Alexis Posté(e) le 9 février Auteur Share Posté(e) le 9 février Il y a 15 heures, Clairon a dit : Colonel Général qui est d'origine Russe .... Comme tout cela est étonnant ... Preuve que les notions de nation, droit du sang et droit du sol, c'est pas toujours simple ... Non en effet. Les pays anciennement soviétiques ont conservé le même principe que l'ancienne URSS, c'est-à-dire que toute personne a d'une part une citoyenneté (anciennement soviétique, aujourd'hui russe / ukrainienne / kazakhstanaise etc.) d'autre part une ethnicité (en russe natsionalnost', mais attention c'est un "faux ami" le mot ne veut pas dire nationalité dans le sens français du terme mais bien ethnicité) Il existe des Russes d'ethnicité tatare, tchétchène, bouriate etc. ... et y compris ukrainienne Il existe beaucoup d'Ukrainiens... d'ethnicité russe Dans le cas de l'Ukraine, cette distinction citoyenneté / ethnicité est compliquée du fait qu'une grande partie y compris des Ukrainiens d'ethnicité ukrainienne sont de langue maternelle russe. Ou encore ils peuvent parler le sourjyk qui est une langue mixte mélangeant le russe et l'ukrainien Le sourjyk a vu le jour à la fin du xviiie siècle, lorsque les paysans ukrainiens ont commencé à avoir davantage de contacts avec la langue russe à mesure que la société ukrainienne se modernisait. L'industrialisation a entraîné une migration des travailleurs de la Russie centrale vers les villes ukrainiennes et l'urbanisation de la paysannerie ukrainienne. L'administration civile et militaire russe ainsi que les institutions culturelles, commerciales, religieuses et éducatives sont rapidement devenues des forces de russification linguistique3. Les paysans ukrainiens qui s'installaient dans les villes considéraient le russe comme une langue plus urbaine et plus prestigieuse que leur propre langue. Cependant, leur formation en russe étant insuffisante, la plupart des paysans ukrainiens qui s’efforçaient de le parler finissaient par le fusionner avec leur langue natale – l’ukrainien ; c'est ainsi que naquit le sourjyk Ce qui fait de l'Ukraine une nation, c'est avant tout la volonté de l'être (allô Ernest Renan ) Toutes les nations sont issues à leurs débuts d'un mélange plus ou moins bizarroïde voire improbable d'éléments à l'unité tout sauf évidente et naturelle. La France il y a mille ans l'était encore davantage que l'Ukraine aujourd'hui. Laquelle n'a de toute évidence pas terminé la stabilisation de son identité nationale. Suivant l'issue de cette guerre, Poutine aura été le paradoxal accoucheur d'une Ukraine plus unie à l'identité stabilisée, un peu comme les rois d'Angleterre pendant la guerre de Cent Ans ont paradoxalement aidé la France à s'unir davantage que le bordel innommable qu'était la décentralisation nobiliaire Révélation Du païs de France ils sont tous déboutez. Il n’est plus mot de ces Engloys couez. Mauldite en soit trestoute la lignye ! Extrait de Le Roy Engloys, chant de victoire du 15ème siècle... et vive Sainte Jeanne d'Arc ! Ou bien il aura joué le même rôle qu'un Lincoln vis-à-vis des Etats confédérés d'Amérique, c'est-à-dire fossoyeur d'un projet d'indépendance Citation Send them back your fierce defiance! Stamp upon the cursed alliance! ... sauf que "l'alliance maudite" est passée, et le "défi farouche" n'a pas suffi ... pour l'instant, c'est plus le scénario "Lincoln" que le scénario "Henry V" qui se dessine Il y a 15 heures, Bocket a dit : Un général plutôt expérimenté et bon anticipateur si l'on regarde rétrospectivement l' article du "The Economist " de décembre 2022, : Les Russes ne sont pas des idiots", "Ils ne sont pas faibles. Quiconque les sous-estime se dirige vers la défaite". Selon lui, l’ennemi subit des pertes élevées, mais cela n’aurait jamais été la priorité absolue de la Russie. Le commandant ukrainien des forces terrestres est convaincu que la mobilisation russe a fonctionné : « Des soldats plutôt bien entraînés apparaissent désormais en masse sur toute la ligne du front oriental ; certains viennent de l'arrière-pays russe, y compris des régions orientales et de l'Oural. C'est une source d'inquiétude.» https://www.economist.com/syrsky-interview Je n'ai pas l'accès à la page complète, Moi non plus je n'ai pas accès. Cependant la page complète est tombée du camion ici. Parmi les passages les plus intéressants : Il est à l'origine de deux victoires décisives : il a arrêté ce que la Russie considérait comme la "deuxième armée du monde" aux portes de Kiev en mars, puis l'a repoussée hors de la région de Kharkiv en septembre (...) Des rumeurs persistent même sur le fait que l'administration présidentielle serait encline à remplacer le général Zaluzhny, populaire mais indépendant, par son ancien patron. Les fissures de la désunion inquiètent les hauts responsables militaires occidentaux L'article date de... décembre 2022. Les soucis sur les tensions Zelensky-Zaloujny ne datent pas d'hier ! Le style de commandement du général Syrsky met l'accent sur les éléments de déception et de surprise, qu'il utilise pour compenser le désavantage évident de l'Ukraine en termes de puissance de feu. À Kiev, où les forces ukrainiennes étaient à un moment donné 12 fois plus nombreuses, il a rassemblé des bataillons de fortune provenant d'instituts de formation militaire, puis a utilisé des groupes de partisans pour prendre à revers un convoi de ravitaillement de 64 km de long qui tentait de se frayer un chemin à toute vapeur vers Kiev. Il s'en est fallu de peu, dit-il "Il s'en est fallu de peu". Je me rappelle d'un article dans la presse américaine, peu après, racontant la bataille de Kiev et concluant que la victoire ukrainienne avait tenu à deux choses, d'une part des erreurs surprenantes du côté russe, d'autre part un exploit défensif du côté ukrainien... et qu'une seule de ces deux choses n'aurait pas suffi. Moscou est passé bien près d'une victoire en quelques semaines (prise de Kiev en quelques jours et nettoyage du reste en quelques semaines) L'expression "trois jours" vient du chef d'état-major américain Milley qui disait peu avant le début de la guerre qu'il existait un risque que les Russes prennent Kiev "en trois jours" ==> Il avait d'ailleurs parfaitement raison ! Le problème fondamental de l'Ukraine est que sur longue durée, les erreurs sont corrigées du côté russe, les exploits ne peuvent être recommencés à volonté du côté ukrainien. Et ce sont donc de bêtes mais évidents facteurs de masse qui prennent le dessus - économie, population, effectifs et matériel militaire 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Clairon Posté(e) le 9 février C’est un message populaire. Share Posté(e) le 9 février Dernier relevé Oryx pour les 4 derniers jours : Pertes Ru : 16 chars - 30 VTT/VCI - 11 systèmes d'artillerie Pertes Ukr : 1 chars - 5 VTT/VCI - 1 Su25 Même si du terrain se conquiert, ça reste quand même un énorme hachoir pour les russes ... Autre chose, Oryx a relevé 10.000 engins russes détruits en Ukraine depuis le 24 février 2022 Clairon 1 1 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. metkow Posté(e) le 9 février C’est un message populaire. Share Posté(e) le 9 février Il y a 20 heures, Clairon a dit : Colonel Général qui est d'origine Russe .... Comme tout cela est étonnant ... Preuve que les notions de nation, droit du sang et droit du sol, c'est pas toujours simple ... Clairon Ça ne s'arrête pas là . Il né près de Moscou, ses parents habitent encore là-bas, son père était dans le renseignement, son ex-femme est russe aussi et son père a elle était aussi dans le renseignement. Apparemment le seul lien qu'il a avec l’Ukraine et que son unité était stationné là-bas a la chute du Mur et qu'il a choisi de rester sur place. 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Vince88370 Posté(e) le 9 février Share Posté(e) le 9 février Les russes ont fait une petite présentation de leur systèmes de frappe longue porté avec de l'islanker et MLRS Le plus intéressant reste la présence de Gerasimov revenu d'entre les morts Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
penaratahiti Posté(e) le 9 février Share Posté(e) le 9 février il y a 19 minutes, Vince88370 a dit : Les russes ont fait une petite présentation de leur systèmes de frappe longue porté avec de l'islanker et MLRS Le plus intéressant reste la présence de Gerasimov revenu d'entre les morts Pour Gerasimov, on n'a pas la date de la prise de vue donc ça n'a pas de valeur (comme les affirmations qu'il est mort tant qu'on n'a pas de preuve d'ailleurs). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CortoMaltese Posté(e) le 9 février Share Posté(e) le 9 février il y a une heure, penaratahiti a dit : Pour Gerasimov, on n'a pas la date de la prise de vue donc ça n'a pas de valeur (comme les affirmations qu'il est mort tant qu'on n'a pas de preuve d'ailleurs). Honnêtement s'il était mort on le saurait. Les NAFO nous ont déjà fait le coup trente fois avec lui et Choigou. peut être est il en légère disgrâce, peut être à t il un pépin de santé, mais il n'est certainement pas mort. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Vince88370 Posté(e) le 9 février Share Posté(e) le 9 février Un bel exemplaire de scalp découvert en Crimée. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
vincenzo Posté(e) le 9 février Share Posté(e) le 9 février F-16 aux couleurs ukr Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 9 février Auteur Share Posté(e) le 9 février Il y a 3 heures, metkow a dit : Il né près de Moscou, ses parents habitent encore là-bas, son père était dans le renseignement, son ex-femme est russe aussi et son père a elle était aussi dans le renseignement. Apparemment le seul lien qu'il a avec l’Ukraine et que son unité était stationné là-bas a la chute du Mur et qu'il a choisi de rester sur place. Cela permet de préciser le contexte de cette déclaration en décembre dernier « Et ce qui se passe actuellement [en Ukraine] est une énorme tragédie, semblable à une guerre civile, où des frères se retrouvent dans des camps opposés. Le problème est que - je l'ai toujours dit - même aujourd'hui, malgré toute la tragédie des événements qui se produisent, les Russes et les Ukrainiens forment au fond un seul peuple » C'est, bien sûr, le président russe qui parle. Vladimir Poutine fait respecter la loi qui punit celui qui prétend, selon lui faussement, que l'opération militaire spéciale en Ukraine serait une "guerre". Mais que ce soit une guerre civile, ça il est prêt à le dire, oui. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. loac Posté(e) le 9 février C’est un message populaire. Share Posté(e) le 9 février (modifié) il y a 53 minutes, vincenzo a dit : F16 au couleur ukr Après bientôt 2 ans de guerre, j ai toujours du mal à y croire... Les armes issues de la guerre froide s 'affrontent 30 ans plus tard. Des Guepards,Rolands,Marders... et maintenant les F16 ! A noter que pour certain détracteur du matériel occidental (je pense entre autre au Bradley vs t90) les comptes rendu actuels semblent quand même montrer leur supériorité sur le matériel ex soviétique. Les F16 en prendront ils le chemin, personnellement sans pouvoir argumenter , je pense que oui . Modifié le 9 février par loac 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 9 février C’est un message populaire. Share Posté(e) le 9 février Il y a 18 heures, vincenzo a dit : F-16 aux couleurs ukr L'original avec l'interview : "Le F-16 a dépassé les attentes des pilotes ukrainiens lors de la formation. Entretien avec le pilote de l'Air Force "Phantom" "Phantom" (callsign) pilote de l'armée de l'air ukrainienne Les pilotes ukrainiens qui suivent une formation aux États-Unis et dans l'Union européenne sur les chasseurs occidentaux F-16 de quatrième génération sont "très impressionnés" par cet avion. Dans le même temps, le recyclage comporte ses défis, car ce chasseur est très différent des Su-27 et MiG-29 soviétiques, que pilotent actuellement les avions de combat ukrainiens. Un pilote militaire de l'armée de l'air des forces armées ukrainiennes portant l'indicatif d'appel Phantom en a parlé dans une interview avec Maria Prus, journaliste du service ukrainien de Voice of America. Il a également parlé des impressions des instructeurs occidentaux sur la formation des pilotes ukrainiens, de l'état de préparation des infrastructures en Ukraine pour recevoir ces chasseurs et de la manière dont d'autres avions, tels que l'A-10 ou le Gripen, peuvent renforcer les forces de défense ukrainiennes. L'interview a été éditée pour plus de clarté et de fluidité Maria Prus, VOA : J'ai récemment parlé avec les aviateurs américains Peter Greenburgh et Trevor Gerten, et ils ont parlé de leur initiative selon laquelle ils collectent du matériel militaire, des équipements, divers équipements et les donnent aux pilotes ukrainiens. Dites-nous à quel point ils vous ont aidé. Et peut-être dans d’autres domaines dans lesquels ils vous aident ? Phantom : Oui, je connais personnellement ces deux messieurs et ils aident vraiment nos gars de l'Air Force et aussi de l'aviation de l'Armée : comme avec l'équipement aéronautique, les uniformes d'aviation, c'est-à-dire les combinaisons de vol. "ce sont des relations étroites qui nous ont aidés à obtenir de nombreuses choses matérielles et immatérielles différentes" Et généralement, en principe, une grande aide vient de nos partenaires pilotes. Cela a commencé il y a longtemps, dans les années 1997, lorsque, si je ne me trompe, nos pilotes ont visité un spectacle aérien aux États-Unis à bord de leur avion Su-27 (des pilotes ukrainiens ont participé à des spectacles aériens en 1992 au Canada et aux États-Unis et en 1997 lors d' un spectacle aérien en Grande-Bretagne - éd.). Et puis cela s'est poursuivi lors des exercices militaires conjoints « Clear Sky » en 2011 et en 2018 (lors des exercices « Safe Sky » - ndlr). C'était un entraînement extrême. Et les pilotes ont pu faire connaissance personnellement, nouer des relations plus étroites lors de ces exercices. Nos pilotes et leurs pilotes ont échangé leurs expériences. Nous avons appris comment les forces aériennes occidentales mènent leurs opérations aériennes. Autrement dit, nos pilotes acquéraient déjà de l'expérience. Et cet événement a aidé non seulement nos garçons dans leurs capacités de combat, mais ils ont également acquis avec eux ces connaissances personnelles inestimables. Et puis, lorsque l’invasion à grande échelle a commencé en 2022, c’est cette relation étroite qui nous a permis d’obtenir beaucoup de choses différentes, tant matérielles qu’immatérielles. M.P. : Récemment, dans une interview, un pilote portant l'indicatif d'appel Moonfish a parlé d'un entraînement sur le F-16. Lui, ainsi que le pilote décédé Andriy Pilshchikov "Jus", avaient également déclaré précédemment que les pilotes ukrainiens essayaient de se préparer eux-mêmes et étudiaient les bases théoriques qu'ils pouvaient trouver dans des sources ouvertes. Et Moonfish a également déclaré qu'il existe une communication informelle avec les pilotes occidentaux. "nous avons déjà compris lors de ces exercices que nos approches, nos procédures sont très différentes" Phantom : Tout a commencé avec ces connaissances qui étaient en formation. Ainsi, tout le monde communiquait personnellement avec les pilotes par divers moyens de communication. Et en principe, lorsque la guerre a commencé, Trevor et Pete n'étaient pas les seuls à aider nos pilotes en parallèle. Et lorsque la question du recyclage des pilotes pour un nouveau type d'avion a commencé, avant même de savoir quel avion remplacerait notre flotte soviétique obsolète, nous avons déjà commencé à travailler sur un changement de concept et de formation. C'est-à-dire que nous avons déjà compris lors de ces exercices que nos approches, nos procédures sont très différentes. Et ce sont les pilotes partenaires, non seulement américains, mais aussi d'autres pays, qui ont formé une sorte de cours de formation en ligne pour que nous sachions dans quelle direction aller, puis pour améliorer et accélérer la reconversion pour le F- 16. "les gars qui ont été les premiers à partir dans la première vague, ils étaient déjà prêts tant moralement qu'avec les connaissances de base" Et, comme vous le savez, nos gars se sont rendus dans l'une des bases aériennes des États-Unis pour une évaluation préalable afin d'évaluer leurs capacités, leurs aptitudes et de déterminer les conditions (de formation). Encore une fois, il s’agissait de conditions générales sur lesquelles nous pouvons nous mettre d’accord. Et nos pilotes n'ont pas perdu de temps, ils se sont préparés du mieux qu'ils ont pu, et ces mêmes pilotes nous ont aidés avec des informations provenant de sources ouvertes - bien sûr, celles qu'ils pouvaient partager avec nous, et même leur expérience. Par conséquent, je dirai que les gars qui ont participé à la première vague étaient prêts à la fois mentalement et avaient des connaissances de base. M.P. : A quel stade en est cette préparation maintenant ? Phantom : Les préparatifs battent leur plein comme prévu. Non seulement les pilotes sont formés, mais comme vous le savez, le personnel au sol le sont également, nos mécaniciens qui assureront l'entretien de ces avions, nos unités de soutien qui veilleront à ce que les missions soient complétées. Ils se préparent de la même manière. "un pilote ou un technicien est un petit rouage dans un grand système" Selon les modalités, comme prévu, environ 6 mois de formation pour un pilote ou un groupe. Mais il y a des nuances, et elles ne sont pour la plupart pas liées à notre personnel, elles sont liées au travail administratif de nos partenaires, c'est-à-dire qu'il y a sa propre bureaucratie, et cela prend du temps. Par conséquent, cela a affecté le temps de préparation. Mais elle suit le plan. Et bien sûr, tout le monde veut obtenir les avions le plus rapidement possible, mais ce n’est généralement pas ainsi que les choses se font. L’aviation est un système très complexe, il ne s’agit pas d’un seul char ou d’une seule installation d’artillerie. Il y a beaucoup de personnel dans l'avion et c'est un gros système. Et un pilote ou un technicien est un petit rouage dans un grand système. M.P. : À quelles difficultés les pilotes ukrainiens qui suivent cette formation sont-ils actuellement confrontés ? Et que pensent-ils du F-16 en général ? Quelles sont leurs impressions ? "nos pilotes sont très impressionnés" Phantom : Nos pilotes sont très impressionnés. Cet avion a tout simplement dépassé leurs attentes. Même avec la quantité d'informations qu'ils ont reçues au cours de la formation, ils voient déjà de grandes perspectives et un grand potentiel dans la manière dont cet avion aidera notre Force aérienne à accroître nos capacités d'aviation de combat. Et vous pouvez imaginer qu'il y a des informations qu'ils n'ont pas encore apprises, qu'ils ne leur ont pas encore données, sur les autres capacités de cet avion. "c'est un avion plus numérisé, il dispose de nombreux systèmes et programmes qui doivent être saisis pendant le vol, avant le vol" Quant aux défis, c'est un nouvel avion pour nos gars et c'était un peu difficile au début, car c'est un avion de nouvelle génération, un avion plus numérisé, il a beaucoup de systèmes et de programmes qu'il faut saisir pendant le vol. et avant le vol. Nous n'avons pas rencontré cela, notre formation est un peu différente et notre avion est beaucoup plus simple que le F-16. De même, l’approche de la préparation et des performances du vol est complètement différente. Cela demande un entraînement plus indépendant, personne n’est au-dessus de son âme, donc c’était un peu difficile pour eux de se réadapter mentalement. Mais, comme je l'ai déjà dit, ils sont très motivés et l'envie de réapprendre rapidement surmonte toutes ces difficultés. M.P. : Le style ou la méthodologie d'enseignement est-il différent en Europe, au Danemark, de la manière dont la même transition vers le F-16 est enseignée aux États-Unis ? Phantom : Je dirais que le programme n'est pas différent car les partenaires ont discuté du programme de formation, c'est convenu. Tous les pays qui font partie de l'OTAN ont des normes, et donc les normes de formation aéronautique - où que ce soit, que ce soit aux États-Unis, au Danemark, en Grèce ou en Turquie - sont les mêmes, donc le programme de formation est le même. , mais l'approche elle-même peut différer quelque peu. MP : Quelles sont les impressions des instructeurs américains ou européens sur les pilotes ukrainiens ? Comment évaluent-ils leur vitesse de formation et d’apprentissage ? Phantom : La première impression de nos garçons par les instructeurs, c'est qu'ils sont motivés, leurs yeux brûlent. Même un instructeur a déclaré qu’il voyait bien comment il souhaitait commencer à se recycler dès que possible. Et en général, l'impression et les retours que nous recevrons des instructeurs sont très positifs. "Les pilotes ukrainiens sont très forts" Et ayant l’expérience de former des pilotes d’autres pays, ils peuvent déjà comparer. Ils disent que les pilotes ukrainiens sont très forts et voient l'expérience qu'ils ont acquise dans le combat aérien en Ukraine depuis le début d'une invasion à grande échelle, et ce sont ces compétences qu'ils tenteront d'améliorer sur les F-16. Pilotes occidentaux - dans le ciel de l'Ukraine ? M.P. : Dites-moi, comment la base de l’Air Force évalue-t-elle les chances que des pilotes occidentaux à la retraite puissent aider les Ukrainiens à protéger le ciel ukrainien pendant que les pilotes ukrainiens sont formés, comme l’avait suggéré précédemment le lieutenant-colonel à la retraite de l’US Air Force, Dan Hampton ? Dans quelle mesure cette idée est-elle réaliste ? Phantom : Je dirais que vous savez que nous attendons ces pilotes depuis le début de l'invasion. Dès les premiers jours, vous vous souvenez comment nos concitoyens ont supplié de fermer le ciel pour que ces fusées ne tombent pas sur la tête de nos compatriotes et pour sauver ces vies. Mais malheureusement, les forces armées et l’armée de l’air ukrainiennes ont été contraintes de continuer à se battre de manière indépendante, bien sûr, non sans l’aide de nos pays partenaires dotés d’armes et pas seulement. "s'ils étaient dans leurs avions, cela augmenterait nos chances" Et en ce qui concerne les réalités actuelles, oui, bien sûr, nous aimerions voir des pilotes à la retraite, des pilotes expérimentés de F-16 dans le ciel ukrainien, mais le commandement de l'armée de l'air a fait une analyse, a pris toutes les données dont nous disposons, les termes que nous aurons analysés et sommes parvenus à la conclusion qu'il n'y a pas de besoin urgent de pilotes étrangers dans le ciel ukrainien. Bien sûr, s’ils étaient dans leurs avions, cela augmenterait nos chances, mais vous savez qu’il y a des limites et des nuances. M.P. : Plusieurs experts ont déjà expliqué que l’aviation est un système, c’est-à-dire qu’il ne s’agit pas d’une personne ou d’un avion, mais que tout fonctionne de manière complexe. Phantom : Oui, car toutes les opérations menées par les partenaires occidentaux ne le sont pas par un seul groupe. Il s’agit d’une préparation très vaste et complexe, d’une mission complexe même pour atteindre quelques petits objectifs et tâches. "les réalités des combats aériens, la situation aérienne en Ukraine sont fondamentalement différentes des situations que ces pilotes ont connues au cours de leur carrière" Mais cela contribue à accroître l'effet, à augmenter la probabilité d'atteindre cet objectif et à réduire les risques pour les pilotes qui effectuent la tâche. Par conséquent, bien sûr, il sera difficile d’effectuer des tâches uniquement sur le F-16, ce sera une erreur, pour ainsi dire. Et si nous revenons à ces pilotes expérimentés qui avaient déjà piloté des avions F-16, nous pouvons comprendre que les réalités actuelles du combat aérien et la situation aérienne en Ukraine sont radicalement différentes des situations vécues par les pilotes qui servent actuellement ou ont récemment été libérés. La situation est similaire à celle de l'Irak en 1991, mais elle n'est plus ce qu'elle était il y a quelques années. L'Ukraine est-elle prête à recevoir des F-16 ? M.P. : Dites-moi, s'il vous plaît, dans quelle mesure l'infrastructure en Ukraine est-elle prête à accepter le F-16 ? Fantôme : L'infrastructure, comme le reste de notre personnel, qui se prépare désormais à recevoir l'avion F-16, est préparée conformément au plan. Il y a des nuances, il y a des difficultés, mais nos partenaires nous aident à surmonter ces difficultés. Je peux vous assurer que lorsque les avions F-16 seront prêts à être livrés à l'Ukraine, l'infrastructure sera prête, tout comme notre peuple. M.P. : Et combien de pilotes ukrainiens s’entraînent actuellement sur le F-16 ou combien de pilotes l’armée de l’air ukrainienne envisage-t-elle de transférer sur ces avions à l’avenir ? Phantom : Bien sûr, je ne peux pas vous donner le nombre, mais je tiens à dire que le nombre est suffisant pour effectuer des tâches sur le nombre d'avions qui nous seront remis lorsqu'ils seront prêts. Et ce système de formation continuera à nous fournir du personnel prêt à l'emploi avec les avions qui seront transférés. Bien sûr, nous aimerions en avoir plus, mais nous revenons encore une fois aux problèmes qui ne sont pas seulement les nôtres - avec la formation et avec le nombre de places de formation dont disposent nos partenaires. M.P. : Si nous parlons de la maintenance des avions F-16, parce que chaque sortie de combat représente une certaine somme d'argent, alors comment, à partir de quels budgets sera-t-elle financée ? Ne s’agit-il pas de sommes si importantes par rapport au coût de l’avion lui-même et de la formation du pilote ? Fantôme : Concernant le coût d'entretien d'un avion et la conduite d'opérations de combat sur ces avions, je peux dire une chose : l'aviation n'est pas une chose bon marché, tous les pays le comprennent, tous les pays soutiennent l'aviation banalement car l'effet que l'aviation donne sur le champ de bataille est bien supérieurs à ceux des coûts qu'ils encourent. Je peux également ajouter que l'exécution de tâches sur les avions de notre flotte existante n'est pas non plus gratuite. Bien sûr, comparées aux sommes que nous perdons sur les avions soviétiques, elles sont un peu plus élevées, mais cela en vaut la peine. "Formation en Grande-Bretagne et autres avions pour l'armée de l'air des forces armées" MP : Parlez-nous de vos études en Grande-Bretagne. La Grande-Bretagne a annoncé qu'elle était prête à former des pilotes ukrainiens , mais l'armée de l'air britannique n'exploite pas le F-16, il y a donc eu une explication selon laquelle il s'agissait de former la prochaine génération de pilotes ukrainiens. Phantom : Oui, bien sûr, il y a plusieurs étapes dans le développement de l'Armée de l'Air, et nous ne nous concentrons pas sur l'avenir immédiat, nous voyons bien plus loin. Il y a donc une grande perspective plus loin, et nous y avançons également. Et grâce à ces pilotes formés - et pas seulement - dans le futur, dans 2-3 ou 5 ans, nous pourrons les former à la fois sur le F-16 et sur d'autres avions qui pourraient être en service dans l'armée de l'air ukrainienne. M.P. : Par ailleurs, il y a également des discussions sur la nécessité d'avions A-10 , Gripen ou d'autres types d'avions pour l'aviation ukrainienne. Que peux tu dire? Phantom : L'A-10 est un très bon avion dans sa catégorie. Il est bien adapté au soutien aérien des forces terrestres. Mais les réalités actuelles dans notre espace aérien le long et à proximité de la ligne de contact de combat, ainsi qu'à proximité des territoires occupés, ne leur permettront pas d'accomplir ces tâches, car une très grande composante aérienne est nécessaire pour se couvrir, pour dégager l'espace aérien des moyens de l'ennemi. des dégâts causés par le feu. Je parle de véhicules anti-aériens à longue et moyenne portée. Par conséquent, il ne sera tout simplement pas physiquement en mesure d’accomplir ces tâches. Un autre problème concerne, par exemple, l'avion Saab Gripen, de fabrication suédoise. Il s'agit d'un avion très moderne, il a subi de nombreuses étapes de modernisation et constitue actuellement la flotte officielle de l'armée de l'air suédoise, il peut effectuer à la fois la suppression de la défense aérienne ennemie et la tâche de dégâts de feu ponctuels, ainsi que ce qu'on appelle une arme à distance en anglais - c'est-à-dire des armes à distance qui ne vous permettent pas de toucher votre avion. Et il a également un grand potentiel contre les avions ennemis, et ceux dont la Russie dispose actuellement, les avions Su-35 et Su-30, peuvent atteindre les Gripen de dernière génération." Maria Prus https://www.holosameryky.com/author/марія-прус/-oy_y https://www.holosameryky.com/a/pilot-phantom-interview/7476726.html 6 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 9 février Share Posté(e) le 9 février (modifié) (photos de "Phantom" tirées de l'article / interview) Bon, ben difficile de savoir sur quel appareil "Phantom" est qualifié ... Une idée ? Modifié le 9 février par jojo (lo savoyârd) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fred974 Posté(e) le 9 février Share Posté(e) le 9 février Une question surement naïve, s'adressant aux spécialistes des combats aériens principalement : Les pilotes Ukrainiens formés sur F-16 ont un background sur le matériel et les techniques de combats soviétiques. Dans quelle mesure leurs connaissances sur l'ennemi (matériels et techniques) amélioreront leur chance ? Est-ce que l'amélioration du rapport de force reposera surtout sur le matériel (F-16 VS Mig/Su), ou est-ce que les nouvelles compétences des pilotes, amendées de leurs anciennes connaissances, seront plus prépondérantes ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 9 février Share Posté(e) le 9 février Pour les sans pilote ... "L'Ukraine a développé un tout nouveau drone kamikaze équipé d'une turbine d'aéromodélisme" https://air-cosmos.com/article/l-ukraine-a-developpe-un-tout-nouveau-drone-kamikaze-equipe-d-une-turbine-d-aeromodelisme-68399 Va falloir quantifier les savoirs-faire des aéromodelistes de part chez nous, à toutes fins utiles ... 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loac Posté(e) le 9 février Share Posté(e) le 9 février Il y a 16 heures, Fred974 a dit : Une question surement naïve, s'adressant aux spécialistes des combats aériens principalement : Les pilotes Ukrainiens formés sur F16 ont un background sur le matériel et les techniques de combats soviétiques. Dans quelle mesure leurs connaissances sur l'ennemi (matériels et techniques) amélioreront leur chance ? Est-ce que l'amélioration du rapport de force reposera surtout sur le matériel (F16 VS Mig/Su), ou est-ce que les nouvelles compétences des pilotes, amendées de leurs anciennes connaissances, seront plus prépondérantes ? "Connais ton ennemi, et connais toi toi même" Sun Tzu. La connaissance des procédures des adversaires leur donnera (plus que leur nouvel avion) un précieux avantage à mon avis. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 9 février Share Posté(e) le 9 février il y a 15 minutes, Fred974 a dit : Une question surement naïve, s'adressant aux spécialistes des combats aériens principalement : Les pilotes Ukrainiens formés sur F16 ont un background sur le matériel et les techniques de combats soviétiques. Dans quelle mesure leurs connaissances sur l'ennemi (matériels et techniques) amélioreront leur chance ? Est-ce que l'amélioration du rapport de force reposera surtout sur le matériel (F16 VS Mig/Su), ou est-ce que les nouvelles compétences des pilotes, amendées de leurs anciennes connaissances, seront plus prépondérantes ? Je ne répondrai pas à la place des spécialistes en la matière, mais de mon point de vue : - Le niveau ET la quantité dispo du matériel aéro prime, on le voit depuis le début de ce conflit - Cependant bien sûr que l'expérience acquise sur des appareils soviétiques et la connaissance des doctrines en rapport est un plus considérable. Après à relativiser avec les appareils russes contemporains (leurs capacités globales, leurs systèmes d'armes et types de munitions que n'ont pas pu approcher les pilotes ukrainiens). Mais les quelques succès remportés au début du conflit, malgré une grande supériorité en performances et nombre du côté russe prouve que ce n'est pas inutile. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. olivier lsb Posté(e) le 9 février C’est un message populaire. Share Posté(e) le 9 février Vidéo illustrant les capacités des SDZ, dont 8 exemplaires vont être remis à l'Ukraine. 4 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 9 février Share Posté(e) le 9 février j'avais tort, il y a une vidéo de Zelensky et Zaluzhnyi Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 9 février Share Posté(e) le 9 février A part d'un bon sentiment mais je suis perplexe sur déminage unmanned ( certes ) qui restera cloué par la première charge de 1 kg d'explo venant du ciel. Robot démineur oui, mais de là à parler de créer des brèches en conditions de combat intense, comment dire.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 9 février Share Posté(e) le 9 février 2S22 Bohdana vu par un drone russe Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 9 février Share Posté(e) le 9 février (modifié) Vu relativement souvent lors du conflit du Donbass, il avait disparu depuis et vient de réapparaître Cheburashka de la DNR, 32x2 tubes de 227 mm, portée de 10 km Modifié le 9 février par Banzinou 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Vince88370 Posté(e) le 10 février Share Posté(e) le 10 février Le CAESAR montre ses limites en condition humide, le 2S1 n'arrive même pas à le sortir 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loac Posté(e) le 10 février Share Posté(e) le 10 février (modifié) il y a 53 minutes, Vince88370 a dit : Le CAESAR montre c'est limite en condition humide, le 2S1 n'arrive même pas à le sortir https://twitter.com/girkingirkin/status/1756019894506729553/mediaviewer Les mortiers de 120 mm français sont aussi en difficultés ! Mais bon vu les conditions extrêmes d utilisations cela peux ce comprendre,un obusier planté dans la boue ,un obus qui ne part pas . En faite ce n' est même pas extrême c est le quotidien. Modifié le 10 février par loac 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 10 février Share Posté(e) le 10 février (modifié) Il y a 3 heures, loac a dit : https://twitter.com/girkingirkin/status/1756019894506729553/mediaviewer Les mortiers de 120 mm français sont aussi en difficultés ! Mais bon vu les conditions extrêmes d utilisations cela peux ce comprendre,un obusier planté dans la boue ,un obus qui ne part pas . En faite ce n' est même pas extrême c est le quotidien. On arrive au printemps et donc ces conditions vont devenir prévalentes. Ce sont elle qui expliquent que Adievka doit être prise avant fin mars et pas un anniversaire de VP. De mars à Mai il va y avoir beaucoup de redéploiement et les Ukrainiens vont pouvoir rajouter énormément de systèmes défensifs en étant gènés uniquement par des bombardements mais beaucoup moins par des offensives terrestres. Les attaques par drone des deux côtés vont être prépondérantes. Modifié le 10 février par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 10 février C’est un message populaire. Share Posté(e) le 10 février Il y a 18 heures, vincenzo a dit : F-16 aux couleurs ukr Au cas où, les couleurs ukrainiennes sur le F16 ont été ajoutées. Sur la photo originale ce F16 porte ses couleurs danoises. Ce doit être pour "imager" l'article en rapport. D’ailleurs ce détail n'est pas évoqué dans l'X d'origine ni dans l'article de la journaliste en question. Ce n'est pas bien grave et ce n'est pas là l'essentiel, même si c'est plutôt maladroit. 4 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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