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VAB


Philippe Top-Force

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VAB Shark

Image IPB

Le cœur du dispositif de protection active Shark

Shark (système hard kill) est un démonstrateur de protection active pour véhicules blindés, réalisé par les industriels Thales (France) et IBD (Allemagne) dans le cadre d’un plan d’étude amont de la délégation générale pour l’armement (DGA). Ce nouveau type de blindage, appelé hard kill, est l’ultime ligne de défense d’un blindé face aux menaces - proliférantes sur les théâtres d’opérations - que représentent les missiles et les roquettes antichars ou encore les obus flèches. Grâce à cette nouvelle technologie, il est possible de déclencher, avec un délai d’armement extrêmement faible, les nombreux modules de riposte du système Shark. Ce système permet ainsi d’aller intercepter une munition assaillante – désintégration de sa charge explosive ou démantèlement en morceaux inoffensifs dans le cas d’un obus flèche – avant qu’elle n’atteigne le véhicule, avec un temps de réaction inférieur à 0,1 seconde. Capable de détecter et d’intercepter une munition tirée à 15 mètres du blindé, ce dispositif est particulièrement bien adapté aux attaques à courte distance caractéristiques des affrontements en milieu urbain

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  • 4 months later...

lu ici et là, dans un rapport parlementaire.

Au-delà du coût des opérations extérieures, il existe un vrai surcoût

Les opérations extérieures ne se manifestent pas seulement par leur coût, mais également par un surcoût difficile à évaluer mais bien réel en raison de l’usure prématurée des matériels, très sollicités.

Les matériels sont très sollicités. Un véhicule de l’avant blindé (VAB) parcourt 3 000 kilomètres par mois sur les mauvaises pistes libanaises, alors qu’il roule trois fois moins lorsqu’il est stationné dans son régiment, en France.

Sur les routes caillouteuses et abruptes du Sud Liban, les chenilles des véhicules blindés s’usent infiniment plus vite qu’en France d’autant que ces engins sont alourdis par les deux tonnes du surblindage qui leur est ajouté sur ce théâtre spécifique. Les semelles, ces parties en caoutchouc qui protègent les patins métalliques des chenilles, doivent être changées en moyenne toutes les trois semaines, sous peine de voir les chenilles se détériorer. En 2007, 5 500 chenilles ont été consommées pour les seuls blindés légers AMX 10 P.

Les systèmes de roulement ne sont pas les seuls à souffrir : au cours du seul premier trimestre 2008, douze boîtes de vitesses ont été changées sur les quelques dizaines de blindés légers AMX 10 P présents au Liban.

Le soutien de ces matériels s’avère donc particulièrement lourd et coûteux sur un théâtre d’opération situé à 4 000 kilomètres de la France et ravitaillé par voie maritime seulement. Pour autant, il n’est pas question de transiger sur l’entretien du matériel. En effet, la disponibilité et le bon entretien des matériels constituent d’abord un gage de sécurité pour les militaires… et aussi une condition sine qua non du remboursement onusien

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...Et c'est comme çà qu'on se retrouve avec le parc indisponible en métropole pour faire rouler les matériels en OPEX

Cà me rappelle la situation des réacteurs de 2000 en France quand on était lourdement engagés au dessus de l'ex yougoslavie dans les années 90...

sorry ce soir j'ai la dent dure

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Ça devient une spécialité française, vue le nombre de fois ou cela arrive.

Rassures-toi les Brittons, les Néerlandais et Danois doivent également canibaliser leurs matériels ... C'est encore un viel héritage de la guerre froide. Nos armées étaient faites pour combattre 2 à 3 semaines max avant le "feu" nucléaire ... et maintenant on leur demande de rester des années sur des terrains trés difficiles.

On a entretenu des Formules 1 pour une épreuve ultra violente mais de courte durée (quelle était encore l'espérance de vie d'un fantassin en cas de conflit est-ouest ????), et avec ses mêmes formules 1 on veut faire Paris Dakar maintenant ... normal qu'on aie de la casse ...

Clairon

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Un véhicule de l’avant blindé (VAB) parcourt 3 000 kilomètres par mois sur les mauvaises pistes libanaises, alors qu’il roule trois fois moins lorsqu’il est stationné dans son régiment, en France.

Les systèmes de roulement ne sont pas les seuls à souffrir : au cours du seul premier trimestre 2008, douze boîtes de vitesses ont été changées sur les quelques dizaines de blindés légers AMX 10 P présents au Liban.

100 km par jour pour les VAB au Liban ? J'ai beaucoup de mal a le croire.

Pour les BV des X10P, je me souviens qu'il y a une douzaine d'annees, elles etaient deja tres difficiles a obtenir...j'ai le souvenir d'un X10P immobilise durant 10 mois en attente de "reconstruction" d'une BV qui bien entendu n'est plus fabriquee depuis des lustres....

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En effet, la disponibilité et le bon entretien des matériels constituent d’abord un gage de sécurité pour les militaires… et aussi une condition sine qua non du remboursement onusien

Hum, il est de quelle nature ce remboursement ? S'applique t il aussi à l'Afghanistan ?

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Hum, il est de quelle nature ce remboursement ? S'applique t il aussi à l'Afghanistan ?

En principe il ne s'applique que aux opérations casques bleus...

L'Afghanistan est une opération OTAN...

"Le coût des opérations de maintien de la paix des Nations unies est normalement financé par tous les États membres conformément à la Charte. L'Assemblée générale répartit les coûts selon un barème de contributions propre aux opérations de maintien de la paix qui tient compte de la situation économique des États membres, les membres permanents du Conseil de sécurité devant verser une part plus importante en raison de leurs responsabilités particulières en matière de maintien de la paix et de sécurité internationales.

A la demande du Secrétaire général, les pays peuvent fournir du personnel, des équipements, du matériel ou toute autre forme d'appui. Ils sont remboursés sur le budget de la mission à des taux définis à l'avance. Les États membres ne sont pas obligés de fournir des contingents et ceux qui décident de le faire ont le droit de les retirer par la suite. Les militaires et les membres de la police civile engagés dans une opération de maintien de la paix restent membres de leur institution nationale mais servent sous le contrôle des Nations unies et doivent se comporter conformément au caractère international de la mission. Indépendamment de leur participation statutaire aux coûts, de nombreux pays fournissent des ressources à titre gracieux : il peut s'agir de moyens de transport, de fournitures, de personnel ou encore de contributions financières.[...]"

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/maintien-paix/onuacteur.shtml

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  • 1 year later...

lu ici et là, dans un rapport parlementaire.

Au-delà du coût des opérations extérieures, il existe un vrai surcoût

Les opérations extérieures ne se manifestent pas seulement par leur coût, mais également par un surcoût difficile à évaluer mais bien réel en raison de l’usure prématurée des matériels, très sollicités.

Les matériels sont très sollicités. Un véhicule de l’avant blindé (VAB) parcourt 3 000 kilomètres par mois sur les mauvaises pistes libanaises, alors qu’il roule trois fois moins lorsqu’il est stationné dans son régiment, en France.

Sur les routes caillouteuses et abruptes du Sud Liban, les chenilles des véhicules blindés s’usent infiniment plus vite qu’en France d’autant que ces engins sont alourdis par les deux tonnes du surblindage qui leur est ajouté sur ce théâtre spécifique. Les semelles, ces parties en caoutchouc qui protègent les patins métalliques des chenilles, doivent être changées en moyenne toutes les trois semaines, sous peine de voir les chenilles se détériorer. En 2007, 5 500 chenilles ont été consommées pour les seuls blindés légers AMX 10 P.

Les systèmes de roulement ne sont pas les seuls à souffrir : au cours du seul premier trimestre 2008, douze boîtes de vitesses ont été changées sur les quelques dizaines de blindés légers AMX 10 P présents au Liban.

Le soutien de ces matériels s’avère donc particulièrement lourd et coûteux sur un théâtre d’opération situé à 4 000 kilomètres de la France et ravitaillé par voie maritime seulement. Pour autant, il n’est pas question de transiger sur l’entretien du matériel. En effet, la disponibilité et le bon entretien des matériels constituent d’abord un gage de sécurité pour les militaires… et aussi une condition sine qua non du remboursement onusien

ca c'est du retex espéreront que cela servira de réflexion !
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A propos de remorquage, lu avec Serge dans le sujet VBCI, je réagis ici sur les nouveaux ELI en dotation à venir.

La version ELI du VAB commandé par la DCMAT n’est en fait qu’un mulet dédié au remorquage, un pis allé. Simple moyen de circonstance qui (conception ESAM et validation STAT), s’il permet d’embellir très légèrement la vie de celui ayant en charge le remorquage, n’est en fait qu’un ancien bricolage maison maintenant pourvu d’un code EMAT au DUO.

Il intègre un lot de remorquage (triangle léger ou lourd, lot de chape avec manilles et un kit d’élinguage), un établis simplifié (un étau, un touret à meuler) une roue de secours et quelques casiers de rangement.

Je trouve particulièrement indigeste que ce type de modification d’un existant ne parvienne que plus de trente ans après l’expression (criante) du besoin. Mais ne boudons pas notre plaisir, après tout l’A-stan aura donc révélé ce (petit) besoin. La protection des maintenanciers en est l’origine pour qui les plaques de céramiques collées sur les CLD étaient insuffisantes en termes de protection.

Le VAB ELI n’est donc qu’un mulet capable de remorquer un autre VAB, voir de désembourber ou peut-être sortir un autre d’une ornière (en traction directe à la roue). Et encore, dans des conditions  particulières impliquant un contexte de la manœuvre favorable, sans aucunes complications (dévers d’assiette supérieur à 10%, fond de caisse collé et portant, retournement…). Ce contexte là n’est malheureusement pas celui majoritairement rencontré, car un véhicule de planté (VAB ou autre) est souvent « complètement » planté.

L’équipage n’appel l’intervention qu’après avoir maintes fois essayé de se sortir seul, et souvent suite à des initiatives pas souvent heureuses dont l’origine tiens plus au stress et à l’énervement (parfois aussi à la méconnaissance) qu’à autre chose. Aussi la manœuvre s’en trouve t’elle plus contraignante et par voie de conséquence sensiblement plus gourmande en moyen. Ici précisément se trouve le point faible de l’ELI,  dans ses capacités propres à la manœuvre de force. Les ELI dotés d’un treuil ne peuvent effectuer quasiment rien tant la force du treuil est ridicule.

Si une manœuvre de force était nécessaire, la décomposition en mouflage pour augmenter la force de traction serait trop importante (nombre de poulies à un ou deux réa, longueur de câble, point fixe de circonstance…)

Ainsi la manœuvre demanderait trop de préparation, donc trop de temps, dans une zone alors totalement sécurisé. Voila pourquoi la solution VAB ELI me parait aujourd’hui une réponse un peu trop pondéré. Elle est limitée dans son potentiel d’exploitation. Cela dit elle reste une amélioration notable pour la protection des maintenanciers opérants en zones de combats ou potentiellement dangereuses.

Plus que jamais sur place l’intervention technique doit pouvoir instantanément muter en évacuation après diagnostique, mais en gardant à minima un potentiel d’exploitation. Il semble que le chapitre de la manœuvre de force « au contact » soit revu à sa portion congrue avec le VAB ELI.

Je ne comprends toujours pas pourquoi la dotation d’un treuil avec une force de15/20 tonnes n’a pas été commandé pour ce type de véhicule à la mission spécifique. D’autant plus vrai que techniquement le VAB bénéficie, lui, d’une descente de mouvement, permettant ainsi d’y inclure une prise de force (totochez, si tu m’écoutes…). D’autant plus vrai qu’un tambour équipé trouverait aisément sa place dans le compartiment arrière.

Parfois on rêve  ;)

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