Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


Messages recommandés

Va falloir attendre les images satellites mais Dzankoy est effectivement une ancienne base aérienne soviétique de bonne taille, avec pas mal d'espace utilisable pour y parquer des appareils (ancienne base de transport, donc il y a des carrés protégés par des levées de terre un peu partout, du genre 60 x 50 m). Et surtout, c'est bien situé, à moins de trente bornes de l'ancienne frontière, sur la voie ferrée vers Melitopol... et si vous la remontez depuis la base, vous vous apercevrez que certaines localités ont déjà été bombardées récemment par les Ukrainiens. Donc c'est une vraie campagne d'interdiction sur ce secteur précis. Et il y avait le 12è Régiment de missiles sol-air sur place pourtant, avec ses S-400, enfin avant le conflit.

Mais il y a potentiellement pire, un poil plus au sud : l'ancienne base aérienne de Veseloye avec ses dépôts bien reconnaissables pour missiles air-sol. Si les Russes les réutilisent, il y a peut-être un intérêt à les cibles.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Suis loin d'être spécialiste de la chose militaire mais si je comprends bien les Ukr qui peuvent difficilement rivaliser en combat direct, au moins sur le plan offensif, cherchent à enserrer les troupes Russes autour de Kherson dans un "étau logistique" en s'attaquant à tout ce qui peut servir à les ravitailler au sens large.  Ca peut marcher?  A relativement court terme?

La (re)prise de cette région pourrait avoir un intérêt stratégique autant que symbolique?

  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 5 minutes, Poivre62 a dit :

La (re)prise de cette région pourrait avoir un intérêt stratégique autant que symbolique?

La reprise de Kherson par l'Ukraine permettrait de véritablement sécuriser Odessa et de couper le lien logistique entre la Crimée et le Donbass.

  • Merci (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 56 minutes, Poivre62 a dit :

Suis loin d'être spécialiste de la chose militaire mais si je comprends bien les Ukr qui peuvent difficilement rivaliser en combat direct, au moins sur le plan offensif, cherchent à enserrer les troupes Russes autour de Kherson dans un "étau logistique" en s'attaquant à tout ce qui peut servir à les ravitailler au sens large.  Ca peut marcher?  A relativement court terme?

La (re)prise de cette région pourrait avoir un intérêt stratégique autant que symbolique?

J'espère me tromper mais pour le moment je reste relativement sceptique. Cette tentative d'isolement indirect des troupes russes à l'ouest du Dniepr via la destruction des dépôts et des axes logistiques est probablement la meilleure stratégie possible pour l'Ukraine, mais je doute que ça soit suffisant. N'oublions jamais que défendre est beaucoup plus facile qu'attaquer. Aujourd'hui, avec les nouveaux renforts russes, le rapport de force, en nombre d'hommes, semble à peu près équilibré dans la région, bien loin du ratio idéal pour une offensive (au moins 3 pour 1 en général). La Russie conserve une forte supériorité aérienne et un avantage évident en volume d'artillerie. Quand  bien même le ciblage ukrainien étranglerai la logistique russe jusqu'à la limiter à un niveau comparable à celle des ukrainiens, ça restera une parité, au mieux. Or, on a pu voir que les russes ont du obtenir au Donbass un ratio de volume d'artillerie de 1:20 pour avancer, et encore très lentement et à un coût très élevé. L'Ukraine n'atteindra jamais ce ratio pour la simple et bonne raison qu'elle n'a ni les tubes, ni les munitions. Tout ça, alors même que les russes, malgré toutes leurs insuffisances, sont sans doute plus compétents dans l'offensive que les Ukrainiens, car c'est leur doctrine. Les ukrainiens, s'ils sont de très bons défenseurs, ils n'ont pour leur part jamais démontré d'aptitudes brillantes dans l'offensive mécanisée. Il leur manque tout : matériel, doctrine, expérience. 

En bref, reprendre Kherson impliquerai que l'Ukraine parvienne à faire ce que la Russie a échoué à faire dans le Donbass avec un rapport de force pourtant largement plus favorable. J'espère me tromper, mais j'y crois assez peu. 

Modifié par CortoMaltese
  • J'aime (+1) 1
  • Merci (+1) 1
  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 11 heures, g4lly a dit :

Un tube n'a pas une "durée de vie". estimé en nombre de coups, mais dans un modèle "Euivalent Full Charge".

Les fut sont en général vendu par l'industriel pour quelques milliers à dizaines de milliers d'EFP, c'est très variable selon le calibre, la pression en chambre, la vitesse etc.

Les 45 000 obus peuvent donc ne consommer que 5000 EFP ... S'il sont tirés avec des obus standard et à charge modérée.

Au cours de la vie du fit on mesure l'usure et on vérifie si les calculs en EFP correspond ou non à la réalité... Puis on corrige au besoin.

Un vieux canon qui a dépassé sa durée de vie peut toujours tirer il faut juste vérifier régulièrement son état, ne pas l'utiliser à pleine charge, et prendre quelques menu précautions au moment du tir. On a vu des canons ukrainiens éclater par exemple.

Je donnerais l'exemple des tubes de 125 mm irakiens

Pouvaient toujours tirer alors qu'ils auraient dû etre changés il y a belle lurette.

Ca a impacté la precision et la portée (en association avec des vieilles munitions) pas la capacité de tirer

Les ukrainiens vont (ont deja) le meme probleme que ce soit pour leurs pieces ex URSS ou meme les pieces OTAN sur utilisées

Mais le nbre de coups est une donnée de securite en temps de paix

En temps de guerre d'autant plus dans un contexte HI et sans la base indus pour avoir des tubes de rechange facilement, ca passera a l'as

Idem pour les mun normalement expirées en 10 a 20 ans.... donnee de securite dont on va se foutre en cas de guerre

Tant pis si ta proba d'explosion de piece passe de 0.1 a 1% quand ta proba de crever de CB est de 15% par jour

  • Upvote (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 51 minutes, MoX a dit :

Info fraîches : explosions entendues autour de l'aéroport militaire de Gvardeiskoe, N-NO de Simferopol.

Ça commence à faire beaucoup pour une même journée...

D'où vient cette info? Télégram?? Rien trouvé la dessus. Ou alors c'est un problème d'orthographe du lieu?

 

Edit j'ai trouve des infos sur Hvardiis'ke  qui ont l'air de correspondre.

Modifié par Poivre62
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 6 minutes, Poivre62 a dit :

D'où vient cette info? Télégram?? Rien trouvé la dessus. Ou alors c'est un problème d'orthographe du lieu?

Visiblement le nom ukrainien ("Hvardiïske") est plus usité que le nom russes dans les sources pro-UA (ce qui est logique). 

 

 

Modifié par CortoMaltese
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

... Et les ukrainiens revendiquent le fait que ça soit un super commando d'élite, radio rumeur sur Twitter parle de drones.
Pas d'image de la base au nord ouest de Simferopol.
J'ai compté sur gmap 12 SU-30, 15 SU-24, des SU-25 et des palanquées de L-39 / L-59 qui y étaient avant-guerre (+ce qui peut se trouver dans des hangars)

  • Upvote (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 2 heures, Poivre62 a dit :

Suis loin d'être spécialiste de la chose militaire mais si je comprends bien les Ukr qui peuvent difficilement rivaliser en combat direct, au moins sur le plan offensif, cherchent à enserrer les troupes Russes autour de Kherson dans un "étau logistique" en s'attaquant à tout ce qui peut servir à les ravitailler au sens large.  Ca peut marcher?  A relativement court terme?

La (re)prise de cette région pourrait avoir un intérêt stratégique autant que symbolique?

C'est surtout l'aveu que leur contre-offensive a été un échec. Avant celle-ci, ils ne ciblaient pas les ponts (qui étaient déjà à portée avant l'arrivée des HIMARS) car ils en auraient eu besoin pour franchir le Dniepr après avoir défait les troupes russes sur l'autre rive et espérer continuer vers la Crimée. Maintenant que cet espoir s'est envolé, autant détruire les ponts pour complexifier la logistique russe. Comme dit précédemment, vu la quantité de quais et ports de toute taille sur les deux rives du Dniepr, il y a peu de chance de vraiment stopper le ravitaillement. Mais ces destructions ont aussi une visée défensive. Comme les russes préfèrent mettre leur artillerie au Sud du fleuve, cela limite leur soutien en artillerie dès qu'ils s'en éloigne. C'est pour cela que les ukrainiens se battent surtout et progressent dans le coin nord-ouest, le plus éloigné de l'autre rive. Faire une offensive pour les russes serait maintenant très compliqué car chaque avancée diminuerait leur soutien en artillerie.

  • Merci (+1) 1
  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 7 heures, CortoMaltese a dit :

J'espère me tromper mais pour le moment je reste relativement sceptique. Cette tentative d'isolement indirect des troupes russes à l'ouest du Dniepr via la destruction des dépôts et des axes logistiques est probablement la meilleure stratégie possible pour l'Ukraine, mais je doute que ça soit suffisant. N'oublions jamais que défendre est beaucoup plus facile qu'attaquer. Aujourd'hui, avec les nouveaux renforts russes, le rapport de force, en nombre d'hommes, semble à peu près équilibré dans la région, bien loin du ratio idéal pour une offensive (au moins 3 pour 1 en général). La Russie conserve une forte supériorité aérienne et un avantage évident en volume d'artillerie. Quand  bien même le ciblage ukrainien étranglerai la logistique russe jusqu'à la limiter à un niveau comparable à celle des ukrainiens, ça restera une parité, au mieux. Or, on a pu voir que les russes ont du obtenir au Donbass un ratio de volume d'artillerie de 1:20 pour avancer, et encore très lentement et à un coût très élevé. L'Ukraine n'atteindra jamais ce ratio pour la simple et bonne raison qu'elle n'a ni les tubes, ni les munitions. Tout ça, alors même que les russes, malgré toutes leurs insuffisances, sont sans doute plus compétents dans l'offensive que les Ukrainiens, car c'est leur doctrine. Les ukrainiens, s'ils sont de très bons défenseurs, ils n'ont pour leur part jamais démontré d'aptitudes brillantes dans l'offensive mécanisée. Il leur manque tout : matériel, doctrine, expérience. 

En bref, reprendre Kherson impliquerai que l'Ukraine parvienne à faire ce que la Russie a échoué à faire dans le Donbass avec un rapport de force pourtant largement plus favorable. J'espère me tromper, mais j'y crois assez peu. 

D'après ce que j'ai entendu des analystes américains, les forces en présence sont minuscules ("tiny) en regard des étendues couvertes. Ainsi on aurait au sud (Kherson + Zaporija) au total 20000 hommes russes pour 300Km de front, la où pendant la seconde guerre mondiale, et pour les mêmes théâtres il ya avait des millions d'hommes en présence.

Question : si un barrage d'artillerie efficace ne peut être maintenu faute de munitions/logistique côté russe (+ coupure du lien avec la Crimée) , est-ce que toute la zone du sud ne pourrait pas devenir 'poreuse', et la présence russe se verrait minée par une guérilla infiltrée ukrainienne qui détruirait toutes les lignes logistiques, de la même façon que cela s'est passé autour de Kiev (où le front était en 'peau de léopard)? L'avantage est que pour ce faire ils ont juste besoin de régiments de marche / garde nationale. Votre avis?

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 36 minutes, Valy a dit :

D'après ce que j'ai entendu des analystes américains, les forces en présence sont minuscules ("tiny) en regard des étendues couvertes. Ainsi on aurait au sud (Kherson + Zaporija) au total 20000 hommes russes pour 300Km de front, la où pendant la seconde guerre mondiale, et pour les mêmes théatres il ya avait des millions d'hommes en présence.

Question : si un barrage d'artillerie efficiace ne peut être maintenu faute de munitions/logistique côté russe (+ coupure du lien avec la crimée) , est-ce que toute la zone du sud ne pourrait pas devenir 'poreuse', et la présence russe se verrait minée par une guerilla infiltrée ukrainienne qui détruirait toutes les lignes logistiques, de la même façon que cela s'est passé autour de Kiev (où le front était en 'peau de léopard)? L'avantage est que pour ce faire ils ont juste besoin de régiments de marche / garde nationale. Votre avis?

 

Les concentrations sont faibles, oui, mais des deux côtés. A Kiev (et dans tout le nord du pays en général) on a eu un front en tâche de léopard car les russes avançaient sans sécuriser leurs flancs alors même que les ukrainiens, intelligemment, n'hésitaient pas à se laisser dépasser plutôt que de combattre la pointe lourde des colonnes russes. Ce n'est pas le cas dans la région de Kherson, où le front est globalement fixe depuis la fin Mars (quand les avant-gardes russes qui tentaient de contourner Mikolaïv vers Odessa se sont repliées) et raisonnablement retranché des deux côtés. En plus, la géographie ne se prête vraiment pas à des infiltrations multiples : Le triangle Mikolaïv - Kryvyï Rih - Kherson, c'est plat, très peu boisé et avec une densité urbaine très faible. Autant dire que ce genre de chose se voit facilement. 

Paradoxalement, vues les forces et les faiblesses ukrainiennes, ils auraient sans doute, toute chose égale par ailleurs, bien plus de faciliter à progresser dans un territoire style Donbass où la présence de couverts, de petits reliefs et le maillage urbain assez dense rend plus facile les opérations de grignotage en saut de puce par une infanterie de qualité. 

Modifié par CortoMaltese
  • Upvote (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Djankoï = Dzhankoi je suppose !?

https://www.lemonde.fr/international/live/2022/08/16/guerre-en-ukraine-en-direct-incendie-et-explosion-de-munitions-sur-une-base-militaire-russe-en-crimee_6138133_3210.html

La Russie attribue finalement l’explosion de munitions en Crimée à un « acte de sabotage »

L’explosion de munitions qui s’est produite mardi matin sur une base militaire russe en Crimée, péninsule annexée par la Russie en 2014, était due à un « acte de sabotage », a assuré l’armée russe dans un communiqué. Le dépôt militaire situé près de Djankoï, dans le nord de la Crimée, « a été endommagé le 16 août dans la matinée à la suite d’un acte de sabotage », affirme le communiqué, cité par les agences de presse russes, qui ne désigne pas de responsables.

« Des infrastructures civiles, parmi lesquelles une ligne à haute tension, une centrale électrique, une voie ferroviaire, ainsi que plusieurs maisons ont également été endommagées », a détaillé l’armée russe. Dans un premier temps, dans la matinée, le ministère de la défense russe avait lié l’explosion de ce dépôt de munitions à un incendie, sans préciser la cause de ce dernier.

Réagissant à ces explosions, Andriy Yermak, chef de l’administration présidentielle ukrainienne, a salué sur Telegram une « opération “démilitarisation” façon travail d’orfèvre par les forces armées ukrainiennes », qui continuera selon lui « jusqu’à la libération complète des territoires ukrainiens ».

 

11:24

Plus d’informations sur l’explosion dans une base militaire russe en Crimée

L’explosion sur une base militaire russe mardi matin en Crimée a endommagé les lignes de chemin de fer se situant à proximité. Le trafic ferroviaire a donc été interrompu, a annoncé le chef de la « république de Crimée », Sergueï Aksionov, sur Telegram. Selon un conseiller du ministère de l’intérieur ukrainien, Anton Gerashchenko, Moscou utilisait ces lignes pour transporter du matériel militaire vers le sud de l’Ukraine, notamment vers la région de Zaporijia.

Le ministère de la défense russe a affirmé qu’un incendie ayant provoqué une explosion de munitions s’était produit dans cette base russe du district de Djankoï, dans le nord de la Crimée. L’agence de presse russe RIA a, elle, rapporté qu’un poste de transformation avait pris feu après une explosion dans la ville de Djankoï.

Un responsable ukrainien a affirmé au New York Times, sous couvert d’anonymat, qu’une unité militaire d’élite ukrainienne opérant derrière les lignes ennemies était à l’origine de l’explosion. Comme pour « l’incident » survenu sur l’aérodrome de Saky, Kiev n’a pas revendiqué d’attaque sur Djankoï, un conseiller présidentiel, Mykhaïlo Podoliak, se contentant de confirmer l’explosion.

Modifié par Métal_Hurlant
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

"...Fumée noire au-dessus d'une autre base aérienne militaire en Crimée La base aérienne militaire du village de Hvardiyske dans le district de Simferopol est en feu, écrit Kommersant faisant référence aux habitants https://t.me/kommersant/37638… Le chef de Bellingcat écrit que 12 avions russes SU-24M et 12 SU-25SM à la base aérienne..."

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • Statistiques des membres

    6 003
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    pandateau
    Membre le plus récent
    pandateau
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,6k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...