Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Lorsque le ciel sème la MORT ...


Messages recommandés

Lorsque le ciel sème la mort Par Azmi Bishara Azmi Bishara est un député palestinien à la Knesset Source : 4 août 2006 - Al Ahram Weekly "When the skies rain death"- http://weekly.ahram.org.eg/2006/806... traduction : Claude Zurbach publié le lundi 7 août 2006 sur le CCIPPP http://www.protection-palestine.org/ Israël est un état terroriste. La logique diabolique de cet état est activement supportée par un autre état terroriste qui a à sa tête Georges Bush, un homme sadique et violent, très dangereux, entouré d’une bande de Machiavels froids et calculateurs adeptes du terrorisme d’état. L’avion de combat est la quintessence de la civilisation moderne, la déesse moderne. Il est le produit collectif de toutes les sciences en même temps que la neutralisation de toutes les valeurs et morales. En lui convergent le laser, la micro-optique, la microélectronique et les hautes technologies en aérodynamique, tout ceci aboutissant au vol de précision, au guidage à un cheveu près, au ciblage mortel et à la destruction chirugicale. Il est hygiénique et ultra-précis et ses usines, hangars et lieux d’assemblage sont aussi vastes et spacieux que des cathédrales. Ces avions ne sont fabriqués que dans les états les plus développés sur le plan industriel, et assemblés par de vastes corporations dont les employés vivent dans des sociétés se voulant égalitaires et perçoivent de hauts salaires. Ils ne peuvent être pilotés que par des individus hautement qualifiés. Ils sont à la fois le produit d’un individualisme absolu et d’un travail collectif institutionnalisé. Les employés qui contribuent à sa fabrication appartiennent à des sociétés qui ont beaucoup de réalisations à leur actif ; ils sont une élite, le haut du panier, les élus, la nouvelle race aryenne. Comme toute déesse d’une société consumériste, l’avion de combat à peine né est déjà obsolète ; un nouvel avion doit être produit toutes les deux ou trois années de façon à répondre à la demande, intégrant les dernières avancées technologiques et découvertes scientifiques de façon à conserver sa supériorité sur les dieux des autres pays. L’avion de combat fait que l’immoral devient moral. Il plane au-dessus du bien et du mal, en déesse assoiffée de sacrifices. Le pilote ne voit pas le sang, il ne voit ni baïonnette ni balle perçer le corps de la victime. Il ne se salit pas car il n’a pas à ramper ni à voir les yeux de ses victimes. Il ne transgresse pas non plus le commandement qui lui dit de ne pas tuer. Tout ce qu’il a à faire est de presser sur un bouton longtemps à l’avance. Toutes les victimes entendent le cri perçant du missile qui arrive. Puis le monde est secoué de toutes parts et tout bascule, sans même un balancement. Peut-être éprouvent-ils la douleur d’une crucifixion avant de sombrer dans le néant. Chacun est sans recours devant les avions de combat ; ni père ni mère ne peuvent protéger leur enfant. Les enfants sont réduits en pièces, ou enterrés sous les décombres des immeubles qui s’effondrent dans un gémissement fait de bruits de branches brisées. Les pierres, les planches de bois, les lambeaux d’acier s’écrasent sur des os humains et pulvérisent les crânes - le tout en un clin d’œil. Cependant, tout ce qui peut être vu depuis le siège du pilote, c’est une légère colonne de fumée et un nuage de poussière. « Mission accomplie », dit le pilote à sa base, alors qu’il exécute un virage soigné dans les cieux, au-delà de toutes les morales. Puis il atterrit, saute en bas de l’avion et se dirige vers les baraquements, son casque sous le bras comme un motocycliste. Il va prendre un café à la cafétéria, échange des plaisanteries avec les autres pilotes, avec le personnel féminin de la base et avec les mécaniciens qui vont faire en sorte que son avion soit prêt pour une nouvelle sortie mortelle. Puis il rentre chez lui. Sur son chemin il écoute de la musique, fait le pitre avec quelques enfants et, peut-être, engage une discussion politique. Il peut être sérieux, ou indifférent ou en colère. Il peut être de gauche ou de droite, être en faveur des droits du mouvement gay ou en opposition ; il se félicite peut-être d’être une colombe ou alors d’être un faucon enragé. Mais ceci n’est pas le critère déterminant pour qu’il puisse appuyer sur le bouton. Toutes ces pensées et tous ces critères perdent tout leur sens dans la religion du bombardier. Les peuples du monde se divisent entre ceux qui disposent et ceux qui ne disposent pas de F-15 et F-16. Ceux qui en disposent se divisent aussi entre ceux qui les possèdent et ceux qui se trouvent sous leur férule. Les Arabes ne se situent pas seulement dans le camp de ceux qui n’en disposent pas, mais également dans le camp de ceux qui à l’occasion en tirent bénéfice. Ces avions de combat sont omniprésents. Ils peuvent être visibles ou invisibles. Mais il n’y a aucun moyen d’échapper à leur venin ni aucun endroit où l’on puisse se cacher de leurs missiles. Les avions restent dans le ciel mais ses missiles vont descendre en piqué sur les passagers d’une voiture qui tente de fuir, ou d’un bus ou d’une ambulance, et ils vont percer les plafonds des bunkers et des abris jusqu’à ce qu’ils atteignent les corps tendres qui s’y trouvent. La chair humaine n’a aucune chance contre un missile envoyé par un avion de combat. Le corps est nu face à la déesse qui erre au paradis tandis que des bâtiments faits de pierres et renforcés de ciment s’écroulent devant elle. Les avions provoquent des destructions massives, mais ils n’apportent pas de solution dans la bataille contre ceux qui ont le droit pour eux. Pour cela il faut que les fidèles de la déesse combattent au sol. Mais une fois que ceux qui appartiennent à cette civilisation commencent à combattre au sol, alors ils commencent à mourir et à pleurer. Ce phénomène a produit une curieuse croyance, selon laquelle les soldats de cette civilisation ont le droit de tuer mais par contre que les autres n’ont pas ce droit, même dans une guerre. C’est pourquoi lorsqu’un de leurs soldats est frappé ils se retrouvent sonnés, et c’est pourquoi lorsque leur armée subit une défaite contre ceux qui sont du côté des faibles et des opprimés, ils prennent cela pour un affront au prestige de leur armée et de leur supériorité militaire. Dans cette situation-là Israël retire discrètement ses troupes au sol et envoie ses F-16 afin de bombarder les emplacements « terroristes », qu’il s’agisse de maisons ou de villages. Ce comportement est lâche et vindicatif, bon pour ceux qui possèdent une force aérienne qui leur permette de se comporter en tyrans arrogants nés dans les cieux. Au sol, ce sont des êtres humains comme n’importe qui : exposés et fragiles. Mais dans les airs, avec la protection de leur déesse, ils peuvent tourner dans tous les sens, invisibles à l’œil nu mais certains que leur vacarme sera entendu lorsqu’ils passent au-dessus du sol, tirant tout l’avantage possible de la fragilité de ceux qui sont cloués au sol sans avions et même de ceux qui se sont réfugiés dans des trous dans la terre. Ils se vengent non seulement parce qu’ils ont la volonté de le faire -- ils n’ont pas le monopole de la volonté -- mais parce que leur déesse fait en sorte que ce soit possible pour eux. [...] Ce pouvoir destructeur les remplit de fierté... Le genre d’émotion qui précède la chute. La mort d’un enfant, de deux enfants, de trois ; la mort d’une femme ou de deux ; la destruction d’une ambulance -- Quand la force brutale contre des gens innocents devient-elle inacceptable ? Faut-il trente enfants ? Cinquante ? Devant les caméras ? Et combien lorsqu’il n’y a pas de caméra ? Où est le haut de l’échelle ? A ce propos, les caméras ne transmettent pas les odeurs de putréfaction venant des corps écrasés sous les décombres. Il est difficile de fixer précisément à quel point exactement le verre tombe de la main d’un responsable Arabe ou occidental lorsqu’il fixe son écran de télévision. Quelle image d’enfants mourant va jusqu’à lui ? Est-ce que sa bouche laisse échapper son amuse-gueule en même temps que son verre tombe à terre ? A-t-il un hoquet devant son assiette ? Pense-t-il alors qu’il aurait dû écouter ses conseillers plus tôt et appeler à un cessez-le-feu immédiat ? Pousse-t-il un soupir devant l’horreur des crimes commis par Israël, ou bien se sent-il désespéré devant la folie israélienne qui lui fait perdre encore une autre occasion ? Israël s’est construit en prenant des civils pour cible En 1948, il les a pris pour cible en les déplaçant de force et en volant leur terre. Il a frappé des villages entiers supposés héberger des bases de feddayins -- des combattants de la résistance. La « stratégie » était basée sur deux principes : le besoin de dissuader les civils d’apporter leur appui à la résistance, ce qui signifie réprimer toute expression politique ou sociale, et le besoin d’assouvir la soif israélienne de revanche. L’unité 101 conduite par Ariel Sharon au début des années 1950 était le fer de lance de ces deux principes. Cette unité a attaqué des villages, fait sauter les maisons et abattu ses habitants. Parmi les fruits les plus connus de cette philosophie se trouvent les massacres de Qubya, Nahalin et Al-Bureij dans ces mêmes années, et les massacres de Jabalya, Beit Hanoun, Al-Shajaiya, Qasba à Naplouse, et Jénine ces dernières années. Pour atteindre ces objectifs, Israël avait besoin de bouchers, même s’il les qualifiait de « guerriers légendaires ». C’était une approche manuelle. Cela n’impliquait pas des F-16. Pour cette besogne il fallait juste des enfants gâtés appartenant à la bonne religion et avec le coeur penchant du côté du style de vie consumériste américain. Israël frappe délibérement les civils au liban. Son objectif est de punir quiconque a pu soutenir la résistance, de déplacer les civils vers le nord de façon à aggraver les tensions inter-communautaires dans le pays et à assouvir sa soif barbare de revanche. L’attaque en cours, dans toute sa férocité et avec toutes ses victimes innocentes, a été planifiée longtemps à l’avance, avec une perversité qui défit l’imagination. Israël est un état terroriste La logique diabolique de cet état est activement supportée par un autre état terroriste qui a à sa tête Georges Bush, un homme sadique et violent, très dangereux, entouré d’une bande de Machiavels froids et calculateurs adeptes du terrorisme d’état. Ils sont absolument persuadés que les civils qui ne disposent pas de leurs propres avions de combat sont tellement bas dans l’échelle de l’aptitude à survivre que s’ils meurent c’est de leur propre faute, que c’est le résultat de leur propre manque de réalisme. Cette logique possède un défaut qui la rend impardonnable, une malédiction qui va hanter cette civilisation, une mise en accusation permanente de sa domination du ciel : comment peut-on s’attendre à ce que des enfants soient « réalistes » ? Comment quiconque pourrait-il les blâmer de leur propre mort ? Ce n’est pas juste de réciter les prières des enfants morts comme s’il s’agissait de héros, et c’est honteux d’exposer leurs corps à la vue de tous. Ces enfants n’étaient pas des guerriers. Ils ne faisait pas partie de la résistance. Ils ne sont pas morts pour apporter une victoire à d’autres qui sont vivants et n’ont pas à exposer leur vie en première ligne. Ces enfants sont morts car ils n’ont pas pu s’échapper à temps ou parce qu’ils n’ont pas réussi à se cacher des avions. Ce sont les victimes de cette civilisation barbare et criminelle des avions de combat. Leurs meurtiers doivent rendre des comptes et la résistance contre l’agression doit avoir notre soutien.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Erreur , JACK ! Ce n'est pas moi qui ai écrit " ISRAEL est un état terroriste " ! C'est le député palestinien à la KNESSET : Azmi BISHARA ! P.S. J'ai déjà précisé à plusieurs reprises sur ce forum que le fait de citer tel ou tel article , n'implique pas nécessairement une adhésion de ma part à TOUT le contenu de ce texte !Simplement , j'estime ce texte intéressant et je le soumets donc à votre sagacité .

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ce n'est pas moi qui ai écrit " ISRAEL est un état terroriste " !

C'est le député palestinien à la KNESSET : Azmi BISHARA !

P.S. J'ai déjà précisé à plusieurs reprises sur ce forum que le fait de citer tel ou tel article , n'implique pas nécessairement une adhésion de ma part à TOUT le contenu de ce texte !Simplement , j'estime ce texte intéressant et je le soumets donc à votre sagacité .

Je pensait que vous adheriez a ce texte car vous étes pacifiste et contre le materiel de guerre.

Il spécial ce député , il ne dit rien sur les roquettes impossible à arréter alors que le titre est le ciel séme la mort.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

très interesseant en effet et en dehors du contexte tragique dans lequel nous sommes il pose des problèmes fondamentaux a savoir la de-reponsabilisation des militaires/politiques face au tout technologique quid de la responsabilité des pilotes et pour allez plus loin quid de la responsabilité de l'homme face a la science moderne, celle qui crait ces avions, ces missiles, ces jolis joujoux technologiques ou l'action se resume a un jeu video et ou l'on fais abstraction de la souffrance de l'adversaire parceque c'est simplement une icone sur un ecran ????

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Oui , bonnes questions , AKHILLEUS ! La cruauté et la bêtise humaines sont sans limites ! Le dévoiement de la noble Science pour nourrir la bête immonde du complexe militaro-industriel , est extrêmement affligeant et très masculin ! Mais que faire pour enrayer cette logique de mort infernale ? Les puissances d'argent sous-jacentes sont colossales et les quidams que nous sommes bien mal équipés pour une résistance efficace !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Donate for our children by signing the petition By signing the petition you will be donating 0.10$ for free to the Lebanese children Please visit http://www.sign2help.com and sign the petition. "I miss my friends, Mohammad Abed Al Hadi, Omar, and Mohammad Fraji and I miss my toys, my room and my home. I long for the end of the war and to be able to go back home. I felt very scared by the fighting and I wish for peace in the whole world". (Mahmoud Bassam Al Najar) According to the UNICEF, approximately 45 % of the people displaced from the beginning of the war and a third of those killed have been children. Every day Lebanese children are exposed to fear, violence, hunger, lack of water…. Approximately 750.000 people have lost their houses and have sought refuge in overcrowded shelters with very limited electricity or access to water, or gathered in public areas. By signing this petition you will help the Lebanese children and their parents to get clothes, food, medicine, protection and support. For every signature we get, you donate 10 cents to the Lebanese people in need. Our aim is to reach 10 million signatures that will translate into $1 million in funds. Please help us spread the word in any way you can and invite your friends and family to do the same. Thank you for your help... The aim is to reach one million dollars Khiam Rehabilitation Center for Victims of Torture (KRC) Beirut - Lebanon P.O. Box: 14-5843 Tel: +961 3 379612 Fax: +961 1 701692 www.khiamcenter.org E-mail: krc@khiamcenter.org

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le dévoiement de la noble Science pour nourrir la bête immonde du complexe militaro-industriel , est extrêmement affligeant et très masculin !

J'attendais ce genre de phrase pour sortir une petite citation.

"Je ne crois pas que le monde serait très différent s'il était dirigé par les femmes. Si vous le croyez, c'est que vous avez oublié vos années de lycée."

Madeleine Albright

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le droit de défendre quoi ? Par Robert Thompson > Robert.Thompson@wanadoo.fr Avocat Honoraire au Barreau de Boulogne-sur-Mer et ancien Solicitor près la Cour Suprème de l'Angleterre et du Pays de Galles Nous entendons chaque jour les dirigeants politiques - apparemment terrifiés d'être accusés d'antisémitisme - réciter la même phrase "Israël a le droit de se défendre" sans imposer des limites ni définir ce que cette entité a le droit de défendre. J'ai passé plus d'un demi-siècle à pratiquer le droit non seulement sur le plan international au plus haut niveau pendant des années, mais également, par la suite, le droit pénal sous des juridictions avec des systèmes judiciaires très différents. Cette expérience m'amène à me poser la question de ce qu'un état - en acceptant pour cet argument la thèse que cette entité est bien un état - a le droit de défendre. Dans le passé presque tous ceux qui entonnent actuellement ladite phrase se proclamaient - quand il fut à la mode de le dire - horrifiés par le système social sud-africain connu sous le nom d'apartheid, par lequel les autorités renforçaient une séparation basée sur la couleur de la peau de chaque citoyen et sur son ethnie. Je confirme que je partageais cette attitude et que j'ai toujours horreur de toute discrimination fondée sur la race, l'ethnie ou la religion des gens, et je n'accorde aucun droit aux états d'imposer des lois en faveur de cette pratique. Notre pays a connu cette forme de persécution quand le gouvernement de Vichy faisait l'application , dans la partie qu'il contrôlait en France , des dispositions nazies qui visaient ceux qui furent - selon les critères de Théodor Herzl adoptés par Hitler, et non pas sur les critères rabbiniques - des juifs . Avec le retour à une législation plus saine en 1945, ceux qui avaient participé à l'extermination de leurs concitoyens à ce titre devenaient passibles de sanctions, allant jusqu'à la peine de mort. Les preuves des crimes commis par les sionistes pour établir leur forme d'apartheid - plus virulente que la sud-africaine - ne manquent pas, et la nature répressive de leur état est confirmée par la législation promulguée par la Knesset qui leur sert de parlement et par d'autres dispositions de leur gouvernement. Evènements historiques En commençant par des faits historiques, nous pouvons prendre comme exemple la purification ethnique qui annonçait le début de la Naqba - surtout en 1947 - quand les milices sionistes, qui avaient auparavant tâché de saboter l'effort de guerre des alliés, ont réussi à vider une grande partie de la Palestine de ses habitants indigènes. Parmi leurs moyens figuraient non seulement des menaces de mort mais également de véritables massacres d'habitants de villages entiers, qui furent immédiatement rasés pour les radier de la carte. Dans ces tristes temps que nous vivons, nous voyons les ravages qui se poursuivent non seulement en Palestine, mais également au Liban, pour lesquels l'excuse est la capture de trois de leurs soldats d'occupation. Le bilan est clair, à savoir que pour ces brigands, la capture de leurs mercenaires justifie les milliers de prisonniers et de morts de civils palestiniens et libanais. Ces criminels - et je ne peux hésiter à utiliser ce terme pour définir les dirigeants dits israéliens - ne font aucune différence entre de vrais résistants d'un côté et des femmes et enfants - dont certains sont peut-être membres de leurs familles - de l'autre. Cet état voyou refuse en outre d'obéir à un grand nombre de résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Ceci nous mène à réfléchir sur l'histoire des relations entre les Nations Unies et cet «état» d'Israël qui mérite un petit détour. Là se trouve la racine du mal. Quand, en 1947, les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité, qui à l'époque contrôlaient absolument l'Organisation ont accepté - en contradiction directe avec la Charte - de discuter d'un plan de partage de la Palestine sans consultation effective préalable avec les habitants indigènes. À l'époque plus de 90% des terres appartenaient à des arabes, et quelques 7% à des intérêts sionistes - ce qui explique le désir sioniste d'effectuer une purification ethnique. Ce partage qui ne trouva aucun reflet dans le plan publié par l'O.N.U. lequel plan a accordé une énorme part du pays aux sionistes, a proposé un statut international pour Jérusalem et a suggéré que les habitants indigènes devaient se contenter de ce qui restait. L'intérêt que les cinq membres permanents portaient à la question dépendait de leur situation. La Chine avait ses propres problèmes et se désintéressait d'un petit pays si loin - il faut se situer à l'époque où on n'avait pas les moyens de transport et de communication de nos jours. Les Soviétiques voulaient se débarasser d'un nombre d'opposants gênants et trouvaient que ce partage pouvait les aider à le faire. Les dirigeants des deux grands partis aux Etats Unis voulaient s'assurer le vote du lobby juif, favorable à l'implantation d'un état sioniste, et il leur convenait de le situer loin de chez eux. Le gouvernement du Royaume Uni croyait fermement - comme Monsieur Blair de nos jours - qu'il existait une mythique Special Relationship, par laquelle elle reconnaissait qu'il n'avait plus sa puissance impériale, et, dans ces conditions, il acceptait de servir sans faille les intérêts des Etats Unis. La France voulait surtout que les problèmes soient limités au sud des frontières du Liban et de la Syrie, dont elle avait obtenu la gestion suite au Pacte Sykes-Picot et le partage selon cet accord des terres arabes de l'Empire Ottoman. Elle a donc accepté cette entorse aux dispositions de la Charte de l'O.N.U. La suite fut la guerre, puisque cet «état» artificiel voulait davantage, et les habitants originaux voulaient garder leurs terres, et nous savons tous le triste déroulement des conquêtes successives par les envahisseurs. Actes discriminatoires J'ai fait mention des dispositions discriminatoires sud-africaines, mais celles appliquées par les sionistes furent beaucoup plus complètes. En premier lieu il y a les lois dites d'Aliya, par lesquelles la loi sioniste distingue deux catégories de personnes qui bénéficient de droits très différents dans le territoires contrôlés par leurs forces armées. D'un côté, il y a les juifs, suivant la définition proposée par Herzl et adoptée par Hitler, et leurs familles - eux ont tous les droits. De l'autre, il y a les goyim qui sont tolérés, sous condition qu'ils ne troublent pas les plaisirs des envahisseurs. En renforcement des lois d' Aliya , le Knesset a promulgué les lois dites de propriétaires absents, par lesquelles tout propriétaire qui est obligé à quitter sa propriété immobilière peut vouloir rentrer chez lui pour trouver que sa maison a été confisquée et qu'elle est censée appartenir désormais à une puissante organisation sioniste pour servir de résidence à une famille juive. Les mêmes dispositions s'appliquent aux terres agricoles. En outre il y a le scandale des villages dans le Naqab. Si les sionistes veulent prendre des maisons et des terres dans cette région, occupées par des arabes censés êtres des "citoyens isaréliens", de deuxième classe évidemment, ils les déclarent des "villages non autorisés", même ceux qui existent depuis des siècles. Ils procèdent alors à la destruction complète des maisons et des cultures utilisant des bulldozers. Quelle est la justification de ces actions des Israéliens ? Je ne trouve aucune justification de la défense des ces pratiques et je lance le défi aux hommes et femmes politiques de m'expliquer pourquoi je dois choisir de condamner l'antisémitisme dirigé contre les juifs, mais de ne pas condamner l'antisémitisme dirigé contre les arabes. Ils doivent d'abord se rendre compte que - dans leur l'énorme majorité - les sémites parlent l'arabe , et que le nombre de ceux qui utilisent les autres langues sémites : l'hébreu, l'araméen et le maltais , sont bien moins nombreux. Je condamne toute forme de racisme et de discrimination fondée sur les origines ethniques, et je refuse de me taire au sujet des crimes sionistes qui sont fondés sur des pratiques racistes - et en outre expliqués par les intéressés en utilisant des arguments inacceptables par lesquels ils sont exemptés des contraintes du droit international. Soyons honnêtes et faisons face à l'hypocrisie des personnages politiques qui refusent la justice, un préalable essentiel à toute paix, non seulement au Proche Orient, mais également dans le monde entier. Conclusion Ma conclusion est très simple, les Israéliens n'ont aucun droit de défendre leur «état» discriminatoire, mais ils ont le droit de survivre à condition d'agir avec justice envers tous les habitants de manière égale, ce qui mettrait fin à leur «état juif» pour le remplacer par un état démocratique. Il reste la responsabilité des hommes et femmes politiques de faire le nécessaire et, entre temps, je les supplie de cesser de dire que les Israéliens ont le droit de TOUT faire pour " défendre leur «état» " sous sa forme actuelle Source : ISM http://www.ism-france.org/news/ P.S. Ne pas confondre Naqba ( la "catastrophe" pour les Palestiniens ) et Nabaq ( un morceau du territoire palestinien )

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

JACK BELLIGERANT Arrêtez de tirer votre coup , sauvagement ![04] Une colombe de la paix et de la VIE ( mon avatar ) c'est tellement plus gracieux qu' une pétaradante mitraillette cracheuse de MORT [31] ( votre avatar ) , non ? Et surtout , tellement plus féminin , non ?[28]

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Une colombe de la paix et de la VIE ( mon avatar )

c'est tellement plus gracieux qu' une pétaradante mitraillette cracheuse de MORT

Je crois que pour vous une armes est faite pour attaquer , pour moi c'est fait pour ce defendre des imbéciles qui attaquent avec.

Mais vous avez raison de dires que je devrais changer d'avatar.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Oui , bonnes questions , AKHILLEUS !

La cruauté et la bêtise humaines sont sans limites !

Le dévoiement de la noble Science pour nourrir la bête immonde du complexe militaro-industriel , est extrêmement affligeant et très masculin !

Mais que faire pour enrayer cette logique de mort infernale ?

Les puissances d'argent sous-jacentes sont colossales

et les quidams que nous sommes bien mal équipés pour une résistance efficace !

Oui la bétise humaine est sans limite tout comme son génie....

Et oui les quidams que nous sommes sont bien mal équipés pour une résistance efficace

Alors pourquoi resister...après tout les civilisations, les empires, les armées tout change et disparais un jour...laissons faire le temps, la roue tourne pour tout le monde y compris les puissants...je ne dis pas par la qu'il faut laisser faire et ne rien tenter mais rester modeste quand a ses possibilités

Tu peux améliorer la vie d'une personne, 2 ou 3 personnes, pas celle de la planète à moins que tu sois un génie en médecine/biologie/physique/art/musique et que tu touches les plus grandes masses......Et encore l'usage de ton génie finira pas t'echapper pour retomber dans le mercantilisme...

Alors laisse faire le temps....Kronos est inexorable....tu t'apitoie sur des problèmes que tu ne pourras jamais resoudre et qui dans 1000 ans auront disparus..tu peux y etre sensible comme je le suis mais as-tu une solution universelle....?

A part la disparition de l'espèce humaine du fait de sa propre bétise (et honnetement des fois je me dis que ce serais pas plus mal pour notre chère Gaïa) moi je n'en ais pas .....

mais je te laisses cette question ouverte...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • Statistiques des membres

    5 999
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    Pumnsomi
    Membre le plus récent
    Pumnsomi
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,6k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...