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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


Messages recommandés

il y a 53 minutes, olivier lsb a dit :

https://www.lemonde.fr/international/article/2022/07/09/le-conflit-en-ukraine-marque-une-pause-operationnelle_6134055_3210.html

Notre EMA affirme que les troupes Ukr sont arrivées à la dernière ligne de défense de Kherson. 

Cette affirmation de l'EMA recoupe ainsi les Tweets type @warmapper ) tandis que militaryland.net reste en black-out sur la question de Kherson.

Cela va aussi dans le sens de l'appel aux habitants à évacuer Kherson :

https://www.theguardian.com/world/2022/jul/09/ukraine-urges-people-of-kherson-and-zaporizhzhia-to-evacuate

 

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il y a 5 minutes, Banzinou a dit :

Je suis pas autant convaincu que ça sur la percée de Kherson, autant au début j'étais optimiste, mais j'ai beau regarder les cartes depuis 3 semaines, ça ne semble pas beaucoup bouger

C'est une situation du Donbass inversée : 'les russes se sont enterrés et sans la toute-puissance de l'artillerie ukrainienne pour faire la différence.

Je trouve que cela se grignote petit village par petit village (ex pravdyne).

Modifié par BPCs
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il y a 49 minutes, Connorfra a dit :

J'ai le droit de te rappeler l'histoire du gros des opérations finit pour l'été par manque de personnel russe dont tu t'es foutu de ma gueule y a pas longtemps ? Si mobilisation générale même partielle il est vrai que ça pourrait rabattre les cartes mais ce seront des soldats qui n'auront rien à voir en qualité avec des soldats pro dont soldat est le métier en appuie d'une armée pto ça aide pour remplacer des pans entiers d'une armée.... ça va augmenter le body count surtout qu'il va falloir les équiper les gaillards.

Je veux bien relire mon message si tu l'as sous le coude, mais je ne voulais pas être insultant ni humiliant. Je m'en excuse si tu l'as interprété ainsi. 

Oui pour moi, c'est l'information majeure de cet article: politiquement, toujours pas de mobilisation générale. Dans les faits, on démarre un recrutement de ce type partout ou la situation politique locale le permettra: ça se conforme assez bien avec le déni de réalité Russe et la double-pensée qui imprègne la société à tous les niveaux (faut lire les petits micro trottoir de l'article ci-dessous pour s'en rendre compte). Encore beaucoup de pertes en perspectives et un horizon de sortie très bouché. 

D'ailleurs, qu'en pensent les Russes de Belgorod ? Vitkine rapporte d'ailleurs dans l'article avoir eu l'agréable surprise d'être suivi par des véhicules (FSB probablement) durant tout son reportage. 

==> https://www.lemonde.fr/international/article/2022/07/10/a-belgorod-ville-russe-frappee-par-un-missile-ukrainien-le-fatalisme-l-emporte_6134140_3210.html

Citation

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Dans la ville russe de Belgorod, le fatalisme l’emporte sous les bombardements ukrainiens

Par Benoît Vitkine (Région de Belgorod, envoyé spécial

REPORTAGE Dans cette ville située près de la frontière avec l’Ukraine, certains habitants expriment une forme de lassitude envers l’« opération spéciale » menée par Moscou. Mais ils se gardent bien de toute remise en cause.

Quelques jours ont passé, déjà, mais le tas de gravats reste imposant, au milieu de ce qui fut un salon, murs et fenêtres désormais ouverts aux quatre vents. Çà et là, des jouets d’enfant. Des gants de boxe, sans doute ceux de Kirill, 11 ans. Des patins à roulettes, un sac à dos rose – les possessions d’Alisa, 7 ans. Cette nuit du 2 au 3 juillet, quand un missile en provenance d’Ukraine est tombé sur ce quartier central de Belgorod, dans le sud de la Russie, la petite fille est sortie en pleurant, couverte de poussière, à 3 heures du matin : « Où va-t-on vivre ? »

Aucun membre de la famille n’a été blessé, mais la maison, construite il y a seulement cinq ans au 23 de la rue Maïakovski, sera bel et bien rasée. Idem pour celle, trop endommagée, du grand-père, Alexander Kaidalov, occupé à fouiller les débris. C’est lui, 70 ans, qui raconte l’effroi de cette nuit-là, le bruit assourdissant, le souffle, la porte arrachée qui s’abat sur le lit conjugal, sa peur pour ses petits-enfants.

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Alexander Kaidalov, 70 ans, chez son fils au 23 de la rue Maïakovski, à Belgorod, le 7 juillet 2022. La maison a été touchée par un missile Totchka-U dans la nuit du 2 au 3 juillet. ELENA CHERNYSHOVA POUR «  LE MONDE »

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Tatiana Kaidalova, 45 ans, aide ses proches, qui ont souffert de l’explosion, à transporter les objets conservés de la maison délabrée. A Belgorod, le 7 juillet 2022. ELENA CHERNYSHOVA POUR « LE MONDE »

Le projectile a vraisemblablement été tiré depuis le territoire ukrainien, à 30 km de là. Selon l’armée russe, les systèmes de défense antiaérienne de la ville ont détruit trois missiles de type Totchka-U ; seuls des « débris » seraient tombés sur la ville. A en juger par les vidéos amateurs montrant une très forte explosion, mais aussi par les dégâts causés à des dizaines de mètres à la ronde, au moins un des obus a explosé.

Pas de remise en cause de Moscou

Au niveau du point d’impact, deux maisons ont été entièrement détruites, dont celle où vivait une famille ukrainienne de Kharkiv, les Olekseenko, réfugiée à Belgorod depuis le mois de mars. Cinq personnes sont mortes, dont les deux enfants, 16 et 21 ans. En tout, trente-neuf maisons individuelles ont été endommagées, et onze immeubles. Jusqu’à présent, des villages de l’oblast de Belgorod avaient été ciblés, des infrastructures militaires ou des dépôts de carburant touchés, mais le bombardement du 3 juillet a marqué une étape supplémentaire, et provoqué une secousse.

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Mémorial dédié à la famille ukrainienne de Kharkiv réfugiée à Belgorod depuis mars dernier, décédée dans l’explosion à l’intersection des rues Popova et Maïakovski. Le 7 juillet 2022. ELENA CHERNYSHOVA

« On savait depuis longtemps qu’il ne s’agit pas d’une “opération spéciale”, commente Tatiana Kaidalova, la belle-fille du vieil Alexander, en nettoyant de ses éclats de verre un morceau de jardin fleuri. On comprend maintenant que cela arrive chez nous… » Cette femme de 45 ans admet avoir été prise de court : « On était conscients d’être exposés, de par notre situation géographique. Mais on imaginait que l’affaire serait terminée rapidement… Comme la Géorgie, comme la Syrie… »

Ce constat ne vaut en aucun cas remise en question des décisions prises à Moscou. « La vie va devenir encore plus dure, mais on ne se plaint pas et on reconstruit, c’est notre mentalité, clame Alexander. Si les Occidentaux croient qu’on va arrêter de soutenir notre président à cause des sanctions ou des bombardements, ils se trompent. C’est même l’inverse ! » D’ailleurs, la personnalité de Vladimir Poutine n’est pas vraiment en cause. Pour le retraité, le seul à pouvoir mettre fin au conflit s’appelle Joe Biden.

« Maintenant, au moins, les gens comprennent ce que c’est, cette situation, ils ne la voient plus seulement depuis leur canapé », abonde, presque réjouie, une voisine de 65 ans, Olga, dont la cuisine située au troisième étage d’un immeuble proche a été pulvérisée.

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Les services municipaux nettoient la zone où se trouvaient deux maisons détruites par une frappe ukrainienne. A Belgorod, le 7 juillet 2022. ELENA CHERNYSHOVA POUR « LE MONDE »

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Les services municipaux installent de nouvelles fenêtres pour remplacer celles qui ont été détruites par l’explosion. Dans 11 immeubles à l’intersection des rues Popov et Maïakovski, des vitres ont été brisées lors d’une explosion dans la nuit du 2 au 3 juillet. A Belgorod, le 7 juillet 2022. ELENA CHERNYSHOVA POUR « LE MONDE »

Déjà, dans le quartier, une armée d’ouvriers s’active, dépêchée par les autorités locales. Les fenêtres, amenées par dizaines, sont remplacées en urgence. Les toits éventrés retrouvent leur charpente. Il s’agit de ne pas laisser l’inquiétude ou le découragement s’installer dans la population. Pour la même raison, sans doute, les médias nationaux ont traité avec discrétion les bombardements du 3 juillet.

Ces précautions paraissent presque superflues. Si l’émotion est perceptible dans les quartiers touchés, la ville vit dans une parfaite placidité, accentuée par la torpeur estivale qui écrase le Sud russe. Personne ou presque ne dit croire que les Ukrainiens visaient délibérément des civils, comme l’assure le ministère de la défense. La région de Belgorod est une immense base arrière pour l’armée – chacun entend les tirs partant vers l’Ukraine, voit les déploiements de soldats… Le recul russe au nord de Kharkiv a seulement rapproché les positions. Le 6 juillet, deux gardes-frontières étaient encore tués dans une attaque au mortier sur leur véhicule.

Tout au plus certains habitants reconnaissent une forme de « lassitude » devant la durée inattendue des opérations. « Je ne peux pas accuser mon gouvernement, je ne peux pas accuser les Ukrainiens », résume Iouri, 56 ans, blessé au poignet et qui conserve les éclats d’obus qui ont frappé sa maison. Cet ancien électricien, qui ne souhaite pas donner son nom, concède s’interroger sur le bien-fondé de l’« opération spéciale », avant de se reprendre : « Sans doute que nous n’avions pas le choix, que sinon ils nous auraient attaqués les premiers… Sans doute. »

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Parents et amis rencontrent les militaires, arrivés de Moscou à la gare de Belgorod, le 7 juillet 2022. ELENA CHERNYSHOVA POUR « LE MONDE »

Iouri raconte aussi les liens rompus avec sa famille de « l’autre côté », à Kharkiv, les appels qui se raréfient, les textos sans réponse. De telles histoires sont répétées par des milliers de bouches à Belgorod. La façon dont les ruptures ont été entérinées n’est pas toujours claire, on en parle déjà comme d’un passé ancien, révolu, en regrettant simplement le divorce entre « peuples frères ». Malgré cette proximité revendiquée, la connaissance des faits est relative : un chauffeur de taxi, qui explique continuer à communiquer avec ses proches à Kharkiv, affirme ainsi que la ville ukrainienne vit grâce à l’aide humanitaire russe, ce qui est impossible.

Le fatalisme résigné s’exprime de manière encore plus simple dans les villages du sud de l’oblast de Belgorod, où le survol des obus est plus fréquent. Là, c’est un homme occupé à repeindre sa barrière qui balaie : « Si le président dit que ça va, c’est que ça va. » Plus loin, dans le village de Golovtchino, la maison de Liouba, 61 ans, touchée fin avril – clôture trouée par des éclats, toit endommagé, fenêtres brisées. Kachtan, son chien, est mort. Les services municipaux ont tout réparé, et la vieille femme attend sereinement la prochaine récolte de son potager. « Ça ne sert à rien de s’inquiéter », dit-elle. Elle ne descend jamais à la cave en cas de danger, et d’ailleurs, pas plus qu’à Belgorod, pas le moindre système d’alarme n’est utilisé.

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Une balle d’arme à sous-munitions qui a été tirée sur le village de Golovtchino, en Russie, au mois d’avril. Le 7 juillet 2022. ELENA CHERNYSHOVA

En ville, les hôtels qui accueillaient des réfugiés venus d’Ukraine ont vu débarquer des familles originaires de villages frontaliers évacués. « Seuls les vieux ont refusé de partir, ou ceux qui ne voulaient pas abandonner leur bétail », raconte Roman, réfugié à l’hôtel Amaks avec sa femme et ses trois enfants, qui a trouvé un emploi de gardien dans une station-service. Lui aussi soutient le président et l’armée, mais il relativise : « De toute façon, rien ne dépend de nous, et est-ce vraiment notre rôle de chercher à savoir pourquoi tout cela a commencé ? »

Epidémie de dénonciations

« Peut-être plus encore qu’ailleurs en Russie, Belgorod est régie par l’apathie, souligne une journaliste locale qui préfère, elle aussi, rester anonyme. Le précédent gouverneur est resté en poste pendant vingt-sept ans. Avant de se mettre à l’écriture d’ouvrages ésotériques, il a écrasé toute tentative de faire émerger une société civile. » A cela s’ajoute la peur, avec une épidémie de dénonciations et de condamnations pour « discréditation » des forces armées. La dernière en date a touché une professeure d’université, Tatiana Novikova, le 24 juin, pour un commentaire sur Vkontakte (le Facebook russe) : un slogan antiguerre et un poème. Dans la foulée, cette femme a été renvoyée de l’université où elle travaillait depuis trente-six ans. Aucun professeur n’a protesté.

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Les rues sont décorées d’étoiles rouges et de drapeaux russes, à Belgorod, le 7 juillet 2022. ELENA CHERNYSHOVA POUR « LE MONDE »

Autre indicateur de cette ambiance particulière et des moyens déployés pour surveiller ou intimider les voix dissonantes : durant deux jours, Le Monde a été suivi en permanence par deux ou trois véhicules banalisés, que ce soit en ville ou dans les villages plus au sud.

Etonnamment, la seule à questionner ouvertement le sens et le déroulé de l’opération militaire est une volontaire travaillant en soutien de l’armée. Janna Bassanskaïa, 47 ans, au parler aussi franc que ses cheveux sont verts, rassemble des colis pour les militaires avant de les transmettre à la frontière : habillement, nourriture, et jusqu’à des drones. Cette entrepreneuse critique « la propagande des deux côtés », dit ne pas comprendre la persécution des activistes antiguerre, et prévient qu’aucune « victoire » n’est possible, mais elle a fait son choix : par « pitié » pour les soldats et pour être certaine que les combats ne se déplaceront jamais dans sa région natale.

Janna Bassanskaïa s’attendait, après le bombardement du 3 juillet, à recevoir plus de dons, mais rien de tel ne s’est produit : « Tout le monde a des problèmes d’argent. Et puis les gens en ont marre, ils sont fatigués de conflit, après avoir cru que tout irait vite. »

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Ioulia N. collecte de la nourriture et des kits ménagers pour les réfugiés d’Ukraine, à Belgorod, le 7 juillet 2022. Depuis la fondation de l’association Le Dixième Cercle, en mars, plus de 3 000 personnes ont été aidées. ELENA CHERNYSHOVA POUR « LE MONDE »

Ioulia N., à la tête d’un groupe de volontaires soutenant les réfugiés ukrainiens, constate elle aussi cette fatigue. Mais elle note que les dons à l’armée restent plus importants que ceux que son organisation, Le Dixième Cercle, reçoit. La famille tuée le 3 juillet faisait partie de ses quelque 3 000 protégés, un nombre bien trop important pour que les moyens déployés par l’Etat suffisent.

« Au sein de notre groupe, toutes les opinions existent au sujet du conflit, mais il y a un consensus pour ne pas en parler », dit-elle, indiquant avoir elle-même « fait le choix de la Russie ». Mme N. a elle-même une histoire tourmentée, qui l’a menée de Kharkiv à Belgorod, en 2014. « En aidant les gens qui arrivent ici, je veux croire que j’aide aussi mes amis restés à Kharkiv, dont certains me maudissent. »

 

On ignore les quantités de matos stockés à l'abri de cette haie, et d'habitude c'est un 2S1 ou 3 BM-21 qui prennent le contre-feu. Mais là, ça flambe sévère et ça avait l'air plus fourni en matériel.

 

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Il y a 1 heure, Banzinou a dit :

Donc nos LRM sont inutilisables de fait, car je suppose que nos alliés aussi ont démantelé les M26

Je ne sais pas.  Faudrait regarder qui a signé ou pas le machin sous-munitions.  Ceci dit, rien n'interdit de lancer des roquettes simples non guidées, ce sont les roquettes à sous-munitions qui ont été démantelées... 

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Il y a 4 heures, Valy a dit :

 

Ils n'ont plus de chars modernes mais ne manquent pas de chars pour autant: en plusdes T62 qui sont affectés à la DNR/LNR et qui provenait d'une filière de restauration intiée en 2018 pour une espèce de 'Garde nationale' , ils puisent avec succès dans des stocks de T80BV soviétiques disponibles en garnd nombre.

 

 

 

 

 

 

Étonnant le rôle joué par le T-80 dans ce conflit. Char méconnu et peu mis en valeur mais dont la modernisation semble avoir pallier une bonne partie des défauts. Maintenant si les russes engagent réellement des versions soviétiques, cela risque d'être beaucoup moins positif.

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Selon ce tweet, une affiche russe avec 30 photos et 280 noms de soldats de la 205th Separated Motorized Brigade ayant refusé de remplir leur devoir/obligations militaires ...

310 militaires, sur un effectif sans doute de 2.000 à max 3.000 hommes déployés, ça fait quand même pas mal de monde

Clairon

 

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5 hours ago, Banzinou said:

Donc nos LRM sont inutilisables de fait, car je suppose que nos alliés aussi ont démantelé les M26

Non pas les USA... En plus la conversion MLRD GMLRS n'est pas compliqué... Je l'ai expliqué ici c'est les allemands qui s'en charge. Le moteur du système de pointage devient électrique. Il y a un nouveau système de combat avec le système de positionnement.

Et en option un nouveau système extincteur.

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https://www.bbc.com/news/world-europe-61966317

 

Possiblement partisan mais un article court et assez intéressant.

il y a une heure, Clairon a dit :

Selon ce tweet, une affiche russe avec 30 photos et 280 noms de soldats de la 205th Separated Motorized Brigade ayant refusé de remplir leur devoir/obligations militaires ...

310 militaires, sur un effectif sans doute de 2.000 à max 3.000 hommes déployés, ça fait quand même pas mal de monde

Clairon

 

Cela me semble même contre productif au niveau de la propagande.

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Il y a 13 heures, Mangouste a dit :

https://www.bbc.com/news/world-europe-61966317

 

Possiblement partisan mais un article court et assez intéressant.

Cela me semble même contre productif au niveau de la propagande.

Ça montre qu'une grosse partie des hommes sont septique sur cette guerre ça ne sert pas du tout la propagande au lieu d'afficher une image d'unité... et si peu dissuasif qu'est donc du name and shame pour ces mec qui veulent échapper à une guerre qu'ils persuavent comme injustifier ?

Pour la minorité ou majorité (on ne sais pas vraiment) silencieuse qui n'est pas vraiment d'accord avec la guerre ils passent même pour des mecs qui ont le courage de s'opposer...

 

Ils n'ont pas d'autres alternatives ? il me semble que les textes russes prévoit encore des peines très lourdes pour la désertion ou la couardise 

Modifié par Connorfra
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Il y a 6 heures, BPCs a dit :

Cela va aussi dans le sens de l'appel aux habitants à évacuer Kherson :

https://www.theguardian.com/world/2022/jul/09/ukraine-urges-people-of-kherson-and-zaporizhzhia-to-evacuate

 

https://www.lemonde.fr/international/live/2022/07/10/guerre-en-ukraine-en-direct-attaques-meurtrieres-a-tchassiv-yar-dans-la-province-de-donetsk_6134152_3210.html

Les autorités ukrainiennes demandent aux civils du sud de Kherson d’évacuer d’urgence

La vice-première ministre d’Ukraine, Iryna Verechtchouk, a exhorté les civils de la partie méridionale de Kherson, une région occupée par l’armée russe, à évacuer d’urgence, alors que les forces ukrainiennes y préparent une contre-attaque. L’Ukraine a perdu le contrôle de la majeure partie de la région de Kherson, sur la mer Noire, au cours des premières semaines qui ont suivi l’invasion russe, le 24 février. La vice-première ministre a déclaré à la télévision nationale :

"...Il est clair qu’il y aura des combats, des tirs d’artillerie (…), et nous exhortons donc [la population] à évacuer de toute urgence..."

Iryna Verechtchouk a précisé qu’elle ne pouvait pas dire quand exactement aurait lieu la contre-offensive. « Je sais avec certitude qu’il ne doit pas y avoir de femmes et d’enfants là-bas, qu’ils ne doivent pas devenir des boucliers humains », a-t-elle ajouté.

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On peut douter de la dernière phrase, mais :

"...HIMARS est le système d'armes le plus percutant de la guerre avec une précision de 5 mètres, des capacités anti-brouillage, une vitesse de 2+ Mach, des manœuvres rapides, un taux de réussite de 99 % et une portée de tir de plus de 85 km. Si la Russie ne sait pas comment arrêter HIMARS, la guerre sera terminée dans quelques mois..."

 

 

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Il y a 9 heures, Banzinou a dit :

J'ai pas dit que c'était le cas, j'ai dit que c'était théoriquement possible, après on sait que les HIMARS sont ultra mobiles et tirent généralement de nuit... rendant la contre-batterie quasi-impossible

 

Comme discuté il y a une ou deux pages je ne vois aucune raison qui rende la contre batterie impossible de nuit… Un peu plus compliqué peut-être mais impossible…

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il y a 5 minutes, Banzinou a dit :

Fallait surtout relever le côté "ultra mobiles"

Rien à voir avec la nuit donc.

il y a une heure, Clairon a dit :

A prendre avec les pincettes d'usage, mais un touit intéressant à défiler. Retex d'un officier Ukrainien de chars, on en retient :

Les effectifs de chars Ukrainiens sont encore à 80 % complets

Les chars sont toujours très utiles

Les ukrainiens sont très heureux du nombre de chars russes qu'ils ont pu récupérer

Les russes semblent encore et toujours appliquer les vieilles doctrines soviétiques, 10 chars par 500m, sauf qu'ils n'en ont plus assez

Les 2 opposants revoient leurs chars à réparer plus de 200 à 300 km du front, pour ne pas mettre en danger d'irremplaçables équipes techniques

Le passage d'équipage de T64 à T80 ou T72 n'est pas si aisé

Les obus HE sont très efficaces pour neutraliser l'ennemi, 1 à 3 obus si les coupoles sont ouvertes, et l'équipage fuit rapidement, ou par malchance est blessé/tué dans l'engin

Enormément de pertes russes du fait de mauvais entrainements et de logistique innommable, nombreuses pannes d'essences

Oryx est assez proche de la réalité, 60-70 % des pertes UKR et 50-60 % des pertes Russes

Les chars ennemis détruits ou capturés donnent droit à des récompenses financières pour les soldats procédant à ces captures/destructions

Les russes utilisent assez fortement les missiles lancés par canon de 125 mm

Les T80BVM russes ont énormément souffert, près de 80 % de pertes, l'entrainement de nouvelles troupes russes sur T72B3MS pose problème, ce qui expliquerait la ressortie des T62 plus simples

Seulement encore 3 usines de remise à niveau de chars en Russie avec max de 100 à 200 chars refités par mois

Le Javelin est une terreur, meilleur que le Stugna, le NLAW est pas mal, mais pas parfait, problème de qualité avec le chips de tracking

Les chars modernes ont trop d'ouvertures de vision non-protégées, jusqu'à 800m avec une 5,45 ou 12,7 on fait mal au pilote de char

Les côtés des tanks de conception soviétique ne sont que protégés par 30 mm de blindages sur une hauteur de 30 cm, et devant le chargeur à munitions circulaire

Le char russe le mieux protégé est le T80BVM devant le T90A et le T72B

Il confirme qu'un reportage à la télé a entrainé la destruction et la perte d'un des meilleurs ateliers Ukrainiens de réparations de chars 

20 à 30 chars Ukrainiens sont réparés chaque mois en Europe de l'Est

Pas besoin de Léopards actuellement, plutôt des T72

Les systèmes de visions nocturnes sur certains chars russes capturés ou T72 venant de l'Ouest nécessitent une formation spéciale pour les équipages

Un T72 "nu" sera habillé de briques réactives par 2-3 ouvriers en 1 jour

Dans certains cas des T64 Ukr se révèlent supérieurs à des T80 ou T72, dans d'autres cas c'est l'inverse

Pour finir : l'OTAN n'a plus besoin de beaucoup de chars, la plupart des chars russes seront bientôt totalement détruits

Clairon

 

Étonnant sur certains points :

- Oryx proche de la réalité avec 50%?
- les T80BVM sont les mieux protégés mais les plus détruits ?

- la connaissance que peut avoir un officier ukrainien des capacités russes?

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Rien à voir avec la nuit donc

On peut raisonnablement estimer que les drones russes, notamment les Orlan 10 sont moins efficaces la nuit (voir totalement inopérants et incompatibles avec le vol de nuit ? ) rendant également plus compliqué la contre-batterie à partir de ce spectre.

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8 hours ago, Valy said:

Ils pensent que les US n'ont plus la capacité militaire suffisante pour faire face à de telles menaces et que reconstituer leurs stocks prendra des années (ils ont cité les Javelins où cela prendra plusieurs années à reconstituer leurs stocks.

 

pas compris. Les USA ont plus de stock? Ils ne peuvent plus aider les UKR?

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