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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


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6 minutes ago, Heorl said:

Exactement, la corruption fait tellement de ravages qu'ils pourraient très bien se retrouver à court parce que des arsenaux bourrés sur le papier sont vides... alors que 200 mètres plus loin des arsenaux notés vides sont pleins et personne ne va y faire un tour pour vérifier. Sans parler de la qualité de stockage des obus, les obus produits sous l'URSS doivent avoir une bonne partie qui est pourrie avec de la poudre qui s'est transformée en poussière, mais quelle quantité, de manière équilibrée dans les stocks ou non, etc. Bref on en sait rien. 

Visiblement les entreprots quand il pètent ils sont encore bien plein malgré le business ...

Pour la qualité du stockage c'est un probleme d'occidental pourri gaté ... pour les russes un obus est un obus ... de tout facon c'est un bordel en acier ... tu veux qui lui arrive quoi qu'il rouille? Un coup de brosse en fer et ca repart.

Si les mec arrivaient à se mettre sur la gueule avec des canon au moyen age ... n'importe quel trou du cul un tant soit peu bricoleur aujourd'hui peu reconditionner des obus qui marche. En Syrie ils produisait des quantité astronomique de rocket dans des boulageries.

Le probleme des occidentaux c'est que depuis 1990 ils pensent que la guerre est devenu uyn truc de bourgeois ... alors qu'ailleurs ils savent que ca restera toujours un truc de prolos.

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Il y a 13 heures, Minitel a dit :

En même temps, on a quoi à vendre comme matériel pour lutter efficacement contre la russie ? Un canon de 155......

Le reste ? Un vbci sous armée et sans variante, un véhicule de reconnaissance armé d'un 40mm et hors de prix.

Ah oui, le rafale et quelques navires.

T'est sur d'avoir bien lu le(s) catalogue(s)...? :rolleyes:

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Il y a 2 heures, CortoMaltese a dit :

De toute façon on en revient à la même conclusion. Si les ukrainiens veulent avoir une chance de résister au grignotage par l'artillerie. Ils leur faut de la contre-batterie efficace. Leur infanterie tient bien en respect le couple infanterie/char des russes, mais ne peut rien face à des barrages d'artillerie gargantuesques comme on les voit au Dombass. 

Il faut aussi neutraliser les radars de contre-batterie russes ainsi que les drones russes de reconnaissance. Cela nécessite aussi des détecteurs EM et des brouilleurs je pense, avant même de passer à la destruction active.

Il faudrait aussi entamer la supériorité aérienne russe. On parle bien entendu beaucoup des bombardements mais les avions russes doivent aussi faire de la reconnaissance optique, radar et EM du champ de bataille dans la profondeur grâce à elle.  

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Concernant les munitions russes, on peut être certain que les usines sont en train de tourner à fond ( que ce soit pour la production d'obus comme de missiles ) et que, s'il y a certainement utilisation des stocks, du neuf part également sur le front.

D'ailleurs, la surprise de voir les russes disposés de certains modèles de missiles doit venir du fait que les "spécialistes" oublient que de nouveau sont fabriqués ( et peut-être depuis plusieurs mois avant le début de la guerre ).

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il y a 20 minutes, jean-françois a dit :

les "spécialistes" oublient que de nouveau sont fabriqués

Ces spécialistes te diront également que certains composants électroniques incontournables ne sont plus disponibles ... ou plus en même quantité et que les Russes tournent aussi sur leurs stocks

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Il y a 11 heures, rendbo a dit :

que je sache, sous les obus ou les GBU il y a de vrais gens, pas des zombies. On peut donc parler du matériel sans avoir un air gourmand en se repaissant de twit ukrainiens qui se délectent du nombre de tués en face.

Bien au chaud à l'abris derrière nos écrans et claviers, et même si le sujet nous passionne, on a normalement assez de recul pour ne pas oublier que le soldat russe ne fait qu'obéir aux ordres, et qu'il a lui aussi à une mère, une femme et des enfants. 

Il y a encore plus de monde sous les obus, bombes, et missiles russes puisque c'est eux qui sont en train de raser systématiquement toutes les agglomérations de l'Ukraine.

Et comme Vladimir Poutine insiste pour dire que ce n'est pas une guerre mais une "opération militaire spéciale", les soldats russes ont le droit légal de refuser de participer. Donc le soldat russe ne fait pas qu'obéir aux ordres, il choisi de suivre ces ordres sans qu'il y soit tenu par son devoir.

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"Guerre en Ukraine : un ex-premier ministre russe dit ne plus reconnaître Poutine."

"Il fut le premier chef du gouvernement de Vladimir Poutine. Mais, même dans ses pires cauchemars, Mikhaïl Kassianov n'aurait pu imaginer son ancien chef se lancer dans l'invasion de l'Ukraine. «Le Poutine que je connaissais était différent», assure Mikhaïl Kassianov à l'occasion d'un rare entretien, par visioconférence, avec l'AFP."

https://www.lefigaro.fr/international/guerre-en-ukraine-un-ex-premier-ministre-russe-dit-ne-plus-reconnaitre-poutine-20220613?

 

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il y a 56 minutes, Kelkin a dit :

Il y a encore plus de monde sous les obus, bombes, et missiles russes puisque c'est eux qui sont en train de raser systématiquement toutes les agglomérations de l'Ukraine.

Et comme Vladimir Poutine insiste pour dire que ce n'est pas une guerre mais une "opération militaire spéciale", les soldats russes ont le droit légal de refuser de participer. Donc le soldat russe ne fait pas qu'obéir aux ordres, il choisi de suivre ces ordres sans qu'il y soit tenu par son devoir.

Je ne crois pas. Un soldat n’a pas pour seul devoir de faire la guerre… Ainsi un soldat français ne peut pas refuser de faire « sentinelle », de ce que je comprends c’est la même chose pour l’opération militaire spéciale. 

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11 minutes ago, gustave said:

Je ne crois pas. Un soldat n’a pas pour seul devoir de faire la guerre… Ainsi un soldat français ne peut pas refuser de faire « sentinelle », de ce que je comprends c’est la même chose pour l’opération militaire spéciale. 

c'etait en relation avec le fait que ce soit un op exterieur, sans etre une guerre. Pas la nature de l'operation en fait.    Cela avait etait mentionné il y a un mois a peu pres je crois

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12 hours ago, rendbo said:

que je sache, sous les obus ou les GBU il y a de vrais gens, pas des zombies. On peut donc parler du matériel sans avoir un air gourmand en se repaissant de twit ukrainiens qui se délectent du nombre de tués en face.

Bien au chaud à l'abris derrière nos écrans et claviers, et même si le sujet nous passionne, on a normalement assez de recul pour ne pas oublier que le soldat russe ne fait qu'obéir aux ordres, et qu'il a lui aussi à une mère, une femme et des enfants. 

??? moi j'ai rien dit, c'est à @prof.566 qu'il faut repondre

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Relation direct et indirect avec la guerre en Ukraine :

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/industrie-financiere/pris-dans-la-frayeur-des-marches-bitcoin-poursuit-sa-chute-infernale-sous-les-25-000-dollars-921544.html

 

Pris dans la frayeur des marchés, le bitcoin poursuit sa chute infernale, sous les 25.000 dollars

Depuis le resserrement des taux d'intérêt par la banque centrale américaine, le bitcoin ne parvient pas à se dégager de la spirale négative qui se propage sur les marchés. Le jeton retrouve des niveaux qu'il avait connu il y a un an et demi, au moment où les acteurs de la finance traditionnelle misaient à leur tour sur cet actif numérique réputé inviolable, mais particulièrement volatil.

L'hypothèse d'une crise systémique, avec des contagions à répétition avec l'ensemble des marchés financiers se renforce un peu plus. (Crédits : Dado Ruvic)

Le bitcoin poursuit sa chute, qui apparaît de plus en plus irréversible. A la veille des annonces d'un probable nouveau durcissement des taux de la Réserve Fédérale américaine (Fed), la cryptomonnaie star s'enfonce sous les 25.000 dollars ce lundi (24.471 dollars), en baisse de plus de 11% depuis 24 heures. Bitcoin retrouve ainsi un niveau qu'il n'avait plus connu depuis décembre 2020, période pendant laquelle la finance traditionnelle était justement attirée par les rendements de l'actif, en pleine crise Covid.

Mais déjà, en mai, l'actif échangé sur la blockchain a perdu plus de 20% et par rapport à 2021, où il profitait à plein des politiques de relance, bitcoin a fondu de près de 40%. L'hypothèse d'une crise systémique, avec des contagions à répétition avec l'ensemble des marchés financiers se renforce un peu plus.

En cause, le vent de panique sur les places boursières qui s'attendent à une politique monétaire beaucoup moins conciliante. En effet, la banque centrale américaine, dont l'ancienne patronne Janet Yellen aujourd'hui secrétaire d'Etat au Trésor a reconnu qu'elle "avait tort" il y a un an de minimiser l'inflation, est contrainte d'éteindre l'incendie.

Aux Etats-Unis, la hausse des prix à la consommation s'est de nouveau accélérée en mai et se trouve désormais au plus haut depuis décembre 1981.

Lire aussi7 mnCryptomonnaies : trois questions sur le krach qui a fait tomber le bitcoin de son piédestal

La volatilité pénalise les dons

Cette fermeture sévère des vannes du financement sème la panique sur les actifs risqués et sur les valeurs tech. Une catégorie dans laquelle se trouve désormais pleinement le bitcoin - qui promettait pourtant sa décorrélation des marchés - mais dans lequel nombre de fonds institutionnels ont investi depuis 2020.

Parmi les conséquences de cet effondrement généralisé des cryptomonnaies, des dons pour l'Ukraine, opérés via ces canaux, qui se réduisent. Le 19 mars, le fonds "Aid for Ukraine" du gouvernement ukrainien a déclaré avoir collecté plus de 60 millions de dollars en crypto-monnaies. Mais deux mois plus tard, le 19 mai, le total valait 51,5 millions de dollars, indiquait au Forum économique de Davos Alex Bornyakov, vice-ministre ukrainien de la Transformation numérique.

Aussi, la plateforme de prêt de cryptomonnaies Celsius Network a annoncé le gel des retraits en raison de "conditions de marché extrêmes".

La volatilité de ces actifs est d'autant plus scrutée qu'un foyer européen sur dix a déjà acheté une cryptomonnaie, selon une étude de la Banque centrale européenne (BCE) publiée fin mai.

Dans le même temps, les Bourses européennes accentuaient leurs pertes lundi, cédant plus de 2%, face aux craintes du sévère resserrement monétaire. La Bourse de Paris chutait de 2,38%, Francfort de 2,05%, Milan de 2,14% et l'indice européen de référence Eurostoxx 50 2,40%. Londres perdait également 1,55%

____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

C'est pas comme si c'était pas prévisible. On parle du Venuezala aussi ?

L'Algérie s'aligne de plus en plus sur la Russie, juge la ministre espagnole de l'Economie

https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/L-Algerie-s-aligne-de-plus-en-plus-sur-la-Russie-juge-la-ministre-espagnole-de-l-Economie--40708933/

13/06/2022 | 14:17

MADRID, 13 juin (Reuters) - La décision de l'Algérie de suspendre un traité d'amitié avec l'Espagne le 8 juin n'est pas surprenante car Alger s'aligne de plus en plus sur la Russie, a estimé lundi la ministre espagnole de l'Economie.

Nadia Calvino a déclaré qu'elle avait remarqué un net rapprochement entre l'Algérie et la Russie lors de la réunion de printemps du Fonds monétaire international, en avril.

"J'ai vu à l'époque que l'Algérie était de plus en plus alignée sur la Russie, donc cette (décision de suspendre le traité) ne m'a pas surprise", a déclaré la ministre dans un entretien accordée à Radio Catalunya.

Le conflit diplomatique entre les deux pays fait suite à un revirement de l'Espagne sur la question du Sahara occidental : Madrid a apporté publiquement son soutien en mars au projet d'autonomie pour cette ancienne colonie espagnole, suscitant la colère de l'Algérie, premier soutien du mouvement indépendantiste sahraoui du Front Polisario.

L'Algérie a suspendu un traité d'amitié, de bon voisinage et de coopération datant de 2002. L'Espagne est en outre membre de l'Union européenne et de l'Otan, en première ligne dans le soutien à l'Ukraine contre l'invasion russe.

"J'espère que l'Algérie reconsidérera sa position et les déclarations qu'elle a faites", a déclaré Nadia Calvino à des journalistes à Barcelone.

L'Algérie est l'un des principaux fournisseurs de gaz de l'Espagne, qui a déclaré qu'elle défendrait fermement ses intérêts nationaux et ceux de ses citoyens et entreprises. (Reportage de Christina Thykjaer et Inti Landauro; version française Elena Vardon, édité par Sophie Louet)

Edited by herciv
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il y a 8 minutes, herciv a dit :

L'Algérie s'aligne de plus en plus sur la Russie, juge la ministre espagnole de l'Economie

Moui, on peut dire ça ; mais j'ai quand même plus l'impression que ça soit lié à l'éternelle bisbille maroco-algérienne et au fait que l'Espagne ait commencé par revendre du gaz algérien au Maroc, avant ensuite de soutenir publiquement le projet du Maroc au Sahara Occidental.

Remettre tout ça sur le dos de l'alignement de l'Algérie sur la Russie me semble donc assez hardi -- une manière de se dédouaner de ses choix diplomatiques, peut-être.

 

Après l'année dernière il y avait eu une crise diplomatique sévère entre l'Espagne et le Maroc, et depuis ils sont super-potes et il n'y a pas eu beaucoup d'explication sur ce revirement ; donc qui sait si la crise diplomatique actuelle entre l'Algérie et l'Espagne ne se résorbera pas toute seule bientôt sans qu'on comprenne comment ni pourquoi.

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il y a 1 minute, Kelkin a dit :

Moui, on peut dire ça ; mais j'ai quand même plus l'impression que ça soit lié à l'éternelle bisbille maroco-algérienne et au fait que l'Espagne ait commencé par revendre du gaz algérien au Maroc, avant ensuite de soutenir publiquement le projet du Maroc au Sahara Occidental.

Remettre tout ça sur le dos de l'alignement de l'Algérie sur la Russie me semble donc assez hardi -- une manière de se dédouaner de ses choix diplomatiques, peut-être.

 

Après l'année dernière il y avait eu une crise diplomatique sévère entre l'Espagne et le Maroc, et depuis ils sont super-potes et il n'y a pas eu beaucoup d'explication sur ce revirement ; donc qui sait si la crise diplomatique actuelle entre l'Algérie et l'Espagne ne se résorbera pas toute seule bientôt sans qu'on comprenne comment ni pourquoi.

Tu parles des relation algero-hispaniques mais tu devrais t'intéresser au relation algéro-russes. L'avis de la ministre espagnol n'est pas dénué de fondements.

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il y a une heure, zozio32 a dit :

c'etait en relation avec le fait que ce soit un op exterieur, sans etre une guerre. Pas la nature de l'operation en fait.    Cela avait etait mentionné il y a un mois a peu pres je crois

L’impact est surtout sur la peine encourue par les soldats qui refusent d’être engagés en Ukraine.

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il y a 9 minutes, herciv a dit :

Tu parles des relation algero-hispaniques mais tu devrais t'intéresser au relation algéro-russes. L'avis de la ministre espagnol n'est pas dénué de fondements.

Les Algériens ont été bien plus alignés sur les Russes qu'ils ne le sont aujourd'hui. Dans le cas présent cela me semble être bien plus anti espagnol que pro-russes. Il y a encore quelques mois, c'était multi-louanges entre les deux pays et haro sur le Maroc.

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L'économie en ligne très affecté par les prix du pétrole :

https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Avec-l-inflation-la-mode-en-ligne-perd-soudainement-de-son-attrait-Plus-Europe--40709163/

 

LONDRES (Agefi-Dow Jones)--Les enseignes de prêt-à-porter tout en ligne, qui avaient véritablement prospéré pendant la pandémie, devraient sensiblement pâtir des pressions inflationnistes.

Les titres Zalando et ASOS, qui ne vendent que sur Internet, s'inscrivent respectivement en baisse de 59% et 48% depuis le début de l'année. Les groupes de prêt-à-porter présents à la fois en ligne et en boutique, comme H&M et Inditex, propriétaire de Zara, ont eux aussi cédé du terrain, mais de moitié seulement. Si le mouvement de vente sur les valeurs technologiques a affecté les opérateurs en ligne axés sur la croissance, ces derniers sont surtout pénalisés par les coûts du transport.

Quel que soit le lieu de vente, tous les distributeurs déboursent maintenant davantage pour l'acheminement de leur stock entre les sites de production et les centres de distribution. Prenons l'exemple d'une paire de baskets H&M: le coût de fret maritime d'une paire vendue 23 dollars représente maintenant près de 8% du prix de vente final, contre 1% voilà trois ans, selon les données de la plateforme de réservations et de paiements Freightos. Les tarifs du fret aérien ont quasiment doublé depuis le début de la pandémie. Dans l'ensemble, les coûts associés à ce volet de la chaîne d'approvisionnement représentent environ 5% des ventes des distributeurs, selon les estimations d'Adam Cochrane, analyste chez Deutsche Bank.

Mais les sociétés d'e-commerce sont particulièrement éprouvées par cette onéreuse charge supplémentaire que représente le transport entre les entrepôts et le domicile des clients, liée aux surtaxes de carburants et à l'inflation des salaires pour les coursiers. Selon Deutsche Bank, les coûts associés à la livraison à domicile représentent entre 10% et 15% des ventes d'une enseigne de commerce électronique, contre 2% à 3% pour la livraison des stocks en magasin par un poids lourd.

Inditex et H&M doivent eux aussi payer la livraison du dernier kilomètre, mais ils sont moins exposés que les enseignes 100% en ligne qui livrent chaque commande directement au consommateur. Inditex réalise environ un quart de ses ventes en ligne et peut également recourir à son réseau de magasins pour limiter les coûts. Zara a commencé sur de nombreux marchés à facturer 1,95 euro le renvoi d'un article, incitant ainsi les consommateurs à se rendre physiquement en magasin pour retourner les articles qu'ils ne souhaitent pas garder, le retour en magasin restant gratuit.

Le retour en ligne, un défi de taille

Tout distributeur qui parvient à pousser ses clients à se rendre en magasin fait des économies de logistique. Ce procédé peut également stimuler les ventes puisqu'une fois en magasin, le client peut repérer d'autres articles qui lui plaisent : Inditex a fait état la semaine dernière de très bons chiffres pour le trimestre terminé fin avril, ses ventes ayant augmenté de plus d'un tiers sur la période en glissement annuel. En attendant, les retours en ligne constituent un défi de taille pour les enseignes de prêt-à-porter. Ces derniers peuvent concerner jusqu'à 40% des vêtements achetés, contre moins de 10% pour les achats réalisés en boutique. Zalando propose toujours le retour gratuit mais a récemment mis en place un seuil minimum de commande.

Les sociétés de commerce électronique disposent par ailleurs d'une moindre capacité d'absorption des coûts supplémentaires. ASOS et Zalando devraient générer des marges opérationnelles respectives de 2% et 3% au titre de leur exercice en cours, selon les estimations du consensus compilées par FactSet. Inditex fait pour sa part état d'une prévision de marge de 16%.

Toutes les enseignes de prêt-à-porter seront confrontées dans les mois qui viennent à une crise de la demande en raison du resserrement des budgets consacrés à l'habillement. Le ménage moyen dans l'Union européenne consacre 1.418 euros par an aux achats de vêtements et de chaussures, selon Bank of America. Or avec la hausse des prix de l'énergie, les factures d'électricité pourraient d'ici à 2023 grimper de 1.000 euros par rapport à 2020. La banque pense qu'au Royaume-Uni, les ménages à faible revenu réduiront d'un tiers leurs dépenses d'habillement, et que les ménages plus aisés réduiront les leurs de près d'un cinquième.

Les opérateurs de commerce électronique pourraient rapidement avoir une vision plus claire de la façon dont la conjoncture macroéconomique affecte les comportements d'achat. Des données plus précises leur permettront de repérer "comment le consommateur réagit aux changements de prix en ligne et d'en tester l'élasticité", souligne Sonia Lapinsky, chez AlixPartners. Ils bénéficieront également d'un avantage de long terme dans la mesure où les achats se font de plus en plus en ligne. Pour l'heure, le ralentissement des ventes, la hausse des tarifs de fret et l'augmentation des délais de livraison limiteront sensiblement la croissance, estime Simon Irwin, analyste de Credit Suisse.

Dans des conditions de marché difficiles, les enseignes physiques sont plus à même de contenir les coûts, d'autant que les loyers commerciaux sont en net recul. Pour la première fois depuis des années, les boutiques physiques sont tendance.

il y a 4 minutes, Mangouste a dit :

Les Algériens ont été bien plus alignés sur les Russes qu'ils ne le sont aujourd'hui. Dans le cas présent cela me semble être bien plus anti espagnol que pro-russes. Il y a encore quelques mois, c'était multi-louanges entre les deux pays et haro sur le Maroc.

Je suis d'accord que pour l'instant c'est difficile d'y voir clair. Mais c'est quand même un point que je suis depuis quelques semaines avec d'autre Etats producteurs de pétrole en marge mis aux banc des nations. Je rappel que l'Iran, le Venezuela sont dans cette situation. 

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il y a 7 minutes, herciv a dit :

L'économie en ligne très affecté par les prix du pétrole :

https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Avec-l-inflation-la-mode-en-ligne-perd-soudainement-de-son-attrait-Plus-Europe--40709163/

 

LONDRES (Agefi-Dow Jones)--Les enseignes de prêt-à-porter tout en ligne, qui avaient véritablement prospéré pendant la pandémie, devraient sensiblement pâtir des pressions inflationnistes.

Les titres Zalando et ASOS, qui ne vendent que sur Internet, s'inscrivent respectivement en baisse de 59% et 48% depuis le début de l'année. Les groupes de prêt-à-porter présents à la fois en ligne et en boutique, comme H&M et Inditex, propriétaire de Zara, ont eux aussi cédé du terrain, mais de moitié seulement. Si le mouvement de vente sur les valeurs technologiques a affecté les opérateurs en ligne axés sur la croissance, ces derniers sont surtout pénalisés par les coûts du transport.

Quel que soit le lieu de vente, tous les distributeurs déboursent maintenant davantage pour l'acheminement de leur stock entre les sites de production et les centres de distribution. Prenons l'exemple d'une paire de baskets H&M: le coût de fret maritime d'une paire vendue 23 dollars représente maintenant près de 8% du prix de vente final, contre 1% voilà trois ans, selon les données de la plateforme de réservations et de paiements Freightos. Les tarifs du fret aérien ont quasiment doublé depuis le début de la pandémie. Dans l'ensemble, les coûts associés à ce volet de la chaîne d'approvisionnement représentent environ 5% des ventes des distributeurs, selon les estimations d'Adam Cochrane, analyste chez Deutsche Bank.

Mais les sociétés d'e-commerce sont particulièrement éprouvées par cette onéreuse charge supplémentaire que représente le transport entre les entrepôts et le domicile des clients, liée aux surtaxes de carburants et à l'inflation des salaires pour les coursiers. Selon Deutsche Bank, les coûts associés à la livraison à domicile représentent entre 10% et 15% des ventes d'une enseigne de commerce électronique, contre 2% à 3% pour la livraison des stocks en magasin par un poids lourd.

Inditex et H&M doivent eux aussi payer la livraison du dernier kilomètre, mais ils sont moins exposés que les enseignes 100% en ligne qui livrent chaque commande directement au consommateur. Inditex réalise environ un quart de ses ventes en ligne et peut également recourir à son réseau de magasins pour limiter les coûts. Zara a commencé sur de nombreux marchés à facturer 1,95 euro le renvoi d'un article, incitant ainsi les consommateurs à se rendre physiquement en magasin pour retourner les articles qu'ils ne souhaitent pas garder, le retour en magasin restant gratuit.

Le retour en ligne, un défi de taille

Tout distributeur qui parvient à pousser ses clients à se rendre en magasin fait des économies de logistique. Ce procédé peut également stimuler les ventes puisqu'une fois en magasin, le client peut repérer d'autres articles qui lui plaisent : Inditex a fait état la semaine dernière de très bons chiffres pour le trimestre terminé fin avril, ses ventes ayant augmenté de plus d'un tiers sur la période en glissement annuel. En attendant, les retours en ligne constituent un défi de taille pour les enseignes de prêt-à-porter. Ces derniers peuvent concerner jusqu'à 40% des vêtements achetés, contre moins de 10% pour les achats réalisés en boutique. Zalando propose toujours le retour gratuit mais a récemment mis en place un seuil minimum de commande.

Les sociétés de commerce électronique disposent par ailleurs d'une moindre capacité d'absorption des coûts supplémentaires. ASOS et Zalando devraient générer des marges opérationnelles respectives de 2% et 3% au titre de leur exercice en cours, selon les estimations du consensus compilées par FactSet. Inditex fait pour sa part état d'une prévision de marge de 16%.

Toutes les enseignes de prêt-à-porter seront confrontées dans les mois qui viennent à une crise de la demande en raison du resserrement des budgets consacrés à l'habillement. Le ménage moyen dans l'Union européenne consacre 1.418 euros par an aux achats de vêtements et de chaussures, selon Bank of America. Or avec la hausse des prix de l'énergie, les factures d'électricité pourraient d'ici à 2023 grimper de 1.000 euros par rapport à 2020. La banque pense qu'au Royaume-Uni, les ménages à faible revenu réduiront d'un tiers leurs dépenses d'habillement, et que les ménages plus aisés réduiront les leurs de près d'un cinquième.

Les opérateurs de commerce électronique pourraient rapidement avoir une vision plus claire de la façon dont la conjoncture macroéconomique affecte les comportements d'achat. Des données plus précises leur permettront de repérer "comment le consommateur réagit aux changements de prix en ligne et d'en tester l'élasticité", souligne Sonia Lapinsky, chez AlixPartners. Ils bénéficieront également d'un avantage de long terme dans la mesure où les achats se font de plus en plus en ligne. Pour l'heure, le ralentissement des ventes, la hausse des tarifs de fret et l'augmentation des délais de livraison limiteront sensiblement la croissance, estime Simon Irwin, analyste de Credit Suisse.

Dans des conditions de marché difficiles, les enseignes physiques sont plus à même de contenir les coûts, d'autant que les loyers commerciaux sont en net recul. Pour la première fois depuis des années, les boutiques physiques sont tendance.

Je suis d'accord que pour l'instant c'est difficile d'y voir clair. Mais c'est quand même un point que je suis depuis quelques semaines avec d'autre Etats producteurs de pétrole en marge mis aux banc des nations. Je rappel que l'Iran, le Venezuela sont dans cette situation. 

J'ai l'impression que le Venezuela pourrait redevenir acceptable.

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il y a 14 minutes, Mangouste a dit :

J'ai l'impression que le Venezuela pourrait redevenir acceptable.

Ben oui. Parce qu'il y a un moment dire que tous les producteurs de pétrole sont des cons sauf les US çà risque de devenir moyen. 

Pour info la France sécurise ses appro aux EAU ...

Edited by herciv
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"Le ministère de la défense réfléchit à réquisitionner du matériel du secteur civil pour refaire ses stocks d’armes"

La direction générale de l’armement pousse pour un texte législatif qui permettrait de réquisitionner, dans certaines circonstances, des matériaux ou des entreprises civiles à des fins militaires.

https://www.lemonde.fr/international/article/2022/06/13/defense-le-ministere-reflechit-a-requisitionner-le-secteur-civil-pour-refaire-ses-stocks-d-armes_6130033_3210.html

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Citation

  il y a 30 minutes, Mangouste a dit :

J'ai l'impression que le Venezuela pourrait redevenir acceptable.

c'est déjà le cas, les USA ont totalement laissé tomber Guaido en inventant des échanges fructueux entre le gouvernement vénézuélien et opposition et l'Europe regarde à côté pour ne pas avoir à se dédire

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il y a 26 minutes, herciv a dit :

Ben oui. Parce qu'il y a un moment dire que tous les producteurs de pétrole sont des cons sauf les US çà risque de devenir moyen. 

Pour info la France sécurise ses appro aux EAU ...

Et avec quoi le Venezuela va t-il extraire du pétrole ? Il me semble que leurs infrastructures sont HS.

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