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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


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il y a 15 minutes, Delbareth a dit :

Les mots sont importants. Quelqu'un a-t-il dit que les intérêts vitaux de la France étaient en jeu en Ukraine ? Parce que ça justifierait l'utilisation d'ASMP et de M51, et il ne me semble pas l'avoir vu passer sur le forum... :dry:

Sinon c'est juste de la caricature.

Donc un homme de paille ou un épouvantail. C'est si courant sur ce fil, par les "partisans" d'un camp comme de l'autre. :wink:

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il y a 25 minutes, Delbareth a dit :

Les mots sont importants. Quelqu'un a-t-il dit que les intérêts vitaux de la France étaient en jeu en Ukraine ? Parce que ça justifierait l'utilisation d'ASMP et de M51, et il ne me semble pas l'avoir vu passer sur le forum... :dry:

Sinon c'est juste de la caricature.

Je l’ai lu sur ce forum, et il me semble bien que certain responsable politique de haut rang l’a employé. À vérifier en effet, même si je ne retrouve pas la formule sur l’instant. En revanche il a bien parlé d’une guerre « existentielle pour l’Europe et la France », ce qui est équivalent. Mais même si ce n’avait pas été le cas les expressions comme « soutien à tout prix » ou « jusqu’au bout » sous entendent la même compréhension. Bref, pas de caricature ici.

Modifié par gustave
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il y a 9 minutes, FATac a dit :

Donc un homme de paille ou un épouvantail. C'est si courant sur ce fil, par les "partisans" d'un camp comme de l'autre. :wink:

En l’occurrence ce n’est donc pas le cas…

:)

Modifié par gustave
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il y a 13 minutes, gustave a dit :

Je l’ai lu sur ce forum, et il me semble bien que certain responsable politique de haut rang l’a employé. À vérifier en effet, même si je ne retrouve pas la formule sur l’instant. En revanche il a bien parlé d’une guerre « existentielle pour l’Europe et la France », ce qui est équivalent.

Oui, effectivement un personnage d'assez haut rang a dit ça :

https://www.lexpress.fr/monde/europe/guerre-en-ukraine-macron-a-t-il-les-moyens-de-faire-peur-a-poutine-GERXXJXFMZGTPKFZNNBCSTOG3A/

"La Russie ne peut pas et ne doit pas gagner cette guerre", a-t-il martelé, car ce qui se joue en Ukraine est "une guerre existentielle pour l’Europe et la France".

Pour autant il évite soigneusement les mots "intérêts vitaux" car ça renvoie directement à notre dissuasion (il me semble d'ailleurs qu'il a dit textuellement cela en réponse à une journaliste un jour).

 

Pour le point que j'ai mis en gras, c'est un peu plus ambiguë.

EXISTENTIEL, ELLE, adj. 1. Qui appartient à l'ordre de l'existence; qui concerne l'existence en tant que réalité vécue personnellement et concrètement. Situation existentielle; enracinement existentiel de la personne; angoisse existentielle.

Il me semble clair que c'est existentiel pour l'Europe, non parce qu'elle sera automatiquement détruite par les Russes demain, mais par les contre-coups d'une défaite militaire (une humiliation ?) d'un pays voisin qu'on a soutenu autant qu'on le pouvait.

Par contre pour la France, non. Et je pense que c'était une erreur de rajouter ces quelques mots.

 

En tout cas la source n'était pas sur ce forum (quoi que...).

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Il y a 2 heures, olivier lsb a dit :

J'ai réécouté à ton invitation :) Mais je vais maintenir. Son discours a l'apparence de la modération, mais dans le fond que dit-il ? Deux choses qui me gênent énormément:

- Il n'y a pas de menace Russe sur la France car les chars ne vont débarquer sur les champs Elysée. C'est extrêmement réducteur et un homme de son calibre ne peut pas être passé à coté des affrontements hybrides, de l'analyse Européenne des risques aux frontières et des menaces, du risque qui pèse sur l'agriculture Fr en cas d'annexion de l'Ukraine et des déclarations récentes du PR et de Lecornu à ce sujet. 

- Il n'indique pas que l'Ukraine doit gagner ou la Russie perdre, mais simplement que celle-ci doit être en "position de force pour discuter parce qu'il faudra discuter avec la Russie". Textuellement, c'est difficile de ne pas être d'accord, mais sur le fond, ça veut bien dire la chose suivante: on fera le minimum syndical pour pas que vous vous effondriez, et on aimerait bien que vous discutiez le plus tôt possible et actez l'amputation du Donbass et de la Crimée.

Je lis différemment les propos de Christophe Gomart, avec une chose que je comprends tout à fait, et une autre qui me dérange :

- Ne pas oublier à quelle question il répondait :smile: Il s'agissait de l' "engagement" de la France et du risque d' "engrenage". Une allusion directe au scénario d'une intervention militaire directe de la France et d'un embrasement continental. C'est à cette question que Gomart a répondu "il n'y a pas de menace russe sur la France", c'est-à-dire il n'y a pas de menace militaire russe contre nous, qui pourrait donc justifier une action militaire directe de la France. Ça me semble clair dans le contexte. En somme, Gomart se prononce contre un envoi de troupes françaises en Ukraine... comme à peu près les 3/4 de nos compatriotes ! Je suis moi même "sur le mur" concernant cette question je vois des arguments des deux côtés, mais quoi qu'il en soit ça me semblerait assez fou d'envisager une action militaire directe, avec tous les risques de pertes associés, sans avoir le soutien d'au moins une légère majorité du peuple français. Et non pas : moins d'un quart

Suivant les événements, suivant les explications et la communication de Macron, je n'exclus pas que cette condition puisse être vérifiée à l'avenir (je pense par exemple à : front ukrainien enfoncé + début d'exode à la 1940 + message clair et efficace du président) Mais à ce jour elle ne l'est pas. Et la balle est dans le camp de Macron, c'est à lui de convaincre ! Donc en l'état je ne peux qu'être d'accord avec Gomart

- Ce qui me dérange c'est que Gomart semble "être en retard" quant à la situation sur le terrain. Ou alors être d'un optimisme assez incroyable, qui me paraît fortement en décalage. Il parle d'une situation sur le front qui serait "stable". Et il parle de l'objectif de mettre l'Ukraine "en situation de force" pour une négociation. C'est comme s'il parlait début 2023... un an de retard environ :huh:

La situation est celle d'un front sous pression constante avec une armée ukrainienne qui s'affaiblit continûment et de premiers craquements audibles dans le barrage, voire de premières voies d'eau, alors que non seulement la pression russe s'accroît en continu mais de nouveaux coups à grande échelle peuvent être redoutés dans les semaines ou les mois qui viennent et alors que la campagne anti-infrastructures énergétiques vient de devenir beaucoup plus violente, ciblant désormais les installations de production elles-mêmes plutôt que celles de distribution et risquant donc de faire s'effondrer le système à court terme, voire à terme de quelques semaines

 

il y a 37 minutes, gustave a dit :

Je l’ai lu sur ce forum, et il me semble bien que certain responsable politique de haut rang l’a employé. À vérifier en effet, même si je ne retrouve pas la formule sur l’instant. En revanche il a bien parlé d’une guerre « existentielle pour l’Europe et la France », ce qui est équivalent. Mais même si ce n’avait pas été le cas les expressions comme « soutien à tout prix » ou « jusqu’au bout » sous entendent la même compréhension. Bref, pas de caricature ici.

 

il y a 18 minutes, Delbareth a dit :

Oui, effectivement un personnage d'assez haut rang a dit ça :

https://www.lexpress.fr/monde/europe/guerre-en-ukraine-macron-a-t-il-les-moyens-de-faire-peur-a-poutine-GERXXJXFMZGTPKFZNNBCSTOG3A/

"La Russie ne peut pas et ne doit pas gagner cette guerre", a-t-il martelé, car ce qui se joue en Ukraine est "une guerre existentielle pour l’Europe et la France".

Pour autant il évite soigneusement les mots "intérêts vitaux" car ça renvoie directement à notre dissuasion (il me semble d'ailleurs qu'il a dit textuellement cela en réponse à une journaliste un jour)

De mémoire, c'est lors de l'entretien télévisé qu'il avait accordé à deux journalistes le mois dernier, suite à ses commentaires le 26 février "n'excluant pas" l'envoi de troupes, alors que Macron expliquait à quel point la guerre d'Ukraine est fondamentale, existentielle etc., que l'un des journalistes a utilisé (volontairement ?) l'expression "intérêts vitaux"

Il a été repris sur le champ par le président. L'expression "intérêts vitaux" est réservée aux armes nucléaires, et Macron voulait éviter tout faux signalement à ce sujet, qui serait très dangereux.

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Il y a 3 heures, olivier lsb a dit :

du risque qui pèse sur l'agriculture Fr en cas d'annexion de l'Ukraine

Heu...quel risque ( en cas de Ukr gagnante, perdante, ou front gelé )  ????????

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il y a 16 minutes, Alexis a dit :

- Ce qui me dérange c'est que Gomart semble "être en retard" quant à la situation sur le terrain. Ou alors être d'un optimisme assez incroyable, qui me paraît fortement en décalage. Il parle d'une situation sur le front qui serait "stable". Et il parle de l'objectif de mettre l'Ukraine "en situation de force" pour une négociation. C'est comme s'il parlait début 2023... un an de retard environ :huh:

A l'audition sénat fin fevrier, Lecornu a dit bcp de choses, dont 2:

- répétition plusieurs fois "faire en sorte que la Russie ne gagne pas". Notez, on ne parle jamais d'Ukraine qui gagne. 

- depuis l'automne, la Russie a repris l'équivalent en surface des hauts de seine, donc "no offense" pour les HdS, mais c'est tout à fait négligeable.

 

il y a un double discours chez pas mal de responsables: le front est gelé d'un coté, tout va bien, et d'un autre il faut aider pour éviter le collapse. Au delà des discours, je ne sais pas à quelle hypothèse ils croient le plus ( encore faut il qu'ils croient intimement en qq chose....)

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il y a 5 minutes, ksimodo a dit :

il y a un double discours chez pas mal de responsables: le front est gelé d'un coté, tout va bien, et d'un autre il faut aider pour éviter le collapse. Au delà des discours, je ne sais pas à quelle hypothèse ils croient le plus ( encore faut il qu'ils croient intimement en qq chose....)

Pourquoi faudrait-il qu'une victoire russe soit précédée d'une prise de terrain linéairement croissante ?

On parle d'un phénomène complexe, la guerre, hautement chaotique, donc des évolutions non linéaires éventuellement violentes (effondrement du front) peuvent être à craindre.

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il y a 3 minutes, ksimodo a dit :

il y a un double discours chez pas mal de responsables: le front est gelé d'un coté, tout va bien, et d'un autre il faut aider pour éviter le collapse. Au delà des discours, je ne sais pas à quelle hypothèse ils croient le plus ( encore faut il qu'ils croient intimement en qq chose....)

Je ne suis pas en situation de sonder les reins et les cœurs :happy: ...

Mais bon, même si l'avenir est toujours fondamentalement incertain, il me semble que les raisons d'estimer élevé le risque d'un effondrement du front à court terme (des mois plutôt que des années) sont fortes :

- L'armée russe augmente continûment sa puissance, avec les recrutements plus importants que les pertes, l'industrie de défense mobilisée, et l'innovation qui joue du côté russe (bombes guidées, drones longue portée type Lancet, guerre électronique)

- La puissance de l'armée ukrainienne diminue, avec les limites en effectif, le matériel limité (peu de dons de l'étranger, peu de production nationale), les limites de plus en plus étroites en munitions, processus qui a commencé depuis longtemps mais qui est accéléré par l'arrêt de l'aide militaire américaine depuis fin d'année dernière, arrêt que les Européens ne peuvent / ne savent compenser

- Guère de raisons d'espérer une amélioration de l'un de ces facteurs à court/moyen terme, il faudra(it) plusieurs années à l'industrie de défense européenne pour monter en puissance, même les réserves de munitions repérées récemment par Tchéquie et Estonie ne pourraient durer plus que quelques mois, la mobilisation supplémentaire n'est pas décidée alors que la volonté de servir diminue et qu'il faudrait de toute façon un long entraînement pour que de nouveaux mobilisés soient efficaces

- Les succès ukrainiens (attaques en Crimée, en Russie) sont réels et impressionnants vu leur peu de moyens, mais il paraît irréaliste d'espérer qu'ils pourraient suffire à gêner véritablement l'effort de guerre de Moscou

==>La situation est comparable à un barrage qui retient un courant d'eau. Mais le barrage s'affaiblit de plus en plus, il craque d'un peu partout, sans espoir de parvenir à le renforcer sérieusement à terme rapproché, il y a même ici ou là ce qui ressemble à des voies d'eau. Tandis que la pression de l'eau augmente de plus en plus, et devrait continuer à augmenter encore plus pendant un certain temps

Pas étonnant que Macron ait pu faire une remarque comme

“L’Ukraine peut tomber très vite”

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27 minutes ago, Alexis said:

Je ne suis pas en situation de sonder les reins et les cœurs :happy: ...

Mais bon, même si l'avenir est toujours fondamentalement incertain, il me semble que les raisons d'estimer élevé le risque d'un effondrement du front à court terme (des mois plutôt que des années) sont fortes :

- L'armée russe augmente continûment sa puissance, avec les recrutements plus importants que les pertes, l'industrie de défense mobilisée, et l'innovation qui joue du côté russe (bombes guidées, drones longue portée type Lancet, guerre électronique)

- La puissance de l'armée ukrainienne diminue, avec les limites en effectif, le matériel limité (peu de dons de l'étranger, peu de production nationale), les limites de plus en plus étroites en munitions, processus qui a commencé depuis longtemps mais qui est accéléré par l'arrêt de l'aide militaire américaine depuis fin d'année dernière, arrêt que les Européens ne peuvent / ne savent compenser

- Guère de raisons d'espérer une amélioration de l'un de ces facteurs à court/moyen terme, il faudra(it) plusieurs années à l'industrie de défense européenne pour monter en puissance, même les réserves de munitions repérées récemment par Tchéquie et Estonie ne pourraient durer plus que quelques mois, la mobilisation supplémentaire n'est pas décidée alors que la volonté de servir diminue et qu'il faudrait de toute façon un long entraînement pour que de nouveaux mobilisés soient efficaces

- Les succès ukrainiens (attaques en Crimée, en Russie) sont réels et impressionnants vu leur peu de moyens, mais il paraît irréaliste d'espérer qu'ils pourraient suffire à gêner véritablement l'effort de guerre de Moscou

==>La situation est comparable à un barrage qui retient un courant d'eau. Mais le barrage s'affaiblit de plus en plus, il craque d'un peu partout, sans espoir de parvenir à le renforcer sérieusement à terme rapproché, il y a même ici ou là ce qui ressemble à des voies d'eau. Tandis que la pression de l'eau augmente de plus en plus, et devrait continuer à augmenter encore plus pendant un certain temps

Pas étonnant que Macron ait pu faire une remarque comme

“L’Ukraine peut tomber très vite”

apres, il faut peut etre nuancé la faiblesse Ukr.   Ils sont clairement sur un mauvais moment, la bascule du support a partir des stocks vers du support lié a la prod en Europe n'a pas été bien géré, mais on peut espérer que cela s'ameliore. La prod locale s'ameliore aussi.   De l'autre côté, la Russie continue à destocker a priori pour les vehicules, mais cela est forcement finis. Il faudra passer à de la prod ensuite. Les supports exterieurs, comme les obus de Corée du nord, on sait si cela vient de destockage, et si cela sera supporté a long terme?

Donc on peut quand meme legitimement esperer qu'à moyen terme cela se ré-équilibre un peu.   Augmentation de la prod locale et EU, armée de l'air Ukr qui devrait se renforcer, destockage de plus en plus compliqué en Russie, il y a quand même un peu d'espoir. Il faut par contre tenir pendant ce moment difficile sans trop perdre de terrain mais sans sacrifier trop de resource humaine non plus.  

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Les USA ne cessent d'exliquer que la Chine va armer la Russie... Depuis que la Chine soutient officiellement la Russie.

Et comme @Stark_Contrastl'expliquait si le conflit USA Chine ne necessite pas de char... Autant les envoyer en Ukraine.

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il y a 1 minute, g4lly a dit :

Les USA ne cessent d'exliquer que la Chine va armer la Russie...

Pas vu passer l'info. Un lien ?

D'un autre côté si les chinois le font de manière visible, ils risquent de se priver de pays pour leurs exportations. 

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il y a 20 minutes, Fred974 a dit :

D'un autre côté si les chinois le font de manière visible, ils risquent de se priver de pays pour leurs exportations. 

Oui enfin de ce côté là, tout comme nous. Nous sommes interdépendants. Ça n'empêche rien, comme on l'a vu avec la Russie et le gaz, mais le désordre économique qui s'en suit est à double tranchant. 

Couper les exportations de Chine, c'est un équivalent Covid. Tu peux dire adieux aux économies occidentales (sur les premiers mois/années).

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il y a 35 minutes, Fred974 a dit :

D'un autre côté si les chinois le font de manière visible, ils risquent de se priver de pays pour leurs exportations. 

Et les importateurs risquent de se priver de marchandise....

Si tu enlèves les marchandises chinoises ( ou contenant du chinois ) des rayons des supermarchés ( enfin, pas en alimentaire ou trés peu ), des magasins de fringues, de bricolage, sans parler de l'électronique et du bazar, tu vas avoir un sacré vide dans les allées. Autant dire que ça ressemblera aux épiceries soviétiques des années 80. Même le pharmacien va entendre le souffle du vide dans ses réserves. 

Tiens, c'est l'heure du repas. Il est possible ou probable que tu aies consommé un produit contenant un conservateur, genre acide ascorbique ( c'est la vitamine C). Tu sais d'ou elle vient ? je te laisse deviner...Le smartphone à coté de toi, il n'existe plus. Le clavier sur le quel tu tapes, non plus. 

On doit importer ( la France, juste la France ) pour 80 Mds d'euros. Mais c'est juste la valeur import. En prix consommateur, par le jeux des marges et par le jeux des produits intégrés dans d'autres, et par le jeux des produits chinois ré importés depuis un pays autre, ça passe sous les radars aussi. Donc la valeur nette finale dans l'économie, je ne saurai la chiffer, mais on doit être à 10 fois plus à la fin. En soi, la TVA ( sans même parler de taxe import ) générée pèse plus que la valeur importée à la frontière; à elle seule. Les marges en cascades, elles aussi supérieures à la valeur import de base, contribuent au PIB, à la richesse. 

Alors oui, on peut s'en passer, mais il faut s'attendre à quelques sérieux grognements.....et à ce niveau, la hausse du cout de l'électricité relèvera de la pleurnicherie de maternelle, en comparaison.

Mettre une gifle à quelqu'un c'est toujours possible. Mais si tu es assuré de te casser la main, le poignet le bras et l'épaule, tu as aussi le droit d'y réfléchir avant. 

 

Sinon, une vision sur un autre continent:

spacer.png

 

Modifié par ksimodo
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Il y a 2 heures, Delbareth a dit :

Pour le point que j'ai mis en gras, c'est un peu plus ambiguë.

EXISTENTIEL, ELLE, adj. 1. Qui appartient à l'ordre de l'existence; qui concerne l'existence en tant que réalité vécue personnellement et concrètement. Situation existentielle; enracinement existentiel de la personne; angoisse existentielle.

Il me semble clair que c'est existentiel pour l'Europe, non parce qu'elle sera automatiquement détruite par les Russes demain, mais par les contre-coups d'une défaite militaire (une humiliation ?) d'un pays voisin qu'on a soutenu autant qu'on le pouvait.

Par contre pour la France, non. Et je pense que c'était une erreur de rajouter ces quelques mots.

Existentiel, c'est "qui concerne l'existence".

Et l'existence c'est quoi ?

https://www.cnrtl.fr/definition/existence

B.− P. ext. Vie, manière concrète de vivre. Beaux rêves avortés, ambitions déçues, Souterraines ardeurs, passions sans issues, Tout ce que l'existence a d'intime et d'amer (Gautier, Comédie mort,1838, p. 6).Mon existence est plate comme ma table de travail, et immobile comme elle (Flaub., Corresp.,1859, p. 324).

Ainsi "existence" est synonyme de "vie", donc "existentiel" est synonyme de "vital".

Donc une guerre existentielle est une guerre vitale.

Nous savons que la guerre d'Ukraine n'est pas vitale ou existentielle pour la France, puisque si tel était le cas, Emmanuel Macron annulerait les Jeux Olympiques, pour permettre aux militaires français d'aller combattre en Ukraine plutôt que de surveiller les Jeux Olympiques :

Le 21/03/2024 à 18:15, Wallaby a dit :

« l’approche des JO semble invalider, au moins à moyen terme, l’envoi de troupes françaises en Ukraine » :

https://www.sudouest.fr/societe/defense/guerre-en-ukraine-en-cas-d-envoi-de-troupes-francaises-il-faudra-expliquer-les-cercueils-qui-reviennent-19033997.php (21 mars 2024)

Dès lors, que pourrait envoyer Emmanuel Macron en Ukraine ? À cette question, l’historien et ancien colonel des troupes de marine Michel Goya cerne deux possibilités. La première : « On envoie des techniciens, des conseillers, des mécanos, des équipes de déminage… On fait du soutien à l’arrière sans prendre aucun risque. C’est l’option basse. » La seconde : « On tente une opération de sécurisation de certaines frontières comme celle entre l’Ukraine et la Biélorussie. Ou on sécurise une partie de Dniepr ou devant Odessa par exemple. Et on explique que c’est infranchissable. C’est l’option haute. »

Mais, comme le relève Michel Goya, cette option, encore plus que la première, s’avère risquée. « La question à se poser est : que feraient les Russes ? Soit ils ne disent rien, soit ils testent le dispositif, ils le harcèlent et il y aura des morts réguliers. C’est le plus probable et il faudra expliquer à l’opinion les cercueils qui reviennent. Soit les Russes en profitent pour attaquer les forces de l’Otan. » Conclusion de l’historien : « C’est très périlleux. »

Un tel scénario est d’autant plus difficile à mettre en œuvre qu’il suppose la disponibilité d’un certain volume de forces : « Tout seul, notre capacité de déploiement est de deux brigades, soit 15 000 hommes. On ne va pas faire grand-chose », constate l’ex-officier qui le rappelle : un tel déploiement demanderait, en outre, des « mois de préparation ». « Cela exigerait aussi, poursuit-il, d’importants moyens dont de l’artillerie et de la défense antiaérienne. » Or, on en revient toujours au même : les limites de notre industrie de défense dont l’effort va déjà à l’approvisionnement des forces ukrainiennes.

Une opération française en Ukraine peut donc difficilement s’envisager en solitaire, sachant qu’une opération internationale semble tout aussi improbable, du moins à ce stade. « Il est difficile d’imaginer les Américains y aller, les Allemands, les Italiens ne le souhaitent pas non plus », rappelle Michel Goya.

Si les alliés n’ont aucune intention de suivre Emmanuel Macron dans cette voie, chez les militaires français, aussi, ses propos n’ont pas été bien perçus. « C’est purement de la com’ », peste ce haut gradé quand un autre pointe le « manque de munitions » y compris pour « s’entraîner ». Surtout, il n’a pas échappé aux galonnés qu’au lendemain de ce 26 février, où Emmanuel Macron a affirmé ne « rien exclure » pour aider l’Ukraine, le ministre des Armées Sébastien Lecornu a, lui, indiqué qu’il n’était pas question d’envoyer « des troupes combattantes » en Ukraine.

Or, une semaine plus tard, lors de son intervention télévisée, c’est bien cette perspective qu’a laissé planer le chef de l’État. Si ce double discours fait désordre, les militaires rappellent aussi que la priorité numéro un, à brève échéance, c’est d’abord « la sécurité des Jeux olympiques » de Paris. Un événement qui va mobiliser 20 000 militaires, sans compter les moyens anti-drones et la surveillance aérienne, avec notamment le recours à un Awacs, l’avion radar de l’armée de l’air.

Là encore, l’approche des JO semble invalider, au moins à moyen terme, l’envoi de troupes françaises en Ukraine.

 

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il y a 53 minutes, ksimodo a dit :

Et les importateurs risquent de se priver de marchandise....

Si tu enlèves les marchandises chinoises ( ou contenant du chinois ) des rayons des supermarchés ( enfin, pas en alimentaire ou trés peu ), des magasins de fringues, de bricolage, sans parler de l'électronique et du bazar, tu vas avoir un sacré vide dans les allées. Autant dire que ça ressemblera aux épiceries soviétiques des années 80. Même le pharmacien va entendre le souffle du vide dans ses réserves. 

Tiens, c'est l'heure du repas. Il est possible ou probable que tu aies consommé un produit contenant un conservateur, genre acide ascorbique ( c'est la vitamine C). Tu sais d'ou elle vient ? je te laisse deviner...Le smartphone à coté de toi, il n'existe plus. Le clavier sur le quel tu tapes, non plus. 

On doit importer ( la France, juste la France ) pour 80 Mds d'euros. Mais c'est juste la valeur import. En prix consommateur, par le jeux des marges et par le jeux des produits intégrés dans d'autres, et par le jeux des produits chinois ré importés depuis un pays autre, ça passe sous les radars aussi. Donc la valeur nette finale dans l'économie, je ne saurai la chiffer, mais on doit être à 10 fois plus à la fin. En soi, la TVA ( sans même parler de taxe import ) générée pèse plus que la valeur importée à la frontière; à elle seule. Les marges en cascades, elles aussi supérieures à la valeur import de base, contribuent au PIB, à la richesse. 

Alors oui, on peut s'en passer, mais il faut s'attendre à quelques sérieux grognements.....et à ce niveau, la hausse du cout de l'électricité relèvera de la pleurnicherie de maternelle, en comparaison.

Mettre une gifle à quelqu'un c'est toujours possible. Mais si tu es assuré de te casser la main, le poignet le bras et l'épaule, tu as aussi le droit d'y réfléchir avant. 

 

Sinon, une vision sur un autre continent:

spacer.png

 

Tu sais même l'alimentaire est concerné. Il suffit que la ligne de production ait une carte électronique défectueuse, qui elle est fabriqué en Chine, pour que ta machine soit à l'arrêt. Et comme nous n'avons pas de stock en pièces détachées, ton magasin sera vide très rapidement. Durant le Covid, on faisait pas les fiers dans l'industrie quand ton moteur ou ton variateur tombé en panne.

Et même pour du matos "allemand". Les composants internes viennent de Chine. Donc les délais de livraison tu oubliais.

Modifié par Pasha
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il y a 26 minutes, Pasha a dit :

Tu sais même l'alimentaire est concerné. Il suffit que la ligne de production ait une carte électronique défectueuse, qui elle est fabriqué en Chine,

je sais bien, je me contentais de parler des ingrédients directs ( ou adjuvants ) du produit fini. 

Pour les machines, pour le secteur qui me concerne, c'est pseudo français ou pseudo italien en général ( pas teuton, mais en même temps pour la bouffe ça se comprends, c'est pas la meilleure référence :rolleyes:  ). La carte élec qui grille tous les 6 mois sur la même machine, j'ai connu. Donc tu es en à un point à tu en as un peu d'avance. 1 ou 2 selon les délais. Le covid fut une époque difficile :laugh: Par "pseudo" j'entends que derrière la "marque", il y a toute une intégration de pièces issues de ci et de là. Et comme tu le dis, pour l'électronique, .......

Dans une machine à 100 000 euros ou à 1 million, de marque FR par exemple, il n'y a peut être "que" pour 5000 euros  ou 20 000 de chinois dedans en valeur importée ( ce qui correspond aux 80 Mds que j'évoquais plus haut ). Sauf que sans cette micro partie, y'a plus de machine. 

Pour des pièces mécaniques paraissant trés basiques de prime abord, on a vite compris qu'il n'y avait parfois guère qu'un seul fabricant ou presque, qui était ...là bas. Parfois, on a pu remplacer par du prototype fait sur imprimante 3D "ici". 

 

EDIT: de toute façon à la base, sans la Chine, il n'y a plus de service informatique, plus de smartphone, etc...donc il n'y a plus d'entreprise. 

Et ce forum n'existerait plus. 

Modifié par ksimodo
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il y a 15 minutes, olivier lsb a dit :

Dans le rapport d'enquête n°1311 de l'AS publié juin 2023 sur les ingérences étrangères, 

Quelques grand moments dans cette commission, et pas qu'une fois.

PRQ: président ou rapporteur ou questionneur

X: un auditionné quelconque.

___________________________________________________________________________________________

PRQ:  parlez nous des menaces.

X: alors il y a la Russie, la Chine, les US, mais aussi l'Allemagne, etc....bla bla.

PRQ: parlez nous des russes.

X heu, oui alors sur ça 1 et sur ça 2 et ça 3 ils nous emmerdent. Mais sur 1 y'a les chinois qui nous emmerdent encore plus, sur les 2 les US et sur 3 les allemands.

PRQ: oui mais parlez nous des russes !

Etc.............

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Je n'appelle pas à minimiser l'ingérence russe, mais le risque du focus monomaniaque, c'est d'oublier le reste. Et un matin, en ayant oublié de regarder à 360°, tu te lèves en ayant mal au fondement......

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il y a 26 minutes, olivier lsb a dit :

Gabriel Attal, devant l'assemblée nationale

Ta remarque portait sur l'alimentaire, ma question qui a suivi aussi.

Ce n'est pas parce que c'est Attal qui en parle, ni le fait qu'il en parle à l'AS, que ça amène un semblant de début d'intelligence au propos. 

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il y a 23 minutes, ksimodo a dit :

Ta remarque portait sur l'alimentaire, ma question qui a suivi aussi.

Ce n'est pas parce que c'est Attal qui en parle, ni le fait qu'il en parle à l'AS, que ça amène un semblant de début d'intelligence au propos. 

Ce qui dit Attal n'est peut-être pas totalement idiot. D'ailleurs moi-même je l'ai évoqué dans le forum il y a quelques semaines. Si la Russie absorbe l'Ukraine ou même seulement les terres noires à l'Est, elle contrôlera 20%+15% des exportations mondial de blé. Avec le contrôle de 35% des exportations de blé, elle sera en quelque sorte l'Arabie Saoudite du blé. Et il me semble que le pouvoir de l'AS d'orienter les prix et quantités n'est pas négligeable. 

Modifié par CANDIDE
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il y a une heure, ksimodo a dit :

Ta remarque portait sur l'alimentaire, ma question qui a suivi aussi.

Ce n'est pas parce que c'est Attal qui en parle, ni le fait qu'il en parle à l'AS, que ça amène un semblant de début d'intelligence au propos. 

Il y avait un volet énergie et production céréalière dans la citation.

il y a 43 minutes, CANDIDE a dit :

Ce qui dit Attal n'est peut-être pas totalement idiot. D'ailleurs moi-même je l'ai évoqué dans le forum il y a quelques semaines. Si la Russie absorbe l'Ukraine ou même seulement les terres noires à l'Est, elle contrôlera 20%+15% des exportations mondial de blé. Avec le contrôle de 35% des exportations de blé, elle sera en quelque sorte l'Arabie Saoudite du blé. Et il me semble que le pouvoir de l'AS d'orienter les prix et quantités n'est pas négligeable. 

Merci, tout pareil. Surtout que la Russie a déjà démontré, avant même toute victoire sur l'Ukraine, sa capacité et sa volonté à s'en prendre au commerce des produits alimentaires (livraisons privilégiées aux régimes amis et obligés, après pénurie organisée en ciblant les infrastructures export et production de l'Ukraine).

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il y a 8 minutes, CANDIDE a dit :

Ce qui dit Attal n'est peut-être pas totalement idiot.

Et pourtant, ça l'est.

Pour de multiples raisons, et plus encore.

- si le tarif monde se base sur une micro fraction des échanges monde, c'est une connerie mais c'est comme çà, c'est comme le tarif élec de l'ARENH indexé sur le pic de gaz. Si on n'est pas content d'un système on peut en changer.

- en pratique quand le cours monte, ce sont surtout les intermédiaires qui en profitent, pour diverses raisons c'est bcp moins vrai en sortie champ ( en France ).

- On parle de l'Ukraine qui nourrit le monde ( aprés la Russie ) mais c'est oublié la grande part de mais, qui ne nourrit pas directement, c'est pour les animaux. Et celà ne nous concerne guère, ce n'est pas le cas du cochon espagnol qui carbure depuis 2 ans au mais ukrainien ( par opportunité de prix détaxé uniquement ). 

- nous sommes excédentaires sur le blé dur, le blé tendre, le mais. Donc les autres dans l'absolu, on n'en a pas besoin.

 

- grosso modo, pour fixer les ordres de grandeurs. Donc le paragraphe sera plus long. La France actuellement consomme à peu prés 250 kg de blé dur + blé tendre par an par habitant  ( 90 % blé tendre ). Les 2 tiers en aliments direct ET aussi un peu pour faire de l'éthanol, de l'amidon qui ne part pas que dans l'alimentaire, ...Et un tiers en alimentation animale. En plus une partie part en transformation en France pour être ré exportée, mais la destination de la matière première est comptée FR. Je suis bon prince, même si parfois je parais bourru, donc je prends 250 kg / an / habitant. ( en réalité en conso directe, c'est 100 kg / an / hab ).

Même à 250 kg, au cours moyen sur X années, ça fera moins de 100 euros par an ( pour de vrai actuellement c'est même 50 euros ) . Y compris donc de l'alim animale, de l'éthanol, de l'amidon hors alimentaire, etc...Donc voilà, Candide, sur les 12 derniers mois, ton achat moyen de français moyen aura été de 50 euros de blé en valeur matière première, sur un an. Quand bien ça doublerait ou ça triplerait ( et là je suis au delà d'une hypothèse maximaliste par la volonté d'un seul homme qui ne contrôle pas les cours...) , je ne suis pas sûr que ça révolutionne ta capacité à te nourrir. 50 euros, mais sur les 12 derniers mois, pour le pur alimentaire, c'est 20 euros en matière première.......

Dans ta baguette de pain, il y a 5 centimes de blé ( ou 6 ou 7 ). Certes, quand le boulanger passe de 5 à 7 cts, il te dit qu'il a pris 40 % de hausse, alors il est sympa, il ne met "que" 10 cts sur sa baguette qui passe de 1.20 à 1.30. Mais il se fout de ta gueule, même s'il parait sympa. Ce qui est trés trés probable aussi si c'est un jeune boulanger, c'est qu'il paye sa farine à un prix TRES élevé. Car il a un contrat avec sa meunerie, qui lui a fait le crédit / emprunt pour le fond, qui lui paye le matos ( parcequ'il est presque insolvable à la banque pour un emprunt de ce niveau ) et que pour X années il a les gonades prises dans le béton. En fait il rembourse du matos et du fond dans son prix de farine panifiable. Et quand les taux augmentent, il ne paie presque plus plus de matière première, il casque surtout du frais financier. 

 

Donc Attal peut bien dire ce qu'il veut, et même le dire fort, ça ne repose toujours sur rien. Rien de rien. 

Par contre, il est possible ou trés probable qu'aux prochaines taxes locales, tu prennes plus cher que quelques dizaines d'euros en plus ( l'inflation, tu comprends, le méchant état central qui paye de moins en moins....). En conséquences, sur la liste des nuisances au pouvoir d'achat - et parlons fort, sur la capacité des honnêtes français - à se nourir dignement, tu ne manquera pas de mettre en priorité ton intercommunalité, qui te suce le sang, bien plus que Vladimir, plus que le lobby gazier allemand, plus que l'interventionnisme allemand. 

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il y a 10 minutes, olivier lsb a dit :

sa capacité et sa volonté à s'en prendre au commerce des produits alimentaires (livraisons privilégiées aux régimes amis et obligés, après pénurie organisée en ciblant les infrastructures export et production de l'Ukraine).

Tu n'as pas compris le sujet, j'ai du écrire 10 fois dessus, tant pis. 

La pénurie obligée que tu imagines, elle n'a pas existé pour les pays qui connaissent la faim ( pas plus pas moins ) ni pour l'exportateur ukrainien. On peut se palucher sur  Odessa, sur une campagne, ça n'a rien changé. 

Ce qui a changé, c'est que par opportunité de prix uniquement ( pas de taxes, transport moins cher ) l'Ukraine a cessé d'exporter vers un tas de pays à la solvabilité fragile et aux affrètements douteux, piur expédier vers l'UE à la place ( ce en quoi je trouve l'opportunité ukrainienne tout à fait normale aussi ). In fine, les régimes amis ou pas amis n'ont eu d'autres sources que ...la Russie, pour se nourrir. Le rapport UE / ukraine a poussé vers une remaniement express des pays importateurs / exportateurs. Il ne faut confondre les causes et les conséquences. 

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Bon les consultant US se mettent à faire du Macron :

https://unherd.com/2024/04/its-time-to-send-nato-troops-to-ukraine/

 

Les pays de l’OTAN devront bientôt envoyer des soldats en Ukraine, sous peine d’accepter une défaite catastrophique. »

Cette arithmétique est inéluctable : les pays de l’OTAN devront bientôt envoyer des soldats en Ukraine, sous peine d’accepter une défaite catastrophique. Les Britanniques et les Français, ainsi que les pays nordiques, se préparent déjà discrètement à envoyer des troupes – à la fois de petites unités d’élite et du personnel logistique et de soutien – qui peuvent rester loin du front. Ces derniers pourraient jouer un rôle essentiel en libérant leurs homologues ukrainiens pour qu’ils se recyclent dans des rôles de combat. Les unités de l’OTAN pourraient également soulager les Ukrainiens actuellement occupés à récupérer et à réparer les équipements endommagés, et pourraient prendre en charge les parties techniques des programmes de formation existants pour les nouvelles recrues. Ces soldats de l’OTAN ne verront peut-être jamais le combat, mais ils n’ont pas à le faire pour aider l’Ukraine à tirer le meilleur parti de sa propre main-d’œuvre limitée.

Surtout, alors que la Chine se rapproche de plus en plus d’une attaque contre Taïwan, les États-Unis ne peuvent pas fournir plus de troupes que les quelque 40 000 qui se trouvent déjà en Europe. Il s’agit donc d’une décision capitale pour les autres membres de l’OTAN, en particulier les plus peuplés : l’Allemagne, la France, l’Italie et l’Espagne. Si l’Europe ne peut pas fournir suffisamment de troupes, la Russie l’emportera sur le champ de bataille, et même si la diplomatie intervient avec succès pour éviter une débâcle complète, la puissance militaire russe sera victorieuse revenue en Europe centrale. À ce moment-là, les puissances d’Europe occidentale devront reconstruire leurs forces armées, qu’elles le veuillent ou non, en commençant par le retour du service militaire obligatoire. Peut-être même que dans ces circonstances, nous pourrions même assister à une flambée de nostalgie nucléaire, rappelant bêtement l’illusion que des armes apocalyptiques pourraient suffire à maintenir la paix.

 

(..)

 

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