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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie


Messages recommandés

Il y a 14 heures, Alzoc a dit :

Rien que l’étymologie du mot Oblast indique à quel point la Russie actuelle est un empire qui n'a pas encore fini de se désintégrer :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Oblast#Étymologie

Edit :

Kraï est pas mal non plus :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Kraï#Contenu

Si tu en es là...

Si on prend l'éthymologie du mot département en France, est ce que ça veut dire que l'on est encore une royauté qui ne finit pas de résister à la République ?

Citation

    S’il n’a pas le même sens qu’aujourd’hui, le terme « département » est déjà employé au Moyen Âge, dès le XIIe siècle, pour désigner le fait de séparer quelque chose en deux.

     Sous l’Ancien Régime. Il a notamment une connotation juridique et fiscale. La définition donnée par l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert débute ainsi : « Département [..] signifie distribution, répartition, partage qui se fait de certains objets entre plusieurs personnes ». Elle complète la notice en désignant deux organes administratifs de l’État, les « départemens du conseil du Roi » et les « départemens des secrétaires d’État ». Il existe également le verbe « départir », qui induit une idée de partage, de distribution des pouvoirs. Par exemple, les intendants du roi étaient départis dans les provinces, c’est-à-dire envoyés à l’intérieur des généralités.

      Dans son Dictionnaire portatif de la langue française, paru en 1680 et réédité à 44 reprises entre cette date et 1811, le grammairien et lexicographe César-Pierre Richelet (1626-1698) propose pour le mot « département » la définition suivante : « Distribution, étendue de pays, sur laquelle on a quelque pouvoir, en vertu de la charge, ou de la commission qu’on exerce. C’est aussi la partie du royaume, dont les affaires qui regardent l’intérêt du roi, sont commises au Secrétaire d’État ».

https://archives.sarthe.fr/action-culturelle-et-educative/action-culturelle/jeudiarchives/histoire-du-departement/lorigine-du-mot-departement

ou est ce qu'on oublie nos bons vieux Roy et qu'on fait commencer l'histoire à la Révolution, où l'on reprend les mots et qu'on rationalise les divisions et le millefeuilles ?

Citation

1790 : l'Assemblée Constituante adopte le projet Cassini sur la création des départements. L'objectif est d'unifier le territoire et de mettre fin à la diversité des administrations provinciales. Au nombre de 83, les départements sont tous organisés autour d'un chef-lieu, qui doit être accessible des quatre coins du département en moins d'une journée de cheval. Surtout, chaque département est doté d'un conseil chargé de l'administrer, sous l'étroit contrôle toutefois du pouvoir central.

1871 : par la loi du 10 août, le département est désormais considéré comme une collectivité territoriale. La loi précise les modalités de fonctionnement du conseil général, qui, dans le même temps reçoit une compétence globale pour régler les affaires d'intérêt départemental. Les conseillers sont élus pour une durée de six ans au suffrage universel, à raison d'un par canton.

1982 : le département devient une collectivité territoriale de plein exercice. Grâce aux lois de décentralisation du 2 mars, les élus ont de nouvelles responsabilités. La tutelle de l'administration préfectorale est supprimée. Désormais, le président du conseil général détient le pouvoir exécutif. C'est lui qui assure la préparation et la mise en œuvre du budget de son département.

https://www.pasdecalais.fr/histoire-des-departements-en-france#:~:text=Le mot département vient de,département le 26 février 1790.

On peut toujours être de mauvaise foi, mais à un moment ça dessert plus que ça ne fait avancer votre "grande cause".

Modifié par rendbo
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https://www.politico.eu/article/european-council-summit-eu-agrees-e90b-ukraine-loan-russian-assets-plan-fails/ (19 décembre 2025)

Les gouvernements européens n'ont pas réussi à trouver un accord sur le transfert des avoirs gelés de la Russie vers l'Ukraine après un sommet de 16 heures à Bruxelles, ce qui constitue un revers majeur pour le chancelier allemand Friedrich Merz et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

Les pays ont été contraints de se mettre d'accord sur un plan de secours d'urgence basé sur la dette commune de l'UE, qui a été défendu pendant des semaines par le Premier ministre belge Bart De Wever et qui était considéré comme peu probable jusqu'à quelques heures avant la conclusion de l'accord. Portant un nouveau coup à l'unité de l'UE, trois pays ― la Hongrie, la Slovaquie et la République tchèque ― ne participeront pas à cet accord.

Bien que l'accord permette à chacun de crier victoire, ce n'était pas la solution que l'Allemagne et la Commission avaient défendue avant le sommet.

« Bien sûr, certaines personnes ne l'ont pas apprécié... elles veulent punir [le président russe Vladimir] Poutine en lui prenant son argent », a déclaré M. De Wever, faisant référence au projet initial d'utiliser les actifs de la Russie. Mais « la politique n'est pas une affaire émotionnelle » et « la rationalité a prévalu ».

Si cette option plaisait aux pays du sud, elle n'avait pas les faveurs de l'Allemagne et de ses alliés d'Europe du nord, qui se sont traditionnellement opposés à la garantie des obligations de leurs homologues fortement endettés.

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https://www.spiegel.de/ausland/eu-kompromiss-fuer-die-ukraine-presse-kommentiert-gipfelergebnis-als-peinlich-a-b7523199-8510-4653-a01d-0d097bb58d9b (19 décembre 2025)

90 milliards d'euros pour l'Ukraine : après de longues négociations, l'UE s'est mise d'accord sur un nouveau financement pour ce pays attaqué par la Russie. La presse ne mâche pas ses mots pour qualifier ce compromis.

Ce compromis serait « une victoire pour le Premier ministre belge Bart De Wever, après que l'Allemagne et la Pologne aient été contournées par un « plan B » initialement soutenu par la France et l'Italie. ... Depuis septembre, le chancelier fédéral Friedrich Merz s'était engagé en faveur de la saisie des avoirs gelés de la Russie pour financer l'Ukraine, ce qui avait effrayé la Belgique et d'autres pays qui craignaient des turbulences financières. » [Times, Londres]

« La Repubblica » parle d'une défaite pour von der Leyen et Merz

Au sujet du compromis trouvé lors du sommet européen à Bruxelles, le journal italien « La Repubblica » écrit qu'il s'agit d'une « défaite politique pour Ursula von der Leyen et Friedrich Merz, qui avaient insisté jusqu'au bout pour utiliser les ressources provenant des avoirs de Moscou. En ce qui concerne les avoirs russes, la Commission poursuivra son examen technique afin de déterminer si cela pourrait devenir une option viable dans les mois à venir. Pour l'instant, cependant, cette question est reportée sine die et, dans les faits, classée sans suite.

« Aftonbladet » : « C'est embarrassant »

Le quotidien social-démocrate suédois « Aftonbladet » y voit « à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle. Bonne, car l'Ukraine a un besoin urgent d'argent. Mauvaise, car aucun accord n'a pu être trouvé sur l'utilisation des avoirs russes gelés. Et inquiétante, car cela montre que l'Europe manque encore de conscience de la crise.

La Russie ne veut pas la paix. Le régime russe a besoin de la guerre pour rester au pouvoir. L'impérialisme est l'idéologie d'Etat russe. Ce n'est pas un phénomène nouveau. Depuis son arrivée au pouvoir il y a 25 ans, Vladimir Poutine n'a cessé d'intervenir dans d'autres pays et de déclencher de nouvelles guerres. ...

Une certaine lassitude face à la guerre semble également s'être installée parmi les chefs d'État et de gouvernement de l'UE. C'est embarrassant, car la guerre se déroule en Ukraine et c'est la population ukrainienne qui en souffre. La question se pose donc de savoir si l'Europe va céder à court terme face à la terreur russe.

... La Hongrie, la République tchèque et la Slovaquie agissent comme les chevaux de Troie de Poutine. L'économie européenne est en difficulté et les partis populistes gagnent en influence dans un nombre croissant de pays. Le gouvernement américain semble désormais se ranger du côté de Moscou dans le conflit ukrainien.

Nous n'avons d'autre choix que d'aider l'Ukraine à vaincre l'armée russe, au pire avec les États-Unis comme spectateurs dans les tribunes. »

« Rhein-Neckar-Zeitung » : un pari risqué, des risques banalisés

« Merz vise un succès dans les négociations lors du sommet européen. La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a également déclaré que les discussions se poursuivraient jusqu'à ce qu'une solution soit trouvée. Au final, ce sont toutefois les contribuables allemands qui devront passer à la caisse – que ce soit pour 50 milliards d'euros ou bien plus encore ? Et cela en pleine crise économique. Bien sûr, on peut se interroger sur l'objectif politique réel de cette mesure de confiscation. La majorité des États membres de l'UE semblent prêts à jouer gros – les risques sont banalisés. »

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Il y a 6 heures, herciv a dit :

 Les jeux sont faits » : les Européens débloquent 90 milliards d'euros pour l'Ukraine

https://www.lesechos.fr/monde/europe/guerre-en-ukraine-a-bruxelles-negociations-au-forceps-sur-les-avoirs-russes-2205783a

Les Vingt-Sept n'ont pu s'entendre, ce vendredi, sur un prêt à Kiev assis sur les actifs russes immobilisés dans l'UE. Ils n'abandonnent pas le concept mais recourent dans l'immédiat à une émission de dette « classique ».

Guerre Ukraine - Russie

Guerres et conflits

Ce jeudi, le Premier ministre belge, Bart De Wever, et le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, ont eu un entretien bilatéral. (Photo UKRAINIAN PRESIDENTIAL PRESS SERVICE/AFP)

Par Karl De Meyer

Publié le 18 déc. 2025 à 19:12Mis à jour le 19 déc. 2025 à 06:20

Peu après 3 heures du matin, ce vendredi, une fumée blanche est enfin sortie du bâtiment Europa du rond-point Schuman, à Bruxelles. Les Vingt-Sept, après une longue journée de négociations, ont enfin trouvé un moyen de financer l'Ukraine pour les deux années qui viennent.

Mais les 90 milliards d'euros que l'UE s'apprête à transférer à Kiev ne proviendront pas de la source sur laquelle travaillaient les diplomates depuis des semaines, à savoir les actifs russes immobilisés en Europe. Cette solution inédite, qui posait de nombreuses questions financières et juridiques, n'a pas été retenue, in fine.

La Belgique, où sont logées la grande majorité de ces liquidités, dans la société Euroclear, craignait des représailles de la Russie, dont la Banque centrale a déjà engagé des poursuites contre le dépositaire central de liquidités, réclamant 230 milliards de dollars de dommages et intérêts. Son Premier ministre Bart De Wever exigeait des garanties colossales. Mais la Belgique n'était pas seule à exprimer des réticences. Vers une heure du matin, il est apparu que ce chemin ne pourrait être emprunté.

Deux tiers des besoins

Comme les Vingt-sept ne pouvaient pas partir de Bruxelles sans assurer le soutien de l'Ukraine, sous peine de donner raison à Donald Trump sur la supposée « faiblesse » de l'Europe, ils ont opté pour le plan B. Il s'agit d'un prêt européen à taux zéro de 90 milliards d'euros que la Commission lèvera sur les marchés, comme elle a l'habitude de le faire. Cette somme couvre les deux tiers des besoins de financement de Kiev pour 2026-2027, l'autre tiers devant être apporté par des pays alliés comme le Canada ou la Norvège.

 

L'Ukraine ne le remboursera que si elle reçoit des réparations de la part de la Russie, et les Européens se réservent le droit d'utiliser les actifs russes pour rembourser les prêteurs. L'immobilisation de ces avoirs a été sécurisée sur le long terme par une décision juridique, la semaine dernière.

Trois pays exemptés

Le recours à un prêt commun a été décidé à l'unanimité des Vingt-Sept mais trois Etats membres ont négocié un « opt-out ». La Hongrie et la Slovaquie, depuis des années proches de la Russie et hostiles au soutien à l'Ukraine, ainsi que la Tchéquie, où Andrej Babis, « le Trump tchèque », vient de revenir au pouvoir, ne participeront pas.

Cela ne change pas grand-chose au schéma d'ensemble, compte tenu de leur maigre contribution au PIB de l'Union. Emmanuel Macron a par ailleurs minimisé l'importance symbolique de ces défections en évoquant des précédents, intervenus pendant la crise de la zone euro par exemple.

Les conclusions du Sommet stipulent que les fonds transférés pour des dépenses militaires doivent bénéficier en priorité aux industries de défense ukrainienne et européenne. Ils seront versés à la condition que Kiev continue son combat pour le respect de l'état de droit et notamment la lutte contre la corruption.

Le travail continue sur les avoirs russes

Les Vingt-Sept n'abandonnent pas pour autant le concept du « prêt de réparation », à l'étude depuis des mois. Ils demandent au Conseil de l'UE et au Parlement de continuer à travailler sur ses aspects les plus délicats dans l'espoir de déboucher un jour. L'UE abrite quelque 210 milliards d'euros d'actifs russes immobilisés, au total.

A l'issue du sommet, Emmanuel Macron a déclaré que cet emprunt donne « de la visibilité à nos amis ukrainiens. […] Nous avons envoyé à la Russie un message de détermination ». « Garantir 90 milliards d'euros à un autre pays pour les deux prochaines années, je ne crois pas que cela se soit jamais vu dans notre histoire », a jugé la Première ministre danoise Mette Frederiksen, dont le pays assure la présidence du Conseil de l'UE jusqu'à la fin de l'année.

Revers pour Merz

« Les jeux sont faits, tout le monde est soulagé », a déclaré Bart De Wever, tout sourire, après avoir fait du dossier des actifs russes un objet du débat public en Belgique. Le chancelier allemand Friedrich Merz, qui avait investi beaucoup de capital politique en faveur du prêt de réparation, a fait contre mauvaise fortune bon coeur et parlé, lui aussi, de « grand succès ».

Mais alors qu'il n'a pu forcer un accord des Européens pour une signature de l'accord commercial avec le Mercosur dès cette semaine, il n'est pas parvenu à se poser comme le nouveau poids lourd du Conseil européen, dans la lignée de la précédente chancelière chrétienne-démocrate, Angela Merkel.

je comprends la chose comme suit :

- l'UE garde les avoirs russes en otage - c'est logique tant que la pression née de la guerre actuelle ne redescend pas ;

- l'UE finance deux ans de guerre ukrainienne.

Pour le reste, il ne se passe pas grand chose 

- le prêt de deux ans ne sera jamais remboursé par l'Ukraine, c'est un don déguisé et un mensonge à destination des européens qui sont à nouveau infantilisés ;

- la clause de remploi des avoirs russes dans les réparations envers l'Ukraine est un dispositif interprétatif à haut risque :

(i) forcer l'Ukraine à se battre au maximum en limitant sa capacité à demander à l'UE la restitution des avoirs russes en contrepartie de compensations politiques

(ii) forcer indirectement l'Ukraine à sortir d'un schéma abandon de territoire contre garantie de sécurité, schéma qui risque fort de conduire à une nouvelle guerre ultérieurement faute de mesures de deconfliction  

(iii) la Russie paiera. Situation qui devrait s'imposer si l'Ukraine remporte militairement la guerre et menace Moscou. Sinon, on  risque de se sentir empêcher par le préambule sur l'incapacité à saisir les avoirs russes

(iv) suggérer que l'UE ne mettra pas un radis dans la reconstruction de l'Ukraine, ce qui reviendrait à un abandon de l'Ukraine au moment où le plus dur est fait...

 

 

 

 

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il y a 17 minutes, Hirondelle a dit :

Ce courageux Kozak n'étant pas prés d'être remis en selle (oui, jeu de mot hilarant...) devra à l'avenir se tenir à l'écart des fenêtres, non ?

A sa place, je me tiendrais certainement à l'écart des fenêtres, et je me méfierais aussi des tasses de thé

Cela dit, il est possible (j'ai bien dit possible, pas assuré !) que sa vie ne soit pas en danger

Dans les conceptions de Poutine en effet, seule une chose ne peut être pardonnée

- Savez-vous pardonner ?

- Oui... mais pas tout

- Et qu'est-ce que vous ne pouvez pas pardo...

- La trahison !

Je soupçonne (j'ai bien dit soupçonner, je ne jouerais pas ma vie là-dessus) que Poutine ne cherchera pas a priori à tuer un opposant, même déterminé, du moment que selon les conceptions de Poutine il n'a pas trahi

Exprimer une opposition forte, du moment qu'elle reste privée, ou au moins du moment qu'elle se contente d'exprimer une vision différente de là où devrait aller la Russie mais sans lien avec l'étranger ne semble pas être raison suffisante pour tuer aux yeux de Poutine. Kozak est vivant et libre, de même que Nadejdine le candidat à la présidence 2024 empêché de se présenter parce qu'il voulait stopper net la guerre est vivant et libre

Ces personnes sont évidemment empêchées d'exercer une influence : Kozak limogé, Nadejdine empêché d'être candidat et d'ailleurs plus invité à la télévision depuis longtemps. Afin de préserver le pouvoir du dictateur

Ceux dont Poutine estime qu'ils ont non seulement exprimé une divergence mais trahi (Litvinenko et Skripal agents du FSB livrant des secrets aux Occidentaux, Prigojine tentant une marche sur Moscou après celle sur Rome de Mussolini), ceux-là Poutine les fait tuer sans hésiter

L'exception à cette "règle" (que je soupçonne je ne peux pas la prouver) c'est l'opposant Alexei Navalny, tué en prison. Parce que ses enquêtes sur les milliards détournés par Poutine portaient trop juste ? 

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il y a 2 minutes, Akilius G. a dit :

(iii) la Russie paiera. Situation qui devrait s'imposer si l'Ukraine remporte militairement la guerre et menace Moscou. Sinon, on  risque de se sentir empêcher par le préambule sur l'incapacité à saisir les avoirs russes

Kiev peut forcer Moscou à arrêter les frais, mais avant que Kiev ne menace, Moscou, Kiev sera un petit cratère radioactif... et il faut espérer que d'autres capitales européennes ne le seront pas en même temps parce que perdu pour perdu, autant rendre la monnaie de la pièce.

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il y a une heure, Alexis a dit :

A sa place, je me tiendrais certainement à l'écart des fenêtres, et je me méfierais aussi des tasses de thé

Cela dit, il est possible (j'ai bien dit possible, pas assuré !) que sa vie ne soit pas en danger

Dans les conceptions de Poutine en effet, seule une chose ne peut être pardonnée

- Savez-vous pardonner ?

- Oui... mais pas tout

- Et qu'est-ce que vous ne pouvez pas pardo...

- La trahison !

Je soupçonne (j'ai bien dit soupçonner, je ne jouerais pas ma vie là-dessus) que Poutine ne cherchera pas a priori à tuer un opposant, même déterminé, du moment que selon les conceptions de Poutine il n'a pas trahi

Exprimer une opposition forte, du moment qu'elle reste privée, ou au moins du moment qu'elle se contente d'exprimer une vision différente de là où devrait aller la Russie mais sans lien avec l'étranger ne semble pas être raison suffisante pour tuer aux yeux de Poutine. Kozak est vivant et libre, de même que Nadejdine le candidat à la présidence 2024 empêché de se présenter parce qu'il voulait stopper net la guerre est vivant et libre

Ces personnes sont évidemment empêchées d'exercer une influence : Kozak limogé, Nadejdine empêché d'être candidat et d'ailleurs plus invité à la télévision depuis longtemps. Afin de préserver le pouvoir du dictateur

Ceux dont Poutine estime qu'ils ont non seulement exprimé une divergence mais trahi (Litvinenko et Skripal agents du FSB livrant des secrets aux Occidentaux, Prigojine tentant une marche sur Moscou après celle sur Rome de Mussolini), ceux-là Poutine les fait tuer sans hésiter

L'exception à cette "règle" (que je soupçonne je ne peux pas la prouver) c'est l'opposant Alexei Navalny, tué en prison. Parce que ses enquêtes sur les milliards détournés par Poutine portaient trop juste ? 

Desk Russie (je ne sais pas ce que ça vaut) va dans ton sens et publie un article pour expliquer pourquoi Kosak devrait davantage être vu comme placé en réserve : https://desk-russie.eu/2025/09/28/le-kremlin-sans-kozak-le-temps-des-juristes-est-revolu.html

 

Modifié par Hirondelle
fôtes
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il y a 4 minutes, rendbo a dit :

Kiev peut forcer Moscou à arrêter les frais, mais avant que Kiev ne menace, Moscou, Kiev sera un petit cratère radioactif... et il faut espérer que d'autres capitales européennes ne le seront pas en même temps parce que perdu pour perdu, autant rendre la monnaie de la pièce.

ce scenario n'arrivera pas, c'est un moyen pour moi de rappeler qu'après avoir rappelé l'insaisissabilité des avoirs russes, il n'est plus possible de les affecter à une réparation envers l'Ukraine que sur la base du volontariat russe. Les facultés de contraindre ce volontariat sont très limitées pour l'Ukraine agissant seule. 

Pour autant, un échec de la guerre d'agression russe en Ukraine pourrait conduire à de profonds changement en Russie.

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il y a une heure, Akilius G. a dit :

je comprends la chose comme suit :

- l'UE garde les avoirs russes en otage - c'est logique tant que la pression née de la guerre actuelle ne redescend pas ;

- l'UE finance deux ans de guerre ukrainienne.

Pour le reste, il ne se passe pas grand chose 

- le prêt de deux ans ne sera jamais remboursé par l'Ukraine, c'est un don déguisé et un mensonge à destination des européens qui sont à nouveau infantilisés ;

- la clause de remploi des avoirs russes dans les réparations envers l'Ukraine est un dispositif interprétatif à haut risque :

Je me suis planté ( et je le dis et j'assume ) , je pensais à une offre plus "petite" en valeur mais à plus court terme, avec revoyure en fonction des évènements qui restent incertains.

Ceci dit, on peut détailler ce que la mesure prise implique sur pas mal de points:

- l'UE continuera ses versements sur base mensuelles à Kiev. Le "plafond de dépense" est fixé pour 2 ans, et probablement pas un kopeck une hryvnia de plus sur la période. Il manque 45 Mds € pour que Kiev boucle ses 2 années pour faire les 135 Mds, somme nécessaire pour tenir le besoin en fonds du roulement du pays ( pas de faillite ) ET financer les achats d'arme. 

- Non ( je sais plus qui en a parlé plus haut ), 3 pays ne casqueront RIEN sur ce plan. Comme ils pèsent trés peu sur le PIB total de l'UE, celà ne change pas grand chose pour les 24 pays restants.....

- On ne connait pas les détails du prêt pour les comptes UE. De toute façon, les sommes seront levées sur les marchés au fur et à mesure des besoins de versement à Kiev, donc ça peut être 24 levées en 24 mois de 3.75 Mds € à chaque fois.

- Usuellement, l'UE fait du "prêt différé" qui commence à se rembourser à partir de la période suivante et pour une durée variable ( par exemple les emprunts pour le Covid commencent à se rembourser à partir de 2028 et pour je ne sais plus, 30 ans ou un truc du genre ). Pour les 2 années restantes, on ne "paie" que les intérêts du différé. 

- le cout actuel de l'UE serait vers 100 euros par tête française par an, mais en fait c'est "bidon" puisque ça se calque sur les engagements pris jusqu'à la période précédente ( qui finissait en 2019 ). A partir de 2028, ça va saigner autrement plus que 100 euros, et pour longtemps. De quoi alimenter les montées nations, souverainistes et eurosceptiques.

- Si la guerre dure 6 mois, alors on versera seulement le quart de 90 Mds, mais ça laisse les 3/4 à re-flêcher vers l'aide à la reconstruction ensuite ( et faudra pas rêver à encore sur abonder ) jusqu'à fin 2027.

- la mauvaise nouvelle pour Kiev, c'est qu'à chaque année de guerre devant eux, ils prennent 50 % de dettes sur PIB en plus dans le baluchon. Le futur ukrainien, il va falloir que Kiev apprennent à lever l'impôt, le lever beaucoup, et à lâcher les effectifs énormes de fonctionnaires façon encore époque soviet' dont ils n'ont pas su se défaire. Il est probable qu'il leur faudra d'abord faire des efforts importants, et ensuite seulement envisager des effacements partiels de dette. Alors le miracle économique avec l'exode de population ( sauf les retraités à payer qui restent sur place jeune et active, et diminuée en nombre ), je ne vois pas comment ça peut arriver. A moins qu'on mette un coup de pied au cul des réfugiés temporaires......

 

 

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il y a une heure, Akilius G. a dit :

je comprends la chose comme suit :

- l'UE garde les avoirs russes en otage - c'est logique tant que la pression née de la guerre actuelle ne redescend pas ;

- l'UE finance deux ans de guerre ukrainienne.

Pour le reste, il ne se passe pas grand chose 

- le prêt de deux ans ne sera jamais remboursé par l'Ukraine, c'est un don déguisé et un mensonge à destination des européens qui sont à nouveau infantilisés ;

- la clause de remploi des avoirs russes dans les réparations envers l'Ukraine est un dispositif interprétatif à haut risque :

Je me suis planté ( et je le dis et j'assume ) , je pensais à une offre plus "petite" en valeur mais à plus court terme, avec revoyure en fonction des évènements qui restent incertains.

Ceci dit, on peut détailler ce que la mesure prise implique sur pas mal de points:

- l'UE continuera ses versements sur base mensuelles à Kiev. Le "plafond de dépense" est fixé pour 2 ans, et probablement pas un kopeck une hryvnia de plus sur la période. Il manque 45 Mds € pour que Kiev boucle ses 2 années pour faire les 135 Mds, somme nécessaire pour tenir le besoin en fonds du roulement du pays ( pas de faillite ) ET financer les achats d'arme. 

- Non ( je sais plus qui en a parlé plus haut ), 3 pays ne casqueront RIEN sur ce plan. Comme ils pèsent trés peu sur le PIB total de l'UE, celà ne change pas grand chose pour les 24 pays restants.....

- On ne connait pas les détails du prêt pour les comptes UE. De toute façon, les sommes seront levées sur les marchés au fur et à mesure des besoins de versement à Kiev, donc ça peut être 24 levées en 24 mois de 3.75 Mds € à chaque fois.

- Usuellement, l'UE fait du "prêt différé" qui commence à se rembourser à partir de la période suivante et pour une durée variable ( par exemple les emprunts pour le Covid commencent à se rembourser à partir de 2028 et pour je ne sais plus, 30 ans ou un truc du genre ). Pour les 2 années restantes, on ne "paie" que les intérêts du différé. 

- le cout actuel de l'UE serait vers 100 euros par tête française par an, mais en fait c'est "bidon" puisque ça se calque sur les engagements pris jusqu'à la période précédente ( qui finissait en 2019 ). A partir de 2028, ça va saigner autrement plus que 100 euros, et pour longtemps. De quoi alimenter les montées nations, souverainistes et eurosceptiques.

- Si la guerre dure 6 mois, alors on versera seulement le quart de 90 Mds, mais ça laisse les 3/4 à re-flêcher vers l'aide à la reconstruction ensuite ( et faudra pas rêver à encore sur abonder ) jusqu'à fin 2027.

- la mauvaise nouvelle pour Kiev, c'est qu'à chaque année de guerre devant eux, ils prennent 50 % de dettes sur PIB en plus dans le baluchon. Le futur ukrainien, il va falloir que Kiev apprennent à lever l'impôt, le lever beaucoup, et à lâcher les effectifs énormes de fonctionnaires façon encore époque soviet' dont ils n'ont pas su se défaire. Il est probable qu'il leur faudra d'abord faire des efforts importants, et ensuite seulement envisager des effacements partiels de dette. Alors le miracle économique avec l'exode de population ( sauf les retraités à payer qui restent sur place jeune et active, et diminuée en nombre ), je ne vois pas comment ça peut arriver. A moins qu'on mette un coup de pied au cul des réfugiés temporaires......

 

 

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Il y a 4 heures, ksimodo a dit :

Si la guerre dure 6 mois, alors on versera seulement le quart de 90 Mds, mais ça laisse les 3/4 à re-flêcher vers l'aide à la reconstruction ensuite ( et faudra pas rêver à encore sur abonder ) jusqu'à fin 2027.

je n'avais pas vu cela sous cet angle, mais le mécanisme de prêt sur 2 ans permet - dans l'hypothèse où un accord de paix serait conclu avec la Russie d'ici quelques mois - de faciliter financièrement la jonction avec un plan spécifique de reconstruction. 

schéma temporel possible

1- cessez le feu 2- élection en ukraine 3- mise en oeuvre de l'accord russo-ukrainien 4- période intermédiaire de consolidation post électorale (une partie des 90 Md€ est utilisée) 5-plan de reconstruction

un peu cher mais cela pourrait aider à stabiliser le pays.

 

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il y a 27 minutes, Akilius G. a dit :

je n'avais pas vu cela sous cet angle, mais le mécanisme de prêt sur 2 ans permet - dans l'hypothèse où un accord de paix serait conclu avec la Russie d'ici quelques mois - de faciliter financièrement la jonction avec un plan spécifique de reconstruction. 

 

 

Je me suis gaufré sur ce qu'il s'est passé, mais peut être moins que d'autres ''en même temps". Le pragmatisme des risque sur la confiscation des avoirs a - je crois - été assez claire pour ne pas s'accorder avec les rêves humides de Herciv ou Olivier ( par exemple ). Et le dégel à la majorité qualifiée interviendra quand il faudra, donc a peu prés immédiatement à la suite d'un accord de paix. 

L'accord s'est conclu sur du terme de 24 mois. Il ne faudra pas espérer une rallonge significative avant le budget 2028 / 2035 de l'UE  ( et peut être / sans doute aucune rallonge du tout ). Que ce soit la guerre........ou la relance post guerre. Lequel budget UE 2028 / 2035 est DEJA amputé du sujet Ukrainien........

 

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Il y a 13 heures, Ciders a dit :

Ce n'est pas abusif, c'est un fait. Le vrai pouvoir est au Kremlin, toutes les décisions sont prises à Moscou. Il n'y aucune autonomie provinciale réelle (en économie ? Encore moins) et je ne parle même pas des républiques constituées sur base ethnique qui n'ont absolument aucun moyen de peser, sauf quelques exceptions comme le Tatarstan.

Mais va expliquer à un dirigeant local qu'il a une autonomie, il va te rire à la figure et te présenter la fenêtre. 

Tout dépend ce que tu appelle autonomie. Quelle est l'autonomie du Connecticut par rapport à Washington? Et bien c'est de degrés d'autonomie dont je parle. C'est à dire que je compare des états fédéraux entre eux. Si tu me demandes si le Tatarstan ou le Birobidjan à son mot à dire que l'Ukraine je te demanderais si l'Ohio à son mot à dire sur le Venezuela. Comme exemple d'autonomie en terme d'économie il y a par exemple des investissements qui se font au niveau des républiques.

Modifié par nemo
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Il y a 12 heures, Alexis a dit :

A sa place, je me tiendrais certainement à l'écart des fenêtres, et je me méfierais aussi des tasses de thé

Cela dit, il est possible (j'ai bien dit possible, pas assuré !) que sa vie ne soit pas en danger

Dans les conceptions de Poutine en effet, seule une chose ne peut être pardonnée

- Savez-vous pardonner ?

- Oui... mais pas tout

- Et qu'est-ce que vous ne pouvez pas pardo...

- La trahison !

Je soupçonne (j'ai bien dit soupçonner, je ne jouerais pas ma vie là-dessus) que Poutine ne cherchera pas a priori à tuer un opposant, même déterminé, du moment que selon les conceptions de Poutine il n'a pas trahi

Exprimer une opposition forte, du moment qu'elle reste privée, ou au moins du moment qu'elle se contente d'exprimer une vision différente de là où devrait aller la Russie mais sans lien avec l'étranger ne semble pas être raison suffisante pour tuer aux yeux de Poutine. Kozak est vivant et libre, de même que Nadejdine le candidat à la présidence 2024 empêché de se présenter parce qu'il voulait stopper net la guerre est vivant et libre

Ces personnes sont évidemment empêchées d'exercer une influence : Kozak limogé, Nadejdine empêché d'être candidat et d'ailleurs plus invité à la télévision depuis longtemps. Afin de préserver le pouvoir du dictateur

Ceux dont Poutine estime qu'ils ont non seulement exprimé une divergence mais trahi (Litvinenko et Skripal agents du FSB livrant des secrets aux Occidentaux, Prigojine tentant une marche sur Moscou après celle sur Rome de Mussolini), ceux-là Poutine les fait tuer sans hésiter

L'exception à cette "règle" (que je soupçonne je ne peux pas la prouver) c'est l'opposant Alexei Navalny, tué en prison. Parce que ses enquêtes sur les milliards détournés par Poutine portaient trop juste ? 

Il faut croire que Boris Nemtsov et Anna Politkovskaïa étaient de redoutables chefs mercenaires putschistes aguerris portant le béret goluboï, la telniashka, et brandissant des RPK74... :rolleyes:

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Des relais d'opinion de Poutine sanctionné par l'UE :

 

Anciens militaires français et suisse, pro-Poutine, anti-Occident... Xavier Moreau et Jacques Baud, ces «relais de la propagande du Kremlin» sanctionnés par l’UE

https://www.lefigaro.fr/international/anciens-militaires-francais-et-suisse-pro-poutine-anti-occident-xavier-moreau-et-jacques-baud-ces-relais-de-la-propagande-du-kremlin-sanctionnes-par-l-ue-20251220

Par Clotilde Jégousse

Le Français Xavier Moreau et le Suisse Jacques Baud ont été placé sur la liste des sanctionnés par l’Union européenne le 15 décembre 2025. Captures d'écran réseaux sociaux

PORTRAITS - Les deux Européens, influents sur les réseaux sociaux, font partie des douze «agents de déstabilisation russe en Europe» placés sur liste noire par le Conseil de l’Union européenne, lundi 15 décembre.

La seule fois que Nicolas Hénin, journaliste spécialiste des réseaux d’influence russes, a rencontré Xavier Moreau, c’était en 2015. Quelques mois après que Vladimir Poutine a annexé la Crimée, l’ancien militaire français participe à l’inauguration du Cercle Pouchkine, qui œuvre pour «le rapprochement culturel, économique et politique entre la France et la Russie». Ce jour-là, aux côtés de figures russophiles comme le député Thierry Mariani et l’avocat Pierre Gentillet, aujourd’hui tous deux au Rassemblement national, «il explique combien les sanctions contre la Russie, décidées courant 2014, sont inefficaces. Il affirme qu’elles vont se retourner contre le pays qui les a émises, alors que celui ciblé va se renforcer et développer ses ressources», se souvient l’auteur de La France russe, enquête sur les réseaux de Poutine (Éditions Fayard, 2016).

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Il y a 14 heures, ksimodo a dit :

Je me suis gaufré sur ce qu'il s'est passé, mais peut être moins que d'autres ''en même temps".

Comme les US ou la Russie habitués aux confiscations diverses et variés s'appuyant sur de l'arbitraire ou des lois ad hoc tout en disant qu'ils veulent propager la bien pensance ? Des pro du "en même temps" pour le coup. Pour les US la liste est longue comme le bras. Je rappel par exemple les pétroliers iraniens dont le pétrole a été vendu au bénéfice du budget US.

Un petit bilan des avoirs "confisqués par la russie" : j'ai demandé à ChatGPT.

"

Voici ce qui est connu (au 20 décembre 2025) sur la question des avoirs non russes que la Russie aurait “confisqués” depuis le début de la guerre en Ukraine (février 2022) :

1. Pas de chiffres officiels simples

Il n’existe pas de décompte officiel international unique et autorité indiquant combien d’avoirs étrangers (non russes) la Russie a confisqués depuis le début de la guerre. Les mesures internationales ont surtout concerné la gel des avoirs russes à l’étranger, pas l’inverse. euronews

2. Interprétations de « confiscation »

Ce qui est parfois évoqué dans les médias (et qui ne correspond pas exactement à la question posée) :

**a) Actifs privés et entreprises « nationalisés » en Russie
**
– Des rapports estiment que l’État russe a saisi ou nationalisé des actifs privés (étrangers ou russes) d’une valeur totale d’environ 3,9 trillion de roubles (~50 milliards $) entre 2022 et mi-2025. Cela comprend des entreprises, des biens immobiliers et d’autres actifs — certains appartenant à des étrangers ou à des sociétés étrangères qui se sont retirées du marché russe. OSW Ośrodek Studiów Wschodnich+1

– Une autre analyse estime que des entreprises étrangères ont perdu environ 57 milliards $ d’actifs après confiscation ou transfert contrainte à des entités russes, sur un total de 167 milliards $ de pertes dues au retrait forcé du marché russe. Kyiv Post

Ces chiffres ne représentent pas seulement des confiscations forcées d’avoirs non russes, mais un mélange d’expropriations, de ventes forcées à bas prix, et de nationalisations selon des cadres juridiques russes.

3. Pas de confiscation significative d’avoirs étrangers par la Russie à l’étranger

Contrairement à ce que le terme “confisquer” pourrait suggérer, il n’existe pas d’information crédible selon laquelle la Russie aurait de manière systématique saisi des avoirs appartenant à des états étrangers, des banques étrangères ou des investisseurs étrangers hors de son territoire depuis le début de l’invasion ukrainienne.
Les discussions autour des avoirs gelés concernent plutôt :

La congélation (non confiscation) d’avoirs de la banque centrale russe et de détenteurs russes dans des banques occidentales en réponse à l’invasion. Au total, ces avoirs congelés par l’UE, les États-Unis et leurs alliés sont estimés à environ 274 milliards d’euros. euronews

Des débats politiques sur la possibilité de les confisquer (par ex. pour financer la reconstruction de l’Ukraine), mais ces mesures ne sont pas encore pleinement appliquées et sont juridiquement contestées.

**************************************************************************************

Je ne sais pas si tu as remarqué la mondialisation reposait justement sur le respect de ces principes que et Russie et US ont fini par ne plus supporter. ET bizarrement l'Europe elle continue d'y faire attention. Pourquoi ? Parce qu'en Europe on est plus con que les autres ou qu'on pratique une politique moraliste ? C'est rigolo de ne pas voir les messages que çà envoi !

Penses-tu vraiment que çà n'a pas à voir avec le façonnage d'une nouvelle géopolitique ? Où chaque pays, chaque bloc pourra déposer ses devises maintenant histoire de pouvoir les garantir ? Fort Knox ? Qui pourra garantir des dépôts, des échanges inter bancaires ? Quelles lois seront efficaces si le moindre président fait ce qu'il veut de ce qu'on confie à son pays ? Pourquoi les allemands rapatrient leur or de Fort Knox ? Pourquoi les Italiens s'interrogent sur l'Utilisation de leur or ?  

Je ne savais pas ce que l'Europe avait en tête concernant la géopolitique de long terme qu'elle voulait mettre en place. Là clairement l'Europe a indiqué qu'elle veut être une aire de stabilité juridique et donc financière. D'ailleurs la BCE en a remis une couche hier en montrant la stabilité de ses taux. Tu sais les fameux taux que Trump voudraient bien baisser (ou augmenter d'ailleur) lui-même parce qu'il a mieux compris que les autres comment le monde fonctionne.

Modifié par herciv
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https://brussels.mcc.hu/uploads/default/0001/02/39e8927fbb1c64e9fce4cb4c2a2aedf2493d2a2c.pdf (septembre 2025)

Thomas Fazi, Professors of Propaganda: How the EU's Jean Monnet Programme corrodes academia

p.27

Comme indiqué, le programme Jean Monnet est aujourd'hui présent dans plus de 70 pays, où il fait partie intégrante des efforts plus larges de diplomatie publique ou de soft power de l'UE, façonnant la perception de l'UE à l'échelle internationale et promouvant les intérêts géopolitiques du bloc. Ceci est ouvertement reconnu par la Commission européenne elle-même, qui affirme : « Les actions Jean Monnet s'efforcent également de servir de vecteur de diplomatie publique envers les pays tiers, en promouvant les valeurs de l'UE et en renforçant la visibilité de ce que représente l'Union européenne et de ce qu'elle entend réaliser »[37]. Il s'agit là d'un aveu franc des objectifs promotionnels du programme.

p.28

Comme on pouvait s'y attendre, les opérations étrangères du programme ont tendance à se concentrer sur les pays qui jouent un rôle central dans la stratégie géopolitique de l'UE. Il n'est donc guère surprenant que, ces dernières années, des centaines de projets Jean Monnet aient été mis en œuvre en Ukraine, dont beaucoup visaient explicitement à « intégrer la société ukrainienne dans le cadre axiologique européen », comme le décrit sans détour l'un d'entre eux[39]. Il s'agit là d'une nouvelle corruption flagrante du monde universitaire, où les professeurs sont en fait transformés en vecteurs de messages institutionnels et d'instrumentalisation (géo)politique. Au lieu d'agir en tant que chercheurs indépendants encourageant la réflexion critique, ils sont incités à aligner leur enseignement et leurs activités de sensibilisation sur les priorités de l'UE, souvent sous le couvert de la neutralité.

[39]  https://ec.europa.eu/info/funding-tenders/opportunities/portal/screen/opportunities/projects-details/43353764/101176663

Building European Identity Resilience for Ukrainian Society

Université nationale de Zaporijia ; 1er octobre 2024-30 septembre 2027

Le projet relève de la priorité « Identité européenne ». L'expérience européenne de construction d'une société multiculturelle et multinationale fondée sur le concept d'une identité européenne commune est une pratique extrêmement utile qui peut être transposée en Ukraine, où la question de l'identité européenne et de l'appartenance à la culture européenne est un élément important de la résilience nationale face à l'agression russe, qui tente de s'opposer à l'intégration européenne de l'Ukraine. Le contexte du projet est déterminé, d'une part, par le processus crucial d'intégration de la société ukrainienne dans le cadre axiologique européen, qui est l'un des objectifs stratégiques de la réforme nationale de l'éducation.

D'autre part, le contexte du projet est déterminé par la nécessité de lutter contre la propagande russe anti-européenne qui tente de promouvoir un message niant l'existence d'une identité européenne commune en Ukraine. Par conséquent, les objectifs fixés aux établissements d'enseignement supérieur, en tant qu'acteurs clés de l'adaptation progressive des nouvelles générations d'Ukrainiens au paradigme de l'identité européenne, consistent à lancer un débat productif entre la communauté universitaire et la société civile sur le thème des transformations axiologiques et à renforcer l'identité européenne en tant que source de résilience de la société ukrainienne en temps de guerre.

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Tiens, puisque Ksimodo parlait de décisions stupides... côté russe, ça se confirme :

 

On a donc au moins (parce que le chiffre ne comprend pas ceux que les Turcs ont indiqué avoir abattu) trois drones tombés en Turquie, donc de l'autre côté de la mer Noire. En moins d'une semaine, et peu de temps après que plusieurs cargos turcs aient été touchés à Odessa et dans ses environs.

Comme dirait l'autre, "ça fait beaucoup là, non ?".

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