlait tout à l'heure le ministre de la Défense Sergueï Choïgou. Nous tenons à souligner que dans des régions comme le Daghestan, la Bouriatie, Kaliningrad, Pskov et Sébastopol, le pourcentage de réservistes appelés dépasse la moyenne. Nous pensons que cela est dû au fait que de nombreuses unités de l'armée sont situées dans ces régions (plutôt pauvres) et, par conséquent, il y a une plus forte concentration de réservistes sous contrat là-bas qu'en Russie dans son ensemble. Il n'est donc pas surprenant que davantage de personnes soient appelées dans ces régions dans le cadre du mandat de mobilisation. Un certain nombre d' enregistrements vidéo de la région de Belgorod sont apparus montrant des soldats mobilisés organisant une mutinerie . Le correspondant de Radio Free Europe, Mark Krutov, a pointé du doigt l'un des mobilisés portant un écusson, supposait-il, du groupe Wagner. A noter qu'il s'agit en fait d'un écusson avec les symboles du projet « Revers de la médaille », que beaucoup associent au groupe Wagner, bien qu'en fait il agisse indépendamment d'eux. Nous avons déjà vu de tels écussons portés par des militaires russes réguliers, des mercenaires du groupe Wagner, des forces spéciales du FSB, des gardes nationaux russes, des officiers du FSO, des correspondants militaires et même des gens ordinaires qui s'intéressent aux affaires militaires. C'est-à-dire que de tels correctifs ne peuvent certainement attester de rien. Nous ne pensons pas que cette vidéo ait été mise en scène. Et les cagoules mentionnées par Mark Krutov, à notre avis, ont été utilisées pour cacher l'identité des mutins. Les mobilisés ont commencé à suivre une formation sur des terrains d'entraînement non seulement dans la "DPR", mais également dans les régions de Zaporizhzhia et de Kherson . Le gouverneur de la région de Koursk, Roman Starovoit, a parlé de la visite des unités militaires auxquelles les habitants mobilisés de la région de Koursk ont été envoyés, et a souligné les très mauvaises conditions de certains des centres de formation. Les mobilisés, cantonnés dans le village de Svetly, région d'Omsk, ont enregistré un message vidéo dans lequel ils demandent aux autorités de gérer les paiements uniques promis à leurs familles. En réponse, sur sa chaîne de télégrammes, le gouverneur d'Omsk a souligné les problèmes de paiements dus à un déficit budgétaire. Les habitants de la ville de Serpoukhov se plaignent des mobilisés qui s'enivrent tous les soirs, se bagarrent et font le bordel. Les États-Unis ont annoncé un nouveau programme d'aide à la sécurité de 625 millions de dollars pour l'Ukraine : 4 systèmes de roquettes d'artillerie à haute mobilité et munitions associées ; 16 obusiers de 155 mm ; 75 000 obus de 155 mm ; 500 obus de 155 mm à guidage de précision ; 1 000 obus de 155 mm pour les systèmes de mines antiblindés à distance ; 16 obusiers de 105 mm ; 30 000 obus de mortier de 120 mm ; 200 véhicules protégés contre les embuscades résistants aux mines MaxxPro ; 200 000 cartouches pour munitions d'armes légères ; mines antipersonnel Claymore; matériel d'ingénierie. L'Allemagne a livré cinq véhicules blindés de dépannage et de maintenance à l'Ukraine. Des photos sont apparues d'un Geran-2 (Shahed-136) qui rôdait dans la caserne de la 72e brigade mécanisée de l'AFU dans la ville de Bila Tserkva dans la région de Kiev. Nous pensons qu'une telle destruction à grande échelle n'a pas été causée par la charge utile du drone elle-même, mais plutôt par l'incendie qu'il a provoqué (le bâtiment était très ancien et partiellement en bois). Le New York Times rapporte que, selon les services de renseignement américains, certains membres du gouvernement ukrainien auraient autorisé l'assassinat de Daria Dugina, la fille du philosophe d'extrême droite russe Aleksandr Dugin. Les États-Unis n'étaient pas au courant de l'opération prévue et n'ont pas aidé l'Ukraine en conseillant en stratégie ou en fournissant des données de renseignement. L'implication des services spéciaux ukrainiens dans le meurtre de Dugina n'est pas confirmée de manière indépendante. Le dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov a été promu colonel général (six mois seulement après avoir reçu le grade de lieutenant général). Nous supposons qu'il s'agit d'un cadeau d'anniversaire de Poutine et qu'il n'a rien à voir avec la querelle de Kadyrov avec le général Lapin. Kadyrov est également désormais répertorié dans le livre des records de la Russie comme la personne avec le plus grand nombre de sanctions imposées contre lui. Modifié le 6 octobre 2022 par Valy 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rob1 Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 Je viens d'entendre parler de ce truc, "Ukraine Control Map continuously updated by people at Project Owl OSINT", ça ne semble pas avoir été encore mentionné et je ne sais pas ce que ça vaut : https://www.google.com/maps/d/viewer?mid=180u1IkUjtjpdJWnIC0AxTKSiqK4G6Pez&g_ep=CAESCTExLjQ2LjgwMhgA&shorturl=1&ll=48.108230870813394%2C36.942847570428405&z=7 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 Il y a 11 heures, Heorl a dit : des examens extrêmement durs qui poussent tacitement à tricher pour réussir car "le chef doit être fourbe". Les examens sont difficiles comme tout le cursus car le chef doit pouvoir supporter une charge de travail énorme du fait du côté solitaire de son travail. En revanche la triche est en effet tolérée voire encouragée parce que l'officier doit être rusé et non fourbe, ce n'est pas la même chose... Il y a 10 heures, Banzinou a dit : Disons qu'il faut voir entre effet d'annonce et réalité, on parlait justement du RETEX syrien de la Russie, notamment sur les hélicos et avions. Je reprends le cas du Su-25SM (qui était lui même un RETEX tchétchène) utilisé en Syrie et qui après la perte d'un appareil (et la mort de son pilote), il avait été conclu que le Su-25SM n'était pas assez protégé ou qu'il fallait faire évoluer la doctrine des pilotes. On voit quelques années plus tard que les Su-25SM volent toujours (et se font détruire) en Ukraine, et que la doctrine des pilotes ne semblent pas avoir évolué alors qu'on est dans un conflit bien plus dangereux pour les pilotes que la Syrie. (qui déjà n'était pas une mince affaire lorsqu'on vole à 100 mètres du sol) De mémoire il y avait aussi un RETEX sur les Ka-52 notamment, je ne sais pas ce que ça a donné Le RETEX est spécifique à un cadre particulier, qui n'est pas généralisable. Or l'Ukraine n'est pas la Syrie. A partir du moment où la situation implique des vols à basse altitude et expose aux tirs d'armes légères autant risquer les Su-25 qui n'avaient effectivement pas leur place en Syrie où pouvaient officier les Su-34 à 6000m... Sans même évoquer le fait que parfois la nécessité du moment impose de faire des choses tout à fait non conformes à la doctrine ou même à la raison. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 il y a 24 minutes, pascal a dit : Cette information si elle est vérifiée est intéressante car elle indiquerait que ces chars sont parmi les plus efficaces à dispositions des Russes, ce qui sous-entendrait que les stock importants évoqués au début du conflit sont dans un état ou à un niveau technique inférieur. Ce qui ne semblerait pas surprenant pour certains de ces matériels dont on avait pu voir qu'ils étaient stockés en plein air dans des conditions assez spartiates Retrospectivement, ça ne paraît pas idiot. La majorité du stock était constituée de T-72 et de T-80, pas tous modernisés et qui se révèlent vulnérables au feu adverse. Les T-90 sont trop peu nombreux en ligne et ils ont encore moins en réserve. Les T-14 ne sont pas là. Restaient deux parties distinctes du spectre : sortir les vieux machins (T-62... et je me demande pourquoi ils n'ont pas ressorti des T-55, notamment pour les séparatistes, ils font encore le boulot pour pas mal de missions) ou se risquer dans le bizarre en allant piocher des chars étrangers en maintenance ou en production. J'espère simplement que les Indiens étaient prévenus... et si oui, qu'ils ont une bonne excuse à avancer pour justifier de cet usage. Si non, ils sont en droit de se plaindre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 Il y a 3 heures, Paschi a dit : Plus de 120 soldats de la 58e brigade de grenadiers de chars C'est nouveau ces "panzer grenadiere" locaux? Une traduction de l'ukrainien vers l'allemand puis le français? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Heorl Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 il y a 22 minutes, gustave a dit : Les examens sont difficiles comme tout le cursus car le chef doit pouvoir supporter une charge de travail énorme du fait du côté solitaire de son travail. En revanche la triche est en effet tolérée voire encouragée parce que l'officier doit être rusé et non fourbe, ce n'est pas la même chose... Il n'y a pas de différence en russe, les deux concepts se recoupent. Des mots différents existent, mais la notion morale n'a pas la même importance dans la nuance entre les deux. Donc oui, fourbe est valide. Et non, les examens voient l'encouragement non-assumé de la triche et avec le soutien des profs eux-mêmes, car la barre de difficulté est délibérément placée trop haute. Rien à voir avec la difficulté d'un cursus. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Berezech Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 Il y a une vidéo d'Armata qui a tourné, à priori à l'entraînement en Russie. Rien d'autre que des rumeurs sur leur engagement. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Akhilleus Posté(e) le 6 octobre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 octobre 2022 il y a 43 minutes, pascal a dit : Cette information si elle est vérifiée est intéressante car elle indiquerait que ces chars sont parmi les plus efficaces à dispositions des Russes, ce qui sous-entendrait que les stock importants évoqués au début du conflit sont dans un état ou à un niveau technique inférieur. Ce qui ne semblerait pas surprenant pour certains de ces matériels dont on avait pu voir qu'ils étaient stockés en plein air dans des conditions assez spartiates Juste pour info, je ne me fierais pas (complètement) aux vidéos des zones de "stockage" Pas mal des zones d'entreposage sont en fait des zones de "mise au rebut" de véhicules dans le cadre de l'ancien traité sur les forces conventionnelles en Europe Par exemple, la vidéo youtube du parc à char détourellés montre certainement une de ces zones et pas une zone de stockage pour matériel sous cocon Maintenant, les russes stockent aussi effectivement leur matériel de reserve à l'arrache (soit en hangar dont l'atmosphère n'est pas controlée, soit en partie à l'ext) Mais beaucoup de ce qui a été montré a l'extérieur n'etait de toute façon pas voué à retourner au combat 1 3 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Valy Posté(e) le 6 octobre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 octobre 2022 Une analyse des opérations militaires et des perspectives par des experts russes indépendants, publiée dans Meduza https://meduza.io/feature/2022/10/06/rossiyskaya-armiya-smozhet-ostanovit-ukrainskoe-nastuplenie-a-esli-net-reshitsya-li-putin-na-yadernyy-udar L'armée russe pourra-t-elle stopper l'offensive ukrainienne ? Et sinon, Poutine décidera-t-il d'une frappe nucléaire ? Citation L'armée russe pourra-t-elle stopper l'offensive ukrainienne ? Et sinon, Poutine décidera-t-il d'une frappe nucléaire ? Nous continuons à poser des questions difficiles sur la situation au front (qui change constamment) aux experts militaires 20:54, 6 octobre 2022 Source : Meduza Ces dernières semaines, la situation sur le front a évolué rapidement - et s'est constamment détériorée du côté russe. Les forces ukrainiennes ont déjà libéré de vastes territoires de l'occupation et ne prévoient pas de s'arrêter. En réponse, Vladimir Poutine et d'autres représentants des autorités russes menacent voiléement une frappe nucléaire ou proposent des négociations (mais uniquement "aux conditions que la Russie proposera"). Meduza s'est entretenu avec des experts militaires de ce à quoi cette situation pourrait conduire. - La Russie peut-elle en quelque sorte arrêter la percée ukrainienne ? Kirill Mikhailov, membre du Conflict Intelligence Team (CIT) : Dans la région de Kherson, les Russes disposent de réserves qui n'ont pas encore pris part à des combats sérieux, et de parachutistes. Théoriquement, l'introduction de ces réserves peut stopper la contre-offensive, mais si elles agissent séparément, comme ce fut le cas près de Liman , cela pourrait aussi mal se terminer pour les unités russes. Dans la direction nord-est, la situation est encore pire - bien que les combats se déroulent plus près des bases [de ravitaillement] russes. Là, les forces russes sont épuisées par les combats et affaiblies après le transfert des réserves à Kherson. Parmi les forces réelles, la première armée de chars et la 20e armée interarmes y sont restées, mais elles ont beaucoup perdu en organisation et en équipement lors d'un regroupement précipité depuis la direction d'Izyum , et ont également perdu une partie de leur capacité de combat après des contre-attaques près de Liman , Kupyansk etc. Un grand nombre de personnes mobilisées sont maintenant transférées dans la région de Lougansk. Il y a déjà un mobilisé qui y a été fait prisonnier. [Donc là] les problèmes [de l'armée russe] sont très sérieux. Igor Kurtukov, historien militaire : Il y a du potentiel, mais il y a de l'actualité. Potentiellement, la Russie est, bien sûr, plus grande que l'Ukraine. Autrement dit, si la Russie avait une implication dans la guerre égale à celle de l'Ukraine, alors, bien sûr, les Ukrainiens auraient du mal. L'avantage en nombre de mobilisés peut parfois être compensé par un avantage multiple en armes. La double supériorité en nombre n'est compensée que par la quadruple supériorité en armes : dépendance quadratique. Si la supériorité est triple, cela ressemblera à des mitrailleuses contre des lances. C'est une situation difficile. Si la Russie est vraiment capable de déployer et d'armer trois fois plus de forces, alors les Ukrainiens ont peu de chances. Le seul espoir, et il n'est pas sans fondement, est que la Russie ne soit pas en mesure de le faire. Ce que nous voyons maintenant du côté ukrainien est le résultat du fait que les Ukrainiens se sont mobilisés dès le début, ont préparé leurs troupes pendant longtemps et ont réussi à les former et à les renforcer dans une certaine mesure afin qu'ils puissent mener de telles actions offensives . . - Quand le premier Russe mobilisé pourra-t-il rejoindre la bataille ? Kirill Mikhailov : Les premiers mobilisés ont déjà été emmenés au front et capturés, mais avec un tel entraînement, ils ne peuvent que créer une masse. Ils ne sont toujours pas pourvus de quoi que ce soit et leur efficacité au combat, c'est le moins qu'on puisse dire, est très discutable. Par conséquent, je pense qu'à l'heure actuelle, il est peu probable que cela améliore la situation pour la partie russe. [En même temps] l'armée russe doit jeter ceux qui sont mobilisés « pour le massacre » en ce moment, afin que plus tard il y ait quelque chose à défendre. Mais moins ils sont préparés, plus ils subiront de pertes. Plus il faudra se mobiliser plus. Le plus fort, il frappera l'économie et la stabilité politique de la Russie. Nous [au CIT] pensons que les Russes mobilisés entreront dans les unités dans les prochains jours - à condition qu'ils suivent au moins une formation de deux semaines à partir du 21 septembre. Mais cette masse de personnes a encore besoin d'être nourrie et transportée. La mobilisation continue est ce qui a conduit aux révolutions en Russie au début du XXe siècle. Cela affecte négativement la stabilité politique globale en Russie. Et l'Ukraine a une ressource que la Russie n'a pas - 400 000 soldats ayant une expérience de combat. C'est l'un des principaux problèmes [pour les forces russes]. Igor Kurtukov : C'est difficile à dire encore, car il faut voir comment se déroule réellement cette entreprise de mobilisation : conscription, entraînement, formation, comment cette nouvelle armée se manifestera sur le champ de bataille. Ce n'est toujours pas arrivé. Il y a beaucoup de scepticisme quant à la possibilité de mener à bien une mobilisation réussie. - Comment la Russie peut-elle augmenter sa puissance de combat ? Sauf pour les armes nucléaires. Kirill Mikhailov : Il n'y a pas d'armes [supplémentaires]. La Russie utilise déjà tous les moyens disponibles, à la différence que l'utilisation tactique de l'aviation est lourde de pertes, elle ne peut donc pas être pleinement utilisée dans la zone de guerre. L'infanterie ukrainienne est suffisamment saturée de systèmes de missiles anti-aériens (SAM) et dispose d'une défense aérienne militaire - ce sont les complexes soviétiques Strela et Osa, le British Stormer, les complexes allemands Gepard. Par conséquent, il s'avère que lorsque l'aviation russe décolle, elle subit de lourdes pertes. Le même problème avec les bombardiers stratégiques. Igor Kurtukov : En ce qui concerne, par exemple, une sorte d'attentat à la bombe, la Russie n'a tout simplement pas les fonds nécessaires. L'aviation stratégique est déjà utilisée, mais en Russie elle n'est pas nombreuse. - C'est-à-dire que l'expansion de la puissance de feu ne peut se faire qu'au détriment des armes mobilisées et nucléaires ? Kirill Mikhailov : Oui, exclusivement. Igor Kurtukov : La Russie peut modifier la gamme d'objets qu'elle frappe. Si vous lisez toutes sortes de publications patriotiques, ils aiment discuter du fait que l'Ukraine peut être privée d'électricité, détruire des ponts. Mais là encore, à en juger par la baisse de l'intensité des frappes de missiles contre l'Ukraine, il y a apparemment quelques difficultés. - Combien de temps la contre-offensive ukrainienne peut-elle durer, compte tenu de l'automne et de l'affaissement des routes ? Kirill Mikhailov : Oui, c'est un problème sérieux. Une partie importante de l'équipement qui vient de l'Ouest est légèrement blindé et à roues. En avançant le long des routes de campagne, à travers les champs, lorsque les pluies commencent, les voitures vont commencer à se coincer. Mais j'ai regardé les prévisions : en direction de Kherson, il ne pleuvra pas avant le 20 octobre, de fortes pluies ne sont pas attendues à Svatovo avant le 19 octobre , donc les Ukrainiens ont une fenêtre pour une offensive. Dans un avenir proche, je n'exclurais pas la capture de Svatovo, la centrale hydroélectrique de Kakhovskaya, etc. C'est quelque chose que les Ukrainiens peuvent libérer s'ils disposent de réserves suffisantes. Une offensive simultanée dans deux directions est une tâche sérieuse. On ne sait pas ce que l'Ukraine a de réserves, mais les Russes ne sont pas tout rose avec cela. Par conséquent, je m'attends à des offensives dans les prochaines semaines. Igor Kurtukov : L'armée moderne combat normalement par tous les temps. Souvenez-vous de la Seconde Guerre mondiale : un nombre suffisant d'offensives s'y sont déroulées en hiver. Si nous prenons des mesures autour du même endroit, mais en 1941, alors les Allemands en octobre ont atteint approximativement de Zaporozhye à Taganrog. Si nous prenons le dégel du printemps 1944, il y avait probablement des restrictions assez sérieuses, mais même à cette époque, les troupes soviétiques pénétraient assez loin dans l'ouest de l'Ukraine. Le facteur le plus important n'est pas tant le froid que la durée de la journée. Il doit être léger. C'est-à-dire que le temps de travail, il s'avère, est considérablement réduit. Et le temps, le froid - c'est tout à fait surmontable. - Quels sont, selon vous, les principaux objectifs stratégiques de la contre-offensive ukrainienne ? Kirill Mikhailov : Les opérations que nous voyons sont la libération de toute la rive droite du Dniepr, y compris la ville de Kherson. Au nord-est - la libération de [une partie] de la région de Lougansk, occupée après le 24 février - Svatovo, Starobelsk, Shchastya, le village de Luganskaya et Severodonetsk, Lisichansk. Accès à l'ancienne ligne de contact jusqu'au 24 février. Si nous parlons d'objectifs opérationnels (c'est-à-dire du fait que le niveau est inférieur aux objectifs stratégiques), il s'agit de la capture de Svatovo et de Kremennaya, de l'accès à l'espace opérationnel et de l'avancée vers Starobelsk, Rubizhnoye et Severodonetsk, Lysichansk. Les objectifs opérationnels dans la direction de Kherson sont l'accès à la rive gauche de la rivière Ingoulets sur toute sa longueur, c'est l'affluent droit du Dniepr. Ou mettre l'autoroute Kakhovskaya HPP-Kherson sous contrôle du feu. Ce qui, à son tour, prive Kherson de la possibilité de fournir des voitures et laisse la logistique à la merci de traversées en ferry peu fiables. Il serait également idéal [pour les forces armées] de partir du nord-ouest, au nord vers Kherson afin que les traversées en ferry russes se fassent dans la zone de l'artillerie à canon. Igor Kurtukov : Je dirais que le point ici n'est pas dans les colonies et les villes, bien que Kherson soit une cible importante pour l'armée ukrainienne. C'est un objet politique très important. Mais du point de vue de la guerre, ce n'est peut-être pas si important. Je crois que la direction la plus avantageuse pour l'offensive ukrainienne est par Melitopol vers l'isthme de Crimée. Cela fera immédiatement tomber tout le système russe, mais, bien sûr, la partie russe y conserve également des réserves. - L'Ukraine peut-elle menacer d'envoyer des troupes en Crimée ? Kirill Mikhailov : Cela dépend du soutien de l'Occident. Nouvelles fournitures nécessaires. Nous avons besoin de plus de véhicules blindés, d'artillerie, des choses les plus élémentaires - pour que si l'armée ukrainienne est minoritaire, elle pourra toujours résister à l'armée russe et même continuer à avancer. Nous devons augmenter les approvisionnements de l'OTAN. Igor Kurtukov : L'invasion de la Crimée est une autre histoire. Il est assez difficile de l'envahir par terre : il y a un isthme étroit. Je ne pense pas que les Ukrainiens soient en mesure de mener une opération aérienne. Ils n'ont pas de flotte. Je suis sceptique quant à l'invasion de la Crimée par l'Ukraine. Même dans le pire des cas, la Russie dispose toujours de suffisamment de troupes pour tenir l'entrée de la Crimée. - Dans quelle mesure l'utilisation d' armes nucléaires tactiques par la Russie est-elle réaliste aujourd'hui ? Kirill Mikhailov : C'est un scénario très improbable. Au premier niveau se trouvent les menaces [de son utilisation]. La dernière fois que Poutine a menacé d'utiliser des armes nucléaires, c'était dans un discours [sur l'annexion des régions de Kherson, Zaporozhye, Donetsk et Louhansk] - il en a parlé presque en clair . Si vous menacez si fort, alors vous n'êtes pas prêt à l'utiliser. Si Poutine s'appuyait entièrement sur les armes nucléaires, il n'utiliserait pas la mobilisation comme solution conventionnelle au problème. Mais malgré les risques, il y est allé. Si nous parlons des armes nucléaires tactiques elles-mêmes, il est peu probable qu'elles changent beaucoup la situation. Pour le changer et capturer les territoires officiellement annexés par la Russie, des centaines de charges nucléaires sont nécessaires lors de la première vague d'attaques. Même dans les unités de première ligne, des dizaines de charges nucléaires doivent être élaborées. Il faut bien plus qu'une frappe nucléaire pour changer complètement la situation. De plus, il n'y avait pas de tels exercices dans lesquels les troupes russes apprendraient à attaquer après des frappes nucléaires. Et s'ils ne trouvent pas de gilets pare-balles, mettre toute l'armée dans des combinaisons de bioprotection est un gros problème. Igor Kurtukov : L'utilisation d'armes nucléaires tactiques serait une grande folie. En fait, cela ne donne aucune garantie de gagner cette guerre, seulement un effet opérationnel. Les armes nucléaires aideront à gagner certaines des batailles qui se déroulent actuellement. Mais si nous parlons de gagner l'armée, l'effet est très probablement négatif. Parce que la guerre est désormais très liée à la politique. La résistance de l'Ukraine est largement déterminée par le fait qu'elle bénéficie d'un soutien international dans le premier monde, mais pas dans le tiers monde. Nous n'avons pas de deuxième monde. Les frappes nucléaires modifient considérablement cet équilibre. Tant d'États qui travaillent maintenant plus ou moins avec la Russie essaieront probablement de prendre leurs distances après cela, car l'utilisation d'armes nucléaires est un si grand non-non [tabou] dans la politique internationale. - Comment les pays occidentaux peuvent-ils réagir aux frappes nucléaires russes ? Kirill Mikhailov : Beaucoup de gens disent que l'OTAN répondra avec des armes de haute précision. Une frappe de précision dévastatrice de l'OTAN est possible et pourrait faire plus que les armes nucléaires russes. Après de telles frappes, il deviendra impossible pour la Russie de gagner cette guerre sur le champ de bataille. C'est le scénario le plus logique, et les responsables et experts occidentaux anciens et actuels y font allusion. Des attaques peuvent également être lancées contre le déploiement de porte-armes nucléaires en Russie - par exemple à Belgorod. C'est la réponse la plus appropriée. Igor Kurtukov : Les Américains et un certain nombre de pays de l'OTAN disent que la transition vers l'utilisation des armes nucléaires pourrait conduire à une escalade de la part des pays de l'OTAN. Autrement dit, ils prétendent tous qu'ils n'utiliseront pas d'armes nucléaires en réponse, mais il peut y avoir une sorte de réponse conventionnelle - en particulier, par exemple, ce sera en fait une transition vers une collision directe. Des missiles et des frappes aériennes contre les forces russes sont également tout à fait possibles. Mais toute escalade nous rapproche de plus en plus du bord d'une guerre nucléaire à grande échelle. - Le changement de statut officiel de « l'opération militaire spéciale » russe, qui fait désormais l'objet de rumeurs, peut-il augmenter l'ampleur des hostilités ? Kirill Mikhailov : Cela peut augmenter le débit des entreprises de défense. La seule chose qui puisse être faite maintenant, à moins d'armes nucléaires, est de [déclarer que] la guerre totale commence. Cela implique une mobilisation totale, le transfert de toute l'économie sur un pied militaire, tout fonctionne 24h/24 et 7j/7. L'entraînement militaire général commence. C'est le seul moyen d'augmenter le feu. Mais cela nécessite des ressources et un appareil répressif comme celui des Soviétiques. Et maintenant, l'appareil répressif de Poutine est emprisonné pour des répressions ciblées et il n'y a pas une telle poussée patriotique. En conséquence, je doute qu'il soit maintenant possible de mener exactement le même type de guerre totale menée par l'Union soviétique. Igor Kurtukov : Je pense que la Russie utilise maintenant tout ce qu'elle peut. Une classification formelle de cette opération ne peut guère changer quoi que ce soit en ce sens. Combien de temps la guerre peut-elle durer ? Kirill Mikhailov : Cette guerre peut se dérouler de manière totalement imprévisible. Je ne ferais pas de prévisions à long terme, mais cela va traîner longtemps. Étant donné que les parties ont des objectifs diamétralement opposés, aucune initiative de paix ne fonctionnera dans un proche avenir jusqu'à ce que l'une des parties soit tellement épuisée qu'elle fasse des concessions. Igor Kurtukov : Il y a deux positions : russe et ukrainienne. Maintenant, ces positions sont assez éloignées. Autrement dit, si, par un caprice du destin, la Russie dit : « Nous sommes d'accord avec les idées ukrainiennes », alors l'Ukraine entamera des négociations. Si demain Poutine disait : "Je retire toutes mes troupes, j'arrête la guerre, parlons de paix", il est fort possible que Zelensky dise : "D'accord, assez de sang versé". Mais si Poutine dit : « Eh bien, parlons de paix à condition que nous réservions quatre régions ukrainiennes, car nous les avons déjà incluses dans la Russie », alors les Ukrainiens n'accepteront pas cela. D'un autre côté, le fait que Poutine ait procédé à cette annexion est un acte de couper les ponts. Il n'a aucun moyen de revenir en arrière, aucun moyen de sortir de cette guerre de sa propre initiative. 8 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Heorl Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 il y a 22 minutes, gustave a dit : Les examens sont difficiles comme tout le cursus car le chef doit pouvoir supporter une charge de travail énorme du fait du côté solitaire de son travail. En revanche la triche est en effet tolérée voire encouragée parce que l'officier doit être rusé et non fourbe, ce n'est pas la même chose... Il n'y a pas de différence en russe, les deux concepts se recoupent. Des mots différents existent, mais la notion morale n'a pas la même importance dans la nuance entre les deux. Donc oui, fourbe est valide. Et non, les examens voient l'encouragement non-assumé de la triche et avec le soutien des profs eux-mêmes, car la barre de difficulté est délibérément placée trop haute. Rien à voir avec la difficulté d'un cursus. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 (modifié) Ça vaut ce que vaut mais je redonne les chiffres de The Military Balance 2022 pour les chars russes. En service : 650 T-72B/BA 850 T-72B3 530 T-72B3M 310 T-80BV/U 170 T-80BVM 350 T-90A 67 T-90M En réserve : 7 000 T-72/T-72A/B 3 000 T-80B/BV/U 200 T-90 Modifié le 6 octobre 2022 par Ciders Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
vince24 Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 L’URSS, c’était quand même quelque chose! Bref comme souvent dit, ils sont pas près d’être à court de chars inadaptés. Pour de bon MBT modernes, c’est plus tendu… Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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