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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


Messages recommandés

il y a 32 minutes, Coriace a dit :

Evitons de blaguer à ce sujet

 

il y a 25 minutes, rogue0 a dit :

Par contre, je suis d'accord, mieux vaut éviter de blaguer à ce sujet ... sauf dans le fil blague, perles, etc

OK, de mon point de vue il s'agissait de moquer la propagande russe, non la possibilité qu'une telle chose arrive vraiment.

Mais d'accord, je ne suis pas tout seul, je m'abstiens de plaisanter sur ce sujet à l'avenir.

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il y a 20 minutes, Alexis a dit :

 

OK, de mon point de vue il s'agissait de moquer la propagande russe, non la possibilité qu'une telle chose arrive vraiment.

Mais d'accord, je ne suis pas tout seul, je m'abstiens de plaisanter sur ce sujet à l'avenir.

Ce n'est que mon avis. Je pense que peut être le timing n'est pas là mais après ce n'est que mon opinion

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Il y a 9 heures, Yorys a dit :

Je vais encore me faire passer pour un horrible ukrainophobe sceptique, mais vous pensez vraiment que dans le contexte actuel ce genre de "sondages" ont beaucoup plus de valeur que les récents "référendums" russes ?

Tout cela m’écœure de plus en plus, l'état d'esprit des belligérants semble empirer de jour en jour, on va doucement mais sûrement vers la grosse catastrophe... je crois que je vais "décrocher" un peu...

 

Bienvenu dans un mode en guerre à l'époque des médias de masse ... Il faut savoir aborder ces sujets avec distance

Après ... Ces pratiques actuelles sont d'aimables plaisanteries à côté des vrais pro de la propagande de la seconde guerre mondiale.

Si Jo le Boiteux avait connu les réseau sociaux  ...

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il y a 55 minutes, CortoMaltese a dit :

EDIT : Pour une raison que l'ignore, le message refuse de se poster ou de s'éditer tant que le texte de l'article est présent. Quelqu'un sait pourquoi ? En attendant je vous laisse le lien et je peux vous le passer en MP si vous voulez, j'éditerais quand j'aurai une solutionEDIT 2 : Bon en attendant j'ai réussi à en uploader une version PDF disponible sur ce lien : https://uploadnow.io/f/Xfp8CdK

HS, mais peut servir à d'autres :

Révélation

J'ai remarqué, lors d'une tentative de partage de lien de vidéo YT, que la combinaison de certaines lettres dans une URL était considéré comme "mot interdit" par le site AD.net . . . Fournir le lien via un raccourcisseur de lien (comme tinyurl) a résolu le problème, mais a fait disparaitre la possibilité d'incruster la vidéo . . .

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il y a une heure, olivier lsb a dit :

Bellingcat vient de sortir un papier sur l'équipe en charge du ciblage des infrastructures pour les frappes stratégiques. C'est un papier très bien documenté et signé du journaliste Christopher Grozev, un des enquêteurs en chef et à l'origine du papier ayant identifié les auteurs de l'attaque au Novichok de Salisbury. 

https://www.bellingcat.com/news/uk-and-europe/2022/10/24/the-remote-control-killers-behind-russias-cruise-missile-strikes-on-ukraine/

 

Je rebondis ici pour la partie planification des frappes
(j'ai déplacé les aspects fuite de données sur le fil Services de renseignement ).

Plusieurs remarques ou questions en vrac:

  • Si j'ai bien compris l'article, on parle plutôt du groupe chargé de la programmation de la trajectoire des missiles* (cartographie, waypoint, TERCOM, DSMAC) ?

    Je n'ai pas vu d'indication que c'était la cellule chargée du choix stratégique des cibles à frapper ( façon théorie des 5 cercles de John Warden).
    Je ne remet pas en cause leur implication dans la guerre, juste leur niveau de responsabilité.
     
  • * Dans le contexte aviation de combat, pour moi, ce serait l'équivalent du logiciel de préparation de mission
    (cible, défenses à éviter/leurrer, voire réduction des dommages collatéraux pour les occidentaux).

    Je suis assez surpris parce que l'article de Bellingcat sous-entend que la programmation de ces missiles russes de précision semble assez peu automatisée.
    Certes, certains missiles soient anciens (Kh-101 de la génération des AGM-86), et que l'Iskander a des leurres à programmer, et plusieurs trajectoires possibles.

    Mais je m'attendais à ce que les missiles de croisière à guidage satellite Glonass soient plus rapides et flexibles à programmer.
    On est loin des Tactical Tomahawk capables de changement de cible en cours de route...

    Bon, on va dire que les US ont nettement plus de pratique en matière de salve de missile de précision ...
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il y a une heure, rogue0 a dit :

 

 

Je rebondis ici pour la partie planification des frappes
(j'ai déplacé les aspects fuite de données sur le fil Services de renseignement ).

Plusieurs remarques ou questions en vrac:

  • Si j'ai bien compris l'article, on parle plutôt du groupe chargé de la programmation de la trajectoire des missiles* (cartographie, waypoint, TERCOM, DSMAC) ?

    Je n'ai pas vu d'indication que c'était la cellule chargée du choix stratégique des cibles à frapper ( façon théorie des 5 cercles de John Warden).
    Je ne remet pas en cause leur implication dans la guerre, juste leur niveau de responsabilité.
     
  • * Dans le contexte aviation de combat, pour moi, ce serait l'équivalent du logiciel de préparation de mission
    (cible, défenses à éviter/leurrer, voire réduction des dommages collatéraux pour les occidentaux).

    Je suis assez surpris parce que l'article de Bellingcat sous-entend que la programmation de ces missiles russes de précision semble assez peu automatisée.
    Certes, certains missiles soient anciens (Kh-101 de la génération des AGM-86), et que l'Iskander a des leurres à programmer, et plusieurs trajectoires possibles.

    Mais je m'attendais à ce que les missiles de croisière à guidage satellite Glonass soient plus rapides et flexibles à programmer.
    On est loin des Tactical Tomahawk capables de changement de cible en cours de route...

    Bon, on va dire que les US ont nettement plus de pratique en matière de salve de missile de précision ...

Je te rejoins en effet, ce n'est pas l'équipe en charge de désigner les cibles qui est ici présentée, mais celle en charge de programmer les vols et la planification. Des exécutants en quelque sorte. Intéressant en tout cas la spécialisation par famille de missiles, et la facilité apparemment déconcertante avec laquelle il est possible de se procurer des données téléphoniques. Toutefois sur ce point, je n'exclurais pas que l'histoire servie ici (le marché noir et le darknet Russe) soit un faux-nez pour masquer une source de données coté agence de renseignements sigint occidentale. 

C'est en çà que je pense que Bellingcat n'est pas totalement le canard d'investigation façon WaPo ou NYT. 

Enfin ! Mariani et un autre compère sous le coup d'une enquête pour trafic d'influence et abus de confiance. Bon point, l'enquête a démarré bien avant la guerre en Ukraine: ça me confirme au moins sur un point, qu'on est dupe de rien ou presque en France au niveau des cercles du pouvoir.  


https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2022/10/24/thierry-mariani-et-yves-pozzo-di-borgo-vises-par-une-enquete-pour-corruption-en-lien-avec-la-russie_6147139_1653578.html

 

Citation

Thierry Mariani et Yves Pozzo di Borgo visés par une enquête pour corruption en lien avec la Russie

Le parquet de Paris enquête sur de possibles faits de corruption et de trafic d’influence en lien avec Dialogue franco-russe, une association coprésidée par l’eurodéputé RN Thierry Mariani.

Par Abdelhak El Idrissi et Anne Michel

Publié aujourd’hui à 17h30, mis à jour à 20h38

C’est l’un des relais politiques les plus influents de la Russie en France qui se trouve aujourd’hui dans le viseur de la justice française. Selon les informations du Monde, Dialogue franco-russe est au centre de deux enquêtes préliminaires ouvertes le 29 septembre 2021 par la Junalco, la division du parquet de Paris chargée de la lutte contre la criminalité organisée. Cette association, créée en 2004 sous le patronage de Jacques Chirac et de Vladimir Poutine, réunit des responsables politiques et hommes d’affaires français et russes dans le but affiché de développer la coopération entre les deux pays.

Ces deux enquêtes visent notamment Thierry Mariani et Yves Pozzo di Borgo, deux des membres les plus actifs de l’association, connus pour leurs prises de position publiques favorables au Kremlin. M. Mariani, député européen et conseiller régional Rassemblement national (RN), copréside depuis 2012 Dialogue franco-russe et défend ouvertement les intérêts économiques français en Russie. M. Pozzo di Borgo, ancien sénateur et conseiller de Paris, ex-membre du parti centriste Union des démocrates et indépendants (UDI), est lui aussi un fervent soutien de la politique étrangère de Vladimir Poutine.

Voyages financés par la Russie

L’existence des enquêtes a été confirmée au Monde par le parquet de Paris, qui a toutefois refusé de s’exprimer sur l’identité des personnes visées. « Ces procédures sont toujours en cours et leur développement est couvert par le secret », précise le parquet. Selon les informations du Monde, elles ont été confiées à l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF). La première enquête, qui concerne exclusivement M. Mariani, se fonde sur des soupçons d’abus de confiance et de blanchiment en lien avec l’association – c’est-à-dire de possibles détournements de fonds appartenant à l’association. Elle a déjà donné lieu à des perquisitions. La seconde, potentiellement bien plus explosive, cherche à établir de possibles faits de corruption et de trafic d’influence en lien avec l’association, Thierry Mariani et Yves Pozzo di Borgo.

Ouvertes cinq mois avant le déclenchement de la guerre en Ukraine, ces procédures judiciaires ont pour point de départ un signalement de la cellule antiblanchiment Tracfin, en mai 2021. Celui-ci porte sur plusieurs opérations financières suspectes autour de Dialogue franco-russe et cite les noms de plusieurs responsables politiques français, dont MM. Mariani et Pozzo di Borgo.

Selon les éléments transmis à la justice, les deux hommes auraient notamment bénéficié de prestations telles que des voyages tous frais payés, financés par la Russie à travers des entités servant en réalité d’intermédiaires et de faux nez pour le Kremlin. La justice cherche à savoir dans quelle mesure ces cadeaux ont pu servir de contreparties directes à des prises de position favorables à la Russie.

Parmi les opérations financières douteuses pointées par Tracfin figurent également des flux passés par YPDB Conseil, la société de conseil créée par Yves Pozzo di Borgo quelques semaines après son départ du Sénat, en 2017. Selon le registre du commerce, cette société a connu une croissance exponentielle entre 2018 et 2020, qui a permis à son président et actionnaire unique de s’octroyer de généreux dividendes (103 838 euros en 2020). Or, les investigations conduites par la cellule antiblanchiment de Bercy ont montré que cette société réalisait 85 % de son chiffre d’affaires avec le fabricant russe d’autobus Bakulin Motors Group, soupçonné d’entretenir des liens d’affaires avec un oligarque proche du Kremlin.

Des infractions pénales difficiles à prouver

Le travail des enquêteurs, qui devront établir si ces faits relèvent d’une qualification pénale, s’annonce délicat. Certes, ni Thierry Mariani ni Yves Pozzo di Borgo – qui demeurent présumés innocents –, ne font mystère de leur soutien à la Russie, pas plus qu’ils ne cachent les voyages sponsorisés par des puissances étrangères ou des entités liées à celles-ci. Thierry Marini avait notamment défendu Vladimir Poutine après l’annexion de la Crimée, en 2014, et condamné les sanctions occidentales appliquées à la Russie. Ses déplacements sur le terrain ont été largement médiatisés, comme cette visite de juillet 2015 organisée dans une Russie pourtant sous sanctions, puis en Crimée, avec une dizaine de parlementaires, dont M. Pozzo di Borgo.

Mais, pour la justice, tout l’enjeu est d’établir l’existence d’un pacte de corruption, en traçant un lien direct et concret entre le financement de ces prestations et des contreparties – même a posteriori. Le délit de corruption passive est le fait de demander ou d’accepter un avantage en contrepartie de l’accomplissement – ou du non-accomplissement – d’un acte de sa fonction. Le trafic passif d’influence, pour sa part, revient à accepter ou demander un avantage pour user de son influence en contrepartie.

« Ce sont des personnes connues pour faire du lobbying et qui le revendiquent, donc la question est de savoir si, et à partir de quel moment, elles basculent dans l’illégalité », explique une source judiciaire pour résumer la difficulté de l’exercice. Devant ces difficultés d’appréhension du sujet en droit, cette source n’exclut pas qu’il soit finalement impossible de prouver la commission de délits. L’enquête devra également apporter la preuve du caractère irrégulier ou frauduleux de certains flux financiers.

Sollicité par Le Monde, Thierry Mariani a indiqué « ne pas être au courant » de telles enquêtes. « Je suis toujours sur la même ligne : je m’intéresse à la Russie depuis que j’ai appris le russe dans une école militaire. Chaque fois que je suis allé en Russie, j’ai déclaré mes voyages au Parlement européen. C’est transparent, on voit très bien qui paie. » Par le passé, M. Mariani avait affirmé n’avoir jamais touché d’argent en marge de ses déplacements en tant qu’invité. Il ajoute aujourd’hui défendre « une position qui consiste à dire que [leur] notre politique actuelle [à l’égard de la Russie] n’est ni dans l’intérêt de la France ni dans celui de la sécurité de l’Europe ». « Si je soutiens [Dialogue franco-russe] et que j’en reste le président malgré toutes les emmerdes que ça peut me créer, c’est que je reste persuadé qu’on a intérêt à renouer au plus tôt des relations saines et paisibles avec la Russie », conclut-il.

Exemple d’ingérence russe

De son côté, Yves Pozzo di Borgo a refusé de répondre. « Je n’ai plus de contact avec la presse (…) C’est un principe chez moi pour ma tranquillité », fait-il savoir. Cette discrétion ne s’applique toutefois pas aux réseaux sociaux, sur lesquels l’ancien sénateur se montre disert sur son admiration pour le régime poutinien. En témoignent ces récentes publications sur Twitter, comme ce 21 septembre, où il écrit : « Le narratif de l’OTAN relayé par Macron qui veut nous faire croire que la guerre en Ukraine c’est le peuple ukrainien qui réagit à la Russie alors qu’il s’agit d’une guerre civile dans laquelle de nombreux Ukrainiens veulent intégrer la Russie ! Laissons faire la démocratie ! » Ou le 25 septembre : « Le narratif OTAN essaie de nous faire croire que la Russie est isolée ! A l’Assemblée générale nous avons vu Macron l’homme des Américains parler devant une salle vide ! Par contre Lavrov le ministre russe croulait sous les demandes de rendez-vous et de rencontres ! »

Depuis l’invasion russe en Ukraine, l’association Dialogue franco-russe a connu quelques déconvenues financières avec « la désertion de ses sponsors français », comme le rapportait en août La Lettre A. L’association a également dû quitter ses locaux des Champs-Elysées, que lui mettait à disposition la compagnie des chemins de fer russes (RZD). Cette entreprise a été placée sous sanctions internationales pour son rôle dans la guerre en Ukraine et elle « n’est plus en activité » en France « depuis le 29 juillet 2022 », selon le registre du commerce.

Quelle que soit leur issue judiciaire, les enquêtes en cours au parquet de Paris constituent une illustration supplémentaire et emblématique des tentatives d’ingérence de la Russie dans les pays occidentaux. D’après un câble diplomatique américain divulgué le 13 septembre par l’agence Associated Press, la Russie aurait dépensé secrètement plus de 300 millions de dollars pour tenter d’influencer les acteurs politiques dans plus de vingt pays dans le monde depuis 2014.

 

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On est pas dupe du côté du pouvoir ... C'est rigolo comme si la France était assiégé par la Russie.

Tu ne te demande pas pourquoi autant d'entreprises françaises vont faire leur beurre en Russie et pourquoi elle rechigne à arrêter ?

Probablement parce que pour les pays d'Europe de l'ouest la Russie était l'Eldorado du business. Et si c'était le cas c'est qu'il y a toujours eu une forte intrication franco russe qui remonte a l'époque des tsars puis au migration blanche et suivante. Ils y a quantité d'immigrés russe en France et, pour l'essentiel, c'est c'était des gens riche voir très riche et très cultivé qui ont très largement réussi dans les affaires et dont les descendants font partis des décideurs du pays.

 

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Il y a 8 heures, g4lly a dit :

On est pas dupe du côté du pouvoir ... C'est rigolo comme si la France était assiégé par la Russie.

Tu ne te demande pas pourquoi autant d'entreprises françaises vont faire leur beurre en Russie et pourquoi elle rechigne à arrêter ?

Probablement parce que pour les pays d'Europe de l'ouest la Russie était l'Eldorado du business. Et si c'était le cas c'est qu'il y a toujours eu une forte intrication franco russe qui remonte a l'époque des tsars puis au migration blanche et suivante. Ils y a quantité d'immigrés russe en France et, pour l'essentiel, c'est c'était des gens riche voir très riche et très cultivé qui ont très largement réussi dans les affaires et dont les descendants font partis des décideurs du pays.

 

"c'était"

Et c'est bien ce que je reproche aujourd'hui: on vit sur une image passée depuis longtemps, anté-soviétique même et très fantasmée de la Russie. 

Le Business Français en Russie ? Les chiffres n'ont jamais cassé 3 pattes à un canard, de 1 à 3% du chiffre d'affaire mondial en moyenne, certains groupes un peu plus. Rien de rédhibitoire et rien qui ne valent corruption et compromission des élites dirigeantes.

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C'est parti pour les premiers grands froids  les US et le Canada ouvrent le bal.

https://www.msn.com/fr-fr/meteo/actualite/50-cm-de-neige-poudrerie-la-première-tempête-frappe-fort/ar-AA13g60a?ocid=msedgntp&cvid=ce4f792fa6af41c9d0124393a1d0f217

Les prix du gaz étaient devenu négatifs hier. Je pense que çà ne va pas durer. 

Modifié par herciv
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Citation

Question saugrenue mais pas tant que ça, pour tout le monde : à votre avis, quel impact aura la Coupe du Monde de football sur les opérations à venir ? Je veux dire, en termes de couverture déposée sur les opérations elles-mêmes ou telle ou telle petite saloperie déposée sur le front ou sur les arrières ?

@Ciders

Je pense que la réponse à plus sa place ici. Pour la couverture médiatique, l'expulsion de la Coupe du Monde de la Sbornaya devrait empêcher le pouvoir russe d'exploiter cette manifestation pour détourner l'attention sur le front intérieur. Il serait plausible que les propagandistes du régime en profite pour en remettre une couche sur le déclin de l'Occident abêtit devant le football pendant que les vrais hommes se battent pour le sort du monde au front.

Pour les Européens, effectivement le risque de phagocytage de la couverture est beaucoup plus important mais l'éloignement géographique et l'impopularité politique (le Qatar porte à controverse) en Occident ne devraient pas changer fondamentalement la donne en matière de soutien pour l'Ukraine. D'après la dernière étude IFOP du 13/10, le soutien demeure assez fort, même s'il érode à mesure du temps. Néanmoins, à plus de 65% toute catégorie confondue (à l'exception des Zemmouristes) à M+8, celui-ci demeure sans ambiguïté. Mon pari est que la tendance ne sera pas modifié par la Coupe du Monde.

Pour les coups de Jarnac possibles, tout est concevable mais je doute que cela puisse passer inaperçue durant la Coupe du Monde. En terme de valeur médiatique, la guerre me semble bien être le rare véhicule médiatique à pouvoir tenir le choc face à la Coupe du Monde. 

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il y a 1 minute, SinopeMT a dit :

@Ciders

Je pense que la réponse à plus sa place ici. Pour la couverture médiatique, l'expulsion de la Coupe du Monde de la Sbornaya devrait empêcher le pouvoir russe d'exploiter cette manifestation pour détourner l'attention sur le front intérieur. Il serait plausible que les propagandistes du régime en profite pour en remettre une couche sur le déclin de l'Occident abêtit devant le football pendant que les vrais hommes se battent pour le sort du monde au front.

Pour les Européens, effectivement le risque de phagocytage de la couverture est beaucoup plus important mais l'éloignement géographique et l'impopularité politique (le Qatar porte à controverse) en Occident ne devraient pas changer fondamentalement la donne en matière de soutien pour l'Ukraine. D'après la dernière étude IFOP du 13/10, le soutien demeure assez fort, même s'il érode à mesure du temps. Néanmoins, à plus de 65% toute catégorie confondue (à l'exception des Zemmouristes) à M+8, celui-ci demeure sans ambiguïté. Mon pari est que la tendance ne sera pas modifié par la Coupe du Monde.

Pour les coups de Jarnac possibles, tout est concevable mais je doute que cela puisse passer inaperçue durant la Coupe du Monde. En terme de valeur médiatique, la guerre me semble bien être le rare véhicule médiatique à pouvoir tenir le choc face à la Coupe du Monde. 

C'est surtout qu'à force de battage médiatique en Occident, les Russes (ou les Ukrainiens ou les deux) pourraient être tentés de faire des trucs crasseux en sachant que ça touchera moins l'opinion occidentale que l'arbitrage du match Angleterre-Suisse par exemple. Parce qu'on en parlera nettement moins malgré tout, sauf énorme catastrophe.

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il y a 1 minute, Ciders a dit :

C'est surtout qu'à force de battage médiatique en Occident, les Russes (ou les Ukrainiens ou les deux) pourraient être tentés de faire des trucs crasseux en sachant que ça touchera moins l'opinion occidentale que l'arbitrage du match Angleterre-Suisse par exemple. Parce qu'on en parlera nettement moins malgré tout, sauf énorme catastrophe.

J'ai bien compris ta pensée mais un scandale arbitral  ne touchera au pire qu'une seule nation, hors l'Occident est une coalition. En dépit de la récupération ostentatoire de Macron en 2018, les opinions publiques relativisent et digèrent très vites les éliminations, y compris en CDM. Donc penser que la CDM serait un gaslight efficace pour faire une crasse me rend dubitatif.

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Je pose çà là, car dans le conflit Russo-Ukrainien, on a souvent parlé de la défense des "intérêts de la France" pour expliquer une position souvent tiédasse, pas franchement chaleureuse dans son soutien à l'Ukraine et combien AMHA, c'est une erreur... Même lorsque l'Ukraine n'attendait que des mots de compassion, sachant le peu de matériels que l'on pouvait / peut donner, comparativement à d'autres pays.

La Russie post guerre ne fera aucune différence dans notre simili soutien à l'Ukraine, par rapport à celui US ou UK. Et en parallèle, l'Ukraine fait de plus en plus passer le message on-ne-peut-plus-clair qu'elle se rappelera au bon souvenir de ses soutiens, le moment venu.

Résultat des courses que je redoute: réussir le tour de force de perdre nos intérêts dans les deux pays. 

 

Modifié par olivier lsb
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Il y a 18 heures, g4lly a dit :

On est pas dupe du côté du pouvoir ... C'est rigolo comme si la France était assiégé par la Russie.

Tu ne te demande pas pourquoi autant d'entreprises françaises vont faire leur beurre en Russie et pourquoi elle rechigne à arrêter ?

Probablement parce que pour les pays d'Europe de l'ouest la Russie était l'Eldorado du business. Et si c'était le cas c'est qu'il y a toujours eu une forte intrication franco russe qui remonte a l'époque des tsars puis au migration blanche et suivante. Ils y a quantité d'immigrés russe en France et, pour l'essentiel, c'est c'était des gens riche voir très riche et très cultivé qui ont très largement réussi dans les affaires et dont les descendants font partis des décideurs du pays.

 

Les oligarques russes n'ont plus rien à voir avec la noblesse du temps du Tsar.

Le pouvoir économique et politique russe est tenu par des bandits, avec leur jargon de taulard multirécidiviste.

 

On est passé de bourgeois esclavagistes aux truands 2 la galère fascistes.

Il y a 3 heures, herciv a dit :

C'est parti pour les premiers grands froids  les US et le Canada ouvrent le bal.

https://www.msn.com/fr-fr/meteo/actualite/50-cm-de-neige-poudrerie-la-première-tempête-frappe-fort/ar-AA13g60a?ocid=msedgntp&cvid=ce4f792fa6af41c9d0124393a1d0f217

Les prix du gaz étaient devenu négatifs hier. Je pense que çà ne va pas durer. 

Sauf que les Canadiens ne se chauffent pas vraiment au gaz, en tout cas pas au Québec.

Le 24/10/2022 à 10:44, Ciders a dit :

Ça ne vous rappelle pas un épisode similaire en 1945 ? Avec un propagandiste validé, mis en avant par le Kremlin et saqué du jour au lendemain en avril 1945 après un article de la Pravda stigmatisant son extrémisme ? :dry:

Krasovsky est un pion sacrifié dans cette affaire. La vérité est qu'il n'a fait qu'obéir aux ordres ou du moins, qu'on l'a sciemment laissé faire avant que ça ne réagisse vraiment en face. Il est aussi possible que le Kremlin "craigne" (ou que certains aient vraiment peur) que les prisonniers russes capturés passent par pertes et profits en représailles.

Sûrement l'enthousiasme. Note qu'il ne s'excuse que pour les enfants, on peut toujours continuer à violer et à piller.

Comment voulez-vous qu'après le peuple russe ne soit pas comparé à une horde sauvage et analphabète ? Avec de tels représentants qui font tout pour qu'on le croit !

Surtout que Margharita, elle a bon dos, elle ne s'insurge pas par exemple sur la nécessité de russifier l'Ukraine martelé sur les divers programmes télés. Alors son laïus du "chacun choisit la langue qui veut"... en France aussi on avait le choix de notre langue, fallait juste accepter les conséquences.

 

Heureusement que ces comptes existent pour nous rapporter "la voix de l'autre côté", et cette fois on parle de la vraie voix. Pas celle qui change en fonction de l'interlocuteur (et encore quand Poutine mélange tous les discours personne ne le remarque)

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Le 24/10/2022 à 11:13, Alexis a dit :

Sondage en Ukraine, réalisé par téléphone dans toutes les régions d'Ukraine non occupées mais pas auprès des réfugiés à l'étranger

86% des Ukrainiens sont contre les négociations avec la Russie

Selon l'enquête, 71 % des personnes interrogées sont tout à fait d'accord pour dire que l'Ukraine devrait offrir une résistance armée malgré les bombardements massifs des villes ukrainiennes et la destruction des infrastructures. Un autre 15% ont également tendance à être d'accord avec cela. Au lieu de cela, seuls 10% des répondants ont répondu qu'il était nécessaire de procéder à des négociations afin d'arrêter les bombardements au plus vite, même s'il est nécessaire de faire des concessions à la Fédération de Russie

Selon les résultats de l'enquête, cette opinion est partagée même dans l'est de l'Ukraine, en particulier chez les habitants des régions de Kharkiv et de Donetsk, qui sont soumises à des tirs constants de roquettes et d'artillerie.

Parmi les répondants russophones, l'écrasante majorité (66%) pense également que la résistance armée doit être menée. Environ 29% des répondants russophones sont favorables à l'ouverture de négociations, même s'ils doivent faire des concessions.

Ca a le mérite d'être clair.

Il suffit de se rappeler comment les forces Russes ont été accueillis à Kherson... :rolleyes:

 

C'était avant le blackout total où l'armée russe a coupé tous les réseaux.

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Il y a 22 heures, CortoMaltese a dit :

 Un article intéressant de François Bonnet sur Médiapart quant aux motivations profondes de Poutine en Ukraine. Il propose de dépasser le cadre d'analyse classique (retour du vieux nationalisme russe, danger d'une démocratie slave aux frontières, revenchisme, ect.) pour analyser la guerre en Ukraine sous l'angle du régime mafieux que Poutine a construit. La thèse de Bonnet, c'est que cette guerre a été une formidable occasion de définitivement cadenasser la société russe et d'assurer une bonne fois pour toute la pérennité et l'intangibilité du système. 

https://www.mediapart.fr/journal/international/231022/poutine-la-guerre-et-le-crime

C'est une thèse qui m'a toujours laissé relativement sceptique (en tout cas en tant que facteur causal principal) mais l'article mérite d'être lu et est quoi qu'il arrive informatif et stimulant. Quelques points qui, selon moi, fragilisent quand même largement cette hypothèse : 

 

- Poutine a constamment essayé de masquer l'importance de la guerre et de la rendre relativement indolore pour le russe moyen. L'escalade autoritaire à laquelle on assiste me semble largement "subit" dans la mesure où elle se place systèmatiquement en réaction aux défaites militaires sur le terrain. Si la guerre s'était déroulée comme prévu (en quelques jours/semaines), je doute que la nature du régime russe en aurait été profondément affectée. 

- J'ai toujours du mal à considérer Poutine comme un simple chef mafieux. J'ai l'impression - peut-être fausse - que le caractère mafieux du régime russe est avant tout un moyen, et non une fin. C'est l'architecture la plus commode que Poutine a trouvé pour saisir puis tenir le pouvoir, mais je crois que dans l'absolu, il se rêve plus en Tsar qu'en Parrain sicilien, et je doute qu'il accorde tant d'importance que ça à la pérennité de ce système plutôt que de le transformer en vrai régime autocratique et vertical. 

- La guerre représente au contraire un risque réel pour le pouvoir russe, alors même que rien ne semblait pouvoir le menacer sérieusement. J'ai donc l'impression qu'on est d'avantage sur le type de comportement du leader nationalisme se rêvant d'un destin historique et d'une place dans les livres d'histoire que sur celui d'une petite frappe mafieuse cherchant à faire perdurer ses petites affaires. 

 

EDIT : Pour une raison que l'ignore, le message refuse de se poster ou de s'éditer tant que le texte de l'article est présent. Quelqu'un sait pourquoi ? En attendant je vous laisse le lien et je peux vous le passer en MP si vous voulez, j'éditerais quand j'aurai une solution

EDIT 2 : Bon en attendant j'ai réussi à en uploader une version PDF disponible sur ce lien : https://uploadnow.io/f/Xfp8CdK

C'est un bon article qui résume très bien la facette mafieuse à mon avis centrale du régime de Poutine, depuis son accession au pouvoir. Et je ne suis pas d'accord pour dire que c'est une thèse minoritaire: je retiens d'un des nombreux documentaires d'Arte sur la Russie de Poutine une de ces conclusion assez lumineuse, et totalement compatible avec la théorie d'un état mafieux: La Russie n'est pas un état doté de services secrets, mais un service secret doté d'un état. 

J'ai retrouvé une source pour la série de documentaires KGB: le sabre et le bouclier. Si t'as 2h à y consacrer, tu ne seras plus du tout étonné de la théorie portant sur la nature mafieuse du pouvoir de VVP. Un document récent mais pas trop non plus (2019), avec de nombreuses interviews d'anciens des services Russes, assez librement visiblement. C'est même çà le plus étonnant.

https://video.ploud.fr/w/22c8c315-df9c-4073-a23a-65cecec14ee7

Modifié par olivier lsb
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à l’instant, olivier lsb a dit :

L'article résume très une facette à mon avis centrale du régime de Poutine, depuis son accession au pouvoir. Et je ne suis pas d'accord pour dire que c'est une thèse minoritaire: je retiens d'un des nombreux documentaires d'Arte sur la Russie de Poutine une de ces conclusion assez lumineuse, et totalement compatible avec la théorie d'un état mafieux: La Russie n'est pas un état doté de services secrets, mais un service secret doté d'un état. 

J'ai retrouvé une source pour la série de documentaires KGB: le sabre et le bouclier. Si t'as 2h à y consacrer, tu ne seras plus du tout étonné de la théorie portant sur la nature mafieuse du pouvoir de VVP. Un document récent mais pas trop non plus (2019), avec de nombreuses interviews d'anciens des services Russes, assez librement visiblement. C'est même çà le plus étonnant.

https://video.ploud.fr/w/22c8c315-df9c-4073-a23a-65cecec14ee7

Après tout l'URSS ce n'était pas un pays qui avait un seul parti, mais un parti qui avait plusieurs pays.

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Un aspect inabordé des conséquences de ce conflit : le cas des fonds de pension qui souffrent actuellement profondément de la dépréciation de quasiment tous leurs actifs. Tous les pays qui fonctionnent sans système par répartition vont souffrir.

Zonebourse

 

Les caisses de pension ont poursuivi leur chemin de croix au 3e trimestre

26/10/2022 | 09:41

Zurich (awp) - La débandade persistante de toutes les classes d'actifs entre juin et fin septembre n'a pas épargné les caisses de pension. La performance annualisée des institutions de droit privé s'inscrit en négatif de 13,2%, quand leur taux de couverture s'est étiolement de 3,2 points de pourcentage en glissement séquentiel, à 104,6%. Fin 2021, ce taux représentait encore plus de 122%.

Le recul généralisé des classes d'actifs s'étale entre 4,83% pour les actions suisses et 0,15% pour les fonds spéculatifs. A noter que même les matières premières - qui avec une progression de plus de 22% en rythme annuel font figure d'exception - ont marqué le pas à l'approche de l'automne, s'essoufflant de 1,46%, détaille mercredi Swisscanto dans son moniteur trimestriel.

Le niveau des réserves s'est dans l'ensemble encore amoindri de 3,3 points de pourcentage, pour atterrir à 4,6%, alors que l'objectif moyen s'établit autour de 18%.

Moins d'une caisse privée sur cinq présente encore un taux de couverture de plus de 115% et plus de neuf caisses publiques sur dix n'atteignent pas ce niveau. Près de 20% des caisses privées ne sont plus suffisamment couvertes et ce taux grimpe à plus de 50% pour les institutions publiques en capitalisation complète et à près de 90% pour celles en capitalisation partielle.

Le moniteur Swisscanto des caisses de pension repose sur les réponses fournies par 475 institutions de prévoyance, abritant en fin d'année dernière 806 milliards de francs suisses, à un questionnaire de la Banque cantonale de Zurich, propriétaire de la marque Swisscanto.

Modifié par herciv
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