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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie


Messages recommandés

il y a 10 minutes, Ciders a dit :

Ce qui m'incite légèrement à l'optimisme, c'est que sous Trump 1, les drones russes ne volaient pas "par inadvertance" dans le territoire OTAN

Oui mais même après ça on a demandé aux US de sécuriser un sommet européen au Danemark (par nécessité).

Mais le symbole était là pour moi :

un sommet européen accueilli par un pays menacé fraîchement par les US et on se retrouve à demander la protection des US…..

Et les demandes de réassurances datent encore de la semaine dernière donc le changement de mentalités je l’attends toujours 

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il y a 22 minutes, greg0ry a dit :

Je suis moins optimiste que toi sur ce sujet.

Trump 1 avait je l’espérais ouvert les yeux des gens .

Mais les débuts de Trump 2 n’ont pas concrétisés cette lucidité que j’appelais de mes vœux. 

Des déclarations en aparté ou en laissant fuiter leur mécontentement, on en est là.

Iront-ils plus loin? On le voit quand même sur les propositions de réassurances en Ukraine pour lesquelles on mendie depuis des mois la participation US.

On le voit également sur les achats d’armes ( le Danemark qui achète des F 35 après avoir été menacé par les US….).

pour moi ça chahute dans les rangs mais quand le maître fait les gros yeux, tout le monde se rassied et écoute sagement.

Ca fait des années qu'on se fait enfler (tous) et qu'on en redemande

Je remets là : scandale Raython/Thales pour la grille de surveillance de l'Amazonie (ca date de la fin des années 90, c'est le premier gros accrochage enflage commercial pour ici la France)

Le fait que même intégré dans l'OTAN on nous laisse en dehors des 5 Eyes (tout en se servant de ses 5 Eyes pour de l'espionnage industriel)

l'extraterritorialité du $ et les amendes à BNP, Peugeot, Lafarge et autres fleurons français

la pression pour les fusions ou acquisitions d'autres fleurons sous pretexte de libéralisme avec in fine un objectif de démantelement (le dernier en date, EDF et Westinghouse)

les écoutes des dirigeants européens 

AUKUS

l'arnaque au F35

et j'en oublie

et pourtant, pourtant, ca en redemande quand même......

L'inféodation est trop ancrée, elle va mettre beaucoup de temps (si jamais même elle arrive) a se retourner 

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Il y a 3 heures, greg0ry a dit :

Je suis moins optimiste que toi sur ce sujet.

Trump 1 avait je l’espérais ouvert les yeux des gens .

Mais les débuts de Trump 2 n’ont pas concrétisés cette lucidité que j’appelais de mes vœux. 

Des déclarations en aparté ou en laissant fuiter leur mécontentement, on en est là.

Iront-ils plus loin? On le voit quand même sur les propositions de réassurances en Ukraine pour lesquelles on mendie depuis des mois la participation US.

On le voit également sur les achats d’armes ( le Danemark qui achète des F 35 après avoir été menacé par les US….).

pour moi ça chahute dans les rangs mais quand le maître fait les gros yeux, tout le monde se rassied et écoute sagement.

On change pas d'idéologie comme ça. Beaucoup des atlantistes sont incapable de réviser leur position. Ils retournent donc aux schémas qui les rassurent même quand ceux-ci sont complétement obsolète. Je ne suis pas optimiste pour la majorité d'entre eux.

Modifié par nemo
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Il y a 3 heures, greg0ry a dit :

On le voit également sur les achats d’armes ( le Danemark qui achète des F 35 après avoir été menacé par les US….).

Le cas du F-35 est particuliers tellement tout l'appareil militaire de chaque client est bâti autour. C'est en soit un gage d'interopérabilité OTAN.

Il y a 3 heures, greg0ry a dit :

pour moi ça chahute dans les rangs mais quand le maître fait les gros yeux, tout le monde se rassied et écoute sagement

Parce que tout ce petit monde avait confié sa vision stratégique à l'oncle SAM. Mais regardes bien le jeu des alliances intraeuropéen se remet à bouger particulièrement en Europe du Nord. La Norvège qui renforce sa coopération avec les UK, L'Allemagne qui pourrait faire de même via le SCAF, La Pologne qui achète suédois, la Suède qui est draguée par L'Allemagne. Par contre le groupe de Weimar a du plomb dans l'aile, encéphalogramme plat de l'Espagne, L'Irlande sort de sa torpeur de paradis fiscal et va devoir investir dans une armée, L'Italie joue un jeu d'équilibriste entre la drague de Trump et l'implication de sa BITD dans les grands projets structurant européens.

Oui c'est as encore très clair mais çà bouge.

Modifié par herciv
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Les fusiliers marins ont tiré sur des drones au-dessus de la base navale de l’Île Longue, abri des sous-marins nucléaire français

Un dispositif de lutte anti-drones et de recherches a été mis en place. Le bataillon de fusiliers marins, qui assure la protection de la base, a effectué plusieurs tirs anti-drones, selon la même source

Plusieurs drones ont survolé jeudi soir la base sous-marine de l’Île Longue, (Finistère), qui abrite les sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) de la dissuasion nucléaire française, selon la gendarmerie citée par l’AFP. Cinq drones ont été détectés techniquement jeudi soir, vers 19 heures 30, au-dessus de la base, qui borde la rade de Brest

Les survols de drones dans cette zone interdite ne sont pas rares. Dans la nuit du 17 au 18 novembre, un survol de drone «au-dessus de la presqu'île de Crozon», dont fait partie l'Île Longue, avait été signalé, mais sans survol d'emprise militaire. Sanctuaire de la dissuasion nucléaire française, la base de l'Île Longue est protégée par 120 gendarmes maritimes en coordination avec les fusiliers marins

Survols "pas rares", mais le survol direct de la base navale comme jeudi soir est visiblement plus rare

Pas de détail sur la nature des drones, "de type militaire" comme ceux qui ont visé (et manqué) l'avion de Zelensky lundi soir à Dublin, ou au contraire des drones civils à 1000 € ? Quoi qu'il en soit, je ne crois pas qu'il y ait eu à aucun moment le moindre danger sur les SNLE, même avec un drone militaire pratiquant le lancer de grenade, même avec un Geran-2 à 50 kg de charge utile, parce que la base a aussi des protections passives

Reste que la dimension provocation et surtout intimidation est évidente

 

(Pourquoi je le mets dans le fil guerre Russie Ukraine ? Eh bien... comment dire... :mellow:)

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https://www.eurotopics.net/fr/349481/des-negociations-avec-moscou-infructueuses

L'Europe se cramponne à un statut qu'elle ne possède plus, fait valoir le professeur d'économie Jože P. Damijan (Slovénie, 3 décembre 2025) sur son blog :

« Je suis arrivé à la conclusion que si les Européens veulent poursuivre la guerre en Ukraine et attiser les peurs d'une attaque russe contre l'Europe, c'est surtout par crainte que les Etats-Unis de Trump ne se retirent d'Europe si la paix était conclue. … Les Etats européens n'ont pas de stratégie pour la paix en Ukraine. Ils n'en ont pas non plus pour la guerre. Ils veulent seulement que celle-ci se poursuive et que le fantasme d'une Europe hégémonique ne se délite pas. Une résolution pacifique de la guerre en Ukraine est une perspective qu'ils considèrent comme une capitulation symbolique face à la réalité, à savoir que l'ordre mondial ne tourne plus autour de l'Europe ».

https://damijan.org/2025/12/03/zakaj-se-evropski-politiki-tako-zelo-oklepajo-nadaljevanja-vojne-v-ukrajini/

Sans le soutien militaire américain, tout le fantasme d'après-guerre concernant l'UE en tant que puissance mondiale s'effondre. Sans les missiles américains en Europe, l'UE devrait se redéfinir en tant que puissance militaire. Ce qui est impossible dans ce mélange national et cette caricature institutionnelle que sont les 27 États membres de l'UE. C'est pourquoi les pays européens s'accrocheront jusqu'au bout à la poursuite de la guerre en Ukraine et contesteront toute possibilité de résolution pacifique du conflit qui n'impliquerait pas la défaite totale de la Russie. Comme cela n'est pas possible, les pays européens tueront dans l'œuf toute initiative de paix.

Almut Rochowanski est arrivée à une conclusion similaire dans Jacobin (un magazine de gauche, mais de qualité), affirmant, pour résumer en une phrase, que les élites européennes persistent dans la guerre non pas par crainte d'une attaque russe, mais par crainte de perdre leur statut mondial.

https://jacobin.com/2025/11/europe-war-ukraine-strategy-peace

 

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il y a 37 minutes, Alexis a dit :

(Pourquoi je le mets dans le fil guerre Russie Ukraine ? Eh bien... comment dire... :mellow:)

le biais ? Une façon assumée d'introduire le doute et qu'à la fin, abruti par le bruit de fond, on se dise qu'il n'y a pas de fumée sans feu et que tout cela commence à bien faire ?

Par exemple aujourd'hui si j'étais Chinois, je me dirais que c'est le bon moment d'aller espionner autrement qu'en mariant mes filles avec des sous marinier : le coupable (et peut-être qu'il l'est) est déjà tout désigné... 

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il y a 3 minutes, Wallaby a dit :

Sans le soutien militaire américain, tout le fantasme d'après-guerre concernant l'UE en tant que puissance mondiale s'effondre. Sans les missiles américains en Europe, l'UE devrait se redéfinir en tant que puissance militaire. Ce qui est impossible dans ce mélange national et cette caricature institutionnelle que sont les 27 États membres de l'UE. C'est pourquoi les pays européens s'accrocheront jusqu'au bout à la poursuite de la guerre en Ukraine et contesteront toute possibilité de résolution pacifique du conflit qui n'impliquerait pas la défaite totale de la Russie. Comme cela n'est pas possible, les pays européens tueront dans l'œuf toute initiative de paix.

Un point de vue intéressant avec une explication que je n'aurai pas tenté (car pas vu)

...mais il me semble tout dans la politique mis en oeuvre par l'UE, et surtout la politique interne de la majeure partie des pays qui la compose, tendraient à prouver que "nous" avons choisi en tout état de cause d'être les laquais des Américains et du Marché.

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il y a 37 minutes, Wallaby a dit :

« Je suis arrivé à la conclusion que si les Européens veulent poursuivre la guerre en Ukraine et attiser les peurs d'une attaque russe contre l'Europe, c'est surtout par crainte que les Etats-Unis de Trump ne se retirent d'Europe si la paix était conclue. … Les Etats européens n'ont pas de stratégie pour la paix en Ukraine. Ils n'en ont pas non plus pour la guerre. Ils veulent seulement que celle-ci se poursuive et que le fantasme d'une Europe hégémonique ne se délite pas. Une résolution pacifique de la guerre en Ukraine est une perspective qu'ils considèrent comme une capitulation symbolique face à la réalité, à savoir que l'ordre mondial ne tourne plus autour de l'Europe ».

C'est intéressant parce que sur un constat qui me semble pas faux à savoir le manque de stratégie et la peur de voir les US se retourner voir inverser ses alliances il y a quand même de grosse interrogation stratégique qui ne sont pas résolue.

Que vaut les US sans l'Europe ? Pour être plus précis comment les US se financent si la pompe à fric US n'est plus alimentée par L'Europe ou par la Chine ?

Exemple d'une question non résolue : pourquoi au bout de 4 round de négociation entre Poutine et Trump malgré la domination militaire du premier sur le terrain et malgré les super pouvoirs de l'autres il n'y a toujours pas d'enregistrement de la défaite des ukrainiens ?

Bref les conséquences d'un tel changements sont loin d'avoir été mesurée. L'Europe commence à peine à déciller ses yeux.

Modifié par herciv
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Il y a 4 heures, rendbo a dit :

Sous Trump 2, la moitié des pays de l'OTAN ont décidé de soutenir un des belligerents publiquement et matériellement en se disant qu'ils étaient bien à l'abris sous l'article 5... Ouvrons les yeux, dans cette affaire nous sommes les petits emmerdeurs qui pensent qu'une paire de lunettes ou le pion en fond de cours protège de toutes conséquences. 

@Delbareth : mon post n'est pas une prise de position sur le soutien (ou pas) à l'Ukriane, mais bien le fait que des politiciens pensent que parce qu'il y a l'article 5 de l'OTAN, souvent interprété de façon très extensive, ils peuvent faire leur petite tambouille en plein jour et publiquement en restant à l'abris, pensant plier la réalité à leur volontés et leurs vues... indice "there is no spoon"...

Dans le cas de la guerre en Ukraine, il y a trois ans je posais la question si soutenir une cause publiquement/financièrement/militairement faisait de nous légalement des belligerents de l'action, et que donc une action russe vraiment offensive était envisageable sur notre sol national. Depuis d'autres ne se gênent par pour interpreter l'acte positivement et et passer à l'action la porte (le dernier exemple en date, le bombardement d'Israel sur l'Iran, et pire, le bombardement au Qatar de la délégation palestinienne... toujours par les mêmes furieux). J'aimerai vérifier la temporalité des news qui ont suivi, mais à je suis sûr à 90% que c'est seulement depuis qu'il est reporté des actions d'espionnage voire de sabotage en relation avec cette guerre sur le territoire de membre de l'OTAN

Et là que je me pose une autre question : si nous avons choisi d'être belligérant (voir la jurisprudence Iran/Israel) sans que ce ne soit un membre de l'allaiance qui soit attaqué, est on couvert par l'article 5 quand on se prend le retour de feu ? Je peux me tromper mais je en crois pas...

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il y a une heure, rendbo a dit :

 

Et là que je me pose une autre question : si nous avons choisi d'être belligérant (voir la jurisprudence Iran/Israel) sans que ce ne soit un membre de l'allaiance qui soit attaqué, est on couvert par l'article 5 quand on se prend le retour de feu ? Je peux me tromper mais je en crois pas...

Tu poses la question comme si c'était une question juridique et non politique. L'article 5 dira ce que les décideurs décideront qu'il dise et en cas d'agression russe qui dépasse les bornes ce sera considérer comme relevant de l'auto-défense. Reste à voir ou se trouve les dites bornes...

Modifié par nemo
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il y a 29 minutes, nemo a dit :

Tu poses la question comme si c'était une question juridique et non politique. L'article 5 dira ce que les décideurs décideront qu'il dise et en cas d'agression russe qui dépasse les bornes ce sera considérer comme relevant de l'auto-défense. Reste à voir ou se trouve les dites bornes...

Je suis assez d'accord. Il suffit de regarder les "conséquences" du sabotage de NS2 ainsi que des raffineries sur le sol UE pour comprendre que le politique et l'agenda seront bien supérieurs à l'intérêt des peuples et au droit international. Mais la question juridique mérite d'être posée. 

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Selon Kasparov, Poutine veut démanteler l’OTAN et l’Union européenne

Pour Garry Kasparov, Vladimir Poutine poursuit une offensive moins visible que la guerre en Ukraine : la destruction progressive de l’OTAN et de l’Union européenne. L’ancien champion du monde d’échecs décrit une stratégie méthodique, patiente, visant à fracturer la sécurité collective occidentale. Derrière son avertissement, c’est l’architecture politique européenne qui se retrouve directement menacée.

https://armees.com/selon-kasparov-poutine-veut-demanteler-otan-ue/

 

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Il y a 18 heures, nemo a dit :

Tu poses la question comme si c'était une question juridique et non politique. L'article 5 dira ce que les décideurs décideront qu'il dise et en cas d'agression russe qui dépasse les bornes ce sera considérer comme relevant de l'auto-défense. Reste à voir ou se trouve les dites bornes...

Ironiquement, le 42.7 pris isolément est plus contraignant et prescriptif en la matière que l'article 5. Mais tout le traité de Lisbonne abrase en quelque sorte cet article, en encapsulant la défense du continent au sein de l'OTAN. C'est le grand impensé, jusque dans les traités : défendre le continent sans l'OTAN

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Le 07/09/2025 à 22:20, gustave a dit :

Le problème de ton raisonnement est que pour l'heure il n'y a pas de retrait des capacités US d'Europe... Cela adviendra peut-être, mais pour l'heure la seule évolution est que le déploiement US en Europe doit être de plus en plus financé par les Européens.

Beaucoup de tes affirmations restent à courte vue, et il faut une sacré dose de mauvaise foi pour ne pas voir les choses arriver, telles qu'elles sont pourtant très clairement énoncées par des responsables en poste.

Nous voilà donc trois mois plus tard:

The Romanian defense ministry said the U.S. decision will “stop the rotation in Europe of a brigade that had elements in several NATO countries,” including at a base in Romania.

It said in a statement that about 1,000 U.S. troops will remain stationed in Romania. As of April, more than 1,700 U.S. military personnel were estimated to be deployed there. A brigade usually numbers anywhere from 1,500 to 3,000 troops.

 

Et à plus "long" terme, c'est à un retrait très significatif qu'il faut se préparer. Nous sommes prévenus, et ça a déjà commencé:

The United States wants Europe to take over the majority of NATO's conventional defense capabilities, from intelligence to missiles, by 2027, Pentagon officials told diplomats in Washington this week, a tight deadline that struck some European officials as unrealistic. 

https://www.reuters.com/business/aerospace-defense/us-sets-2027-deadline-europe-led-nato-defense-officials-say-2025-12-05/

Citation

Exclusive: US sets 2027 deadline for Europe-led NATO defense, officials say

By Gram Slattery and Humeyra Pamuk

December 6, 20258:09 AM GMT+1Updated 2 hours ago

Smoke billows from a blast near Polish Abrams tank as Polish forces with NATO soldiers hold military exercises 'Iron Defender' at a military range in Wierzbiny near Orzysz, Poland, September17, 2025. REUTERS/Kacper Pempel/File Photo Purchase Licensing Rights, opens new tab

WASHINGTON, Dec 5 (Reuters) - The United States wants Europe to take over the majority of NATO's conventional defense capabilities, from intelligence to missiles, by 2027, Pentagon officials told diplomats in Washington this week, a tight deadline that struck some European officials as unrealistic. The message, recounted by five sources familiar with the discussion, including a U.S. official, was conveyed at a meeting in Washington this week of Pentagon staff overseeing NATO policy and several European delegations.

The shifting of this burden from the U.S. to European members of the North Atlantic Treaty Organization would dramatically change how the United States, a founding member of the post-war alliance, works with its most important military partners.

In the meeting, Pentagon officials indicated that Washington was not yet satisfied with the strides Europe has made to boost its defense capabilities since Russia's expanded invasion of Ukraine in 2022. The U.S. officials told their counterparts that if Europe does not meet the 2027 deadline, the U.S. may stop participating in some NATO defense coordination mechanisms, said the sources, who requested anonymity to discuss private conversations. Some officials on Capitol Hill are aware of and concerned about the Pentagon's message to the Europeans, one U.S. official said. 

NO CLARITY ON HOW US WOULD MEASURE NATO'S PROGRESS

Conventional defense capabilities include non-nuclear assets from troops to weapons and the officials did not explain how the U.S. would measure Europe's progress toward shouldering most of the burden. It was also not clear if the 2027 deadline represented the Trump administration position or only the views of some Pentagon officials. There are significant disagreements in Washington over the military role the U.S. should play in Europe.

Several European officials said that a 2027 deadline was not realistic no matter how Washington measures progress, since Europe needs more than money and political will to replace certain U.S. capabilities in the short term. Among other challenges, NATO allies face production backlogs for military equipment they are trying to purchase. While U.S. officials have encouraged Europe to buy more U.S.-made materiel, some of the most prized U.S.-made weapons and defense systems would take years to be delivered if ordered today.

The U.S. also contributes capabilities that cannot simply be purchased, like unique intelligence, surveillance and reconnaissance that have proven key to the Ukrainian war effort. Asked for comment, a NATO official speaking for the alliance said European allies had begun taking more responsibility for the continent's security, but did not comment on the 2027 deadline.

"Allies have recognized the need to invest more in defense and shift the burden on conventional defense" from the U.S. to Europe, the official said. The Pentagon and the White House did not immediately respond to requests for comment. European nations have broadly accepted U.S. President Donald Trump's demand they take more responsibility for their own security and have pledged big increases in defense spending. The European Union has set a target of making the continent ready to defend itself by 2030 and says it must fill gaps in its air defenses, drones, cyber warfare capabilities, munitions and other areas. Officials and analysts said even that deadline is highly ambitious.

WASHINGTON-NATO RELATIONSHIP RUNS HOT AND COLD

The Trump administration has consistently argued that European allies need to contribute more to the NATO alliance, but it's not always clear where the president stands on NATO. On the campaign trail in 2024, Trump frequently bashed European allies, and he said he would encourage Russian President Vladimir Putin to invade NATO countries that did not spend their fair share on defense.

But at the annual NATO leaders' summit in June, Trump effusively praised European leaders for agreeing to a U.S. plan to boost the annual defense spending target for member states to 5% of gross domestic product. In the months since, Trump has vacillated between a harder line on Russia - the bloc's main opponent - and, more recently, a willingness to negotiate with Moscow over the Ukraine conflict. European officials have complained that they were largely cut out of those negotiations. At a meeting of NATO foreign ministers this week, U.S. Deputy Secretary of State Christopher Landau said it was "obvious" NATO allies should take responsibility for Europe's defense.

"Successive US Administrations have been saying this in one form or another pretty much my whole life...but our Administration means what it says," Landau wrote on X.

 

 

Modifié par olivier lsb
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il y a 26 minutes, Wallaby a dit :

Je ne suis pas sûr qu'il soit très prudent de se fier à l'avis de Garry Kasparov :

https://en.wikipedia.org/wiki/Garry_Kasparov#Historical_revisionism

Kasparov estime que l'histoire conventionnelle de la civilisation est erronée. Plus précisément, il soutient que l'histoire des civilisations anciennes repose sur une datation erronée des événements et des réalisations qui se sont produits à l'époque médiévale[326][327]. Il a cité plusieurs aspects de l'histoire ancienne qui, selon lui, sont probablement des anachronismes[328]. Kasparov a écrit en faveur de la théorie pseudo-historique de la nouvelle chronologie proposée par Anatoly Fomenko, bien qu'avec certaines réserves.

https://en.wikipedia.org/wiki/Anatoly_Fomenko#Historical_revisionism

[Fomenko] déduit que toute l'histoire antique (y compris celle de la Grèce, de Rome et de l'Égypte) n'est que le reflet d'événements qui se sont produits au Moyen Âge, et que toute l'histoire chinoise et arabe est une invention des jésuites des XVIIe et XVIIIe siècles. Fomenko est l'auteur et parfois le coauteur de plusieurs ouvrages consacrés à l'analyse des chroniques historiques, ainsi qu'à la chronologie de l'Antiquité et du Moyen Âge.

Il affirme également que Jésus a vécu au XIIe siècle après J.-C. et a été crucifié sur la colline de Josué, que la guerre de Troie et les croisades sont un seul et même événement historique, et que Gengis Khan et les Mongols étaient en réalité des Russes, que les terres à l'ouest des Treize Colonies qui constituent aujourd'hui l'Ouest et le Midwest américains étaient une partie extrême-orientale de « l'Empire sibéro-américain » avant sa désintégration en 1775.

 

Et la série Kaamelott est une série documentaire sur la vie en Europe Occidentale vers la fin de l'antiquité tardive :ph34r:

:bloblaugh:

 

Révélation

 

sddefault.jpg 

Ah, oui quand même...

 

 

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il y a 31 minutes, Wallaby a dit :

Je ne suis pas sûr qu'il soit très prudent de se fier à l'avis de Garry Kasparov :

https://en.wikipedia.org/wiki/Garry_Kasparov#Historical_revisionism

Kasparov estime que l'histoire conventionnelle de la civilisation est erronée. Plus précisément, il soutient que l'histoire des civilisations anciennes repose sur une datation erronée des événements et des réalisations qui se sont produits à l'époque médiévale[326][327]. Il a cité plusieurs aspects de l'histoire ancienne qui, selon lui, sont probablement des anachronismes[328]. Kasparov a écrit en faveur de la théorie pseudo-historique de la nouvelle chronologie proposée par Anatoly Fomenko, bien qu'avec certaines réserves.

https://en.wikipedia.org/wiki/Anatoly_Fomenko#Historical_revisionism

[Fomenko] déduit que toute l'histoire antique (y compris celle de la Grèce, de Rome et de l'Égypte) n'est que le reflet d'événements qui se sont produits au Moyen Âge, et que toute l'histoire chinoise et arabe est une invention des jésuites des XVIIe et XVIIIe siècles. Fomenko est l'auteur et parfois le coauteur de plusieurs ouvrages consacrés à l'analyse des chroniques historiques, ainsi qu'à la chronologie de l'Antiquité et du Moyen Âge.

Il affirme également que Jésus a vécu au XIIe siècle après J.-C. et a été crucifié sur la colline de Josué, que la guerre de Troie et les croisades sont un seul et même événement historique, et que Gengis Khan et les Mongols étaient en réalité des Russes, que les terres à l'ouest des Treize Colonies qui constituent aujourd'hui l'Ouest et le Midwest américains étaient une partie extrême-orientale de « l'Empire sibéro-américain » avant sa désintégration en 1775.

Elle devait être bonne son herbe à chat.

il y a 54 minutes, olivier lsb a dit :

Beaucoup de tes affirmations restent à courte vue, et il faut une sacré dose de mauvaise foi pour ne pas voir les choses arriver, telles qu'elles sont pourtant très clairement énoncées par des responsables en poste.

Nous voilà donc trois mois plus tard:

La prochaine étape sera probablement l'allègement du contingent terrestre en Allemagne. Pour les bases aériennes, j'ai un doute.

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Publication de la nouvelle "Stratégie de Sécurité nationale" des États-Unis :

https://www.tagesschau.de/ausland/amerika/usa-vorwuerfe-europa-100.html (5 décembre 2025)

Établir une « stabilité stratégique » avec la Russie

Le document ne contient aucune critique à l'égard de la Russie. Il estime qu'il faut établir une « stabilité stratégique » avec ce pays. C'est pourquoi il est dans l'intérêt de Washington de mettre fin à la guerre en Ukraine. En outre, il est nécessaire de mettre fin aux hostilités « afin de stabiliser les économies européennes et d'éviter une escalade ou une extension involontaire de la guerre ».

Dans ce document, l'administration Trump reproche aux responsables politiques européens d'avoir des « attentes irréalistes » et d'adopter une attitude de blocage politique dans la lutte pour la paix avec Moscou. Une grande majorité d'Européens souhaite la paix, mais ce souhait ne se reflète guère dans la politique. Dans les cercles de l'OTAN, un passage selon lequel la politique fondamentale des États-Unis envers l'Europe devrait viser à « mettre fin à l'impression – et à la réalité – d'une OTAN en constante expansion » a suscité l'inquiétude.

Les États européens craignent de plus en plus le désintérêt de Trump pour l'Ukraine, sa proximité idéologique avec le chef du Kremlin Vladimir Poutine et ses intérêts économiques dans la coopération avec la Russie.

Récemment, plusieurs dirigeants occidentaux auraient participé à une conférence téléphonique au cours de laquelle le chancelier allemand Friedrich Merz (CDU) aurait exprimé sa méfiance à l'égard des négociateurs américains. Le président français Emmanuel Macron et le président finlandais Alexander Stubb auraient tenu des propos similaires lors de cette conversation.

La nouvelle stratégie de sécurité marque une rupture radicale avec la politique du gouvernement du président Joe Biden, qui s'opposait à la Russie. Les stratégies précédentes auraient négligé les intérêts nationaux fondamentaux des États-Unis et fait peser la défense d'autres pays sur les épaules de la population américaine, a déclaré Trump.

Les aspects de cet article qui ne concernent pas le conflit USA-Ukraine-Russie sont dans "politique étrangère des USA" :

Il y a 2 heures, Wallaby a dit :

https://www.tagesschau.de/ausland/amerika/usa-vorwuerfe-europa-100.html (5 décembre 2025)

Les États-Unis veulent « une résistance à la politique actuelle de l'Europe »

Dans leur nouvelle stratégie de sécurité, les États-Unis attaquent vivement l'Europe et annoncent une ingérence dans la politique de l'UE en faveur des partis de droite. Le gouvernement américain souhaite désormais cultiver la « résistance » en Europe.

Les États-Unis ont présenté leur nouvelle stratégie de sécurité nationale tant attendue. Ils y déplorent une perte de démocratie et de liberté d'expression en Europe et exigent un « changement de cap ».

L'Europe est confrontée à des problèmes majeurs, selon le document publié par la Maison Blanche. Parmi ceux-ci figurent notamment « la censure de la liberté d'expression et la répression de l'opposition politique, la chute du taux de natalité ainsi que la perte des identités nationales et de la confiance en soi ». Le gouvernement américain considère également la politique d'immigration comme un problème européen. L'Union européenne et ses « activités » sont décrites comme un problème fondamental pour le continent.

Ces reproches correspondent à un schéma selon lequel le gouvernement américain, sous la présidence de Donald Trump, attaque l'UE et accuse les démocraties libérales européennes de restreindre la liberté d'expression. Ses détracteurs lui reprochent elle-même de suivre une voie de plus en plus autoritaire et illibérale.

« L'influence des partis patriotiques » comme « source d'optimisme »

« Nous voulons que l'Europe reste européenne », peut-on lire dans le document. Le caractère et l'histoire des différents États européens doivent être préservés et leur confiance en eux renforcée. Si les tendances actuelles se poursuivent, l'Europe sera méconnaissable d'ici 20 ans, voire moins.

Il est donc « tout sauf évident » que l'Europe puisse rester un allié fiable. Les États-Unis souhaitent donc « cultiver la résistance contre la trajectoire actuelle de l'Europe au sein des nations européennes ». « Notre objectif devrait être d'aider l'Europe à corriger sa trajectoire actuelle », poursuit le document.

Le gouvernement américain fait référence à sa coopération avec les partis de droite en Europe, explique Carsten Kühntopp, correspondant de l'ARD à Washington. L'influence croissante des « partis patriotiques européens » est « source d'un grand optimisme », selon le document.

Le gouvernement Trump et son mouvement MAGA soutiennent depuis longtemps les partis et les acteurs d'extrême droite en Europe. Au début de l'année, le vice-président américain JD Vance a par exemple appelé les partis allemands à coopérer avec l'AfD. Elon Musk, alors conseiller spécial de Trump, avait fait campagne pour l'élection de l'AfD.

[Le paragraphe suivant fait référence à la confrontation OTAN-Russie - je le mets dans le fil sur la guerre d'Ukraine]

Renforcement de la présence militaire en Amérique latine

Le gouvernement Trump annonce également son intention de réduire l'engagement militaire des États-Unis dans le monde, y compris en Europe. En Amérique latine, cependant, la présence américaine doit être renforcée afin de rétablir la suprématie des États-Unis dans la région.

Les relations avec la Chine doivent être rééquilibrées. En ce qui concerne la République populaire, le document traite principalement de la concurrence économique. Il qualifie le conflit au Proche-Orient de « dynamique gênante » et demande aux États-Unis d'abandonner leur « expérience malavisée », en particulier celle qui consiste à « donner des leçons sur leurs traditions et leurs formes de gouvernement » aux monarchies du golfe Persique.

[Le paragraphe suivant fait référence à la confrontation OTAN-Russie - je le mets dans le fil sur la guerre d'Ukraine]

Wadephul refuse les conseils des États-Unis

Le ministre fédéral des Affaires étrangères Johann Wadephul (CDU) a déclaré, à propos de la nouvelle stratégie américaine, que l'Allemagne n'avait pas besoin de conseils extérieurs sur les questions relatives à la liberté d'expression ou à « l'organisation de nos sociétés libérales ». Il a évoqué la séparation des pouvoirs et la liberté de la presse. Wadephul a annoncé qu'il allait désormais « évaluer de manière approfondie » la nouvelle stratégie américaine en matière de sécurité.

Le coordinateur transatlantique du gouvernement fédéral, Metin Hakverdi (SPD), a également refusé toute ingérence. Il a déclaré à l'agence de presse dpa qu'il fallait observer si la nouvelle stratégie de sécurité allait réellement déterminer l'action du gouvernement américain. Néanmoins, le chapitre consacré à l'Europe « met en lumière de manière intéressante le regard que porte l'administration Trump sur l'Europe et l'Allemagne ».

La porte-parole de la Commission européenne, Paula Pinho, a également rejeté catégoriquement les accusations américaines.

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https://www.rfi.fr/fr/europe/20251206-ukraine-un-nœud-ferroviaire-frappé-par-des-missiles-et-drones-russes-près-de-kiev

Depuis jeudi, les deux pays négocient en Floride à propos du plan de paix présenté par Donald Trump. Du côté américain de la table, on retrouve l’émissaire Steve Witkoff et le gendre du président, Jared Kushner. Les deux hommes sont de retour de Moscou, où ils ont rencontré Vladimir Poutine. Du côté ukrainien, le négociateur en chef Roustem Oumerov est accompagné du chef d'état-major des forces armées ukrainiennes.

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C'est un épisode qui est passé totalement inaperçu en 2022. Mais il n'est pas anodin.

VIDEO - Comment l'Ukraine a été branchée à l'Europe

https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/video-comment-lukraine-a-ete-branchee-a-leurope-2203190

Début 2022, l'Ukraine a été raccordée à la plaque électrique européenne. Le pays fonctionne désormais à l'unisson avec tous les pays membres du réseau européen. Un raccordement qui soulève des enjeux multiples, et parfois inattendus.

Comment l'Ukraine a été branchée à l'Europe.

Par Jules Grandin

Publié le 6 déc. 2025 à 11:00

Dans la nuit du 23 au 24 février 2022, la Russie a lancé ses troupes à l'assaut de l'Ukraine. Ça, tout le monde l'a bien en tête. Ce qu'on sait moins, c'est qu'à ce moment-là, l'Ukraine était dans une situation de vulnérabilité énergétique très particulière. En l'occurrence, c'est une affaire d'électricité. Remontons un peu le temps pour mieux comprendre.

En 2017, l'Ukraine a demandée à être raccordé à la plaque électrique européenne. Cela revient à être branché à tous les autres pays membres, pour pouvoir s'échanger de l'électricité. Etre connectés ensemble, cela permet de s'aider entre pays membres. La France a par exemple pu venir en aide à l'Espagne lors du « black-out » de la péninsule ibérique du 28 avril 2025. Cela a aussi un avantage financier, car on peut acheter de l'électricité moins chère chez nos voisins, ce qui devient in fine un avantage pour le consommateur sur sa facture.

Géopolitique de l'électricité

La géographie de la plaque électrique européenne est bien plus large que celle de l'Union européenne. Elle s'étend de la Turquie jusqu'à l'Islande, et du Portugal jusqu'à la Finlande. C'est une affaire continentale. Faire partie de l'Europe électrique, c'est aussi un premier pas vers la reconnaissance d'une identité européenne. Mais être raccordé, c'est un processus de longue haleine. Pour l'Ukraine, cela a pris cinq ans. Et les enjeux sont de taille.

Raccorder l'Ukraine à l'Europe a une conséquence directe : cela implique de la « débrancher » de la plaque russe. Or, pour la Russie, l'Ukraine a toujours été non seulement un grenier à blé mais aussi un grenier à électrons. L'Ukraine produit bien plus d'électricité qu'elle n'en consomme, et la Russie était biberonnée à l'électricité ukrainienne depuis des années. Perdre ces lignes, c'était une mauvaise nouvelle pour la Russie.

L'invasion russe de février 2022 a été déclenchée à un moment crucial de ce processus de raccordement. Cette nuit-là, l'Ukraine avait été isolée électriquement de tous ses autres voisins et était en situation d'autonomie et de vulnérabilité énergétique. C'est l'histoire que je vous raconte en vidéo dans le septième épisode de la deuxième saison de « Plan Carte », avec l'aide de Laurent Rosseel, qui a piloté le raccordement côté européen.

 

Modifié par herciv
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Il y a 8 heures, olivier lsb a dit :

Beaucoup de tes affirmations restent à courte vue, et il faut une sacré dose de mauvaise foi pour ne pas voir les choses arriver, telles qu'elles sont pourtant très clairement énoncées par des responsables en poste.

Nous voilà donc trois mois plus tard:

(...) Et à plus "long" terme, c'est à un retrait très significatif qu'il faut se préparer. Nous sommes prévenus, et ça a déjà commencé:

The United States wants Europe to take over the majority of NATO's conventional defense capabilities, from intelligence to missiles, by 2027, Pentagon officials told diplomats in Washington this week, a tight deadline that struck some European officials as unrealistic. 

D'une part mon propos cité ne visait pas à prédire l'avenir mais décrire le présent d'alors, présent d'il y a trois mois dans lequel tu affirmais la réalité d'un retrait effectif en cours des US. Ce qui était faux. Inutile de revenir ensuite pour dire que c'était vrai à cette date, ce n'était pas le cas.

Pour la suite nous verrons, le congrès ayant déjà acté certaines mesures et en souhaitant d'autres pour rendre un retrait difficile voire impossible sans son accord (même si on peut douter de l'acceptation par DT de telles limitations), mais au final le constat demeure: il ne sera pas possible en deux ans de combler les apports US du point de vue technique, et il est peu vraisemblable que nous puissions remplacer les US politiquement (les histoires d'équilibre de puissance, de jalousie de puissances, etc...). Il faut donc surtout sécuriser les Baltes, et nul besoin des US pour cela, même si ce serait évidemment bien mieux avec.

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Il y a 22 heures, gustave a dit :

D'une part mon propos cité ne visait pas à prédire l'avenir mais décrire le présent d'alors, présent d'il y a trois mois dans lequel tu affirmais la réalité d'un retrait effectif en cours des US. Ce qui était faux. Inutile de revenir ensuite pour dire que c'était vrai à cette date, ce n'était pas le cas.

Il y a trois mois, le retrait était annoncé en substance. "No longer fund programmes in estarn European countries". "Financer", ça veut dire mettre sur place des détachements US pour des entraînements localement.

Aujourd'hui, les US ont procédé au retrait des premières troupes en Ukraine, et ont donné une deadline à 2027 à l'ensemble des pays européens, pour assumer une pleine capacité autonome. C'était déjà écrit il y a trois mois, en parfaite cohérence avec l'agenda trumpîen.

 

Modifié par olivier lsb
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estern european countries ... Belarus, Ukraine et Russie.

Les USA ont des troupes en Russie, en Belarus et en Ukraine ?

fund ... ça parle d'argent, pas de personnel ?!

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Quant au fait que les USA estiment que les riches européen ne concourent pas assez financièrement à leur propre défense ce n'est pas nouveau ça fait 30 ans que ça dure.

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Grossgliederung_Europas-en.svg

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Bonjour @g4lly, désolé, je ne comprends pas d'où vient cette carte?

J'y note, pour ce que je connais

  • Alsace et Lorraine (soit la Lotharingie, gaule romanisée, partie intégrante de la Gaule franque puis un des 3 royaumes issue de l'Empire de CharlesMagne)  font parties de l'Europe centrale et non de l'Europe occidentale!
  • La Croatie n'est pas un pays méditerranéen!
  • Le nord-est de l'Italie c'est déjà l'Europe centrale!
  • Les suisses italienne et romande n'existent pas!
  • La Loire ne sépare plus langues d'oil et d'oc, soit historiquement franque et Wisigoth pour simplifier, autrement dit nord et sud, à titre indicatif Toulouse est découplée du Languedoc, de la Catalogne et de la Provence...

Au secours, mais d'où vient cette carte aussi fausse?

Modifié par Personne
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