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Il s'agit des forces antagonistes dans la republique sur le temps long,au moins 2 siècles.

Visibles dans les cartes électorales depuis 1870 .

En ce sens, ce sens seulement, EM est le  descendant des partis radicaux (si si) , de Lecanuet et Boulin, de Giscard et Poher...

Comme pour les conflits , l'histoire et la géographie bougent peu a cette échelle.

Guerre de Crimée ?

René Raimond a parle de cela.

Mais , last but not l'East, une fois Macbeth disparu - les oracles sont la pour tromper- restera la question climatique.

Pour toujours.

 

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Il y a 7 heures, Alzoc a dit :

A gauche si on additionne Roussel, Poutou, Arthaud et Mélenchon on arrive à 25,56%

Attention à ne pas se tromper dans l'interprétation du vote Melanchon. Les 21 points ne sont pas tous FI, il y a des électeurs PS, Verts, cocos , voir sans étiquette, qui ont vote FI pour tenter une sorte barrage républicain 1er tour à MLP.  Voir lancer une alerte au LREM sur certains points du programme. 

Agglomérer ces votes à un vote radical ne me semble pas pertinent; on peut même penser qu'ils n'auraient pas forcement voté FI en deuxième tour 

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20 minutes ago, Fusilier said:

 Voir lancer une alerte au LREM sur certains points du programme.

Quel programme? Il y a un programme?

4 hours ago, Castor said:

Si l'on classe Mélenchon juste a gauche parce que c'est le front pop ou 81 avec de l'écologie (est ce vraiment le cas), alors le RN et Zemmour c'est la droite puisque c'est le RPR des années 80/90? Je relevai juste ce qui semble être un petit biais de la part de France Info ou gauche égale extrêmes gauches + écologie + parti socialiste + cheminade ++ ...

Le RPR n'était pas Maurassien?!

Sur les actes l’exécutif LREM est bien plus proche du RPR des année 80/90 que de quoi que ce soit d'autre ... d'ailleurs il n'y a qu'a comparer le quinquennat Sarkozy à celui de Macron pour voir que c'est blanc bonnet et bonnet blanc;

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il y a 9 minutes, g4lly a dit :

Sur les actes l’exécutif LREM est bien plus proche du RPR des année 80/90 que de quoi que ce soit d'autre ... d'ailleurs il n'y a qu'a comparer le quinquennat Sarkozy à celui de Macron pour voir que c'est blanc bonnet et bonnet blanc;

C'est gentil la comparaison avec Sarkozy. Des différences sur la police (renforcement contre baisse des effectifs si j'ai un peu suivi) et de manière plus inédite, sur la justice avec un renforcement du budget et des effectifs qui ne se fera sentir qu'une fois que les renforts sortiront des écoles de la magistrature, qui sont enfin pleines comme elles devraient l'être depuis 20 ans.

Gros renforcement du budget de la défense sous Macron.

Guère de privatisations. Beaucoup moins d'affaires sérieuses également : proche de zéro en pratique...  Souvenez-vous : les PPP !

En ce qui concerne McKinsey et les autres, le délire tient aux règles de gestion des personnels et de passation et d'exécution, de suivi des contrats de sous-traitance de la fonction public. Les deux systèmes sont très sclérosant, délirants par certains aspects (notation des personnels militaires... :rolleyes:) et générateurs d'effets profondément néfastes.
Ca date des années 80 pour les appels d'offre je pense, et "c'est la loose, grave".

Bref : on est loin de l'ultra-libéralisme, et Sarkozy n'y était même pas. Les gens manquent cruellement de culture et d'imagination sur ce que serait une authentique politique ultra-libérale en France : ça saignerait, au propre comme au figuré, nettement plus qu'avec le combo black-blocks - gilets-jaunes.

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Il y a 15 heures, g4lly a dit :

Techniquement LREM c'est un parti de droite ... dans le premier quinquennat il n'y a pas eu plus de "marqueurs de gauche" que dans la présidence Sarkozy.

Je suis d'accord. Et surtout LREM vient mettre fin à un certain flou. La gauche traditionnelle incarnée par le PS et la droite traditionnelle incarnée par Les Républicains avaient tous deux appliqué un programme politique identique, à savoir le libéralisme économique (et non politique). 

Les tenants de ces deux partis se sont rassemblés sous la bannière LREM et c'est tant mieux, il est plus facile maintenant de dire qui ils sont. Alors ni de gauche ni de droite dans le sens droite et gauche traditionnel, pour le coup ça devient vrai. Mais d'un pur point de vue économique, la favorisation du capital et d'une classe particulière fait qu'on peut classer ce groupe à droite. 

Le flou étant désormais dissipé, la véritable gauche socialiste peu donc à nouveau émerger. Et c'est ce qu'on a vu avec LFI, mais également avec la résurgence du parti communiste et des écologistes qui montent en puissance. 

La lecture politique sera désormais plus simple. 

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Il y a 7 heures, Boule75 a dit :

C'est gentil la comparaison avec Sarkozy. Des différences sur la police (renforcement contre baisse des effectifs si j'ai un peu suivi) et de manière plus inédite, sur la justice avec un renforcement du budget et des effectifs qui ne se fera sentir qu'une fois que les renforts sortiront des écoles de la magistrature, qui sont enfin pleines comme elles devraient l'être depuis 20 ans.

Gros renforcement du budget de la défense sous Macron.

Guère de privatisations. Beaucoup moins d'affaires sérieuses également : proche de zéro en pratique...  Souvenez-vous : les PPP !

En ce qui concerne McKinsey et les autres, le délire tient aux règles de gestion des personnels et de passation et d'exécution, de suivi des contrats de sous-traitance de la fonction public. Les deux systèmes sont très sclérosant, délirants par certains aspects (notation des personnels militaires... :rolleyes:) et générateurs d'effets profondément néfastes.
Ca date des années 80 pour les appels d'offre je pense, et "c'est la loose, grave".

Bref : on est loin de l'ultra-libéralisme, et Sarkozy n'y était même pas. Les gens manquent cruellement de culture et d'imagination sur ce que serait une authentique politique ultra-libérale en France : ça saignerait, au propre comme au figuré, nettement plus qu'avec le combo black-blocks - gilets-jaunes.

On néglige souvent les effets des racines saint-simoniennes (Supra @pascal), qui brouillent la frontière entre droite et gauche en France et limitent les intentions ultra-libérales de beaucoup en France.

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il y a 32 minutes, bubzy a dit :

La lecture politique sera désormais plus simple. 

Je suis d'accord avec toi mais néanmoins il va y avoir des révisions déchirantes au sein des deux partis ou futurs ex-partis que sont le PS et le LR. La gauche socialiste - appelons-là sociale démocrate - devra faire le choix des Insoumis ou du Centre, et dans les deux cas perdre son identité refondue au sein d'un nouvel ensemble. J'ai du mal à positionner LFi entre le PC et le PS vers laquelle des deux tendances vont-ils pencher ?

à droite les choses sont également intéressantes comme le soulignait René Rémond:

Citation

« La distinction entre les deux autres droites, “orléaniste” ou libérale, et “bonapartiste” ou autoritaire, est plus vive que jamais : toute l'histoire des droites sous la Ve République s'ordonne autour de leurs rapports et j’ai été amené à faire dans ce livre une place importante au récit et à l’explication de leurs relations. De surcroît, le moment n'est-il pas venu d'enregistrer la naissance ou de prendre acte du passage à droite d'autres composantes du spectre politique et idéologique ? La question se pose pour la démocratie d'inspiration chrétienne comme pour tel rameau du radicalisme. »

Il y a aujourd'hui pour LR un réel risque d'éclatement  les forces de gravité RN et LREM étant devenues bien trop fortes, certains commencent à franchir le pas Muselier Pécresse vers LREM des gens comme Ciotti vers RN on voit là se redessiner les deux courants principaux mais avec une nette radicalisation chez les "bonapartistes" au sens "Rémonien" du terme.

Les investitures aux législatives vont commencer à nous apporter un début de réponse

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à l’instant, pascal a dit :

Je suis d'accord avec toi mais néanmoins il va y avoir des révisions déchirantes au sein des deux partis ou futurs ex-partis que sont le PS et le LR.

Le PS est mort et enterré. il n'y avait plus guère de socialisme dans leur programme politique et ils ont appliqué un programme libéral. Les électeurs l'ont bien compris. Si tu vas au restaurant et que tu demandes une côté de boeuf et qu'on te sert une sole meunière... C'est très bon la sole meunière... mais c'est pas ce que j'avais commandé. 

les véritables socialistes sont désormais chez LFI et ça va être très compliqué pour le PS d'avancer à l'ombre de LFI s'ils veulent vraiment se remettre à faire du socialisme. Et c'est pas avec du Hidalglo qu'ils vont retrouver des couleurs (la pauvre... Sur ma fiche de pointage lors du dépouillement, aucun vote pour elle sur 200 bulletins ouverts.

Pour LR, pareil. Les tenants de l'économie libérale ont rejoins macron. Les conservateurs (car c'est ça la droite à la base) sont maintenant partagé. Car le conservatisme des valeurs touche à quelque chose de peu rationnel qui est surtout incarné par des symboles. Avec un durcissement de ce discours qui le fait tendre trèèèès à droite et à l'ouverture d'un racisme ordinaire décomplexé par Zemmour, Lepen devient de faire plus "douce", et Les Républicains perdent en visibilité. Le discours de Pécresse s'en ressent. Il s'est durcit également, parle beaucoup plus d'immigration et d'ordre, un discours qui veut toucher la corde sensible des autoritaires, jusqu'à la carricature. eux aussi ils vont avoir du mal à sortir la tête de l'eau. 

Bref. Le rapport gauche/droite ne va pas changer fondamentalement mais il va s'éclaircir à nouveau. 

à l’instant, pascal a dit :

La gauche socialiste - appelons-là sociale démocrate - devra faire le choix des Insoumis ou du Centre, et dans les deux cas perdre son identité refondue au sein d'un nouvel ensemble. J'ai du mal à positionner LFi entre le PC et le PS vers laquelle des deux tendances vont-ils pencher ?

LFI et PC sont quand même relativement proches, les deux sont marxistes et keynesiens. Le PC porte en lui les affres d'une mauvaise image (communistes, ennemi désigné par l'occident depuis des décennies désormais). A la différence notable de quelques points de détails dans les programmes, un communistes pourrait voter pour LFI et inversement sans transpirer une goute si l'un ou l'autre se retrouverai dans un second tour, alors que voir s'affronter un Macron/Lepen n'aura rien d'évident. 

Quand au PS, c'est fini de chez fini. Ils ne vont pas se relever des deux grosses roustes qu'ils ont pris. Et tant pis pour eux. Ils avaient des gars en or qui avaient une véritable idéologie politique, comme Gérard Filloche par exemple. Ils ont voulu laisser la place à des libéraux, ils ont donc scié la branche sur laquelle ils étaient assis. 

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il y a 11 minutes, pascal a dit :

aujourd'hui pour LR un réel risque d'éclatement  les forces de gravité RN et LREM étant devenues bien trop fortes, certains commencent à franchir le pas Muselier Pécresse vers LREM des gens comme Ciotti vers RN on voit là se redessiner les deux courants principaux mais avec une nette radicalisation chez les "bonapartistes" au sens "Rémonien" du terme.

Je suis sûrement  trop jeune pour avoir connu,  mais... c'était pas comme cela dans les années 80 ? ( rpr et les udf ? Qui fusionnent  ensembles  ?

 

Du coup ce n'est pas un retour à la situation ante ?

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Au-delà du combat de coqs purs qu'est devenue la présidentielle où les personnalités bien plus que la plate-forme importent, je suis assez inquiet et très sceptique pour les législatives où selon toute logique la participation sera là encore très faible.

En effet, je n'arrive pas à voir de parti majoritaire se dégager comme en 2017 et il n'est pas dans nos moeurs politique de former des coalitions. Hors, il m'apparaît improbable que LREM puisse reconduire 300 députés, j'envisage plutôt 200 membres de LREM avec probablement 50 députés des partis zombis PS & LR ainsi que Reconquête. Le RN ne pourra constituer de groupe vu le tabou qui demeure.

Par conséquent, je ne vois pas Macron pouvoir présider aussi aisément que lors de son premier mandat et j'imagine une guerre sanglante d'appareil lors des 6 prochaines semaines avec une sorte d'accord de coalition dont le centre de gravité penchera vers un libéralisme économique et sociétal assez radicaux. Pour les personnalités, ce continuera à être des seconds couteaux assez falots dans les ministères.

En tout cas, pour moi, j'ai l'impression que les institutions politiques sont à bout de souffle pour arriver à créer un mouvement politique avec une base suffisamment large pour surmonter nos défis au service de l'ensemble des français, la polarisation est devenue trop forte.

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il y a 12 minutes, bubzy a dit :

Les tenants de ces deux partis se sont rassemblés sous la bannière LREM et c'est tant mieux, il est plus facile maintenant de dire qui ils sont. Alors ni de gauche ni de droite dans le sens droite et gauche traditionnel, pour le coup ça devient vrai. Mais d'un pur point de vue économique, la favorisation du capital et d'une classe particulière fait qu'on peut classer ce groupe à droite. 

Pascal a pourtant mis un long texte sur la caractérisation des droites  en France...:rolleyes: 

1° La social-démocratie et la démocratie chrétienne, les deux au sens des pays du Nord, sont très proches sur les fondamentaux. 2° La France se caractérise par une forme de parti que l'on pourrait appeler "révolutionnaire" (à gauche et à droite) qui rend difficile le compromis et par voie de conséquence une forme d'élection à la proportionnelle, qu'implique le compromis.   3° a un pays où le syndicats sont faibles, traversés par l'héritage du "syndicalisme révolutionnaire" , ce qui tend à rendre politique le moindre problème et à avoir du mal à gérer le compromis entre travail et capital. 4° Certains vivent dans la nostalgie des 30 glorieuses (au général et au particulier français)  leur être politique est structuré par cette nostalgie. Or le cercle vertueux "production de masse - consommation de masse sur une base nationale" (taux d'ouverture faible, environ 30 %, et surtout entre pays égaux) avec une gestion des anticipations par les politiques keynésiennes, ce que l'on appelle Fordisme (au sens de l'Ecole de la Régulation)  toutes choses qui ont caractérisé les 30 glorieuses; ne sont qu'un moment très particulier dans l'histoire du mode production (capitalisme) Alain Lipietz parle de "miracle". Alors, je ne vais pas m'étendre, sur un thème qui demande des centaines de pages théoriques, baisse du tx de profit, stratégies particulières (produire ici, vendre là...) qui rompent le cercle vertueux etc... Mais en résumé, les forces politiques françaises ont du mal à se reconstruire sur la base du nouveau stade du mode production; sans doute nôtre Etat très centralisé, la  structuration idéologique "révolutionnaire", rendent complexe cette restructuration. Je passe sur l'élection du Président qui tend à hystériser le débat. Alors cette situation produit en France, quelques "Objets Politiques Non Identifiés" que je trouve un peu osé vouloir casser dans des catégories traditionnelles gauche / droite... 

Au-delà de ce point théorique....Je trouve que ça dérape sérieusement dans la caractérisation partisane et je m'abstient de répondre à tout...

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il y a 4 minutes, bubzy a dit :

d'un racisme ordinaire décomplexé par Zemmour

Je ne suis pas convaincu  du "racisme ordinaire" que vehiculerais  zemmour, il a surtout réuni autour de lui des "jeunes militants  de droite" ( plus à droite que les anciens,  faut bien que jeunesse ce passe ) qui ne ce retrouvais pas chez les républicains.

Il a certe des idées  bien arrêté, mais il n'est nullement  question de race !

Pas mal de royalistes et de catho-tradit on voté  zemmour.

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il y a 1 minute, Snapcoke a dit :

Je ne suis pas convaincu  du "racisme ordinaire" que vehiculerais  zemmour, il a surtout réuni autour de lui des "jeunes militants  de droite" ( plus à droite que les anciens,  faut bien que jeunesse ce passe ) qui ne ce retrouvais pas chez les républicains.

Il a certe des idées  bien arrêté, mais il n'est nullement  question de race !

Pas mal de royalistes et de catho-tradit on voté  zemmour.

ça fait longtemps que le racisme ne fait plus référence seulement à la race. 

Quand tu prends un bloc de personnes établi sur une caractéristique donné et que tu fais ensuite un amalgame dans un projet de rejet de l'autre, c'est du racisme

dans le dictionnaire, s'il subiste la définition lié à la race, tu peux aussi trouver Discrimination, hostilité violente envers un groupe humain.

je connais aussi des chrétiens (des fervants croyants, non juste des traditionnalistes) de mon entourage qui votent Zemmour. Ce n'est pas une justification. Au contraire même. C'est un problème. 

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il y a 5 minutes, bubzy a dit :

je connais aussi des chrétiens (des fervants croyants, non juste des traditionnalistes) de mon entourage qui votent Zemmour. Ce n'est pas une justification. Au contraire même. C'est un problème

Je n'ai pas dit que c'était une justification.

Simplement que c'est un fait.

Concernant  le problème du racisme, je pense ne 

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il y a 8 minutes, Fusilier a dit :

Pascal a pourtant mis un long texte sur la caractérisation des droites  en France...:rolleyes: 

Et ? 

il y a 8 minutes, Fusilier a dit :

1° La social-démocratie et la démocratie chrétienne, les deux au sens des pays du Nord, sont très proches sur les fondamentaux. 2° La France se caractérise par une forme de parti que l'on pourrait appeler "révolutionnaire" (à gauche et à droite) qui rend difficile le compromis et par voie de conséquence une forme d'élection à la proportionnelle, qu'implique le compromis.   3° a un pays où le syndicats sont faibles, traversés par l'héritage du "syndicalisme révolutionnaire" , ce qui tend à rendre politique le moindre problème et à avoir du mal à gérer le compromis entre travail et capital. 4° Certains vivent dans la nostalgie des 30 glorieuses (au général et au particulier français)  leur être politique est structuré par cette nostalgie. Or le cercle vertueux "production de masse - consommation de masse sur une base nationale" (taux d'ouverture faible, environ 30 %, et surtout entre pays égaux) avec une gestion des anticipations par les politiques keynésiennes, ce que l'on appelle Fordisme (au sens de l'Ecole de la Régulation)  toutes choses qui ont caractérisé les 30 glorieuses; ne sont qu'un moment très particulier dans l'histoire du mode production (capitalisme) Alain Lipietz parle de "miracle". Alors, je ne vais pas m'étendre, sur un thème qui demande des centaines de pages théoriques, baisse du tx de profit, stratégies particulières (produire ici, vendre là...) qui rompent le cercle vertueux etc... Mais en résumé, les forces politiques françaises ont du mal à se reconstruire sur la base du nouveau stade du mode production; sans doute nôtre Etat très centralisé, la  structuration idéologique "révolutionnaire", rendent complexe cette restructuration. Je passe sur l'élection du Président qui tend à hystériser le débat. Alors cette situation produit en France, quelques "Objets Politiques Non Identifiés" que je trouve un peu osé vouloir casser dans des catégories traditionnelles gauche / droite... 

Le Keynesianisme et le fordisme sont deux choses très différentes. Ont peut leur trouver des connexions mais on parle même de deux sujets différents. L'un est un mode de développement de l'industrie en elle-même, alors que l'autre est une théorie économique. Tu peux faire du fordisme dans une économie keynésienne ou non, et tu peux faire du keynes ou non quand ton industrie applique du fordisme ou non. 

il y a 8 minutes, Fusilier a dit :

Au-delà de ce point théorique....Je trouve que ça dérape sérieusement dans la caractérisation partisane et je m'abstient de répondre à tout...

Gauche et droite ont presque autant de définitions possible que de partis politiques. Certains penses qu'à la droite et la gauche sont associé des valeurs traditionnelles (la gauche est adepte d'une modification de l'organisation humaine pour tendre vers un meilleur avenir quand la droite se veut être la sauvegarde des valeurs déjà acquises). ou alors sur la base d'un programme économique (la gauche est adepte d'un programme économique favorisant le bien commun et le partage quand la droite favorise le capital et la valeur travail). Et tout un tas de lectures entre les deux. 

à l’instant, Snapcoke a dit :

Je n'ai pas dit que c'était une justification.

Simplement que c'est un fait.

Concernant  le problème du racisme, je pense ne 

phrase à trou ? :tongue:

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Il y a 12 heures, pascal a dit :

René Rémond: "Les droites en France" ouvrage de référence; à noter que le titre de la première édition était "La droite en France"

René Rémond, Les droites en France, Paris, Éditions
Aubier-Montaigne, 1982, 544 p.
La droite est souvent négligée par les intellectuels — depuis
l'après-guerre en tous cas — et c'est sans doute la raison
pour laquelle on possède peu de travaux de fond sur celle-ci.
Pourtant, il apparaît essentiel d'étudier la droite française, qui a
presque constamment occupé le pouvoir depuis la naissance de la
RECENSIONS 179
IVe République. Dans ce sens Les droites en France de René Rémond
est un ouvrage capital. Publié pour la première fois en
1954, il a suscité depuis un intérêt accru pour les études sur la
droite. Cette fois, c'est une édition entièrement renouvellée et
actualisée (qui va au-delà de la victoire de la gauche en 1981)
que R. Rémond nous présente. On y retrouve l'idée directrice
de l'auteur, laquelle avait paru très neuve en 1954 et qui a été
adoptée par plusieurs: à savoir qu'il n'y a pas une droite en
France mais trois, dont on peut suivre la filiation depuis la fin du
XVIIIe siècle jusqu'à nos jours: contre-révolutionnaire, orléaniste
et bonapartiste.
Au départ, il convient de faire état des bases théoriques
qui sous-tendent les analyses de René Rémond. Première remarque
: la non correspondance entre les classes sociales et les appartenances
politiques et idéologiques. Seconde remarque — plus
importante encore —: la droite et la gauche ne sont pas des
essences; c'est-à-dire que les éléments qui les spécifient ne sont
pas de toute éternité fixés à droite ou à gauche. Ainsi le nationalisme,
qui fut d'abord une valeur de gauche avant d'en devenir
une de droite. Le régionalisme — la décentralisation — a connu
un itinéraire inverse: d'abord situé à droite il appartient maintenant
surtout à la gauche. Un autre élément tendant à prouver
que droite et gauche ne sont pas des essences fixées de toute
éternité à gauche ou à droite réside dans le fait que le partis ne
le sont pas non plus. Il y a en effet un mouvement qui déplace
les forces politiques de la gauche vers la droite; de nouvelles
gauches naissent et «poussent» les anciennes vers la droite.
Est-ce à dire que la distinction, que la dichotomie droite/gauche
est à rejeter, qu'elle ne correspond à rien de réel, qu'aucune
typologie n'est possible? Certes non. Pas pour René Rémond en
tous cas, pour qui la distinction précitée est bien concrète. Depuis
près de deux cents ans, écrit-il, «des millions de citoyens
et d'électeurs y ont cru comme à une donnée objective et se sont
180 POLITIQUE, 4
comportés leur vie durant dans leurs votes, leurs engagements
comme si droite et gauche existaient. » (p. 29). Au vrai, pour
notre auteur, «Droite et gauche sont des modalités d'une lecture
globale des réalités idéologiques et politiques. C'est une
manière d'organiser la diversité du réel dans une structure. À un
moment où la notion de structure est reconnue comme une catégorie
intellectuelle fondamentale et pénètre la plupart des
sciences de l'homme, l'acceptation du binôme droite-gauche
comme facteur structurant le champ des opinions et des comportements
collectifs devrait rencontrer moins de résistances. » (p.
31) Ainsi, il ne faut pas mésinterpréter Rémond; l'existence de
trois droites ne signifie pas l'absence d'éléments structurant l'ensemble
de la droite.
Cela dit, ce n'est pas une «histoire des droites», au sens
traditionnel, que R. Rémond entreprend, mais plutôt une genèse
de leur filiation, une «archéologie» comme dirait Foucault.
Les couches politico-idéologiques successives qui se présentent
au regard du politicologue sont analysées par celui-ci,
qui y retrouve la trame de trois familles d'esprit. Notre but ne
sera pas ici de suivre l'auteur dans ses analyses — il y faudrait de
très longs développements — mais de préciser les traits généraux.
La première tradition de droite — première au sens chronologique
— est celle de la contre-révolution. Nous sommes ici
en présence d'une contestation radicale des idées de la Révolution
et de son esprit, c'est «la tradition faite système», érigée
en politique, incorporée dans la sensibilité. » (p. 37). Cette
école de pensée valorise fortement une monarchie forte et tutélaire,
une société corporatiste, la famille, la religion. À l'époque
de la Restauration, les «ultras» ont été le noyau initial de
cette famille politique. Après la chute de la branche aînée, elle
s'est poursuivie avec le légitimisme (1830-1883) puis, de façon
plus insidieuse, dans d'autres mouvements: l'Action française
RECENSIONS 181
(en partie), les partisans du régime de Vichy et, aujourd'hui, R.
Rémond voit dans l'intégrisme catholique l'héritier de l'école
contre-révolutionnaire.
La seconde famille — l'orléanisme — est née à la faveur de
la monarchie de Juillet (1830-1848). Il s'agit de l'association du
libéralisme, de la monarchie constitutionnelle, de la démocratie
parlementaire avec la conservation sociale; l'élément dominant
de cette école de pensée est selon notre auteur la recherche du
«juste milieu», de la modération. Lorsque les espoirs de restauration
monarchique se sont amenuisés, à la fin du XIXe siècle,
les orléanistes ont accepté la République, avec plus ou moins de
bonne grâce. Ils sont devenus l'essentiel de la droite parlementaire,
avec l'Alliance Républicaine; sous la IVe République,
on les retrouvent dans le Centre National des Indépendants,
ceux qu'on nommait justement les «modérés». Enfin, sous la
Ve République, cette famille politique survit essentiellement
avec les Républicains Indépendants, dont Valéry Giscard d'Estaing
a été l'élément central. On voit donc bien ici la filiation
des R.I. (aujourd'hui composante dominante de l'U.D.F.) avec
l'orléanisme.
La troisième droite est plus problématique. C'est un
«amalgame d'éléments originellement hétérogènes, mais qui a
acquis une cohérence et une consistance propres sous le signe de
l'autorité et du nationalisme : elle a un précurseur dans le bonapartisme.
» (p. 37). Rémond veut voir la continuation de cette
école dans le boulangisme, les ligues fascisantes de l'entredeux-
guerres, enfin dans le gaullisme. Il semble bien que la
filiation établie par notre auteur soit véridique. Car qu'est-ce
que le bonapartisme, en fin de compte? Un homme fort, l'accent
mis sur le nationalisme, l'exercice d'une démocratie directe
faisant apparaître un lien privilégié entre le chef et son peuple,
au-delà des intermédiaires, d'où l'anti-parlementarisme qui est
un élément de base de ce système. Napoléon III, Boulanger, de
182 POLITIQUE, 4
Gaulle, d'autres encore, se retrouvent dans cette famille d'idées.
De même que les fascistes français, selon Rémond, qui ne sont
ainsi qu'un avatar du nationalisme. Car, autrement, s'il y avait
eu un fascisme français clairement identifié et autonome, il lui
eut fallu ajouter une quatrième école de droite.
À travers le temps, c'est donc une permanence de certains
facteurs idéologiques qui s'inscrit dans le développement des
trois traditions de droite. Mais, avec les années, de nouveaux
éléments viennent s'ajouter, comme des couches géologiques
successives, modifiant ou complétant l'une ou l'autre des droites.
«Je ne prétends pas affirmer autre chose, dit Rémond, que
l'existence et la pérennité de sortes d'archétypes qui acquièrent
avec la durée historique une cohérence qui leur permet de subsister:
quelque chose qui n'est pas sans similitude avec les idéals
types de Max Weber. » (p. 39) De la sorte, on ne peut tout faire
entrer dans ces catégories, par exemple il n'est pas facile de classer
l'Action française et surtout la « Nouvelle droite ».
«Aujourd'hui, affirme René Rémond, la division droitegauche
s'impose de nouveau et plus que jamais. Qui oserait présentement
la discuter?» (p. 350) Pour le reste il y a, selon lui,
un avenir pour les traditions de droite car elle font partie,
comme celles de la gauche du reste, du «patrimoine national»
de la France.
Le livre de René Rémond apporte donc des éléments essentiels
pour « rendre intelligible l'enchaînement des faits ». À la
fois historien et politicologue, l'auteur intègre parfaitement ces
disciplines. Bien sûr, l'historien attentif y retrouvera quelques
erreurs de détails, assez peu nombreuses au demeurant et sur
lesquels nous n'élaborerons pas. Nous voulons cependant faire
état ici de quelques problèmes d'importance. En premier lieu, le
défaut majeur de cet ouvrage est qu'il ne met pas en interaction
les mouvements politico-idéologiques avec le social. Tout se
passe comme si le développement des idéologies et des forces
RECENSIONS 183
politiques se produisait dans un monde à part, ayant peu de lien
avec le réel social. Si la théorie marxiste infrastructure/superstructure,
qui pose l'idéologique et le politique comme un effet
de la base économique ne nous semble pas acceptable, une position
inverse, qui en prend le contrepied, ne l'est pas davantage.
Sur un autre plan, nous avons dit précédemment que dans l'esprit
de René Rémond, au-delà des trois traditions de droite, il y
avait des facteurs structurant l'ensemble de la droite. Dans ce
sens, on se pose la question à savoir quels ont été, hier, aujourd'hui
ou dans la continuité historique, ces facteurs. Or
ceux-ci n'apparaissent jamais clairement, ce qui est pour le moins
regrettable. Un autre problème touche la question du radicalisme.
Pour Rémond, on doit classer ce mouvement à gauche,
même s'il fut socialement conservateur. Pourquoi ? Afin d'éviter
l'anachronisme que serait le classement à droite d'un phénomène
vécu en son temps comme étant de gauche, et qui fut effectivement
opposé à la droite. Mais ceci pose une question épistémologique
qui n'est pas néglibeable: n'est-il pas permis au savant
de juger et de classer les choses en fonction d'une typologie
stricte qui ne réfère pas au vécu sociologique antérieur. Certains
ont emprunté cette voie, en hésitant à classer à gauche le radicalisme,
comme Madeleine Rébérioux (dans La République radicale?,
Paris, Seuil, 1974). Quant à nous, le radicalisme nous
semble en effet un phénomène très ambigu, oscillant entre gauche
et droite, comme l'actuelle division de ce qui reste des radicaux
le démontre. Nous voulons souligner enfin une question
que nous ne résoudrons pas dans les lignes qui suivent: il s'agit
du fascisme en France. Nous l'avons vu, pour Rémond, il n'y a
pas de mouvement spécifiquement fasciste en France, les fascistes
ne sont qu'une branche de la famille bonapartiste. Cependant,
le plus récent historien à étudier ces questions en vient à
des conclusions contraires: pour Zeev Sternhell il existe bel et
bien un fascisme français; mais celui-ci, cependant, n'est pas
184 POLITIQUE, 4
uniquement tributaire de la droite car il n'est « ni droite, ni
gauche». (Cf. La droite révolutionnaire, 1885-1914. Les origines
françaises du fascisme, Paris, Seuil, 1978 et surtout le plus récent
ouvrage de Sternhell, Ni droite, ni gauche, Paris, Seuil, 1983.)
Mais les remarques qui précèdent n'enlèvent pas aux Droites
en France toutes ses qualités. Qui plus est, en raison de ses
annexes contenant des documents divers (statistiques, cartes,
témoignages) suivies par une large bibliographie commentée, le
livre de René Rémond apparaît comme un gigantesque dossier
sur les droites françaises depuis la Restauration jusqu'à la défaite
du président Valéry Giscard d'Estaing. Il est indispensable pour
chaque politicologue qui porte intérêt à la France.
Yoland Senecal,
Université de Montréal

Attention ce texte est intéressant mais a 40 ans et est totalement dépassé. Depuis il y a les nouvelles droites populistes.

Je vous invite à plus regarder cette vidéo:

 

 

 

 

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Ah j'aime bien cette chaine. ça explique bien, mais souvent, je suis perdu. y'a beaucoup, beaucoup d'info dans les vidéos, c'est souvent très théorique, et l'auteur le dit souvent, ça présente une des nombreuses lectures possibles. 

Celle là je l'ai pas vu, vais aller y faire un tour...

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Pour en revenir à l'élection présidentielle - et non pas à l'analyse (potentiellement biaisée) des tendances politiques des uns et des autres...

Dans mon esprit, c'était une élection à 4 tours depuis le passage au quinquennat :

  1. Tour de présidentielle à plein de candidats, avec possibilité de vote "de coeur"
  2. Tour de présidentielle à deux candidats, avec vote "de raison" pour tous les déçus du premier tour
  3. Tour de législatives pour orientation de l'assemblée
  4. Tour de législatives pour définition fine de l'assemblée

Or, dès 2002, cette définition a volé en éclat et n'a jamais pu revenir à cet état "idéal". Ca a même empiré avec une espèce de "vote utile" qui, s'il était antérieurement réservé au second tour des présidentielles, commence à largement déborder sur le premier tour, produisant ainsi l'espèce de tripartisme que l'on constate aujourd'hui, avec un quasi-tiers bleu foncé, un quasi-tiers orange qui fusionne du bleu clair et du rose tendre, et un quasi-tiers rouge foncé reprenant le rose soutenu, le rouge et un peu de vert.

Partant de là, la forme de l'élection me parait susceptible de changer grandement, passant à une élection à 6, 7 ou 8 tours dont certains ne se passeront plus dans les urnes :

  1. Tour de présidentielle, à plein de candidats, mais quasiment joué d'avance à 2 tendances sur les 3 du paysage actuelles (les 2 sortantes n'étant pas définies à l'avance). Ce premier tour permet aussi aux futurs éliminés de faire apparaitre leurs idées, mais avec peu d'espoir qu'elles fassent chiffre à ce stade.
  2. Entre-deux tour qui va voir les reports de voix vers l'un ou l'autre, avec les amendements de programme et la reprise des idées éparpillées dans la mosaïques de candidats éliminés. Cette étape qui pouvait exister avant me semble prendre beaucoup plus de place aujourd'hui.
  3. Tour de présidentielle, à deux qui mettra un locataire à l'Élysée.
  4. 3e Tour social. Franchement, il me parait évident que la 3e grosse tendance éliminée du premier tour se fera entendre après la désignation du prochain Président - et j'aurais dit la même chose si ça avait été MLP ou EM ce 3e éliminé
  5. Un prétour des législatives, pour que les disparus du premier tour des présidentielles (PC, PS, LR, EELV, ...) ré-existent de nouveau - car ils ont un ancrage local dont semblent ne pas bénéficier LREM et LFI (même si ces derniers ont des militants très présents - le RN, lui, a une base locale établie).
  6. Tour de législatives, avec réapparition de tendances politiques "historiques"
  7. Tour de législatives pour définition complète des nouveaux équilibres
  8. Recomposition des groupes pour "rejoindre" l'une des trois tendances majoritaires du premier tour de la présidentielle

En gros, ça me semble tendre vers pas mal de bordel, avec des querelles d'appareil, des exclusions de parti pour soutien à une autre tendance, et peut-être, in fine, des pertes de majorité et des nécessité d'alliances qui vont rendre les programmes des uns et des autres inapplicables.

Clairement, ce n'était pas la peine de voter pour le programme des candidats, toutes les étapes encore à venir vont les rendre intenables.

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il y a 53 minutes, bubzy a dit :

Le Keynesianisme et le fordisme sont deux choses très différentes.

Tu m'en bouches un coin... :biggrin:

Si tu lisais attentivement, t'aurais vu que je me référais à la caractérisation des 30 glorieuses par l'Ecole de la Régulation (française, puisque je cite Lipietz, mais j'aurais pu citer Aglietta ou Boyer) Puisque tu as l'air versé en économie, il est inutile que je développe comment cette école caractérise la relation consommation de masse - keynésianisme et pourquoi ils y donnent le nom de Fordisme. 

Mais, pour ceux moins versés dans ces thèmes; le keynésianisme est fondamentalement un mécanisme d'anticipation de la valeur à venir, on dit d'ante-validation.  En gros par la dépense publique, les transferts sociaux (ce qui est une forme de production de monnaie) l'Etat ante-valide la valeur de la production à venir en donne les moyens de la solvabilité (d'acheter) Tant que la relation production / consommation reste dans le cercle vertueux, je produis là ou j’achète, ça mange pas de pain.

Le système fordiste  (crée dans les usines Ford) est un système de production de masse couplé au "five Dollars Day".  Ces cinq dollars jour était à l'époque une augmentation notable du salaire journalier des ouvriers, moyen de faire accepter le travail à la chaîne (parcellaire et non qualifié, l'OS) dans un pays dominé par les syndicats de métier. Mais aussi, et c'est explicite dans les écrits d'Henry Ford, une volonté de "welfare"  "faut que les ouvriers puissent acheter nos produits... (je passe sur certains aspects du personne H. Ford, c'est une autre histoire) 

En résume, l'Ecole de la Régulation caractérise la crise des années 70 la stagflation (stagnation et inflation) comme un rupture du cercle vertueux de production / consommation et inefficacité des politiques d'ante validation / déficits (au sens national) car les anticipations ne font que ante valider la production d'ailleurs. (c'est très résumé et écrit à main levée...) 

il y a 53 minutes, bubzy a dit :

Et ? 

J'allais oublier. Simplement, caractériser ce mouvement (EM) comme de droite est, à mon avis, une facilité de langage...  Tu peux aussi bien le qualifier de social-démocrate (au sens du Nord) 

Modifié par Fusilier
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2 hours ago, Snapcoke said:

Je ne suis pas convaincu  du "racisme ordinaire" que vehiculerais  zemmour, il a surtout réuni autour de lui des "jeunes militants  de droite" ( plus à droite que les anciens,  faut bien que jeunesse ce passe ) qui ne ce retrouvais pas chez les républicains.

Il a certe des idées  bien arrêté, mais il n'est nullement  question de race !

Pas mal de royalistes et de catho-tradit on voté  zemmour.

Zemmour c'est un maurassien ... il a réuni les maurassiens qui s’étaient perdu chez LR ... pas grand chose de plus.

De toute façon LR à été cannibalisé par LREM ... puisque le deux partis propose le même programme a un petit cran de curseur près.

Le PS s'est auto dissous dans le LREM ... et donc à purement est simplement capitulé devant LR ... pour faire simple.

Mais oui LREM c'est plus l'UDF auquel se serait associé le RPR que l'inverse ... mais ça ne change pas grand chose au schmilblick.

Quand à voir le socialisme chez Mélenchon ... j'avoue que j'ai un peu de mal. J'ai surtout tendance à y voir un grand n'importe quoi.

Enfin les écologiste qui montent en puissance on sacrément fait pschitttttt ... :bloblaugh:

1 hour ago, Fusilier said:

J'allais oublier. Simplement, caractériser ce mouvement (EM) comme de droite est, à mon avis, une facilité de langage...  Tu peux aussi bien le qualifier de social-démocrate (au sens du Nord) 

Disons qu'il n'y a rien de socialiste dedans - programmatiquement parlant -, ni de progressiste d'ailleurs, ni de collectif ... qu'ils gouvernent avec des gens de droite ... et qu'ils appliquent un programme que ne renierait pas Fillion.

Après je comprends que les "socialistes" de gouvernement aient capitulé ... ça fait déjà des années que le discours c'est qu'il n'y a pas d'alternative ... aussi bien économiquement qu'idéologiquement et que de toute façon on est plus maître de notre destin etc.

Mais il faut juste arrêter l'hypocrisie et appeler un chat un chat.

Aujourd'hui le peu de projet qu'il reste dans les courant de gauche c'est du wokisme et de l'hyster-écologie.

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il y a 3 minutes, g4lly a dit :

Disons qu'il n'y a rien de socialiste dedans - programmatiquement parlant -, ni de progressiste d'ailleurs, ni de collectif ... qu'ils gouvernent avec des gens de droite ... et qu'ils appliquent un programme que ne reniera pas Fillion.

J'aurais beaucoup à dire. Mais, je m'y refuse. Je trouve que ça va trop loin par rapport aux règles du forum... 

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