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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


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2 minutes ago, olivier lsb said:

L'AN vient de voter en faveur de la reconnaissance de l'Holodomor comme d'un génocide par 168 votes pour et 2 contre.

https://www2.assemblee-nationale.fr/scrutins/detail/(legislature)/16/(num)/1306

La répartition des votes est très intéressantes: un des plus faible taux de participation provient du groupe de la majorité présidentielle (53 votes pour 170 députés), le plus élevé venant du Modem (25 votes pour 51 membres). 

LFI s'est intégralement abstenu, contrairement au RN, qui représente un taux de participation conforme à la moyenne, d'environ 1/3 (29 votes, pour 88 députés). 

2 votes contre de la part des communistes. Voilà, c'était pour les statistiques du match. 

Moi qui pensait que l'histoire était une affaire d'historien :bloblaugh:

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il y a 7 minutes, g4lly a dit :

Moi qui pensait que l'histoire était une affaire d'historien :bloblaugh:

Ça dépend lesquels. Parce que les médiévistes ils sont plus mieux que les contemporainéistes. Non j'suis pas sectaire mais faut pas se leurrer, c'est pas des gens comme nous !

On note cependant qu'il s'agit encore d'une brillante réussite de la Russie qui parvient à réveiller des trucs aussi enfouis avant-guerre que la carrière cinématographique d'Arielle Dombasle.

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Un papier concernant Eurenco chez FOB, à propos de production d'explosifs militaires donc ; ils annoncent des hausses de production et des gains de productivité significatifs. Insuffisants néanmoins ; j'ignorais qu'il y eut 4 sites de production en Europe. Je note le sabotage systématique de toute relation suivie par Rheinmetal : il faut donc en tirer des conclusions sur le MGC, si ce projet reste actif. Ou plutôt si on veut qu'il le reste.

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Le mandat d’arrêt de la CPI contre Vladimir Poutine embarrasse l’Afrique du Sud. Pretoria doit accueillir au mois d’août le sommet des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), auquel le président russe a déjà été invité.

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/03/28/le-mandat-d-arret-de-la-cpi-contre-vladimir-poutine-embarrasse-l-afrique-du-sud_6167284_3212.html

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Il y a 10 heures, g4lly a dit :

Moi qui pensait que l'histoire était une affaire d'historien :bloblaugh:

« Celui qui a le contrôle du passé a le contrôle du futur. Celui qui a le contrôle du présent a le contrôle du passé »

George Orwell

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J'ai trouvé un type intéressant sur Youtube, Vlad Vexler. C'est un philosophe politique d'origine russe qui vit à Londres.
Parfois, il parle un peu bizarrement, comme un gourou. C'est à cause de sa maladie chronique.

Il est évidemment dans le camp ukrainien et anti-Poutine, mais je trouve certaines de ses analyses de "l'âme russe" politique intéressantes et dignes d'être entendues.

Par exemple ici, le rôle irrationnel que joue la Crimée dans la pensée impériale de la Russie :

https://www.youtube.com/watch?v=N6CGbYQIVJs

Ce que l'on peut apprendre sur la politique russe dans "Les âmes mortes" de Gogol :

https://www.youtube.com/watch?v=V6UiEXrVrvg

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il y a 51 minutes, Alexis a dit :

Au contraire, face aux Nazis, ne pas être Juif ni Tsigane signifiait échapper à la Shoah.

Fallait pas être Slave non plus.

il y a 51 minutes, Alexis a dit :

Face aux Jeunes Turcs, ne pas être Arménien signifiait échapper au massacre.

Fallait pas non plus être Syriaque ou Grec Pontique.

il y a une heure, Alexis a dit :

Ce sont là les trois exemples de génocide internationalement reconnus.

Et l'Holodomor aussi.

https://euromaidanpress.com/2018/11/24/see-which-countries-recognize-ukraines-holodomor-famine-as-genocide-on-an-interactive-map/#

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il y a 34 minutes, Manuel77 a dit :

Ce que l'on peut apprendre sur la politique russe dans "Les âmes mortes" de Gogol :

https://www.youtube.com/watch?v=V6UiEXrVrvg

1) Donc en fait, en adhérant à l'idée de progrès et à Karl Marx, l'Union Soviétique était un régime parfaitement occidental et non russe !

2) Gogol est ukrainien. Il parle de "Rus" et non de "Rossiya". Donc ce que dit Gogol s'applique non seulement à la Russie mais aussi à l'Ukraine et à la Biélorussie.

 

Edited by Wallaby
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il y a 19 minutes, Wallaby a dit :

Donc en fait, en adhérant à l'idée de progrès et à Karl Marx, l'Union Soviétique était un régime parfaitement occidental et non russe !

L'URSS a essayé de faire passer cette idée de progrès dans la culture russe. Avec des trucs comme Gagarine revenant de l'espace en disant qu'il avait pas vu Dieu. Elle a en partie réussit mais en partie seulement.

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il y a 3 minutes, nemo a dit :

L'URSS a essayé de faire passer cette idée de progrès dans la culture russe. Avec des trucs comme Gagarine revenant de l'espace en disant qu'il avait pas vu Dieu. Elle a en partie réussit mais en partie seulement.

Je ne sais pas s'il y avait une "culture russe" à l'époque soviétique, mais c'était partout dans l'idéologie et la culture sovétique, et dans la propagande soviétique appelant le monde entier à rejoindre la famille des peuples socialistes, jusqu'à Gorbatchev inclus :

https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/mikhail-gorbatchev-figure-emblematique-et-tragique-de-la-fin-de-l-urss-929020.html (1er septembre 2022)

Pourtant, sa foi dans un progrès éclairé et sa volonté de prendre des risques pour y parvenir contrastent fortement avec la caricature à laquelle ressemble la Russie d'aujourd'hui.

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il y a 9 minutes, nemo a dit :

L'URSS a essayé de faire passer cette idée de progrès dans la culture russe. Avec des trucs comme Gagarine revenant de l'espace en disant qu'il avait pas vu Dieu. Elle a en partie réussit mais en partie seulement.

C'est un détail, mais ce prétendu mot de Gagarine est apocryphe. Il ne l'a jamais dit.

Gagarine était chrétien orthodoxe :happy:

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il y a 36 minutes, Kelkin a dit :

Je vais être plus précis : les trois exemples que j'ai donné sont les trois seuls génocides reconnus par l'ONU.

Qui défend davantage la mémoire et la compréhension de ce qu'est le crime spécifique de génocide que ne le fait l'Assemblée nationale française...

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Il y a 2 heures, Alexis a dit :

Je trouve ça dommage. L'agression militaire de la Russie contre l'Ukraine ne devrait pas être un prétexte à adopter des résolutions qui déforment l'Histoire et déforment le sens des mots. Le Holodomor n'est pas un génocide - il n'y pas d'ambiguïté à ce sujet. C'est une politique ayant entraîné la mort par la faim de plusieurs millions d'Ukrainiens, mais ce n'est pas un génocide parce que l'élément le plus crucial de la définition du génocide est absent.

La définition internationalement acceptée du génocide est rappelée par l'ONU, extraite de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. L'élément qui différencie le génocide des autres massacres est 

l'intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel

Le Holodomor est une partie des hécatombes provoquées par la politique de collectivisation soviétique des années 1930, qui a provoqué la famine de 1931-1933 avec mort de 5 à 8 millions de personnes. Environ la moitié de ces personnes étaient des Ukrainiens, les autres étaient Russes, Kazakhs ou d'autres peuples. Le peuple le plus touché était les Kazakhs, davantage que les Ukrainiens. Lesquels étaient davantage touchés que les Russes parce que la production agricole était davantage chez eux.

Les criminels qui ont conçu et exécuté cette politique ne visaient pas les Ukrainiens en tant que tels. Ils visaient les paysans riches - les Koulaks, et avoir une vache suffisait à faire de vous un Koulak. Et ne pas être Ukrainien, être par exemple Russe ou Kazakh, ne vous sauvait absolument pas !

Au contraire, face aux Nazis, ne pas être Juif ni Tsigane signifiait échapper à la Shoah. Face aux Jeunes Turcs, ne pas être Arménien signifiait échapper au massacre. Face aux extrémistes hutus, ne pas être Tutsi signifiait échapper au massacre. Ce sont là les trois exemples de génocide internationalement reconnus.

Les criminels qui ont fait le Holodomor n'étaient d'ailleurs pas des suprématistes ethniques, mais des communistes. Les catastrophes démographiques qu'ils ont provoquées sont une partie et un exemple des catastrophes démographiques et des famines provoquées par les communistes - l'exemple le plus meurtrier est celui des maoïstes qui provoquèrent la Grande famine chinoise de 1959-1961, au bilan diversement estimé entre 15 et 55 millions de morts

 

On dit que "Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du Monde". Le problème à qualifier de génocide un crime qui ne l'était pas, c'est que l'on perd de vue la spécificité de ce qu'est un génocide. Et il y a pourtant des raisons de ne pas la perdre de vue... Si on a créé le mot "génocide", c'est parce qu'à la découverte de la Shoah la conviction s'est répandue que c'est un mal spécifique qui était apparu. Mal qui a été ensuite reconnu a posteriori dans le génocide arménien. Mal qui a été aussi reconnu dans l'extermination des Tutsis du Rwanda en 1994.

Ce mal est spécifique. Ne changeons pas sa définition pour la commodité du moment. Il y a d'ailleurs assez d'arguments pour dire que l'invasion russe est criminelle, sans avoir besoin de déformer l'Histoire pour cela.

 

Les votes à l'Assemblée sont assez déprimants :unsure: Nous avons donc 168 personnes qui se trompent, 2 personnes qui ont raison... et 407 faiblards :dry:

C'est bien le problème.

Si, les autorités soviétiques ont profité de la famine pour faire souffrir voire exterminer les nationalistes ukrainiens comme tels. 

La famine n'est pas de leur origine, mais l'ensemble des difficultés, et des réquisitions qui ont suivi malgré leur connaissance des morts sont intégralement de la faute des dirigeants soviétiques. Ils ont même volontairement aggravé la situation afin de se débarrasser des Ukrainiens. 

Pour faire bref : qualifier la famine de génocide, non, c'est stupide. Qualifier la réaction des autorités soviétiques à cette famine de génocidaire, oui, c'est non seulement valide mais entièrement justifié.

Cf le message que j'ai posté il y a déjà deux mois sur ce sujet, et avec sources à l'appui s'il-vous-plaît.

Edited by Heorl
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2 hours ago, Alexis said:

Je trouve ça dommage. L'agression militaire de la Russie contre l'Ukraine ne devrait pas être un prétexte à adopter des résolutions qui déforment l'Histoire et déforment le sens des mots. Le Holodomor n'est pas un génocide - il n'y pas d'ambiguïté à ce sujet. C'est une politique ayant entraîné la mort par la faim de plusieurs millions d'Ukrainiens, mais ce n'est pas un génocide parce que l'élément le plus crucial de la définition du génocide est absent.

La définition internationalement acceptée du génocide est rappelée par l'ONU, extraite de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. L'élément qui différencie le génocide des autres massacres est 

l'intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel

Le Holodomor est une partie des hécatombes provoquées par la politique de collectivisation soviétique des années 1930, qui a provoqué la famine de 1931-1933 avec mort de 5 à 8 millions de personnes. Environ la moitié de ces personnes étaient des Ukrainiens, les autres étaient Russes, Kazakhs ou d'autres peuples. Le peuple le plus touché était les Kazakhs, davantage que les Ukrainiens. Lesquels étaient davantage touchés que les Russes parce que la production agricole était davantage chez eux.

Les criminels qui ont conçu et exécuté cette politique ne visaient pas les Ukrainiens en tant que tels. Ils visaient les paysans riches - les Koulaks, et avoir une vache suffisait à faire de vous un Koulak. Et ne pas être Ukrainien, être par exemple Russe ou Kazakh, ne vous sauvait absolument pas !

Au contraire, face aux Nazis, ne pas être Juif ni Tsigane signifiait échapper à la Shoah. Face aux Jeunes Turcs, ne pas être Arménien signifiait échapper au massacre. Face aux extrémistes hutus, ne pas être Tutsi signifiait échapper au massacre. Ce sont là les trois exemples de génocide internationalement reconnus.

Les criminels qui ont fait le Holodomor n'étaient d'ailleurs pas des suprématistes ethniques, mais des communistes. Les catastrophes démographiques qu'ils ont provoquées sont une partie et un exemple des catastrophes démographiques et des famines provoquées par les communistes - l'exemple le plus meurtrier est celui des maoïstes qui provoquèrent la Grande famine chinoise de 1959-1961, au bilan diversement estimé entre 15 et 55 millions de morts

 

On dit que "Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du Monde". Le problème à qualifier de génocide un crime qui ne l'était pas, c'est que l'on perd de vue la spécificité de ce qu'est un génocide. Et il y a pourtant des raisons de ne pas la perdre de vue... Si on a créé le mot "génocide", c'est parce qu'à la découverte de la Shoah la conviction s'est répandue que c'est un mal spécifique qui était apparu. Mal qui a été ensuite reconnu a posteriori dans le génocide arménien. Mal qui a été aussi reconnu dans l'extermination des Tutsis du Rwanda en 1994.

Ce mal est spécifique. Ne changeons pas sa définition pour la commodité du moment. Il y a d'ailleurs assez d'arguments pour dire que l'invasion russe est criminelle, sans avoir besoin de déformer l'Histoire pour cela.

 

Les votes à l'Assemblée sont assez déprimants :unsure: Nous avons donc 168 personnes qui se trompent, 2 personnes qui ont raison... et 407 faiblards :dry:

Honnêtement, je trouve que la notion de génocide n'est pas pertinente. Je pense qu'il faudrait définir un mot qui définisse le meurtre de masse d'une population non combattante. Anthropologiquement, ça a du sens. Depuis le néolithique au moins, on sait qu'il arrive que des groupes d'humains tuent massivement des populations non combattantes. On a même observé un groupe de chimpanzés exterminer systématiquement tous les mâles d'un groupe rival après une longue lutte pour des ressources. La notion de génocide est trop réductrice par rapport à un phénomène beaucoup plus général.

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à l’instant, Joab a dit :

Honnêtement, je trouve que la notion de génocide n'est pas pertinente. Je pense qu'il faudrait définir un mot qui définisse le meurtre de masse d'une population non combattante. Anthropologiquement, ça a du sens. Depuis le néolithique au moins, on sait qu'il arrive que des groupes d'humains tuent massivement des populations non combattantes. On a même observé un groupe de chimpanzés exterminer systématiquement tous les mâles d'un groupe rival après une longue lutte pour des ressources. La notion de génocide est trop réductrice par rapport à un phénomène beaucoup plus général.

le génocide est simplement beaucoup plus rare. Et c'est vrai qu'on a pas de notion intermédiaire dans le cadre d'une guerre on va parler de crime de guerre mais ça marche pas pour les famines en Ukraine vu que ce n'était pas le cas. Et ça mélange des trucs du genre un gars isolé qui exécute un prisonnier et une politique systématique de déplacement de la population ou de "mise en difficulté".

Il faut aussi mettre dans le contexte : certaines famines dans les colonies notamment pendant la 2éme guerre ont été provoqué par choix. Personne n'en parle aujourd'hui.

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Une plainte que j'ai entendue est que les politiciens d'aujourd'hui pensent que le monde est amazon.com et ne peuvent pas comprendre un monde où il faut des années pour rétablir les choses au lieu de deux jours pour les livrer.

une histoire intéressante provenant d'une source grand public. 

Le Pentagone, la Maison Blanche, le Congrès et les entreprises militaires prennent tous des mesures pour résoudre les problèmes.

Les budgets d'acquisition augmentent. L'armée propose aux fournisseurs des contrats pluriannuels afin d'encourager les entreprises à investir davantage dans leur capacité de production et envoie des équipes pour aider à résoudre les goulets d'étranglement en matière d'approvisionnement. De manière plus générale, le Pentagone abandonne certaines des mesures de réduction des coûts adoptées après la fin de la guerre froide, notamment les systèmes de livraison à flux tendu de type "entreprise" et la volonté de réduire l'industrie.

"Nous achetons aux limites de la base industrielle tout en élargissant ces limites", a déclaré ce mois-ci la secrétaire adjointe à la défense, Kathleen Hicks, lors d'une réunion d'information sur le plan budgétaire 2024 de l'administration Biden.

Mais ces changements ne produiront probablement leurs effets qu'au bout d'un certain temps, si bien que l'armée voit ses stocks d'armes essentielles s'amenuiser.

Au cours des dix mois qui ont suivi l'invasion de l'Ukraine par la Russie, qui a incité Washington à approuver 33 milliards de dollars d'aide militaire à ce jour, les États-Unis ont envoyé à l'Ukraine tant de missiles Stinger provenant de leurs propres stocks qu'il faudrait 13 ans de production aux niveaux de capacité actuels pour les remplacer. Ils ont envoyé tellement de missiles Javelin qu'il faudrait cinq ans, au rythme de l'année dernière, pour les remplacer, selon Raytheon, l'entreprise qui participe à la fabrication des systèmes de missiles.

Si une guerre de grande ampleur éclatait avec la Chine, les États-Unis seraient à court de missiles antinavires à longue portée, une arme vitale dans tout engagement avec la Chine, selon une série d'exercices de guerre menés par le Center for Strategic and International Studies, un groupe de réflexion basé à Washington.

Les lacunes de la base industrielle de défense du pays sont illustrées de manière frappante par la pénurie de moteurs-fusées à propergol solide nécessaires pour alimenter une large gamme de systèmes de missiles de précision, tels que les missiles SM-6 lancés depuis des navires et fabriqués par Raytheon.

C'est surtout la pénurie de missiles SM-6 qui a mis M. Caudle en colère. Ces missiles sont utilisés pour défendre les navires contre les avions ennemis, les véhicules aériens sans pilote et les missiles de croisière.

Aujourd'hui, il n'y a plus que deux entreprises qui fabriquent un grand nombre de moteurs de fusée pour les systèmes de missiles utilisés par l'armée de l'air, la marine, l'armée de terre et les marines, alors qu'il y en avait six en 1995.

Un incendie récent a perturbé la chaîne de montage de l'un des deux fournisseurs restants, Aerojet Rocketdyne, entraînant de nouveaux retards dans la livraison du SM-6 et d'autres systèmes de missiles de précision, alors même que les commandes de milliers de nouveaux missiles par le Pentagone s'accumulent.

https://news.yahoo.com/rockets-ball-bearings-pentagon-struggles-131533898.html?

 

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@Stark_Contrast A mettre plutôt dans le chapitre économie sur l'un des sujets concernant l'industrie.

En HS, voici la production pour les anti missiles en 2009 ;

* Terminal High Altitude Area Defense : 9 millions de dollars, 3 exemplaires par mois,

* Standard SM-3 : 10 millions, 2 exemplaires par mois,

* Standard SM-3 version améliorée : de 13 à 15 millions de dollars,

* Ground Based Interceptor : 70 millions de dollars, 1 exemplaire par mois.

* Deux radars AN/TPY-2 peuvent être produit par an

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Je suis d'accord avec @Heorl

La fable du "l'Holodomor n'est pas un génocide" serait beaucoup moins reprises si le pays qui l'avait organise n'était pas l'URSS.

si vous voulez un exemple qui devrait concilier beaucoup de monde, la politique des "trois tout" pendant la seconde guerre mondiale avait pour but d'empêcher la résistance et de nourrir l'archipel du Japon.

c'était " tout brûler tout tuer tout piller", l'idée étant que le paysan qui devrait chercher à se nourrir après avoir (trois fois) tout perdus, ne pourrait pas faire de résistance ou aider les résistants

 https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Politique_des_Trois_Tout

Je ne sais pas si ça peut être considéré comme un génocide si on suit la définition la plus restrictive. mais pour le coup l'idée est bien de réduire dans tous les sens du terme une population définie, par la faim et la violence.

la définition actuelle de génocide semble quasie faite pour éviter de salir les mains de certains pays/ idéologies.

je me demande si empêcher pour un blocus l'accès d'un pays a des médicaments serait considéré comme un genocide par exemple, dans le cas où ça causerait une large surmortalité.

 

soit dit en passant cependant : je ne pense pas que ça soit aux institutions politiques de faire de l'Histoire. C'est même un terrain extremement glissant.

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