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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


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Il y a 17 heures, seal33 a dit :

Depuis au moins 2 jours (hier et aujourd'hui) via https://globe.adsbexchange.com, 2 C17 Indiens, en provenance direct d'Inde, direction la Pologne pour l'un (proche de la frontière UK) la Slovaquie pour l'autre. 

Pour un pays qui ne prend pas parti dans le conflit ça fait beaucoup de vols (au moins 4 de ce que j'ai compté) en direction d'un camp. 

Opération d’évacuation il semblerait. Les pays correspondent. 
 

https://www.lemonde.fr/international/article/2022/03/05/ukraine-l-inde-tente-d-evacuer-ses-ressortissants-pris-au-piege-du-conflit_6116270_3210.html#xtor=AL-32280270-[default]-[ios]

 

Révélation

Guerre en Ukraine : l’Inde tente d’évacuer ses ressortissants pris au piège du conflit

Plus de 20 000 ressortissants indiens se trouvaient en Ukraine avant l’offensive russe. La plupart ont quitté le pays mais plusieurs milliers d’étudiants seraient encore bloqués dans des zones de conflit.

L’appel de l’ambassade d’Inde en Ukraine, lancé mercredi 2 mars à ses ressortissants, a suscité l’effroi. Ecrit en lettres capitales, il appelait tous les étudiants indiens se trouvant toujours à Kharkiv à « évacuer immédiatement » la ville située dans l’est de l’Ukraine, quitte à parcourir une dizaine de kilomètres à pied. La mort d’un étudiant en médecine, la veille, à Kharkiv, avait déjà profondément ému le pays : Naveen, 21 ans, a été victime d’un bombardement russe mardi, alors qu’il était sorti acheter des provisions. Un autre a été blessé par balles dimanche, lorsqu’il tentait de fuir la capitale, Kiev.

Avant l’offensive russe, plus de 20 000 Indiens se trouvaient en Ukraine. La plupart sont des étudiants en médecine issus de la classe moyenne ayant choisi ce pays, notamment car ce cursus y est plus abordable qu’en Inde. Les témoignages poignants de ces milliers d’étudiants, bloqués dans des conditions difficiles, continuent d’affluer. Et leurs proches implorent le gouvernement de les ramener sains et saufs.

« Evacuez-nous, s’il vous plaît. Nous voulons rentrer chez nous », supplie Mohammed Mehtab Reza, un étudiant en quatrième année de médecine bloqué à Soumy, dans l’est de l’Ukraine, à une quarantaine de kilomètres de la frontière russe. Le jeune homme, contacté jeudi par téléphone, affirme être sans nouvelles de son ambassade depuis quatre jours. « On ne peut pas quitter la ville, les chars sont dans les rues, on entend les tirs et les attaques aériennes », poursuit-il, en larmes, avant de raccrocher pour se mettre à l’abri en sous-sol.

Indiens et Nigérians pris à partie

Le premier ministre indien, Narendra Modi, et le président russe, Vladimir Poutine, se sont entretenus par téléphone, mercredi, au sujet de l’évacuation des citoyens indiens. La partie russe « essaye notamment d’organiser une évacuation d’urgence d’un groupe d’étudiants indiens de Kharkiv via un couloir humanitaire » vers la Russie, selon le Kremlin. Les autorités russes ont affirmé que ces étudiants étaient retenus de force en Ukraine et utilisés comme des boucliers humains. Une accusation démentie par l’Inde, qui a salué l’aide apportée par les autorités ukrainiennes.

Une grande partie des Indiens d’Ukraine et plus de 10 000 autres ont été ramenés en Inde depuis la Roumanie, la Hongrie, la Pologne ou encore la Slovaquie, dans le cadre d’une vaste opération d’évacuation baptisée Ganga. Quatre ministres du gouvernement de Narendra Modi ont été dépêchés lundi dans ces pays limitrophes de l’Ukraine pour coordonner les efforts de rapatriement.

« Personne de l’ambassade n’était présent pour nous aider à quitter l’Ukraine, où nous étions coincés », affirme Harsh Goel, un étudiant à l’université nationale de médecine d’Ivano-Frankivsk, dans l’ouest de l’Ukraine. « J’ai pris un bus et ensuite j’ai marché environ 20 kilomètres pour traverser la frontière jusqu’en Roumanie. J’ai vu des militaires s’en prendre à des étudiants indiens et nigérians », raconte-t-il alors qu’il s’apprête à rentrer en Inde.

Le sort de ces étudiants pourrait-il influencer la position de New Delhi dans cette guerre ? Jusque-là, l’Inde n’a jamais condamné explicitement l’agression de la Russie. « Il est peu probable que l’Inde dénonce publiquement la Russie et l’évacuation des étudiants est une question pratique qui n’y changera rien »,estime Harsh Pant, à la tête du programme d’études stratégiques de l’Observer Research Foundation, à New Delhi.

L’Inde demeure une alliée historique de la Russie, qui est son premier fournisseur de matériel militaire. Mais ces dernières années, le géant sud-asiatique s’est rapproché des Etats-Unis et de l’Europe, ses partenaires dans l’Indo-Pacifique. « L’Inde a besoin à la fois de la Russie et de l’Occident pour faire face à sa rivale chinoise », résume Harsh Pant. Une position d’équilibriste que New Delhi tente de maintenir, alors que les Etats-Unis le poussent à adopter une position plus claire sur l’Ukraine.

Le président américain, Joe Biden, a tenu jeudi un sommet virtuel du Quad, cette alliance qui réunit les Etats-Unis, le Japon, l’Australie et l’Inde, et dont l’objectif est de contrer l’influence de la Chine dans l’Indo-Pacifique. Le communiqué commun publié à l’issue de la rencontre ne comprenait toujours pas de condamnation claire de l’invasion russe de l’Ukraine.

Des militants de la gauche radicale brûlent des effigies de Vladimir Poutine et Joe Biden, lors d’une manifestation pour exiger l’évacuation des étudiants indiens en Ukraine et le retrait des troupes russes. BIKAS DAS / AP

Mercredi, l’Inde s’était à nouveau abstenue de voter la résolution de l’Assemblée générale de l’ONU déplorant l’agression russe et exigeant le retrait de ses forces militaires d’Ukraine. « Dans ses prises de position, l’Inde mentionne désormais le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des Etats, et cela s’adresse à la Russie », souligne néanmoins Harsh Pant, qui rappelle que l’Inde envoie également de l’aide humanitaire en Ukraine.

Le ministère des affaires étrangères estime qu’il pourrait encore rester 2 000 à 3 000 ressortissants indiens en Ukraine et assure que les vols se poursuivront jusqu’à ce que la dernière personne soit évacuée. En route vers sa ville natale de Muzaffarnagar, dans l’Uttar Pradesh, Harsh Goel, l’étudiant en médecine, envoie encore un message sur WhatsApp : « Priez pour les Ukrainiens et les étudiants qui sont toujours bloqués. »

Ravi Pinto(New Delhi, correspondance)

 

Edited by seal33
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il y a 15 minutes, Ciders a dit :

Le compte Twitter Blue Sauron présente une photo d'un blessé et d'un parachute tombé sur une maison.

Je vous laisse chercher, pas d'exposition de POW.

 

Le navigateur est mort, semble-t-il à l’atterrissage de son parachute ou lors de l’éjection

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1 hour ago, cracou said:

Une centrale a besoin A VIE de refroidissement. Pas "pour refroidir". Non, c'est en continu et c'est TOUJOURS, même totalement à l'arrêt ou "froide". C'est un problème que souvent les gens ont du mal à comprendre. Une cause essentielle étant le combustible irradié utilisé qui est refroidissement dans les piscines de dasactivation.

La puissance thermique décroît très très fortement les premiers jours puis les premières semaines après l'arrêt du réacteur.

C'est pour cela que j'avais demandé au début de cette guerre si les Ukrainiens avaient coupé les réacteurs. C'est quand même plus facile de refroidir un réacteur arrêté depuis 8 jours.

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il y a 9 minutes, seal33 a dit :

Opération d’évacuation il semblerait. Les pays correspondent.

Sans compter que des gros porteurs vont sûrement être utilisés pour apporter de l'aide humanitaire, y compris depuis des pays ne prenant pas parti dans le conflit.

Edited by Skw
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Il y a 2 heures, Shorr kan a dit :

funfact - si l'on peut dire- Ce qui a précédé l'accident de Tchernobyl est un essai de résistance à la guerre nucléaire et ses EMP. Il s'agissait de mettre le réseau hors ligne et de laisser le rotor tourner en roue libre, pour rapidement les remettre en marche une fois l'attaque passé.

ça demandais aussi de ramener le réacteur à basse puissance, ce qui lui faisait traverser une phase où il était transitoirement instable.

 

Plus complexe, il avait tourner à des régimes non recommandé pour fournir en urgence de la puissance puis a été maltraité par les opérateurs.

la plongée des barre dont le début était en carbone a déclenché l’emballement 

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Il y a 2 heures, Fusilier a dit :

... mais au-delà de 3000 m se pose le pb de la pressurisation (manque d’oxygène )  le froid avec le gradient altitudinal (environ -1° tous les 200 m)  s'l fait zéro ou - quelque chose au niveau du sol, je te laisse calculer. 

Aux correction des pilotes :biggrin:

Ouaip, :smile:

Chute de T° régulière de 6° C/1000 m ou 1,2° par tranche "d'altitude" de 200 m - pour correspondre à ton propre calcul :wink: -, qui se stabilise à +/-56°C, au-delà de 11 000 m , quand on atteint la stratosphère.

En Europe occidentale, la "règle" se fonde sur une T° moyenne"annuelle" de +15°C, mesurée au sol à l'altitude "zéro"; Donc, en théorie, à l'altitude de 11 000 m, on aurait perdu 66°C, mais en déduisant les + 15°C, on obtient, en réalité,  -56°C; celà dit, il peut geler à pierre fendre, au "ras des paquerettes", les "-56°C", mesurées au-delà de "l'atmosphère", eux, ne varient pas.

A noter que, de son côté la pression atmosphérique chutant, à la louche, de 10% par tranche de 1000 m, à 11 000 m, elle est devenue nulle, ce qui explique, au passage,  le "-56°C" constant, qui  règne dans la stratosphère.

Ok, je sors...

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Heu les images sont truquées ou est ce que je vois bien des bombes lisses?

En Syrie on nous expliquait que c’était parce les objectifs visés ne valaient pas la dépense de munitions sophistiquées.

C’est quoi l’ excuse en Ukraine? 
Qu’un Su30 tout neuf coûte moins cher qu’une munition de précision stand-off ;))?

je vais un peu troller mais je commence à penser que les américains devraient arrêter d’aider les Uk et commencer à aider les russes en douce.

Parce que la contre-performance militaire russe va finir par mettre a mal toute la petite rengaine américaine des 2% du PIB.

Difficile d’imaginer cette armée en menace crédible pour l’OTAN.

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il y a 10 minutes, vince24 a dit :

Parce que la contre-performance militaire russe va finir par mettre a mal toute la petite rengaine américaine des 2% du PIB.

Difficile d’imaginer cette armée en menace crédible pour l’OTAN.

Aujourd'hui il me parait prématuré de conclure sur les capacités réelles des forces russes ...

Attendons les détails dans les mois qui suivent... et ne tombons pas dans l’erreur qu'on fait les allemands quand ils ont analysés les performances de l'armée soviétique en Finlande....

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La principale erreur que les allemands ont fait a été de sous estimer la résilience de l’exécutif soviétique qui a su tenir le pays sous stricte contrôle et augmenter  radicalement l’effort de guerre malgré les incroyables débâcles militaire de 41-42. 

Bref la même erreur que Poutine semble avoir fait a propos de l’exécutif ukrainien.

Je ne dis pas que les russes ne vont pas finir par l’emporter (comme en Finlande a l’époque) je dis juste ce que beaucoup pressentaient, c’est à dire que les forces conventionnelles russes ne sont aucunement une menace crédible pour l’OTAN.

Et pour l’Ukraine, c’est pas fini, le rapport de force leur est bien plus favorable qu’a la Finlande de l’époque.

 

Edited by vince24
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il y a 8 minutes, vince24 a dit :

Heu les images sont truquées ou est ce que je vois bien des bombes lisses?

En Syrie on nous expliquait que c’était parce les objectifs visés ne valaient pas la dépense de munitions sophistiquées.

C’est quoi l’ excuse en Ukraine? 
Qu’un Su30 tout neuf coûte moins cher qu’une munition de précision stand-off ;))?

je vais un peu troller mais je commence à penser que les américains devraient arrêter d’aider les Uk et commencer à aider les russes en douce.

Parce que la contre-performance militaire russe va finir par mettre a mal toute la petite rengaine américaine des 2% du PIB.

Difficile d’imaginer cette armée en menace crédible pour l’OTAN.

Je présume que par "bombes lisses", tu évoques les bombes "classiques" larguées par des aéronefs, à contrario de munitions "guidées" plus sophistiquées.  L'air de rien, çà reste, toujours,  de nos jours, les munitions les plus économiques, offrant une efficacité globale satisfaisante.

Les projectiles guidées coûtent la "peau des murges" et, globalement, depuis la première Guerre du Golfe, on en est largement revenu de l'image, soigneusement véhiculée par l'US Army, auprès des média, soucieux des pertes civiles collatérales, de la supposée "frappe clinique" soigneusement "ciblée", la puissance de la charge transportée générant, inévitablement, des dégâts "collatéraux" en zone urbaine; c'est ce qui s'était passé, par exemple, en Irak, où les irakiens avaient, intentionnellement, installés  certains centres militaires "sensibles" dans des zones "civiles" urbaines denses.

On a des dispersions équivalentes, voire supérieures, avec des tirs d'artillerie à longue portée.

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Les munitions classiques non-guidées peuvent être précises - y qu’a voir le raid israélien sur la réacteur iraquien dans les années 80. Des F16 avec des Mk 84 bêtes et méchantes.

Y avait même des systèmes embarqués sur certains avions (F111) pour pouvoir tirer des bombes de la série mk en aveugle et automatiquement.

Mais tirer de la non-guidée avec précision demande beaucoup d’entraînement. Pas pour rien qu’elles ont presque disparu du répertoire des armées modernes.

Une bombe à guidage GPS coûte à peine plus cher et sera bien plus précise, et tout temps.

je trouve absurde de vouloir essayer de justifier l’emploi massif de ces bombes non-guidees avec des arguments bidon.

Les russes le font parce qu’ils n’ont pas d’autre choix, point barre.

Si on disait à un pilote de Su-25, dont 3 copains viennent de se faire descendre: “hey mon gars pour ta prochaine mission on t’a trouvé un rafale avec des AASM” je suis sûr qu’il te répondrait pas “ah non les gars moi je préfère y aller à la roquette”.

 

Edited by vince24
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Il y a 1 heure, vince24 a dit :

La principale erreur que les allemands ont fait a été de sous estimer la résilience de l’exécutif soviétique qui a su tenir le pays sous stricte contrôle et augmenter  radicalement l’effort de guerre malgré les incroyables débâcles militaire de 41-42. 

Bref la même erreur que Poutine semble avoir fait a propos de l’exécutif ukrainien.

Je ne dis pas que les russes ne vont pas finir par l’emporter (comme en Finlande a l’époque) je dis juste ce que beaucoup pressentaient, c’est à dire que les forces conventionnelles russes ne sont aucunement une menace crédible pour l’OTAN.

Et pour l’Ukraine, c’est pas fini, le rapport de force leur est bien plus favorable qu’a la Finlande de l’époque.

 

Je vais faire un peu de "hors sujet", mais en 1941,  le renseignement militaire allemand s'était, aussi, très largement planté sur les effectifs réels de l'Armée Rouge.

Aux 152 divisions de tous types, dont 10 roumaines et 9 divisions de sécurité - destinées, essentiellement, à assurer la police en territoire occupés - mises en ligne dans les Heeresgruppe Nord, Mitte et Süd, le 21 juin au soir, l’Armée Rouge en opposait 171, dont 57 sur une profondeur de 10 à 45 km.

Les services de renseignement allemands avaient très largement sous-estimé les effectifs soviétiques. Le 21 juin, les chiffres les plus pessimistes évaluaient la force de l'Armée Rouge, sur l'ensemble du territoire soviétique, à 200 divisions. Un mois après le déclenchement de l’offensive, 352 avaient déjà été identifiées et la liste était loin d’être exhaustive !

De surcroit, l'immensité du territoire russe avait permis de déménager l'outil de production militaire, au-delà de la Volga et, même de l'Oural, le mettant dès lors, hors d'atteinte, de la menace allemande.

Là, sans préjuger excessivement, rien de tel, et, sans prendre l'EM russe pour une "lumière", il connaissait, avant le 26 février dernier, les effectifs ukrainiens, ainsi que ses ressources militaires.

Par contre, ils se sont visiblement plantés sur "l'importance" supposée  du sentiment de filiation historique russe dans la population ukrainienne; ce qui, entre parenthèses, est pour le moins étonnant, si on se réfère à l'histoire passée très turbulente de l'Ukraine, ne serait-ce qu'au sein de l'ex-empire impérial russe et, même, après la fin de la seconde guerre mondiale; les derniers réseaux de la résistance ukrainienne à l'autorité soviétique, pour certains, issus "directement" de la collaboration avec les allemands, n'avaient été "éradiqués" qu'en 1954.

 

 

Edited by Loïc C.
aurtograffe!
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il y a 21 minutes, vince24 a dit :

Je ne dis pas que les russes ne vont pas finir par l’emporter (comme en Finlande a l’époque)

Il y a plusieurs différences, à ce stade, avec le conflit soviéto-finlandais de 1939-1940 :

https://www.19fortyfive.com/2022/03/why-russia-cant-seem-to-win-in-ukraine-study-the-winter-war-of-1939/ (4 mars 2022)

Les ambitions de Moscou en 1939 étaient loin d'être aussi maximalistes que les intentions déclarées de Poutine concernant l'Ukraine, car l'URSS ne s'attendait pas à remplacer le gouvernement d'Helsinki.

La Grande-Bretagne et la France ont exprimé un fort soutien à la Finlande et ont même élaboré plusieurs plans de déploiement de troupes (ce qui aurait mis Paris et Londres en guerre avec Berlin et Moscou en même temps), mais les Suédois ont refusé la permission de transporter des troupes et du matériel.

Quelque 25 000 Finlandais sont morts, ainsi que 50 000 à 15 000 soldats soviétiques.

 

La Russie était prête [en 1939-1940] à payer un prix énorme pour les territoires relativement mineurs qu'elle a gagnés et a commencé à réorganiser ses forces armées en cours de route. Les Ukrainiens n'ont pas infligé à la Russie une défaite de cette ampleur, mais nous pourrions tout de même assister à des changements importants dans le mode de fonctionnement de l'armée russe au cours des semaines et des mois à venir.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_d'Hiver

Le 23 août 1939, le Troisième Reich et l'Union soviétique signent un pacte de non-agression, connu sous le terme de pacte germano-soviétique. Ce pacte comprend une clause secrète, qui vise à partager en « zones d'influences » les pays situés entre les deux puissances. En particulier, la Finlande se retrouve dans la zone attribuée à l'Union soviétique.

 

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il y a 46 minutes, vince24 a dit :

Les munitions classiques non-guidées peuvent être précises - y qu’a voir le raid israélien sur la réacteur iraquien dans les années 80. Des F16 avec des Mk 84 bêtes et méchantes.

Y avait même des systèmes embarqués sur certains avions (F111) pour pouvoir tirer des bombes de la série mk en aveugle et automatiquement.

Mais tirer de la non-guidée avec précision demande beaucoup d’entraînement. Pas pour rien qu’elles ont presque disparu du répertoire des armées modernes.

Une bombe à guidage GPS coûte à peine plus cher et sera bien plus précise, et tout temps.

je trouve absurde de vouloir essayer de justifier l’emploi massif de ces bombes non-guidees avec des arguments bidon.

Les russes le font parce qu’ils n’ont pas d’autre choix, point barre.

Si on disait à un pilote de Su-25, dont 3 copains viennent de se faire descendre: “hey mon gars pour ta prochaine mission on t’a trouvé un rafale avec des AASM” je suis sûr qu’il te répondrait pas “ah non les gars moi je préfère y aller à la roquette”.

 

Les russes disposent de leur propre réseau satellitaire GPS, baptisé Glonass, qui offrirait, "officiellement" une précision "théorique" de l'ordre de moins de 10 m, soit l'équivalent du système GPS "américain", y compris pour son usage militaire.

Autrement dit, "à 10 m près", en zone urbaine "concentrée", on allume à côté... même chez nos amis américains "super-pointus"!

Contrairement à ton assertion, à savoir "Une bombe à guidage GPS coûte à peine plus cher et sera bien plus précise", une fois, cette installation nécessaire d'un récepteur "GPS", rapportée au volume de munitions produites, çà surenchérit très sérieusement son coût unitaire, sans nécessairement, pour autant, améliorer la "précision" dans le cadre de certaines missions spécifiques.

Les munitions pour armes d'épaule, armes collectives et l'artillerie terrestre n'utilisent pas de guidage "GPS" ou assimilés. Pour la dernière évoquée, on en est, encore, grosso modo, aux abaques de tir et aux relèvement "à l'ancienne", fournis par les observateurs en première ligne (!), des résultats "visibles".

Edited by Loïc C.
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5 minutes ago, Loïc C. said:

Les russes disposent de leur propre réseau satellitaire GPS, baptisé Glonass, qui offrirait, "officiellement" une précision "théorique" de l'ordre de moins de 10 m, soit l'équivalent du système GPS "américain", y compris pour son usage militaire.

Rien ne leur interdit d'utiliser GPS aussi :biggrin:

Accessoirement les bombes "GPS" ne se servent de GPS que pour le recalage de la centrale inertielle ... c'est donc avant tout des bombes guidées par centrale inertielle ... si le vole n'est pas trop long ça dérive peu et ça suffit.

Pour l'a "précision" des solutions de positionnement satellitaire ... si on a un observateur proche de la cible qui peut mesurer la dérive du système de positionnement ... et donc corriger la position de la cible pour la proposer avec "l'erreur" du système de positionnement ... on se retrouve avec des "précisions" de quelques centimètre.

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il y a 1 minute, g4lly a dit :

Rien ne leur interdit d'utiliser GPS aussi :biggrin:

Entièrement d'accord,  mais il ne faut pas croire, pour autant, que quelque soit le camp,  l'utilisation du "GPS" se soit généralisée pour  des munitions "simples" et relativement peu coûteuses, comme les "bombes lisses" de l'aviation ou les "pélots" d'artillerie.

Dans ces seuls domaines, où les plus pointus qui "campent" sur le forum pourront me tacler, sans problème et, dès lors, je ferai mon mea culpa, ce n'est pas le cas.

Nous, tous, nous sommes, largement, faits  "beurrer la tartine", depuis "trois décennies", au bas mot, abreuvés que nous sommes de la mise au point "régulière" d'armes de plus en plus pointues, dont les prototypes sont, régulièrement, exposés à plaisir, lors de certaines manifestations spécialisées. Sauf qu'elles coûtent, toutes, la peau des murge et que la plupart d'entre elles ne résistent pas aux séries d'essais militaires simulant leur emploi "opérationnel"!

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