Wallaby Posté(e) il y a 10 heures Share Posté(e) il y a 10 heures https://www.nytimes.com/2025/12/05/world/europe/ukraine-corruption-zelensky.html Pour protéger leur argent, les États-Unis et les pays européens ont insisté pour exercer un contrôle. Ils ont exigé de l'Ukraine qu'elle autorise des groupes d'experts extérieurs, appelés « conseils de surveillance », à contrôler les dépenses, nommer les dirigeants et prévenir la corruption. Au cours des quatre dernières années, selon une enquête du New York Times, le gouvernement ukrainien a systématiquement saboté ce contrôle, permettant ainsi à la corruption de prospérer. L'administration du président Volodymyr Zelensky a rempli les conseils de surveillance de fidèles, laissé des sièges vacants ou empêché leur mise en place. Les dirigeants à Kiev ont même réécrit les statuts des entreprises afin de limiter la surveillance, permettant ainsi au gouvernement de garder le contrôle et de dépenser des centaines de millions de dollars sans que des tiers ne viennent fouiner. Les conseils de surveillance remplissent une fonction de contrôle essentielle, permettant à des experts indépendants, généralement issus d'autres pays, d'examiner minutieusement les décisions importantes prises au sein des entreprises publiques ukrainiennes. L'administration Zelensky a retardé la formation du conseil de surveillance d'Energoatom et, lorsqu'il a finalement été constitué, le gouvernement a laissé un siège vacant, empêchant ainsi le conseil d'agir. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) il y a 8 heures Share Posté(e) il y a 8 heures La Belgique rejette la proposition de l'UE visant à débloquer l'impasse sur les avoirs russes (...) Après plusieurs jours de négociations sur les actifs, la Commission a proposé lundi des modifications juridiques à sa proposition afin d'obtenir l'adhésion politique de la Belgique. (...) Mais la Belgique a déclaré que ces garanties n'étaient pas suffisantes lors d'une réunion des ambassadeurs de l'UE lundi soir, ont déclaré quatre diplomates européens à POLITICO. « Il n'y aura pas d'accord avant l'EUCO [Conseil européen] », a déclaré un diplomate européen qui, comme d'autres cités dans cet article, a souhaité garder l'anonymat afin de pouvoir s'exprimer librement. (...) Le gouvernement belge s'oppose à l'utilisation des actifs russes, craignant d'être contraint de rembourser la totalité du montant si la Russie tente de récupérer l'argent. Mais pour compliquer encore la situation, quatre autres pays — l'Italie, Malte, la Bulgarie et la Tchéquie — ont soutenu la demande de la Belgique visant à explorer d'autres sources de financement pour l'Ukraine, telles que la dette commune. (...) Les partisans du projet, comme l'Allemagne, insistent sur le fait qu'il n'existe aucune alternative réelle à l'utilisation des actifs russes. Ils affirment que la dette commune n'est pas envisageable, car elle nécessite l'unanimité, ce qui signifie que le Premier ministre hongrois Viktor Orbán, qui se montre depuis longtemps sceptique quant au soutien à l'Ukraine, pourrait bloquer l'initiative. (...) Mais cela ne convainc pas tous les pays de l'UE. Les détracteurs affirment que l'Allemagne insiste pour utiliser les actifs russes parce qu'elle est idéologiquement opposée à la dette commune de l'UE. « Le discours officiel est que la Hongrie est contre la dette commune [pour l'Ukraine]. En réalité, ce sont les pays frugaux qui sont contre la dette commune », a déclaré un diplomate européen. Quant à la France, quoique soutenant officiellement le montage basé sur les avoirs russes, elle serait en fait neutre, prête tout autant à approuver ce montage qu'à approuver un endettement commun On pourrait se diriger vers une situation où un certain nombre de pays, Belgique, Italie, Tchéquie etc. bloquent l'utilisation des actifs russes, tandis que d'autres pays, Allemagne etc. bloquent l'endettement commun Ce double blocage aurait pour conséquence l'absence de financement adéquat pour l'Ukraine (dès 2026 ?). Ce qui aurait des conséquences lourdes sur la capacité de l'Ukraine à continuer de se défendre, puisque Kiev est loin d'être autonome financièrement tandis que Washington depuis l'élection de Trump refuse de porter davantage la main au portefeuille "L'argent est le nerf de la guerre". Sans pépettes, pas de pruneaux 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) il y a 8 heures Share Posté(e) il y a 8 heures Il y a 6 heures, Alexis a dit : Ce qui se passe actuellement est que Américains, Ukrainiens et Européens négocient, et négocient dur, la proposition qui sera présentée par Washington à Vladimir Poutine pour qu'il lui dise non Le "non" est actuellement réciproque, c'est 50 % la "faute à Vlad et 50 % VZ. Je dirai qu'ont peut découper les points en 5 familles. Les sanctions Ru: VZ n'a en rien à secouer, au fond. Pour Vlad évidemment, il faut des choses claires sur les levées, et pas du "on verra plus tard". L'argent pour Kiev: que ça vienne de Pierre, Paul ou Jacques, il s'en fout aussi, si l'UE paie à la place des fonds souverains ça lui ira aussi. Et c'est un point sérieux pour le futur, qui n'a rien de tranché. donald s'en moque aussi, puisque ce sera pas lui qui paiera. L'OTAN: la non adhésion semble à peu prés acquise / comprise. Aprés, les formes de garanties, j'imagine que c'est assez secondaire pour Vlad aussi. Le prisme / biais qui voit Vlad vouloir envahir l'Europe est une illusion chez certains, ça fausse complètement l'analyse. Les frontières: Ben forcément c'est LE point d'opposition. A lui seul, c'est bloquant pour les 2 camps, qui ont des objectifs totalement opposés. Donc les avancées sur tout le reste, c'est les jambes qui bougent pour faire du sur place. On peut dire que Vlad refuse la paix, on peut dire pareil pour VZ. Donc c'est parti pour qq mois de guerre en plus, la paix ne sera pas pour janvier. Divers: l'UE, etc.....Vlad s'en branle. Pour VZ, c'est unilatéral UE / Kiev, à la limite ça n'a rien à faire dans l'accord. Par ailleurs: les sondages d'opinion, en Ukr, même si ça se prend avec pincettes comme tous sondages. Il est annoncé que ( en gros ) les 3/4 de la population souhaitent que la guerre continuent autant que nécessaire si des territoires devaient être cédés, point inacceptable. Vous me direz, c'est facile de continuer la guerre quand 95% de la population ne la fait pas, et la "subit" finalement bien moins que les enjeux réels ( point égal en Russie d'ailleurs ). En démocratie, VZ ne peut pas devenir Grand Maréchal et décider tout seul ( enfin il le fait quand ça l'arrange, mais parfois la démocratie doit conserver certains aspects, tout de même ). Parenthèse sur le sujet corruption, en complément de l'article NY Times posté plus haut. Là c'est un média ukr, pas dissident non plus ni révolutionnaire et encore moins pro Moscou, qui en parle: https://kyivindependent.com/court-chief-comments-on-political-pressure-amid-unprecedented-challenges-for-anti-corruption-institutions/ Est ce que Moscou peut combattre encore 6 mois, 1 an, 2 ans, etc ??.....sans doute. Est ce que Kiev peut tenir cette durée ? Sans doute pas, ou nettement moins bien. La population qui fuit et qui déserte, le pognon, et les livraisons d'armes reçues. Au final, l'accélérateur de paix ( si on peut parler d'accélérateur ) peut trés bien être la baisse drastique des moyens UE donnés à Kiev, conduisant au renoncement de certains territoires. Et ça, ça se dessine sur le prochain trimestre. Et kiev va devoir quitter le monde des rêves ( et l'UE vivre avec ses divisions, car quand tout va bien on ne détecte rien, c'est dans la difficulté qu'on cerne les positions de chacun ). Dernier point ( qui concerne tout le monde sauf presque Trump ): les avoir gelés. A qq jours d'un conseil UE trés attendu, il y a peu certains médias se sont félicité de la grande victoire du gel durée indéterminée. Entre le gel et la confiscation, il y a un monde ( un univers ). D'une manière ou d'une autre, le prêt de réparation doit être assorti de la main à la poche pour les états de l'UE, on peut le tourner dans tous les sens. J'ai dit et je répète, un nouvel emprunt ne peut PAS être obligatoire pour un pays, pour les années 2026 et 2027 restantes. Et en pratique, personne ne veut casquer. Certains nordiques veulent confisquer l'avoir ( les pays baltes ) mais alors sans aucune garantie de leur part en cas de souci ( ça s'appelle des enfants gâtés pourris en déni de réalité, en plus Noel approche alors faut surtout pas les contrarier, les pauvres petits ). Italie Bulgarie Hongrie Malte Tchéquie Belgique, c'est CONTRE la confiscation des avoirs. Alors l'unanimité est trés loin. Même la France ( par son PR ) avait manifesté une opposition là dessus ( mais assez molle et pas trop reprise par les médias il est vrai ). Il y a aussi tous ceux qui ne disent rien......Qui croient que les portugais, espagnols, grecs, hollandais, etc...vont verser du pognon pour un prêt commun ? Qui imagine que dans le bordel actuel en Espagne le gouvernement va dire aux gens: "au fait, on a besoin de 10 Mds €, c'est pour l'Ukraine". ???????? Idem en France, sauf que c'est 20 Mds. En Allemagne, c'est 30 Mds...... Alors ( boule de cristal ON ): au 1er trimestre, qq pays "volontaires" de l'UE consentiront à un micro prêt, de faible ampleur. Qq mois de plus pour Kiev, pour pourrait reculer la banque route de mars à juin ( par exemple ). Attendre, reculer, pour mieux sauter........de plus loin. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) il y a 8 heures Share Posté(e) il y a 8 heures il y a 21 minutes, Alexis a dit : Quant à la France, quoique soutenant officiellement le montage basé sur les avoirs russes, elle serait en fait neutre, prête tout autant à approuver ce montage qu'à approuver un endettement commun Le PR le veut mais ça dépend des jours. Donald n'a qu'a bien se tenir en terme de girouette. Le peut il tout seul ? Non. ( je parle de l'endettement commun ). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) il y a 8 heures Share Posté(e) il y a 8 heures S'agissant du soutien financier à Kiev pour se défendre, voici le résultat d'un sondage dans différents pays de l'OTAN - Allemands et Français sont les moins convaincus, 49% et 51% respectivement pour le total "maintenir" et "augmenter" ce soutien, 46% et 37% respectivement pour "diminuer" le soutien - Les Américains sont bien plus favorables, 63% pour le total "maintenir" et "augmenter", seulement 24% pour "diminuer", moins d'ailleurs que pour "augmenter" à 36% ==>Dans tous ces pays, le gouvernement agit à l'inverse de la tendance majoritaire ! Pas étonnant que Berlin et Paris - et d'autres pays européens - veuillent utiliser les avoirs russes comme réserve d' "argent magique", quoi qu'il en soit des conséquences à terme de cette éventuelle décision... Ils n'ont pas envie d'expliquer à l'Allemand ou au Français moyen que c'est lui qui doit continuer à payer Quant à Trump, il pourrait être approuvé par une majorité d'Américains s'il décidait de reprendre le soutien financier à l'Ukraine. Mais il ne le veut pas ... Curieuse asymétrie entre les deux rives de l'Atlantique 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) il y a 7 heures Share Posté(e) il y a 7 heures il y a 28 minutes, Alexis a dit : S'agissant du soutien financier à Kiev pour se défendre, voici le résultat d'un sondage dans différents pays de l'OTAN Dans un sondage, la question MAJEURE est la formulation .....de la question. En fait pas mal de monde imagine l'existence de l'argent magique ( pas le leur pour donner, et pour eux pour recevoir ). Il y avait un sondage Français et un sondage UE qu'on pouvait mettre en parallèle ( je n'ai plus les sources ). Pour la France ( désolé c'est de mémoire et pour les ordres de grandeurs seulement ). Soutenir l'Ukraine ? Oui à 80 %. Envoyer des soldats FR ? Non à 80 %. Payer plus d'impôt en France pour soutenir Kiev ? Non à 80 %. Accueillir plus de réfugiés, plutôt oui, mais pas dans son canapé ni dans sa chambre, et sans payer pour ça ( bon, si c'est l'UE qui paye avec l'argent de tous les autres pays sauf nous, ou le voisin qui est plus riche que soi même dans la même rue, ça va aussi ). Mais je ne me moque pas des avis des avis des populations, les démocraties un peu gâteuses engendrent du populisme facile sans aucune prise en compte du monde réel. Idem pour les démocraties encore trés jeunes, à l'opposé, mais pour le même résultat facilement populiste ( les ukrainiens pour la guerre en continuation, surtout si on ne la fait pas soi même ). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) il y a 6 heures Share Posté(e) il y a 6 heures il y a 49 minutes, ksimodo a dit : Dans un sondage, la question MAJEURE est la formulation .....de la question. En fait pas mal de monde imagine l'existence de l'argent magique ( pas le leur pour donner, et pour eux pour recevoir ). Il y avait un sondage Français et un sondage UE qu'on pouvait mettre en parallèle ( je n'ai plus les sources ). Pour la France ( désolé c'est de mémoire et pour les ordres de grandeurs seulement ). Soutenir l'Ukraine ? Oui à 80 %. Envoyer des soldats FR ? Non à 80 %. Payer plus d'impôt en France pour soutenir Kiev ? Non à 80 %. Accueillir plus de réfugiés, plutôt oui, mais pas dans son canapé ni dans sa chambre, et sans payer pour ça ( bon, si c'est l'UE qui paye avec l'argent de tous les autres pays sauf nous, ou le voisin qui est plus riche que soi même dans la même rue, ça va aussi ). Et dans un sondage SERIEUX, plusieurs questions couvrent différents points de vue sur le même sujet, afin - justement - de limiter les biais relatifs à l'orientation de la question, et c'est l'ensemble des questions qui est analysé par des statisticiens pour en tirer une couverture raisonnable sur un échantillon significatif. Le problème, c'est que les sondages sérieux prennent du temps, aussi bien à concevoir qu'à faire compléter et à dépouiller. Au final, les sondages solidement construits sont rares, plutôt réservés à des sujets délicats permettant cet investissement, et n'existent tout simplement pas dans les médias qui ont un culte de l'instantanéité assez marqué. En pratique, les sondages de la presse ou des chaines d'information sont plus proches de l'avis de comptoir, parfois du plébiscite ou du référendum, et servent surtout à relancer les invités du plateau pour qu'ils aient quelque chose à dire, plutôt que de ressembler à une vraie analyse. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Boule75 Posté(e) il y a 6 heures C’est un message populaire. Share Posté(e) il y a 6 heures Il y a 2 heures, ksimodo a dit : Le "non" est actuellement réciproque, c'est 50 % la "faute à Vlad et 50 % VZ. Non : la "faute" est de toutes façon russe, la Russie qui a envahi et pourrait se retirer pour tout stopper d'un coup. Merci pour ce sophisme. 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. FATac Posté(e) il y a 5 heures C’est un message populaire. Share Posté(e) il y a 5 heures il y a 8 minutes, Boule75 a dit : Non : la "faute" est de toutes façon russe, la Russie qui a envahi et pourrait se retirer pour tout stopper d'un coup. Note bien, au passage, que si l'Ukraine consentait à se retirer des 4 oblasts russes qu'elle occupe partiellement, tout pourrait aussi s'arrêter d'un coup. ---> [] 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) il y a 5 heures Share Posté(e) il y a 5 heures (modifié) il y a 11 minutes, FATac a dit : Note bien, au passage, que si l'Ukraine consentait à se retirer des 4 oblasts russes qu'elle occupe partiellement, tout pourrait aussi s'arrêter d'un coup. ---> [] J'en ris jaune, car "la Russie n'a pas de frontières", tout ça... Au-delà, les longs commentaires insinuant systématiquement que "l'Ukraine a sa part de responsabilité" sont assez marquants. Modifié il y a 5 heures par Boule75 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) il y a 5 heures Share Posté(e) il y a 5 heures il y a 10 minutes, Boule75 a dit : J'en ris jaune, car "la Russie n'a pas de frontières", tout ça... Quand bien même... Si la Russie avait des frontières, ce seraient les siennes et elle en ferait ce qu'elle veut. Si les autres pays ont aussi des frontières, pourquoi pas, mais ce doit être négociable si j'en crois Nikita Kroutchev à l'assemblée générale de l'ONU le 13 octobre 1960. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) il y a 3 heures Share Posté(e) il y a 3 heures (modifié) Il y a 2 heures, FATac a dit : Et dans un sondage SERIEUX, plusieurs questions couvrent différents points de vue sur le même sujet, afin - justement - de limiter les biais relatifs à l'orientation de la question, et c'est l'ensemble des questions qui est analysé par des statisticiens pour en tirer une couverture raisonnable sur un échantillon significatif. Oui, c'était le sens de ce que j'évoquais, trés exactement: Q1: soutenez vous l'ukraine ? Oui oui oui oui ( en gros ). Q2: doit on fournir des armes, de l'argent: oui oui Q3: envoyer des soldats français non non non Q4 devoir payer non non non . C'était fait avec intelligence, et pas une question simple et seule. L'entonnoir mène au réalisme ( en fait avec un "soutien" qui s'inverse entrer la début et la fin ). Il est vrai que le soutien "moral" et avec un peu de salive, ça passe. Modifié il y a 3 heures par ksimodo Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 3 heures Share Posté(e) il y a 3 heures (modifié) Le Kremlin acte l'entrée des européens dans la danse : La participation des Européens aux négociations sur l’Ukraine «n’augure rien de bon», affirme le Kremlin Alors que les dirigeants des principaux pays européens – notamment l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne – ont fait part de leur proposition d’une «force multinationale pour l’Ukraine» qui serait «composée de contributions de nations volontaires, et soutenue par les États-Unis», le Kremlin a déclaré que la participation des Européens aux négociations sur l’Ukraine «n’augure rien de bon», tout en affirmant ne pas avoir encore été informé des résultats des derniers pourparlers à Berlin. «La participation des Européens, en termes d’acceptabilité (de l’accord par Moscou), n’augure rien de bon», a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, cité par les agences de presse russes. À lire aussi Plan de paix pour l’Ukraine: visualisez le récapitulatif des positions de Kiev, Moscou, Washington après les derniers pourparlers Dmitri Peskov a indiqué que la Russie devait «d’abord prendre connaissance» de ce qui a été élaboré lors des récentes négociations entre Ukrainiens et Américains avant l’organisation d’une nouvelle rencontre, avec sa propre participation, à ce sujet. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’était félicité lundi de «progrès» dans les négociations à l’issue de rencontres à Berlin avec les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner. Les Européens, soutiens de Kiev, ont de leur côté avancé une proposition parallèle qui implique le déploiement d’une force multinationale en Ukraine, des garanties semblables à celles de l’article 5 du traité de l’Otan pour Kiev et une armée ukrainienne forte de 800.000 hommes. Soit autant d’éléments considérés comme inacceptables par Moscou et déjà rejetés par le passé. Les détails du plan américain après qu’il a été remanié avec les Ukrainiens ne sont pas connus, mais Volodymyr Zelensky avait indiqué qu’il impliquait des concessions territoriales de la part de Kiev. Le document originel de Washington avait été perçu par Kiev et les Européens comme largement favorable aux positions du Kremlin. Une source diplomatique européenne à Kiev a affirmé mardi à l’AFP que l’enjeu actuel pour l’UE consistait à «détacher les États-Unis des positions russes». mlin, devant des journalistes. Modifié il y a 3 heures par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure Il y a 4 heures, FATac a dit : Note bien, au passage, que si l'Ukraine consentait à se retirer des 4 oblasts russes qu'elle occupe partiellement, tout pourrait aussi s'arrêter d'un coup. ---> [] Le pire, c'est que ce n'est même pas exact ... Si l'Ukraine consentait à retirer ses forces des 4 oblasts que Moscou a déclaré annexés en septembre 2022, cela ne suffirait même pas à la Russie. Qui a encore posé dans ses exigences minimales pour faire la paix : neutralité + démilitarisation (limite à 75 000 soldats, de mémoire) + "dénazification" (interdiction des nationalistes, statut égal pour la langue russe et autorisation de l'église orthodoxe d'obédience moscovite) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) il y a 48 minutes Share Posté(e) il y a 48 minutes Inutile d'avoir fait science-po pour comprendre que la Russie compte bien sur ses nouvelles annexions pour reconstituer les effectifs de son armée, et faisant d'une pierre deux coups, liquider un "problème" ethnique, dans la plus pure tradition soviétique. Et ces nouveaux effectifs (ajoutons ceux de la Biélorussie, on y est presque) seront à terme dirigés contre l'Europe. Extraits: Pour obliger les enfants à suivre ces programmes, la Russie recourt à un « système de dénonciations, d’intimidations et de mesures punitives », précisent les auteurs. « Dans ces conditions, la loyauté envers le régime devient pour eux une question de survie. » Les enseignants qui refusent de passer aux normes russes sont, quant à eux, « licenciés, expulsés, arrêtés, voire torturés ». « La Russie poursuit une stratégie à long terme visant à préparer une nouvelle génération au conflit militaire, notamment par le biais du système scolaire, des corps de cadets et de l’endoctrinement psychologique de masse », concluent les analystes. D’après leurs données, « le nombre total d’enfants ayant suivi une formation militaire sous une forme ou une autre dans les territoires temporairement occupés de l’Ukraine s’élève à au moins 600 000 à 650 000 personnes ». L’Ukraine estime à 1,6 million le nombre d’enfants piégés dans ces territoires. https://www.lemonde.fr/international/article/2025/12/10/dans-les-territoires-occupes-d-ukraine-la-russie-transforme-les-ecoles-en-espaces-de-militarisation-et-de-propagande_6656695_3210.html Citation Dans les territoires occupés d’Ukraine, la Russie transforme les écoles en « espaces de militarisation et de propagande » Des classes de cadets et des centres militaro-sportifs sont partout mis en place. Moscou inculque aux enfants ukrainiens que la Russie est leur patrie, pour laquelle ils doivent être prêts à se battre et à mourir, documente un rapport de l’ONG ukrainienne Eastern Human Rights Group et l’Institut de recherche stratégique et de sécurité. Par Faustine Vincent Publié le 10 décembre 2025 à 06h00, modifié le 10 décembre 2025 à 08h45 Défilé des classes de cadets à l’occasion du 80ᵉ anniversaire de la victoire sur l’Allemagne nazie, au lycée Konstantin-Ouchinsky, près de Simferopol, en Crimée, annexée par la Russie en 2014. Le 20 mai 2025. KONSTANTIN MIHALCHEVSKIY/SIPA Dans les territoires occupés, la Russie transforme en profondeur le système éducatif avec un objectif : faire de chaque enfant un futur soldat au service de l’armée russe. C’est ce que documente un rapport fouillé de l’ONG ukrainienne Eastern Human Rights Group (EHRG) et l’Institut de recherche stratégique et de sécurité, rendu public en octobre et qui reste, à ce jour, le plus complet. Alors que le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a réaffirmé, lundi 8 décembre, son refus de céder le moindre territoire dans le cadre des négociations de paix, cette étude offre un rare aperçu sur la façon dont Moscou incorpore à sa machine de guerre, dès le plus jeune âge, les populations des zones qu’elle occupe et dont elle interdit l’accès aux organisations internationales. Depuis l’invasion russe à grande échelle, le 24 février 2022, les écoles sont ainsi devenues des « espaces de militarisation et de propagande, où les enfants apprennent dès leur plus jeune âge la loyauté envers le pays occupant, le culte de l’armée et la perception de l’Ukraine et de l’Occident comme des ennemis ». Les auteurs ont travaillé sur la base d’informations publiques (documents officiels, programmes scolaires, déclarations de représentants des administrations d’occupation, publications dans les médias, rapports d’organisations internationales, documents vidéo et contenu de plateformes éducatives) et fermées – témoignages d’enseignants, parents d’élèves, diplômés des corps de cadets et informateurs provenant des territoires occupés, dont l’identité n’est pas divulguée pour des raisons de sécurité. Leçons d’« éducation patriotique » Les zones occupées par la Russie représentent 20 % du territoire ukrainien et comprennent la Crimée (annexée en 2014), ainsi qu’une partie des oblasts de Donetsk, Louhansk, Zaporijia et Kherson, dont Moscou a annoncé l’annexion en septembre 2022. Dans les écoles, l’histoire y est désormais enseignée selon la perspective du Kremlin, souligne le rapport : « Glorification des exploits russes, négation de l’Etat ukrainien, et thèse de la “libération du nazisme”. » Des leçons hebdomadaires d’« éducation patriotique » ont été introduites dès l’école primaire. Les enfants sont rassemblés pour des « heures éducatives » où des « vétérans de l’opération militaire spéciale » sont invités à parler de leur parcours de soldat. « Dès l’enfance, on forme chez eux l’image de la Russie comme leur “patrie”, dont ils doivent être fiers et, si nécessaire, pour laquelle il faut se battre et mourir », soulignent les auteurs. De nouveaux cours ont été introduits, appelés « Conversations sur les choses importantes », « Leçons de courage », « Fondamentaux de la sécurité et de la défense de la patrie » et « Journée de la réunification », dans lesquels la Russie est présentée comme un « noyau civilisationnel » menant une « guerre sacrée contre l’Occident et le nazisme ukrainien ». Le rapport cite plusieurs cas, dont celui de Yana, 11 ans, venue de Kherson. « Dans l’école où elle a été envoyée, il lui était interdit de parler ukrainien, indique-t-il. Pour avoir tenté d’utiliser sa langue maternelle, elle a été contrainte d’écrire une note explicative et de promettre “de ne plus parler la langue des nazis”. On lui a également montré des vidéos de propagande sur l’armée russe et la “mission des défenseurs de la patrie”. » En juin 2024, Human Rights Watch avait publié un rapport montrant comment, dans les zones occupées, « les autorités russes répriment la langue et les programmes scolaires ukrainiens, imposent le programme russe et diffusent de la propagande anti-ukrainienne ». Aujourd’hui, des cérémonies quotidiennes exaltant les symboles de la Russie sont obligatoires dans toutes les écoles, selon l’EHRG et l’Institut de recherche stratégique et de sécurité. « Chaque matin, les enfants hissent le drapeau russe et chantent l’hymne russe avant les cours », détaillent-ils. Ces rituels sont un « élément de contrôle total » afin de s’assurer de la loyauté des enfants. « La zombification de nos enfants a atteint son niveau maximal », remarque le gouverneur ukrainien de la région de Zaporijia, Ivan Fedorov. « Cours de combat » Depuis 2023, des classes de cadets ont été mises en place dans les écoles, où les enfants suivent des programmes spéciaux sous la supervision de la garde nationale de la Russie et du ministère russe de la défense. « Ils ont des cours de tir, de combat, d’entraînement physique et tactique. Les disciplines militaires sont ainsi intégrées à chaque niveau de l’enseignement scolaire et extrascolaire », souligne le document. Des officiers et des vétérans enseignent les disciplines militaires. Selon les informations recueillies par les auteurs, « 260 classes de cadets fonctionnent actuellement dans les écoles de Crimée, soit 63 de plus qu’en 2024 ». Le processus est similaire dans les autres régions occupées. Ainsi, neuf classes de cadets ont été créées dans la partie occupée de l’oblast de Kherson, treize dans celui de Zaporijia, et 86 dans celui de Louhansk – les données pour Donetsk ne sont pas disponibles, précise le document. Partout, la Russie met aussi en place des antennes du centre de formation militaro-sportive et d’éducation patriotique de la jeunesse Voin (qui signifie « guerrier » en russe), créé fin 2022 en Russie et dont la mission est de préparer les jeunes au service militaire et de former « une nouvelle génération de patriotes et de défenseurs de la Russie ». En 2024, les autorités russes ont annoncé leur intention d’ouvrir en Crimée une antenne au nom du président russe. La même année, l’ouverture d’une autre antenne a été lancée dans la partie occupée de l’oblast de Zaporijia et de celui de Kherson. A Marioupol, un grand camp d’entraînement Voin doit voir le jour sur le site de l’ancien camp de vacances pour enfants Orlyatko. « Ce centre de Marioupol deviendra la quatrième antenne Voin dans les territoires occupés de l’Ukraine, précise le rapport. Il s’agit d’une formation militaire complète pour les enfants et les adolescents : tir, parachutisme, opérations de déminage, médecine et contrôle de drones. » Pour obliger les enfants à suivre ces programmes, la Russie recourt à un « système de dénonciations, d’intimidations et de mesures punitives », précisent les auteurs. « Dans ces conditions, la loyauté envers le régime devient pour eux une question de survie. » Les enseignants qui refusent de passer aux normes russes sont, quant à eux, « licenciés, expulsés, arrêtés, voire torturés ». « La Russie poursuit une stratégie à long terme visant à préparer une nouvelle génération au conflit militaire, notamment par le biais du système scolaire, des corps de cadets et de l’endoctrinement psychologique de masse », concluent les analystes. D’après leurs données, « le nombre total d’enfants ayant suivi une formation militaire sous une forme ou une autre dans les territoires temporairement occupés de l’Ukraine s’élève à au moins 600 000 à 650 000 personnes ». L’Ukraine estime à 1,6 million le nombre d’enfants piégés dans ces territoires. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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