Nec temere Posté(e) il y a 7 heures Share Posté(e) il y a 7 heures il y a 12 minutes, Wallaby a dit : Et donc l'Ukraine est restée guidée par cette forme d'intransigeance jusqu'en 2025 lorsque l'administration Trump l'a fait changer de position. Assertion des plus audacieuses.... 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) il y a 7 heures Share Posté(e) il y a 7 heures Le titre du Washington Post est assez clair : https://www.washingtonpost.com/kidspost/2022/10/04/russia-annexation-ukraine-peace-talks/ L'Ukraine exclut des pourparlers de paix après que la Russie a revendiqué une partie du pays Le sous-titre du Guardian aussi : https://www.theguardian.com/world/2022/sep/30/ukraine-applies-for-nato-membership-after-russia-annexes-territory Volodymyr Zelenskiy qualifie la cérémonie de Moscou de farce et exclut toute négociation avec Poutine [c'est moi qui souligne] Dans son allocution vendredi, diffusée sur Telegram, Zelenskiy a qualifié la cérémonie à Moscou de « farce » insignifiante. Il a déclaré qu'aucune négociation de paix avec la Russie ne serait possible tant que Poutine serait président. « Poutine ne sait pas ce que sont la dignité et l'honnêteté. Nous sommes prêts à dialoguer avec la Russie, mais uniquement avec un autre président russe », a-t-il déclaré. Zelenskiy a promis que les forces armées ukrainiennes continueraient à libérer le territoire de l'occupation russe, malgré les insinuations de Poutine selon lesquelles Moscou pourrait utiliser des armes nucléaires pour défendre les terres qu'elle a saisies. « L'ensemble de l'Ukraine sera libéré de cet ennemi », a-t-il déclaré. Moscou est contre « la vie, la loi, l'humanité et la vérité », a-t-il ajouté. Le bureau du président a fait savoir qu'il n'avait pas regardé le discours de Poutine. Au lieu de cela, Zelenskiy a convoqué son conseil de sécurité nationale et rencontré le commandant en chef de ses forces armées, le général Valeriy Zaluzhnyi. Il a déclaré qu'ils avaient discuté des progrès sur le champ de bataille et des livraisons d'armes. Zelenskiy a ajouté : « Tout sera ukrainien. » Zelenskiy a déclaré que la volonté de Poutine de tuer et de torturer afin d'étendre sa « zone de contrôle » était de la folie. Les commentateurs ukrainiens ont approuvé. Ils ont qualifié le président russe de délirant et ont déclaré que son nouveau « traité » intégrant quatre régions de l'Ukraine à la Russie ne changerait rien à la situation sur le terrain, où les troupes ukrainiennes sont sur le point de remporter une victoire majeure. Quelques jours après, Elon Musk fait une proposition de paix : https://www.npr.org/2022/10/04/1126714896/elon-musk-ukraine-peace-plan-zelenskyy [Musk] a déclaré lundi dans un tweet que pour parvenir à la paix, la Russie devrait être autorisée à conserver la péninsule de Crimée qu'elle a annexée en 2014. Il a également déclaré que l'Ukraine devrait adopter un statut neutre et renoncer à sa candidature à l'OTAN après la mobilisation partielle des réservistes russes. Musk a également franchi une ligne rouge pour l'Ukraine et ses partisans en suggérant que les quatre régions que la Russie s'apprête à annexer à la suite des « référendums » orchestrés par le Kremlin et dénoncés par l'Occident comme étant une imposture devraient organiser de nouveaux scrutins sous l'égide des Nations unies. Musk a rappelé que la Crimée faisait partie de la Russie jusqu'à ce qu'elle soit cédée à l'Ukraine sous l'Union soviétique dans les années 1950, et a déclaré qu'une guerre prolongée ne se solderait probablement pas par une victoire éclatante de l'Ukraine. Ces positions sont un anathème pour Zelensky, qui les considère comme pro-Kremlin. Le dirigeant ukrainien s'est engagé à récupérer tous les territoires conquis pendant la guerre et considère que la Crimée appartient également à l'Ukraine. Musk a également lancé un sondage sur Twitter pour savoir si « la volonté du peuple » devait décider si les régions saisies devaient rester ukrainiennes ou devenir russes. Dans une réponse sarcastique, Zelenskyy a publié son propre sondage sur Twitter demandant « quel Elon Musk préférez-vous ? » : « Celui qui soutient l'Ukraine » ou « Celui qui soutient la Russie ». Musk a répondu à Zelensky : « Je soutiens toujours fermement l'Ukraine, mais je suis convaincu qu'une escalade massive de la guerre causera un grand préjudice à l'Ukraine et peut-être même au monde entier. » Andrij Melnyk, l'ambassadeur ukrainien sortant en Allemagne, a répondu au tweet original de Musk par une obscénité [1]. « La Russie procède à une mobilisation partielle. Elle passera à une mobilisation totale si la Crimée est menacée. Les pertes humaines seront dévastatrices des deux côtés », a écrit Musk dans un autre tweet. « La Russie a une population trois fois supérieure à celle de l'Ukraine, donc une victoire de l'Ukraine dans une guerre totale est peu probable. Si vous vous souciez du peuple ukrainien, recherchez la paix. » [1] 'F**k off' : https://au.news.yahoo.com/elon-musk-blasted-by-ukrainian-diplomat-060309919.html De la grande diplomatie, assurément. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 7 heures Share Posté(e) il y a 7 heures Il y a 13 heures, Alexis a dit : Le mépris de Poutine a évidemment une dimension tactique : distinguer entre les Européens qui seraient les méchants et les Américains qui seraient "sur la bonne voie" Pourquoi distinguer quelque chose qu'on méprise ? Je suis donc d'accord avec toi, c'est une tactique poutinienne. Les européens sont bien au centre de son attention. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) il y a 6 heures Share Posté(e) il y a 6 heures il y a une heure, Nec temere a dit : Procédé éhonté qui consiste a répéter mille fois que la Russie cherche la paix par un cessez-le-feu alors qu’elle ne cherche qu’a atteindre ces buts de guerre. D’autant plus éhonté que c'est l’Ukraine qui cherche réellement une paix de compromis depuis presque le début. l'Ukraine cherche des garants qui lui permettent de se dissocier de la Russie. L'interview que j'ai posté d'Arestovitch était pourtant très claire. La guerre était une préalable indispensable a l'inclusion de l'Ukraine dans le bloc de l'ouest et la mise sous défense américaine - OTAN associé on pourrait dire -. Donc dire que l'Ukraine cherche la paix est inexact a court terme. A court terme elle cherche a être intégré d'une manière ou d'une autre dans l'OTAN pour pouvoir se dissocier durablement de la sphère russe. Une "paix" sans inclusion dans l'OTAN - ou une alliance militaire aussi forte face à la Russie - serait un échec. C'est d'ailleurs à mon sens la raison pour laquelle l'Ukraine ne cherche pas la "paix" en l'état. A mon sens aujourd'hui aucun des camps n'a intérêt à la paix... La Russie parce qu'elle gagne des bataille ce qui entretient la possibilité de victoire militaire contre l'ouest. l'Ukraine, parce que ce qui lui est proposé ne change rien à son problème. Et que finalement pour le moment elle ne perds pas tant que ça et reste globalement soutenu. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) il y a 5 heures Share Posté(e) il y a 5 heures Il y a 1 heure, Wallaby a dit : Je crois que tu réécris l'histoire. Assortir ce "compromis" de l'exigence du départ du pouvoir de Vladimir Poutine, c'est à dire d'un changement de régime à Moscou, cela équivaut non pas à une volonté de compromis, mais à une volonté d'intransigeance : https://kyivindependent.com/didnt-zelensky-impose-a-ban-on-talks-with-putin-not-really/ (12 mai 2025) À l'automne 2022, Zelensky a signé un décret « déclarant l'impossibilité de mener des négociations avec le président russe Poutine ». Le décret concernant les négociations avec Poutine faisait suite aux cinq décisions approuvées par le Conseil national de sécurité et de défense le 30 septembre 2022. Quelques jours plus tard, le document a été signé par Zelensky. Bien que le décret ne mentionne pas explicitement l'interdiction de mener des pourparlers, beaucoup y ont vu une interdiction de facto des discussions directes avec Poutine. « Il (Poutine) ne sait pas ce que sont la dignité et l'honnêteté. Nous sommes prêts à dialoguer avec la Russie, mais avec un autre président russe », avait déclaré Zelensky à l'époque. Et donc l'Ukraine est restée guidée par cette forme d'intransigeance jusqu'en 2025 lorsque l'administration Trump l'a fait changer de position. En 2022 le Président Poutine avait une autre option concernant Zelensky, le virer manu militari en envoyant des troupes à Kiev ... Chacun sa méthode. Mais en matière d'histoire à réécrire tu me sembles n'avoir de leçons à recevoir de personne. il y a 49 minutes, g4lly a dit : l'Ukraine cherche des garants qui lui permettent de se dissocier de la Russie. et donc cette quête justifie une tentative d'ingérence conduisant à une invasion ... c'est une position qui peut s'entendre mais elle est particulièrement hardie ... il y a 49 minutes, g4lly a dit : La guerre était une préalable indispensable a l'inclusion de l'Ukraine dans le bloc de l'ouest et la mise sous défense américaine - OTAN associé on pourrait dire -. Un cran de plus dans la "hardiesse interprétative" 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) il y a 5 heures Share Posté(e) il y a 5 heures Le 17/12/2025 à 04:39, Desty-N a dit : Interview d’un spécialiste dans l’Express Citant Olivier Zajec dans l'Express : Les Russes considèrent qu’ils sont à proximité de leur barycentre stratégique ; que la perte de leur influence sur l’Ukraine signifierait leur sortie du groupe de polarités de premier niveau ; qu’ils ne feraient plus dialogue égal avec la Chine, les Etats-Unis, etc. Et ça, ils ne l’acceptent pas. Ils ont le sentiment d’avoir été "clochardisés" pendant dix ans après la chute de l’URSS. Ils ont vécu une période noire dont ils se souviendront toujours, et dont l’élection de Poutine était en partie une conséquence. Et donc, les deux nations considèrent cette guerre comme existentielle. L’Ukraine, qui a une identité historique, ne veut pas être avalée par la Russie. Elle ne veut pas, non plus, du destin de "zone tampon", c’est-à-dire de "zone neutre" à laquelle Poutine consentirait au mieux la réduire. J'ai une divergence avec Olivier Zajec s'agissant de "l'identité historique" de l'Ukraine. C'est plus compliqué que ça. Il y a plusieurs Ukraines, qui ensemble forment un tout, mais qui prises séparément ont des identités régionales et des histoires régionales assez différentes. Et donc parmi toutes ces identités, toutes ces facettes, Olivier Zajec opère un choix, en excluant les autres. Par exemple il ne fait guère de doute, aux vu du sondage Gallup d'avril 2014, que la Crimée "veut au contraire être avalée par la Russie" : Le 10/06/2024 à 13:07, Wallaby a dit : https://www.usagm.gov/wp-content/media/2014/06/Ukraine-research-brief.pdf (juin 2014) Gallup / Broadcasting Board of Governors ( https://fr.wikipedia.org/wiki/U.S._Agency_for_Global_Media ) Ce dossier contient les résultats d'un sondage en face à face, représentative au niveau national, menée auprès de 1 400 Ukrainiens âgés de 15 ans et plus, vivant en dehors de la région autonome de Crimée, ainsi que d'un échantillon distinct de 500 adultes vivant en Crimée. L'enquête est représentative des points de vue et des opinions de 40 271 379 adultes ukrainiens. Les chercheurs ont mené des entretiens en face à face du 21 au 29 avril 2014, en russe et en ukrainien. Environ trois quarts des habitants de la Crimée (73,9 %) estiment que le rattachement de la Crimée à la Russie améliorera leur vie et celle de leur famille, tandis que 5,5 % seulement ne sont pas d'accord. Les Criméens sont très nombreux à considérer le rôle de la Russie dans la crise comme positif (71,3 %) plutôt que négatif (8,8 %). Bien que les Ukrainiens en dehors de la Crimée soient quelque peu ambivalents quant au rôle des États-Unis dans la crise (39 % disent qu'il a été positif, 27,7 % négatif et 21,6 % neutre), les Criméens sont beaucoup plus unanimes dans leur opinion que les États-Unis ont joué un rôle négatif (76,2 %) plutôt que positif (2,8 %). Seule une faible majorité d'Ukrainiens (51,2 %) estime que le gouvernement intérimaire de Kiev est le gouvernement légitime de l'Ukraine. Ce chiffre n'augmente que légèrement pour atteindre 53,5 % si l'on exclut les Criméens des résultats. Parmi les Criméens, seuls 8,1 % sont d'accord, tandis que 68,6 % sont en désaccord. D'autre part, la focalisation sur "l'identité historique" est maladroite, parce que au cours de l'histoire, les périodes où l'on a pu voir une entité ukrainienne indépendante, un État ukrainien indépendant, sont assez courtes comparé à des pays comme la Russie, la France, l'Angleterre, ou même la Pologne. Le coeur de l'identité ukrainienne est donc, je pense, plus culturel et linguistique, qu'historique. La culture, c'est ce qui reste quand vous n'avez plus d'État, comme le disait le pape Jean-Paul II à l'Unesco le 2 juin 1980 : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/speeches/1980/june/documents/hf_jp-ii_spe_19800602_unesco.html Je suis fils d’une Nation qui a véçu les plus grandes expériences de l’histoire, que ses voisins ont condamnée à mort à plusieurs reprises, mais qui a survécu et qui est restée elle-même. Elle a conservé son identité, et elle a conservé, malgré les partitions et les occupations étrangères, sa souveraineté nationale, non en s’appuyant sur les ressources de la force physique, mais uniquement en s’appuyant sur sa culture. Cette culture s’est révélée en l’occurrence d’une puissance plus grande que toutes les autres forces. Et donc si les périodes historiques où l'on a pu voir une Ukraine indépendante sont rares et courtes, en revanches celles où l'Ukraine a été intégrée à des empires sont longues et cette capacité d'adaptation aux empires peut, si l'on veut, être vue comme une caractéristique de l'identité ukrainienne, si l'on suit la réflexion de Josef Zissels, ancien dissident et intellectuel : Il y a également une portion de la société qui est prête à s’adapter à n’importe qui, aux Américains, aux Russes, aux Japonais, aux Chinois ! L’une des caractéristiques de l’identité ukrainienne est un potentiel très élevé d’adaptation. Les Ukrainiens se sont toujours adaptés, aux Polonais, aux Turcs, aux Russes... Ils n’ont jamais eu la force de vaincre tout ce qui les entourait. Mais l’élan vers la liberté existe également en eux. Le 22/12/2024 à 19:32, Wallaby a dit : https://www.philomag.com/articles/josef-zissels-nous-sommes-encore-tirailles-entre-leurope-et-leurasie (16 décembre 2024) Josef Zissels, ancien dissident et intellectuel Quand il [Poutine] partira ou mourra, il en viendra un autre, avec la même conscience impériale. Ce n’est pas Poutine qui a créé la Russie que nous voyons aujourd’hui. C’est la Russie qui a choisi Poutine. Actuellement, après Poutine, il y a toute une file d’attente de personnes qui sont prêtes à prendre sa place. L’Ukraine est située entre l’Europe et l’Eurasie, et elle possède des caractéristiques de ces deux aires civilisationnelles. La frontière entre ces deux civilisations ne passe pas sur la ligne de front, ni même sur le fleuve Dniepr entre l’ouest et l’est du pays. Elle traverse chacun d’entre nous. Les membres les plus volontaires de la société, plus actifs que les autres, qui étaient notamment sur le Maïdan en 2013-2014, représentent à peu près 30% de la société. Il existe encore une petite partie de la population qui voudrait vivre dans le « monde russe », mais elle se réduit comme une peau de chagrin. Il y a également une portion de la société qui est prête à s’adapter à n’importe qui, aux Américains, aux Russes, aux Japonais, aux Chinois ! L’une des caractéristiques de l’identité ukrainienne est un potentiel très élevé d’adaptation. Les Ukrainiens se sont toujours adaptés, aux Polonais, aux Turcs, aux Russes... Ils n’ont jamais eu la force de vaincre tout ce qui les entourait. Mais l’élan vers la liberté existe également en eux. Si le goût de la liberté nous entraîne vers l’Europe, la corruption nous ramène vers l’Eurasie. Il existe encore ici un certain manque de respect pour le droit et la loi. L’existence des oligarques est un autre effet de la corruption. Or, pour déjouer les critiques occidentales sur la persistance de la corruption en Ukraine, nos représentants n’ont pas vraiment lutté contre elle. Ils ont seulement fait semblant de la combattre. Il n’y a toujours pas eu un seul procès contre de hauts fonctionnaires corrompus. Le président Zelensky fait-il avancer le pays dans la bonne direction ? Ce n’est pas mon président. Je ne lui fais pas confiance. Il n’a jamais été un patriote ukrainien très motivé. Mais son accession à la présidence, en 2019, n’était pas un pur accident. Comme il est populiste, il a promis des choses qu’il ne pourrait pas tenir. S’il s’était entouré d’experts compétents et s’était réellement impliqué dans le développement d’une identité européenne de l’Ukraine, cela aurait cependant pu aller un peu plus vite. Je soupçonne pour ma part que le désir de l'Ukraine maïdaniste d'adhérer à l'OTAN n'est pas un véritable désir d'indépendance. C'est plutôt le reflet d'un désir inconscient d'intégrer un empire. C'est le "s'adapter (...) aux Américains" de Josef Zissels. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) il y a 5 heures Share Posté(e) il y a 5 heures "Le désir inconscient d'intégrer un empire". Celle-là, je l'encadre. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mayamac Posté(e) il y a 5 heures Share Posté(e) il y a 5 heures à l’instant, Ciders a dit : "Le désir inconscient d'intégrer un empire". Celle-là, je l'encadre. carrément !! Mais bon, ce qui fait le plus chier les Russes, c'est que l'Ukraine ne choisi pas le bon empire, il faut donc les aider 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) il y a 5 heures Share Posté(e) il y a 5 heures il y a une heure, pascal a dit : et donc cette quête justifie une tentative d'ingérence conduisant à une invasion ... c'est une position qui peut s'entendre mais elle est particulièrement hardie ... Tu as écouter l'interview d'Arestovich ? Je la remet au cas ou ... With a probability of 99.9%, our price for joining NATO is a full-scale war with Russia. And if we do not join NATO, then the absorption by Russia within 10-12 years. That's the whole fork in which we are. et la suite est encore plus croustillante il décrit pas le menu l'invasion de l'Ukraine de 2024, siege de Kiev, tentative d'encercler les troupes mobilisée dans la zone ATO - le front face aux séparatistes -, offensive depuis la Biélorussie, attaque depuis l'Isthme de Crimée. Il décrit meme la probabilité de 3 guerre avec la Russie, s'étalant jusqu'à 2030 - celle de 2014, celle de 2022, et une autre dans le créneau 2028-2030 -. Ensuite il annonce les annexions que les russes tenteraient. Kharkov, Sumy, Chernigov, Odessa et Kherson - ca correspond assez bien à l'avancé des troupes russe en février 2022 -. A l'époque c'était le principal conseiller de VZ ... est il explique librement et clairement ... en 2019 ... qu'une guerre avec la Russie est indispensable pour que l'Ukraine finisse par etre acceuillie par l'OTAN. Que cet accueil par l'OTAN est la seule voie qui peut permettre à l'Ukraine de se dissocier de la sphere russe, que l'Ukraine n'a pas les leviers lui permettant de forcer les autres à respecter sa neutralité si elle voulait choisir ce chemin, donc le chemin de la neutralité est sans issue. En gros l'alternative c'est Rester dans la sphere russe. Faire la guerre avec la Russie, pour forcer l'occident à admettre l'Ukraine dans l'OTAN. Pourquoi forcer, parce que l'OTAN ne peut pas se permettre d'avoir un million de soldats ukrainiens aguerris qui tiennent avec les russes, et donc la seule issue c'est de les intégrer dans l'OTAN pour qu'ils tiennent avec l'OTAN. Et Arestovitch explique bien en 2019 que la réactivation - du moins d'une intensité bien supérieur aux escarmouche sur la ligne 2014 - de la guerre n'est qu'une question de temps ... et en gros qu'il suffira d'attendre un peu, mais pas bien longtemps pour quelle éclate. Il explique meme très clairement tout le timing russe depuis 91. --- Est ce que l'Ukraine souhaite la guerre, probablement pas. Sauf que la guerre est indispensable à l'Ukraine et nécessité fait loi. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) il y a 4 heures Share Posté(e) il y a 4 heures il y a 50 minutes, Wallaby a dit : Je soupçonne pour ma part que le désir de l'Ukraine maïdaniste d'adhérer à l'OTAN n'est pas un véritable désir d'indépendance. C'est plutôt le reflet d'un désir inconscient d'intégrer un empire. C'est le "s'adapter (...) aux Américains" de Josef Zissels. Pareil c'est explicité dans l'interview d'Arestovich ... La guerre, et le forçage à l'entrée dans l'OTAN est la seule issue pour se défaire de la sphere russe. C'est un choix par défaut. Mais un choix quand meme. L'Ukraine n'est pas en position d'imposer une neutralité à la finlandaise, et donc cette voie est sans issue. La dernière possibilité, rester dans la sphere russe, n'est pas souhaitée. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) il y a 4 heures Share Posté(e) il y a 4 heures il y a 2 minutes, g4lly a dit : L'Ukraine n'est pas en position d'imposer une neutralité à la finlandaise, et donc cette voie est sans issue. C'est le statut dont a joui l'Ukraine jusqu'en 2004 ou 2005, date où l'Ukraine a mis l'adhésion à l'OTAN dans un article de sa constitution, lorsqu'auparavant figurait au contraire la neutralité. De 1991 à 2004 l'Ukraine a vécu en tant que pays neutre. Le même Arestovich expliquait dans son interview à Unherd qu'à Istanbul en mars 2022, ils ont sablé le champagne avec les Russes, parce qu'ils avaient réussi à se mettre d'accord sur presque tout, principalement la neutralité. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) il y a 4 heures Share Posté(e) il y a 4 heures il y a 21 minutes, Wallaby a dit : C'est le statut dont a joui l'Ukraine jusqu'en 2004 ou 2005, date où l'Ukraine a mis l'adhésion à l'OTAN dans un article de sa constitution, lorsqu'auparavant figurait au contraire la neutralité. De 1991 à 2004 l'Ukraine a vécu en tant que pays neutre. Le même Arestovich expliquait dans son interview à Unherd qu'à Istanbul en mars 2022, ils ont sablé le champagne avec les Russes, parce qu'ils avaient réussi à se mettre d'accord sur presque tout, principalement la neutralité. L'Ukraine est quand meme resté dans la sphere russe. Commerçait essentiellement avec la Russie, hébergeait des base militaire russe etc. C'était une neutralité fort peu souveraine. Et de toute évidence à mesure que le temps est passé entre 91 et 2013, une partie des ukrainiens ne souhaitaient plus cet forme de moindre-souverainté sous patronage russe. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) il y a 4 heures Share Posté(e) il y a 4 heures il y a 29 minutes, g4lly a dit : Pareil c'est explicité dans l'interview d'Arestovich ... La guerre, et le forçage à l'entrée dans l'OTAN est la seule issue pour se défaire de la sphere russe. C'est un choix par défaut. Mais un choix quand meme. L'Ukraine n'est pas en position d'imposer une neutralité à la finlandaise, et donc cette voie est sans issue. La dernière possibilité, rester dans la sphere russe, n'est pas souhaitée. Et je dis ça en passant: Avant même que VZ soit président et que Arestovich le conseille, il existait avant le VZ humoriste ( et je dis ça sans condescendance, ici ). Dans ses propres sketch, il y avait la guerre avec la Russie, du coup les armes US livrées avec plus ou moins de retard et de soutien, etc.....Il y avait aussi le sujet UE ( soutien et entrée dans l'UE ), la corruption, etc....En fait c'était trés prophétique, sans l'être vraiment car à un point probablement compris et admis de tous. On pourrait faire entre la série humoristique "serviteur du peuple" et nos guignols d'il y a 25 /30 ans à leur époque glorieuse. C'est à dire de l'humour, sur un fond archi vrai. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) il y a 3 heures Share Posté(e) il y a 3 heures il y a une heure, Ciders a dit : "Le désir inconscient d'intégrer un empire". Celle-là, je l'encadre. C'est la version diplomatique (pas diplomate) de la jupe trop courte. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
penaratahiti Posté(e) il y a 3 heures Share Posté(e) il y a 3 heures il y a 30 minutes, FATac a dit : C'est la version diplomatique (pas diplomate) de la jupe trop courte. L'agresseur frappe, la victime dérange. grand classique. En fait, le vrai tort de l'Ukraine, c'est d'être encore debout. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nec temere Posté(e) il y a 2 heures Share Posté(e) il y a 2 heures Son vrai tort c'est de mettre en pratique le principe d’autodetermination des peuples si cher a Poutine lorsqu'il s'agit de chier dans les bottes "occidentaux" mais qu’il foule du pied comme un sagouin lorsqu'il s’agit de sauver les débris d’influence russe... 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
greg0ry Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure il y a 30 minutes, Nec temere a dit : le principe d’autodetermination des peuples Ce concept est toujours apprécié chez les autres et jamais chez soi . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure Certains sont d'avis que la solution pour des pays complexes comme l'Ukraine c'est non pas des choix binaires (comme c'est le cas dès qu'on fait des référendums d'autodétermination), mais un fédéralisme qui compose avec la pluralité des identités : https://en.wikipedia.org/wiki/Viacheslav_Chornovil Le 16 février 1989, l'Union des écrivains a publié un projet de programme pour son groupe proposé dans Literary Ukraine, dans lequel elle appelait à l'établissement de l'ukrainien comme langue officielle de la RSS d'Ukraine, à un renouveau national et culturel, à l'autonomie ukrainienne, ainsi qu'au renforcement des droits linguistiques des minorités en Ukraine. [Chornovil] a publié son programme électoral en août 1989, avant les élections au Soviet suprême de mars 1990, dans lequel il appelait à « l'indépendance, la démocratie et l'autonomie », à la coopération avec les non-Ukrainiens ethniques et au fédéralisme. Le concept d'une Ukraine fédérale proposé par Chornovil reposait sur douze « pays » (en ukrainien : землі, romanisé : zemli), dont les frontières internes étaient grossièrement définies par les provinces de la République populaire ukrainienne, plus une terre distincte pour le Donbass. La Crimée devait exister soit comme un État indépendant, soit comme une république autonome de l'Ukraine, et la Rada centrale devait être rétablie en tant qu'organe bicaméral comprenant des députés élus en nombre égal par représentation proportionnelle et provenant des pays. Le 8 septembre 1989, le Mouvement populaire d'Ukraine (en ukrainien : Народний рух України, romanisé : Narodnyi rukh Ukrainy, abrégé en « Rukh ») a été créé sur la base du programme de l'Union des écrivains. Chornovil a continué à défendre le fédéralisme, déclarant lors d'une conférence de presse en mai 1990 que le « centralisme de Kiev » conduirait à l'émergence d'un nationalisme russe dans le Donbass et d'une identité ruthène dans l'oblast de Transcarpatie[108]. L'historien Stepan Kobuta a avancé que le rejet des lois soviétiques par la Galicie était l'expression des convictions fédéralistes de Chornovil. Lors des élections de [1998], le Rukh a changé d'avis sur le fédéralisme, Chornovil affirmant que les appels en faveur de la transformation de l'Ukraine en république fédérale relevaient du « fédéralisme clanique ». Lors du neuvième congrès du Rukh [uk], qui s'est tenu les 12 et 13 décembre 1998, Chornovil a annoncé la stratégie du parti pour l'élection présidentielle de 1999. Intitulée « En avant, vers l'est », cette stratégie appelait à se concentrer davantage sur les populations de l'est et du sud de l'Ukraine tout en maintenant son opposition à l'établissement du russe comme langue co-officielle avec l'ukrainien.[168] Plus grave encore, Chornovil a été accusé d'ignorer les réalités politiques au profit du « romantisme » et d'avoir une attitude naïve envers la politique, comme le souligne le philosophe et écrivain Petro Kraliuk dans un article publié en 2017 dans Radio Liberty [uk]. Kraliuk note en particulier que la croyance de Chornovil dans le fédéralisme et son refus de travailler avec Kravtchouk après sa défaite électorale de 1991 sont contre-productifs. [198] Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure (modifié) Il y a 4 heures, g4lly a dit : L'Ukraine est quand meme resté dans la sphere russe. Y avait-il une alliance militaire ? Une coopération militaire entre l'Ukraine et la Russie ? En 1998, le parti communiste ukrainien gagne les élections : https://en.wikipedia.org/wiki/1998_Ukrainian_parliamentary_election Cela constitue un fort désalignement avec la Russie qui, suite à l'élection controversée de 1996 (1) a mis le parti communiste en minorité. Si l'Ukraine avait voulu faire plaisir à Boris Eltsine, elle n'aurait pas voté communiste. (1) voir le documentaire de Madeleine Leroyer "1996, hold-up à Moscou" et les autres références que j'ai postées ici : Le 08/12/2025 à 19:34, Wallaby a dit : Effectivement. Témoin à charge : Michael Meadowcroft : https://exiledonline.com/how-the-west-helped-invent-russias-election-fraud-osce-whistleblower-exposes-1996-whitewash/ (30 novembre 2007 - republié le 9 décembre 2011) L'ancien chef de la mission de l'OSCE révèle les « pressions » exercées pour dissimuler les irrégularités lors des élections [russes] de 1996 Dans un récent entretien téléphonique avec The eXile, Meadowcroft a expliqué comment il avait subi des pressions de la part des autorités de l'OSCE et de l'UE pour ignorer les graves irrégularités qui ont entaché la victoire électorale largement manipulée de Boris Eltsine en 1996, et comment les responsables de l'UE ont supprimé un rapport sur la soumission quasi totale des médias russes aux forces pro-Eltsine. « Jusqu'à la dernière minute, j'ai subi des pressions de la part [des hauts responsables de l'OSCE à] Varsovie pour que je modifie ce que je voulais dire », a déclaré Meadowcroft. « En ce qui concerne ce que l'OSCE était prête à dire publiquement au sujet de l'élection, elle s'opposait fermement à toute suggestion selon laquelle l'élection avait été manipulée. » En fait, selon lui, l'OSCE et l'Occident avaient déjà décidé avant même le début du scrutin à quel point l'élection de Boris Eltsine était merveilleusement libre et équitable. « L'Assemblée parlementaire de l'OSCE avait une mission distincte qui était passionnément pro-Eltsine », a-t-il déclaré. « Il y avait donc deux missions de l'OSCE pour les élections, dont l'une était arrivée avec l'intention de dire que tout allait bien. » L'autre a été soumise à des pressions pour se rallier à cette opinion. Contexte : https://boutique.arte.tv/detail/1996-hold-up-a-moscou (2021) Contre toute attente, Boris Eltsine parvint à se faire réélire, en 1996, président de la Fédération de Russie. Entre film noir et tragi-comédie, les ahurissants secrets de ce qui apparaît aujourd'hui comme une escroquerie à grande échelle. En 1996, Boris Eltsine, malade et détesté, brigue un second mandat à la présidence de la Fédération de Russie. Face à lui, un candidat communiste, Guennadi Ziouganov, porté aux nues par les oubliés de la transition post-soviétique. Crédité en début de course d'à peine 3 % des intentions de vote, Eltsine parvient pourtant contre toute attente à se faire réélire avec près de 54 % des voix. Comment a-t-il pu gagner cette bataille que tous pensaient perdue d’avance ? Pour l’emporter, Eltsine s’est engagé dans une campagne impitoyable au budget abyssal, dans laquelle le Kremlin, les médias, les hommes d'affaires russes et les puissances occidentales ont uni leurs forces pour que la Russie "ne retourne pas en URSS". De pactes incongrus en escroqueries à grande échelle, ici avouées sans ambages, ce film de Madeleine Leroyer oscille entre film noir et tragi-comédie shakespearienne. Archives rares, animations et témoignages, notamment de Tatiana Diatchenko, fille et conseillère d'Eltsine, de l'ancien vice-Premier ministre Anatoli Tchoubaïs de l'oligarque déchu Sergueï Pougatchev ou encore de l'ancien président du FMI, Michel Camdessus, nous entraînent dans les coulisses ahurissantes d’un moment crucial qui a scellé le destin de la Russie et, par ricochet, celui du monde. - - - Le 01/03/2018 à 13:31, Wallaby a dit : A http://videos.assemblee-nationale.fr/video.5591954_5a8d32f8779df.commission-des-affaires-etrangeres--la-russie-et-sa-politique-exterieure--mme-helene-carrere-denc-21-fevrier-2018 B https://www.facebook.com/mdesarnez/videos/audition-dhélène-carrère-dencausse-secrétaire-perpétuel-de-lacadémie-française-s/10155968761522184/ Hélène Carrère d'Encausse A 00:25:55 (B 10:35) "Il [Boris Eltsine] a été réélu [en 1996] tout simplement parce que les Etats-Unis ont manipulé l'élection aux Russes, et je crois que c'est le moment de le dire puisqu'on s'intéresse à qui manipule les élections". A 00:30:30 "On peut raconter ce qu'on veut, mais et le chancelier Kohl et James Baker avaient admis que oui, l'OTAN n'aurait pas de raison de s'élargir à l'Est, dès lors que tout le système changeait". A 43:30 "les révolutions de couleur ont été ressenties dès 2003-2004 comme des révolutions manipulées, c'est à dire non pas directement par les Etats-Unis mais par les ONG... enfin l'argent américain a largement circulé, largement de George Soros aussi, et caetera". A 43:50 "2014 c'est beaucoup plus flagrant : j'ai été à Maidan... l'argent se distribuait, la spontanéïté était largement entretenue par une aide, l'aide à la démocratie étant le prétexte officiel". - Le 06/03/2018 à 13:27, Wallaby a dit : https://www.nytimes.com/2018/02/17/sunday-review/russia-isnt-the-only-one-meddling-in-elections-we-do-it-too.html (17 février 2018) Si vous demandez à un agent de renseignement, si les Russes ont enfreint les règles ou fait quelque chose de bizarre, la réponse est non, pas du tout ", a déclaré Steven L. Hall, qui a pris sa retraite en 2015 après 30 ans à la C. I. A., où il était chef des opérations russes. Les États-Unis ont " absolument " mené de telles opérations d'influence électorale par le passé, a-t-il dit," et j'espère que nous continuerons à le faire ". Au moins une fois la main des États-Unis est entrée audacieusement dans une élection russe. Les Américains craignaient que Boris Eltsine ne soit battu par un vieux communiste démodé lors de sa réélection à la présidence en 1996, ce qui a conduit à un effort mi-public mi-caché pour l'aider, poussé par le président Bill Clinton. Il comprenait une campagne américaine en faveur d'un prêt à la Russie de 10 milliards de dollars du Fonds monétaire international quatre mois avant le vote et une équipe de consultants politiques américains (bien que certains Russes se soient moqués de la victoire d'Eltsine lorsque ces consultants se sont vus attribuer le mérite de la victoire d'Eltsine). Le National Endowment for Democracy a accordé une subvention de 23 000 $ en 2006 à un organisme qui employait Aleksei Navalny, qui est devenu, des années plus tard, le principal ennemi politique de M. Poutine, un fait que le gouvernement a utilisé pour attaquer à la fois M. Navalny et le fonds de dotation. En 2016, la fondation a accordé 108 subventions d'un montant total de 6,8 millions de dollars à des organisations en Russie à des fins telles que "l'engagement de militants" et "la promotion de l'engagement civique". Le fonds de dotation ne nomme plus les bénéficiaires russes qui, en vertu des lois russes réprimant les financements étrangers, peuvent être victimes de harcèlement ou d'arrestations. Modifié il y a 20 minutes par Wallaby Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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