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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


Messages recommandés

Article dans le Monde sur l'évolution de la nature du renseignement et son exploitation politique par les Américains, de façon plus marquée et plus audacieuse. On comprend que ça a du secouer quelques habitudes chez nous.

https://www.lemonde.fr/international/article/2022/04/13/les-lecons-de-la-guerre-en-ukraine-pour-le-renseignement-militaire-francais_6122019_3210.html

On y apprend au passage:

- qu'on est le 2e contributeur en renseignement au sein de l'OTAN (pour ce que ça veut dire... Suffirait de considérer que les Five Eyes ne partagent pas l'essentiel de leur rens à l'OTAN pour remettre un peu de perspective dans cette assertion)

- que l'intentionalité de l'analyse était plus du ressort de la DGSE que de la DRM (mais bon, "même le FSB et le GRU étaient pas au courant alors pensez-vous, la DGSE....." ignorant au passage le rens US sur la question). Beaucoup de mauvaise foi à mon sens sur le débat sur le caractère auto-réalisateur de la diffusion publique du rens US. Ce serait vraiment prendre Poutine pour un abruti, ce qu'il n'est pas, tout intoxiqué qu'il soit. 

- CERES n'a pas pu être mis à contribution pour des raisons techniques

 

Citation

Les leçons de la guerre en Ukraine pour le renseignement militaire français

Alors que le directeur du renseignement militaire a quitté son poste il y a deux semaines, la communauté du renseignement défend l’analyse qui avait été faite des risques d’invasion tout en s’interrogeant sur la transparence adoptée par les Etats-Unis.

Par Elise Vincent

Après des mois de divulgations graduelles et très offensives d’éléments de renseignement sur les intentions du président russe Vladimir Poutine en Ukraine, le ministère de la défense américain a donné un nom à sa nouvelle méthode : le « campaigning ». « Faire campagne », en français. Cette approche qui n’a pas empêché la guerre, arguent ses contempteurs, mais qui a bousculé les plans de Moscou, admettent beaucoup, fait désormais figure de pilier de la stratégie nationale de défense (NDS) des Etats-Unis. Le 28 mars, le Pentagone en a rendu publics les premiers extraits, qui sont observés avec intérêt par la communauté du renseignement hexagonal.

« Le campaigning », « renforcera la dissuasion et nous permettra d’obtenir des avantages contre toutes les actions coercitives des concurrents », assume ainsi le ministère de la défense américain dans sa NDS, un simple document de deux pages à ce stade, préambule à l’équivalent de son futur livre blanc de la défense. « Les Etats-Unis […] synchroniseront les efforts plus larges du ministère […] pour saper les formes aiguës de coercition des concurrents, compliquer leurs préparatifs militaires et développer nos propres capacités de combat avec les Alliés et les partenaires », est-il aussi précisé.

Les Etats-Unis ne réinventent pas la communication de guerre mais ils bouleversent un certain nombre de codes du secret-défense. Une façon de faire à laquelle s’est déjà rallié le Royaume-Uni, et considérée aujourd’hui comme un possible « game changer » par une source militaire française dans un contexte de changement de cycle stratégique. « La force d’un régime autoritaire, c’est la capacité à unifier le discours et à ne pas rendre de comptes. La force des démocraties, c’est la transparence », abonde-t-elle.

Divergences d’analyse

En forgeant ce concept de « campaigning », les Américains mettent un mot sur des réflexions qui étaient déjà en cours au sein de la communauté du renseignement, mais étaient noyées dans le domaine plus large de la « lutte informationnelle ». Cette rupture des us et coutumes a pesé sur l’éviction du chef de la Direction du renseignement militaire (DRM), le prudent général Eric Vidaud, fin mars, au-delà des inimitiés et des controverses sur l’anticipation de la guerre.

L’ancien patron de la DRM, le général Christophe Gomart (2013-2017), se souvient ainsi qu’en 2014, c’est par un courtois coup de téléphone que « le général américain Philip M. Breedlove, commandant suprême des forces alliées en Europe, avait prévenu l’ancien chef d’état-major des armées [CEMA], le général Philippe de Villiers [2014-2017], de l’imminence de l’invasion du Donbass par la Russie ». Cette fois-ci, l’actuel CEMA, le général Burkhard, à l’instar de l’ensemble de l’exécutif, a dû composer au fil de l’eau avec les tonitruantes déclarations préventives américaines et les tweets quotidiens du Defence Intelligence, le renseignement militaire britannique.

Dix jours après le départ précipité du général Vidaud, le 30 mars, qui n’avait que sept mois d’ancienneté, d’aucuns y voient un prétexte pris par le général Burkhard pour obtenir une DRM à sa main auprès de la ministre des armées, Florence Parly. Le général Vidaud avait en effet été nommé par l’Elysée sans que le CEMA ait vraiment son mot à dire. Certains y ont vu à l’époque la main de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), soucieuse de ne pas avoir une DRM trop turbulente. Dans un monde idéal, ce nouveau remplacement aurait dû avoir lieu sans bruit, à l’été, lors des mutations annuelles des officiers. Mais en raison d’un inopiné changement de mode de calcul des droits à la retraite des militaires, le général Vidaud a préféré quitter d’emblée l’institution.

Ce télescopage des calendriers en pleine guerre en Ukraine n’a pas été du goût d’un certain nombre d’acteurs de la communauté du renseignement hexagonal. Une communauté inquiète de voir ravivées les querelles de chapelles et les accusations de « failles » après que le général Burkhard se soit en plus fait l’écho dans Le Monde, le 4 mars, des divergences d’analyses entre le renseignement anglo-saxon et européen sur les intentions de Moscou en Ukraine. « L’hypothèse d’une invasion n’a jamais été exclue mais elle ne paraissait pas la plus probable », insiste aujourd’hui un observateur avisé.

La lutte contre le terrorisme et l’ingérence économique ont beaucoup accaparé le renseignement extérieur et militaire ces dernières années. Mais dans le cas de la guerre en Ukraine, « il n’y a rien que les Etats-Unis nous aient donné que l’on n’ait pas vu », défend aussi une source régalienne qui tient à rappeler que la France est le deuxième contributeur de l’OTAN en matière de renseignement. De son côté, une autre source proche des services considère que les notes de la DRM sur l’Ukraine ont été de qualité.

La France est le deuxième contributeur de l’OTAN en matière de renseignement

Une analyse en partie nourrie, selon nos informations, par un réinvestissement de la zone Ukraine à partir du printemps 2021 et une réorientation des capteurs spatiaux à partir du dernier exercice militaire russe d’ampleur, Zapad, en septembre. Un arbitrage qui a conduit à s’écarter temporairement du Sahel jusque-là prioritaire en raison de la réorganisation de l’opération « Barkhane ». La France aurait aimé s’appuyer sur ses nouveaux satellites espions Ceres, lancés en novembre, dotés d’une capacité d’écoute des signaux radars et de télécommunication unique en Europe mais il fallait plusieurs mois de réglages.

L’anticipation des intentions de Vladimir Poutine relevait, elle, surtout de la DGSE. Mais « on savait que très peu de personnes accèdent à Vladimir Poutine car il décide seul », relativise à nouveau l’observateur sus-cité. « Même le FSB chargé du renseignement intérieur et de l’étranger proche, donc de l’Ukraine, et le GRU, le renseignement militaire, n’auraient pas été prévenus par Vladimir Poutine de ses intentions alors qu’ils l’alimentaient en informations… », souligne-t-il. Des doutes demeurent enfin, chez d’autres sources, sur la sincérité des éléments de renseignements diffusés par les Américains alors qu’un débat a pris corps ces derniers mois sur leur potentiel auto-réalisateur.

Réorganisation

Malgré des moyens humains et technologiques moins importants que les services américains ou britanniques, la DRM ou la DGSE auraient en revanche mieux pressenti la capacité de résistance de l’armée et de la société civile ukrainienne observée aujourd’hui. Et ce, alors que les Etats-Unis avaient, dès le début de la guerre, proposé d’exfiltrer le président ukrainien Volodymyr Zelensky. « Je ne sais pas si les Américains avaient un meilleur renseignement, mais ils ont été très forts en communication », reprend le général Gomart, ancien patron de la DRM.

Une façon de « faire campagne » qui dépasse en tout cas la guerre en Ukraine. Dès janvier, la directrice du renseignement national américain, Avril Haines, avait fait savoir dans un courrier adressé à des sénateurs, et consulté par le Wall Street Journal, qu’elle considérait nécessaire de plus communiquer d’informations classifiées. « Je suis convaincue que le […] système actuel nuit à notre sécurité nationale, ainsi qu’à des objectifs démocratiques essentiels, en entravant notre capacité à partager l’information en temps opportun », écrivait-elle notamment dans ce courrier jamais renié.

Côté renseignement militaire français, les leçons de cet épisode sont en train d’être tirées. Alors qu’une réorganisation de la DRM était en cours avant même le départ du général Vidaud, celle-ci devrait être approfondie. Principaux enjeux pour la DRM qui doit fêter en juin son trentième anniversaire : monter en puissance en bonne entente avec la DGSE, limiter le « turn-over » des effectifs (environ 2 100 personnes), et trouver l’équilibre sur la gestion des masses de données. Un exercice qui se greffe sur un déficit de matériel de surveillance aérienne et maritime (un seul navire spécialisé, le Dupuy-de-Lôme).

 

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il y a 10 minutes, Vince88370 a dit :

On n'a pas la confirmation visuel que c'est les S300 slovaque mais là, les Russes ont fait un sacré carton. Les ukrainiens ont perdu très gros sur cette frappe de missile de croisière. La vidéo est intéressante le tweet beaucoup moins... 

 

Comment font les russes pour filmer au sol à moins de 10m des installations AA Ukrainiennes que j'imagine ces derniers ne sont pas aller mettre à 250m du front .... Les images de drones, ok d'accord, mais les images au sol non ... Il s'agit plus à mon sens de S300 Ukrainiens depuis un bail détruits lors des 1e attaques, mais sans doute pas de la batterie slovaque ... de toute façon on en saura sans doute rien

Clairon

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il y a 12 minutes, Vince88370 a dit :

On n'a pas la confirmation visuel que c'est les S300 slovaque mais là, les Russes ont fait un sacré carton. Les ukrainiens ont perdu très gros sur cette frappe de missile de croisière. La vidéo est intéressante le tweet beaucoup moins... 

 

une idée de l'endroit?

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La destruction des S-300 slovaques a déjà été confirmée comme un hoax.

il y a 1 minute, olivier lsb a dit :

En prévision des prochaines vidéos... On est vraiment sur du Saumur vs Saumur Champigny. C'est vraiment parce qu'il y en a un Tchèque et l'autre Slovaque... Un peu comme la grande famille des T-80 quoi...

 

Là non. Le Dana est la version de base, le Zuzana est lourdement modifié et théoriquement plus efficace.

Et dans les deux cas, c'est hypermobile malgré la taille de l'engin, gloire aux châssis Tatra !

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il y a 3 minutes, Ciders a dit :

La destruction des S-300 slovaques a déjà été confirmée comme un hoax.

Là non. Le Dana est la version de base, le Zuzana est lourdement modifié et théoriquement plus efficace.

Et dans les deux cas, c'est hypermobile malgré la taille de l'engin, gloire aux châssis Tatra !

Je pense qu'ils forment tout les deux une même famille, comme deux peuples frères...

=>[]

Modifié par olivier lsb
précision
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Rumeur d'incendie sur le Moskva ... les ukrainiens (pour certains) revendiquent déjà une attaque à base de missiles "Neptune" - d'autres commentent sur un ton plus neutre indiquant que "le bateau brule, mais on ne connait pas la source, peut-être accidentelle".
Bref, ça sent très fort le hoax. Nous aurons une réponse rapidement j'imagine.

 

EDIT H+8 : incendie du croiseur confirmé par le mindef russe (!!!)

Modifié par MoX
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Il y a 11 heures, Heorl a dit :

Par contre je maintiens qu'elles ont reçu la meilleure part du soutien logistique en raison du faisceau d'indices qui est à notre disposition : on se souvient des rapports sur le manque de nourriture, d'essence, des engelures et des véhicules qui tombaient en panne en pleine cambrousse. Ces rapports ont très rarement concerné des unités de la Garde et à la place visaient des unités "normales". L'absence de rapports similaires pour les troupes de la Garde peut venir de deux choses : soit ils étaient plus disciplinés et n'en ont pas fait part à leurs supérieurs (ce dont je doute), soit ils avaient un soutien logistique plus correct (ce qui semble le plus probable étant donné que les Ukrainiens pouvaient jusqu'à récemment intercepter les communications russes et donc connaître l'état des unités en face, et ils n'ont pas fait remonter une quelconque situation critique pour les troupes de Garde alors que ç'eut été un élément de propagande majeur).

Une autre possibilité est que les quelques informations (ils sont peut-être représentatifs d'une situation plus générale, ou pas) sont plus aisément diffusés par des conscrits.

Si la Garde est un titre honorifique qui est partagé par beaucoup d'unités d'élite il ne marque pas non plus un statut radicalement différent permettant une exploitation informationnelle importante. Les VDV et Spetsnatz sont ceux qui bénéficient de la plus forte aura tant en Russie qu'en Ukraine.

il y a 44 minutes, olivier lsb a dit :

Article dans le Monde sur l'évolution de la nature du renseignement et son exploitation politique par les Américains, de façon plus marquée et plus audacieuse. On comprend que ça a du secouer quelques habitudes chez nous.

Oui, une révolution imposée par les commandeurs militaires à la communauté du renseignement US. Il y a un peu plus d'un an plusieurs d'entre eux avaient fait une déclaration publique posant la nécessité de pouvoir utiliser publiquement les renseignements fournis par les agences à des fins d'influence.

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il y a 23 minutes, MoX a dit :

Rumeur d'incendie sur le Moskva ... les ukrainiens (pour certains) revendiquent déjà une attaque à base de missiles "Neptune" - d'autres commentent sur un ton plus neutre indiquant que "le bateau brule, mais on ne connait pas la source, peut-être accidentelle".
Bref, ça sent très fort le hoax. Nous aurons une réponse rapidement j'imagine.

Si c'est un accident, ça commence à en faire beaucoup... Et sur le navire amiral, ça fait vraiment mauvais genre... 

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il y a 34 minutes, MoX a dit :

Rumeur d'incendie sur le Moskva ... les ukrainiens (pour certains) revendiquent déjà une attaque à base de missiles "Neptune" - d'autres commentent sur un ton plus neutre indiquant que "le bateau brule, mais on ne connait pas la source, peut-être accidentelle".
Bref, ça sent très fort le hoax. Nous aurons une réponse rapidement j'imagine.

Le navire de guerre russe Moskva est en feu en mer Noire - Médias

 

Les défenseurs ukrainiens ont attaqué le vaisseau amiral de la flotte russe, le croiseur lance-missiles Moskva. Ceci est rapporté par le volontaire Serzh Marko.

« Le croiseur Moskva vient d'être touché par 2 missiles Neptune. Il est debout, brûlant. Et il y a une tempête en mer. Une inondation tactique est apparemment nécessaire », a-t-il écrit.

Auparavant, l'armée ukrainienne avait endommagé la frégate russe Admiral Essen.

Comme l'a rapporté l'agence de presse ukrainienne, le 4 avril, la Russie a réduit l'activité des navires de guerre dans la mer Noire en raison d'une tempête.

Auparavant, les forces armées ukrainiennes dans le port de Berdiansk, dans la région de Zaporizhzhia, avaient détruit le grand navire de débarquement russe "Saratov", deux autres navires de la Fédération de Russie "Caesar Kunikov" et "Novotcherkassk" avaient été endommagés lors de l'attaque des forces ukrainiennes.

Le 31 mars, le navire de guerre russe "Admiral Makarov" a reconstitué ses stocks de missiles et est entré dans la mer Noire.

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Effectivement il y a de nombreux messages sur une "opération d'humidification spéciale" du navire amiral de la mer Noire. Ceci dit rien de visible ni de confirmé pour le moment. 

Sur le fond les navires russes ont toujours eu la réputation de dégouliner d'armes dans tous les sens. Dans le cas d'un tir, il est presque certain que ça touchera un missible ou un truc quelconque qui explose. Dans le cas des Slava, les 16 missiles sur le pont ne doivent pas aider. Un Nepture (si ça marche ce truc) a une tête de 150kg ce qui suffit largement à faire au moins un mission kill.

Bon, normalement la DVA du slava suffit aussi: 64 S300, 40 SAM4 et du close.

Modifié par cracou
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La Russie prête à l'offensive dans l'est et le sud du pays - État-major général

 

Les troupes russes sont prêtes pour une offensive dans les directions Donetsk et Tauride.

Cela a été rapporté par le service de presse de l'état-major général des forces armées ukrainiennes à 18h00.

"Dans les directions de Donetsk et de Tauride, selon les informations disponibles, l'ennemi est prêt pour des opérations offensives. Il continue de concentrer ses principaux efforts sur la capture de certains quartiers de la ville de Marioupol et sur des frappes aériennes", indique le communiqué.

Maintenant, les envahisseurs tentent de prendre d'assaut Severodonetsk, Rubizhne et Popasna. En outre, ils continuent de tirer des missiles et des bombes dans les régions de Kharkiv et de Zaporizhzhia.

Dans la direction de Slobozhanske, Kharkiv est partiellement bloqué par l'ennemi. En raison de l'impossibilité de sa capture, les forces armées de la Fédération de Russie continuent de détruire l'infrastructure de la ville avec de l'artillerie.

Dans le même temps, il n'y a pas d'actions offensives dans le nord du pays. Dans la direction de Pivdennobuzske, l'ennemi effectue une reconnaissance aérienne afin d'identifier des unités des Forces armées ukrainiennes.

L'état-major général signale également que des unités distinctes des 103e, 109e, 113e, 125e et 127e régiments de fusiliers motorisés opèrent dans le cadre du groupement de forces ennemies dans une partie des territoires des régions du sud-est de l'Ukraine. Leur recrutement a été effectué lors de la mobilisation forcée d'hommes des territoires temporairement occupés des régions de Donetsk et Louhansk.

Structurellement, ces régiments comptent jusqu'à 5 bataillons d'environ 300 militaires chacun. Dans le même temps, seuls 5 à 10% du personnel ont une expérience des opérations de combat. La direction régimentaire est composée d'officiers des forces armées de la Fédération de Russie. Ces formations connaissent d'importants problèmes d'approvisionnement en armes, munitions et médicaments.

Comme l'a rapporté l'agence de presse ukrainienne, la veille, le chef de l'administration régionale de Louhansk a expliqué que les troupes russes ne passaient pas à l'offensive en raison du temps pluvieux.

Selon le Times, la Russie essaie d'amener des forces dans le Donbass qui seront cinq fois plus importantes que celles de l'Ukraine.

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il y a 1 minute, Picdelamirand-oil a dit :

Maintenant, les envahisseurs tentent de prendre d'assaut Severodonetsk, Rubizhne et Popasna. 

Je rappelle que ces villes sont du côté Russe de la rivièe. En pratique les perdre veut dire que les UKR reculeraient sur une ligne plus solide: rivière large marécageuse avec juste derrière des villes diffuses. 

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Les unités du Corps des Marines ont pu percer pour rejoindre le régiment Azov à Marioupol - Arestovych

 

À Marioupol, des unités de la 36e brigade de marine ont pu percer pour rejoindre le régiment d'Azov. Oleksii Arestovych, conseiller du chef du bureau du président, l'a annoncé sur Facebook.

Arestovych a déclaré que la percée avait été un succès à la suite d'une manœuvre complexe et très risquée.

"A Marioupol, des unités de la 36e brigade de marine, à la suite d'une manœuvre complexe et très risquée, ont fait irruption pour rejoindre le régiment d'Azov, qui a professionnellement organisé cet événement", a écrit Arestovych.

Arestovych a également parlé des résultats de cette percée, notant qu'Azov a reçu des renforts importants.

De plus, selon lui, la 36e brigade a évité la défaite par endroits et a reçu de sérieuses opportunités supplémentaires, en fait, a obtenu une seconde chance.

"Les défenseurs de la ville, désormais conjointement, ont sérieusement renforcé leur zone de défense. En général, le système de défense de la ville s'est développé et renforcé. C'est ce qui se passe lorsque les officiers ne perdent pas la tête, mais maintiennent fermement le contrôle des troupes. pas perdre aussi. L'armée sait quoi faire », a ajouté Arestovitch.

Comme l'a rapporté l'agence de presse ukrainienne, l'armée russe progresse dans la région d'Azovstal et du port maritime de Marioupol.

Le commandant en chef des forces armées d'Ukraine, Valerii Zaluzhnyi, a déclaré que l'armée ukrainienne combat héroïquement à Marioupol, la communication avec eux est maintenue.

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il y a 8 minutes, cracou a dit :

Je rappelle que ces villes sont du côté Russe de la rivièe. En pratique les perdre veut dire que les UKR reculeraient sur une ligne plus solide: rivière large marécageuse avec juste derrière des villes diffuses. 

Sievierodonetsk est une ville trop grosse pour l'abandonner ainsi. Dans l'hypothèse d'un échec lors de l'offensive russe, elle deviendrait comme Kherson, très difficile à reprendre. 

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il y a 9 minutes, cracou a dit :

Je rappelle que ces villes sont du côté Russe de la rivièe. En pratique les perdre veut dire que les UKR reculeraient sur une ligne plus solide: rivière large marécageuse avec juste derrière des villes diffuses. 

mais ca voudrait aussi dire perdre toutes les fortifications établies et se retrouver a decouvert, sous le feu de l'artillerie russe

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à l’instant, Picdelamirand-oil a dit :

Les unités du Corps des Marines ont pu percer pour rejoindre le régiment Azov à Marioupol - Arestovych

 

À Marioupol, des unités de la 36e brigade de marine ont pu percer pour rejoindre le régiment d'Azov. Oleksii Arestovych, conseiller du chef du bureau du président, l'a annoncé sur Facebook.

Arestovych a déclaré que la percée avait été un succès à la suite d'une manœuvre complexe et très risquée.

"A Marioupol, des unités de la 36e brigade de marine, à la suite d'une manœuvre complexe et très risquée, ont fait irruption pour rejoindre le régiment d'Azov, qui a professionnellement organisé cet événement", a écrit Arestovych.

Arestovych a également parlé des résultats de cette percée, notant qu'Azov a reçu des renforts importants.

De plus, selon lui, la 36e brigade a évité la défaite par endroits et a reçu de sérieuses opportunités supplémentaires, en fait, a obtenu une seconde chance.

"Les défenseurs de la ville, désormais conjointement, ont sérieusement renforcé leur zone de défense. En général, le système de défense de la ville s'est développé et renforcé. C'est ce qui se passe lorsque les officiers ne perdent pas la tête, mais maintiennent fermement le contrôle des troupes. pas perdre aussi. L'armée sait quoi faire », a ajouté Arestovitch.

Comme l'a rapporté l'agence de presse ukrainienne, l'armée russe progresse dans la région d'Azovstal et du port maritime de Marioupol.

Le commandant en chef des forces armées d'Ukraine, Valerii Zaluzhnyi, a déclaré que l'armée ukrainienne combat héroïquement à Marioupol, la communication avec eux est maintenue.

La Russie a également annoncé contrôler désormais le port. On dirait qu'un roque a eu lieu, avec les Ukrainiens faisant preuve d'initiative en rétablissant une poche unique et donc un commandement unifié mais en abandonnant le port aux Russes. 

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il y a 4 minutes, metkow a dit :

mais ca voudrait aussi dire perdre toutes les fortifications établies et se retrouver a decouvert, sous le feu de l'artillerie russe

A découvert? Dans une zone urbaine diffuse pleine d'usines derrière l'équivalent d'un fossé anti char de 150m de large.... euhhh, on a vu pire.

il y a 5 minutes, Heorl a dit :

Sievierodonetsk est une ville trop grosse pour l'abandonner ainsi. Dans l'hypothèse d'un échec lors de l'offensive russe, elle deviendrait comme Kherson, très difficile à reprendre. 

Tout à fait. Je veux dire par là que c'est pas un drame de la perdre (dans le sens que ça ne ferait pas tomber le front).

Pour moi la ville est foutue car la renforcer est compliqué.

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il y a 1 minute, Heorl a dit :

La Russie a également annoncé contrôler désormais le port. On dirait qu'un roque a eu lieu, avec les Ukrainiens faisant preuve d'initiative en rétablissant une poche unique et donc un commandement unifié mais en abandonnant le port aux Russes. 

Ils n'avaient plus de munitions, en se regroupant ils en retrouvent. Les 1000 qui ont été fait prisonnier sont certainement ceux qui n'ont pas voulu tenter la manœuvre complexe et très risquée. En plus ils n'étaient peut être pas vraiment utiles si il y a des pénuries. 

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il y a 15 minutes, Métal_Hurlant a dit :

??

D'après une info (que j'avais posté il y a quelques pages) les ukr n'ont pas eu le temps de lancer la production du Neptune...

Etrange, car dans un article de Mars 2021, il est indiqué que les premiers Neptunes sont entrés en service: https://www.kyivpost.com/ukraine-politics/ukraines-navy-acquires-first-neptune-cruise-missiles.html?cn-reloaded=1

Edit: @Rivelo juste en dessous a raison, https://www.forbes.com/sites/davidaxe/2022/01/27/ukraines-anti-ship-missiles-might-arrive-too-late-for-a-war-with-russia/.
Le système n'est pas entré en service: il a été acquis, les formations ont commencé, et l'entrée en service était sensée se produire au Printemps 2022. Mais en effet, les choses ont pu s'accélérer.

Modifié par JeanPierre
Précisions
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14 minutes ago, Métal_Hurlant said:

??

D'après une info (que j'avais posté il y a quelques pages) les ukr n'ont pas eu le temps de lancer la production du Neptune...

Le missile était testé et validé et ils commençaient la production en série tout doucement. En mode "guerre / urgence absolue" , cela ne me choque pas qu'ils puissent avoir quelques exemplaires fonctionnels en 40 jours.

On s'est habitué aux programmes d'armements où il faut 3 ans pour sortir des chaines quelque-chose mais quand tu coupe toutes les procédures de validation (on teste directement en situation de guerre) et que les mecs travaillent 7j sur 7 en mode crash program, tu peux faire des miracles.

Modifié par Rivelo
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