pascal Posté(e) le 20 mars Share Posté(e) le 20 mars il y a 51 minutes, rendbo a dit : C'est sûr que Donald décomplexe, mais nous faisons aussi très fort depuis quelques temps avec nos histoires d'ingérences russes dès que les résultats surprennent. Rien à voir avec ce qui se passe en Turquie ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arland Posté(e) le 20 mars Share Posté(e) le 20 mars Il y a 4 heures, pascal a dit : Rien à voir avec ce qui se passe en Turquie ... Le résultat est le même, c'est juste un moyen d'écarter des adversaires politiques ou faire taire certaines contestations tout en fermant les yeux sur le fait que tous les partis politiques couchent avec des puissances étrangères d'une manière ou d'une autre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 20 mars Share Posté(e) le 20 mars il y a 11 minutes, Arland a dit : Le résultat est le même, c'est juste un moyen d'écarter des adversaires politiques ou faire taire certaines contestations tout en fermant les yeux sur le fait que tous les partis politiques couchent avec des puissances étrangères d'une manière ou d'une autre. Non, ça n'a rien à voir. Il n'y a pas d'ingérence ici, juste une énième tentative d'un Erdogan vieillissant d'écarter un rival potentiel. Rival qui s'est peut-être avancé trop tôt mais qui révèle qu'il a malgré tout une certaine audience. Quant à ce que les partis couchent d'une manière ou d'une autre, non. Veillons à ne pas exagérer pour sauver ceux de nos politiques qui croient qu'on peut ne rien devoir aux représentants des porteurs de valises. 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 21 mars Share Posté(e) le 21 mars Il y a 16 heures, pascal a dit : Rien à voir avec ce qui se passe en Turquie ... A mes yeux un petit peu. Erdogan a toujours été limite en ce qui concerne les droits et la démocratie telle que nous les définissons... mais il essayait de garder des airs de respectabilité. Il a beau invoquer le pan turquisme et la menace kurde, ses yeux restaient braqués sur l'occident (marchés, technologies.. et immigration). En déplaçant notre curseur de l'admissible, il se permet donc de suivre la nouvelle norme plein pot et toujours à outrance afin d'éliminer tout adversaire politique et toute contestation. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 21 mars Share Posté(e) le 21 mars https://www.eurotopics.net/fr/336015/arrestation-d-imamoglu-que-se-passe-t-il-en-turquie Dans une tribune à Svenska Dagbladet (Suède, 21 mars 2025), la professeur en sciences économiques Özge Öner explique que l'arrestation d'Imamoğlu est une preuve de plus de la dérive de la Turquie : « Ces dix dernières années, nous avons pu constater que l'éthique et le rationalisme ont disparu de la vie politique. La démocratie est devenue un vernis de façade qui se craquelle et a révélé un système qui repose sur le népotisme, la défense d'intérêts personnels et l'autoritarisme. Dans la Turquie actuelle, les adversaires politiques sont accusés d'être des terroristes et des criminels, les journalistes sont réduits au silence et les avis divergents sont étranglés par la poigne de plus en plus musclée de ceux qui veulent s'accrocher au pouvoir. Dans ce pays, la soif insatiable de pouvoir d'Erdoğan a vidé de son sens le concept de légitimité ». Diena (Lettonie, 21 mars 2025) porte un regard rétrospectif : « En Turquie, des observateurs établissent des parallèles entre ces évènements et ceux de la fin des années 1990, lorsque les kémalistes avaient arrêté Erdoğan, alors maire d'Istanbul et accusé de diffuser des idées islamistes. Une arrestation qui avait rendu Erdoğan très populaire et lui avait assuré sa victoire électorale par la suite. Les partisans d'Imamoğlu espèrent désormais que ce scénario se répétera, en sens inverse. ... Par le contrôle qu'il exerce sur les structures de pouvoir, l'actuel président pourrait réprimer la contestation. ... Mais la volonté de placer Istanbul sous administration externe (Kayyım), combinée aux problèmes économiques croissants et à l'épuisement de la population sous l'effet d'un faisceau de mesures impérialistes, risquent d'accroître l'instabilité en Turquie ». 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 23 mars Share Posté(e) le 23 mars Le maire d’opposition d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, doit être incarcéré pour "corruption", dimanche 23 mars, alors qu’une vague de contestation et de soutien déferle sur les grandes villes turques. La justice n'a cessé, ces dernières années, de lancer des procédures son encontre. https://information.tv5monde.com/international/ekrem-imamoglu-lennemi-derdogan-et-maire-distanbul-est-envoye-en-prison-2767368 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 29 mars Share Posté(e) le 29 mars 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Lordtemplar Posté(e) le 29 mars C’est un message populaire. Share Posté(e) le 29 mars c'est Trump qui va etre jaloux, il y a plus de monde qu'a son inauguration de 2017 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Soho Posté(e) le 29 mars Share Posté(e) le 29 mars il y a 35 minutes, Lordtemplar a dit : c'est Trump qui va etre jaloux, il y a plus de monde qu'a son inauguration de 2017 Mais nan, ils sont là pour le pot de départ du cher leader, rien à voir Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. rendbo Posté(e) le 30 mars C’est un message populaire. Share Posté(e) le 30 mars Le 23/03/2025 à 13:56, Paschi a dit : Le maire d’opposition d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, doit être incarcéré pour "corruption", dimanche 23 mars, alors qu’une vague de contestation et de soutien déferle sur les grandes villes turques. La justice n'a cessé, ces dernières années, de lancer des procédures son encontre. https://information.tv5monde.com/international/ekrem-imamoglu-lennemi-derdogan-et-maire-distanbul-est-envoye-en-prison-2767368 1 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 30 mars Share Posté(e) le 30 mars Il y a 2 heures, rendbo a dit : 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 30 mars Share Posté(e) le 30 mars Quitte à être en jaune, Pikachu est une alternative au gilet. Bon, sinon, ça fait moins laborieux et plus "rêveur" mais bon....... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 30 mars Share Posté(e) le 30 mars C'est un Pokemon électrique. Face aux lanceurs d'eau, il est défavorisé. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 14 avril Share Posté(e) le 14 avril https://www.memri.org/tv/turkish-president-erdogan-conquest-region-allahs-justice-do-not-test-courage-capabilities-patience (26 août 2020) Le 26 août 2020, le président turc Recep Tayyip Erdoğan a prononcé un discours au parc national de Manzikert, en Turquie, lors d'un événement célébrant le 949e anniversaire de la bataille de Manzikert. Il a déclaré que pour la Turquie, la conquête n'est pas une occupation ou un pillage. Au contraire, elle supprime l'oppression et apporte la justice d'Allah à la région conquise. Il a déclaré que la Turquie revendiquera son droit sur la Méditerranée, la mer Égée et la mer Noire, qu'elle fera tout ce qui est nécessaire sur le plan politique ou militaire, qu'elle ne cédera jamais aucun de ses territoires et que sa patience, ses capacités et son courage ne seront pas mis à l'épreuve. Il a ajouté : « Si quelqu'un veut se dresser contre nous et en payer le prix, qu'il vienne ». "Dans notre civilisation, la conquête n'est pas une occupation ou un pillage. C'est établir la domination de la justice qu'Allah a ordonnée dans la région [conquise]. [...] "Tout d'abord, notre nation a supprimé l'oppression dans les régions qu'elle a conquises. Elle a établi la justice. C'est pourquoi notre civilisation est une civilisation de conquête. [...] "La Turquie prendra ce qui lui revient en Méditerranée, en mer Égée et en mer Noire. De même que nous ne lorgnerons pas sur le sol, la souveraineté ou les intérêts de qui que ce soit d'autre, nous ne ferons aucune concession sur les nôtres. C'est pourquoi nous sommes déterminés à faire tout ce qui est nécessaire sur le plan politique, économique ou militaire. Nous invitons nos interlocuteurs à se mettre en ordre et à ne pas commettre d'erreurs qui ouvriraient la voie à leur destruction. [...] "Nous voulons que tout le monde voie que la Turquie n'est plus un pays dont la patience doit être mise à l'épreuve ou dont la détermination, les capacités et le courage doivent être testés. Si nous disons que nous le ferons, nous le ferons. Et nous en paierons le prix. [...] "Si quelqu'un veut s'opposer à nous et en payer le prix, qu'il vienne. Sinon, qu'ils s'écartent de notre chemin, et nous nous occuperons de nos propres affaires. [...] "Et que disait [le poète turc] Yahya Kemal ? Dans l'esprit des armées ici présentes : Cette tempête qui éclate, c'est l'armée turque, ô Seigneur ! L'armée qui meurt pour toi, c'est celle-ci, ô Seigneur ! Que ton nom renommé et fortifié soit élevé par les appels à la prière ! Fais de nous les vainqueurs, car c'est la dernière armée de l'islam !". 2 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MIC_A Posté(e) le 14 avril Share Posté(e) le 14 avril Il fait croire qu'il va ressusciter l'empire Ottoman ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 14 avril Share Posté(e) le 14 avril (modifié) On se demande ce qu'en pensent les clients de ce fada... Qu'en pensent les Italiens, Espagnols, Polonais, et autres, présents sur le forum? Ce mec est aussi dangereux que les pires dictateurs observé au cours des décennies précédentes dans cette partie du monde et d'autres. Rappelez-moi ce que ce pays fait dans l'OTAN? Modifié le 14 avril par Patrick 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
13RDP Posté(e) le 14 avril Share Posté(e) le 14 avril 71 ans. 72 ans. 78 ans. J'ai pas demandé a ChatGPT -->Il faut cancel les vieux. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Manuel77 Posté(e) le 14 avril C’est un message populaire. Share Posté(e) le 14 avril (modifié) il y a 25 minutes, Patrick a dit : On se demande ce qu'en pensent les clients de ce fada... Qu'en pensent les Italiens, Espagnols, Polonais, et autres, présents sur le forum? En Allemagne, on parle assez largement des protestations en Turquie, les médias sont remplis de journalistes germano-turcs qui ne l'aiment Erdogan pas . Depuis toujours. Mais l'essentiel de la couverture médiatique allemande porte plutôt sur la politique intérieure turque que sur ses escapades en politique étrangère. On dit que les protestations sont graves et qu'il y a désormais des voix qui veulent se débarrasser de lui, même dans la province dominée par l'AKP. D'un autre côté, on dit que c'est un renard raffiné, que l'on peut tout à fait croire capable de surmonter à nouveau ces problèmes, même si c'est par des moyens de plus en plus autoritaires. Je veux dire qu'il est au pouvoir sans être inquiété malgré des années d'inflation délirante, si les Français avaient la tolérance des Turcs, Macron aurait déjà conquis l'Europe jusqu'à l'Oural. Tout le monde s'accorde à dire qu'en politique étrangère, il tient l'UE par les couilles et qu'il ne faut donc pas s'attendre à beaucoup de résistance de sa part... https://www.dw.com/de/erdogan-imamoglu-und-die-schwäche-der-eu-gegenüber-der-türkei/a-72228339 Modifié le 14 avril par Manuel77 8 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 14 avril Share Posté(e) le 14 avril Il y a 1 heure, Manuel77 a dit : les médias sont remplis de journalistes germano-turcs qui ne l'aiment Erdogan pas ...Vous avez bien de la chance de les avoir, ces Turcs-là, parce qu'en France on les cherche encore! Il y a 1 heure, Manuel77 a dit : si les Français avaient la tolérance des Turcs, Macron aurait déjà conquis l'Europe jusqu'à l'Oural. Il n'est ni assez Bonapartiste ni assez Gaullien pour cela. Il y a 1 heure, Manuel77 a dit : Tout le monde s'accorde à dire qu'en politique étrangère, il tient l'UE par les couilles et qu'il ne faut donc pas s'attendre à beaucoup de résistance de sa part... https://www.dw.com/de/erdogan-imamoglu-und-die-schwäche-der-eu-gegenüber-der-türkei/a-72228339 Ça c'est parce qu'on le veut bien... L'Europe pourrait également l'envoyer se faire voir lui et ses sbires. Mais pour ça il faudrait commencer par ne plus lui vendre ou lui acheter d'armes... 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MoX Posté(e) le 15 avril Share Posté(e) le 15 avril Il y a 9 heures, 13RDP a dit : 71 ans. 72 ans. 78 ans. J'ai pas demandé a ChatGPT -->Il faut cancel les vieux. Dans le désordre : Bibi / Poutine /Erdogan ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
13RDP Posté(e) le 15 avril Share Posté(e) le 15 avril @MoXComment j'ai pu l'oublier lui. 71 72 75 78 This Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 12 mai Share Posté(e) le 12 mai Le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) a annoncé lundi sa dissolution et la fin de plus de quatre décennies de lutte armée contre l'Etat turc, a rapporté l'agence prokurde ANF https://www.rts.ch/info/monde/2025/article/pkk-se-dissout-et-met-fin-a-40-ans-de-lutte-armee-contre-la-turquie-28881048.html 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 20 mai Share Posté(e) le 20 mai https://www.eurotopics.net/fr/338728/turquie-que-penser-de-la-fin-du-pkk# (14 mai 2025) Le PKK était acculé à ce choix, puisque l'Etat turc l'avait neutralisé depuis longtemps, commente Milliyet : «Il est erroné de dire que le PKK s'est dissout. En réalité, il a abandonné. Tout groupe terroriste crée autour de lui une économie du terrorisme que personne ne consent à abandonner sans résister. Ces cinq dernières années, la Turquie a mis le PKK hors d'état de nuire. C'est la raison de la décision du PKK de se dissoudre.» Dans HuffPost Greece, le groupe de réflexion ENA évoque les nouveaux problèmes qui se profilent : «Le processus de dissolution, de désarmement et de réintégration des combattants de l'organisation dans la vie quotidienne de la société sera long et semé d'embûches. Il y a d'une part le risque d'émergence de groupuscules dissidents qui poursuivent la lutte armée et veulent saboter le processus, et d'autre part le risque que l'Etat et les organisations paramilitaires poursuivent leur répression brutale. Il y a des exemples positifs de démantèlements comparables, celui de l'IRA en Irlande du Nord étant le plus prometteur, mais aussi des exemples négatifs, comme en Amérique latine.» La déclaration du PKK éveille des craintes que ses activistes continuent d'ébranler les fondements de l'Etat turc, met en garde Karar : «L'organisation dépose les armes, mais elle montre aussi que la politique qu'elle pratiquera se fera avec une langue aussi acerbe et provocatrice que les armes. Dans sa déclaration de renoncement à la lutte armée, elle attaque le traité de Lausanne [1923], qui institue la légitimité de l'Etat turc, un droit qui a une précieuse valeur nationale aux yeux de millions de citoyens. ... Bien-sûr, on a le droit de porter un regard critique sur Lausanne, et il y a des gens qui le font. ... Mais s'en prendre à Lausanne dès le début laisse présager d'un type de politique extrêmement regrettable de la part de ceux qui déposent les armes.» Kleine Zeitung (Autriche) entrevoit la possibilité de nouvelles perspectives pour la Turquie : «La guerre contre les Kurdes enrayait le développement politique, social et économique de la Turquie, mais aussi ses relations avec l'UE. La situation actuelle augmente les chances de relance des relations turco-européennes. Une 'Turquie sans terrorisme', comme le dit le président Recep Tayyip Erdoğan, peut permettre au pays de s'affranchir du stigmate antidémocratique. ... L''autodissolution' du PKK ne fera pas de la Turquie un Etat démocratique du jour au lendemain. Mais la fin de la guerre contre les Kurdes, au bout de plus de 40 ans, pourrait ouvrir de nouvelles portes à la Turquie – y compris vers l'Europe.» Pour The Times (Londres), Erdoğan est le grand gagnant de cet accord : «Un certain nombre de concessions faites à la libre expression de l'identité kurde pourraient lui garantir le soutien de partis kurdes et ainsi lui permettre d'obtenir une super-majorité au Parlement. Cela ouvrirait à Erdoğan la possibilité de changer la Constitution et de se présenter une nouvelle fois à la présidence en 2028. Cela met également fin à un combat usant contre les insurgés qui revient cher à la Turquie, qui croule déjà sous un taux d'inflation de 38 pour cent et des taux d'intérêts de 46 pour cent. ... Il y a une autre victime potentielle : la démocratie. En s'alliant aux Kurdes, Erdoğan pourrait complètement écarter de la course l'opposition séculière et libérale qu'il s'emploie actuellement à persécuter.» Taz (Allemagne) met un bémol à la satisfaction générale : «La fin des violences a beau susciter l'euphorie, il ne faut pas oublier que pour Erdoğan, les droits de Kurdes ne sont jamais qu'une monnaie d'échange. La libération d'Öcalan a été annoncée juste avant l'arrestation d'Ekrem Imamoğlu. Ce n'est pas une coïncidence fortuite : cela met en danger la fragile alliance entre le parti [kurde] DEM et le CHP, et c'était exactement le but recherché par l'AKP. Il est dangereux pour Erdoğan d'avoir deux partis d'opposition contre lui en même temps. Le parti DEM avait même pris ses distances du CHP lors des récentes manifestations pour ne pas compromettre le processus de paix.» 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) mercredi à 06:11 Share Posté(e) mercredi à 06:11 Les SR turcs ont démantelé une cellule des SR chinois de personnes qui surveiller les ouïgours en ce moi de mai : https://www.courrierinternational.com/article/espionnage-la-turquie-demantele-un-reseau-chinois-qui-surveillait-les-refugies-ouigours_231302 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) il y a 21 heures Share Posté(e) il y a 21 heures https://www.foreignaffairs.com/turkey/end-erdogan (29 mai 2025) Aux premières heures du 19 mars, Erdogan a orchestré une descente au domicile d'Ekrem Imamoglu, le maire populaire d'Istanbul, en déployant quelque 200 officiers de police. Imamoglu, un rival politique largement considéré comme un futur candidat à la présidence, a été arrêté et inculpé sur la base d'accusations très douteuses, notamment des accusations sans fondement de corruption et de terrorisme. Malgré l'interdiction des rassemblements publics, l'arrestation a déclenché les plus grandes manifestations antigouvernementales en Turquie depuis plus d'une décennie, qui se sont étendues à la majorité des provinces du pays. Certaines manifestations à Istanbul ont rassemblé plus d'un million de participants, dont beaucoup de jeunes. Le charismatique et compétent Imamoglu peut être un rival particulièrement menaçant. Mais en réalité, la décision d'Erdogan d'arrêter Imamoglu n'est pas à l'origine de cette crise. Elle est le reflet d'une faiblesse croissante. Erdogan était déjà confronté à une lassitude croissante de l'opinion publique à l'égard de sa présidence. Son orgueil démesuré et son style de leadership dominateur ont érodé l'enthousiasme que suscitait autrefois son règne, ce qui le pousse à tenter désespérément d'endiguer un mécontentement désormais irrépressible. Une enquête du Pew Research Center réalisée en mars 2024 a révélé que 55 % des adultes turcs avaient une opinion défavorable d'Erdogan, et son parti a perdu les élections municipales de 2024. Bien qu'Imamoglu reste en prison, c'est Erdogan qui est pris au piège. L'impératif le plus vital d'Erdogan est de prolonger son mandat présidentiel, car il est constitutionnellement limité à deux mandats, et son mandat s'achève en 2028. Mais son impopularité croissante a réduit sa capacité à modifier la constitution ou à forcer la tenue d'élections anticipées. Dans quatre ans, il est presque certain qu'Erdogan ne sera plus le président de la Turquie. Le fait que tant de jeunes citoyens turcs aient osé manifester contre lui reflète la dégradation irrévocable de sa popularité. En tant que seul dirigeant que ces jeunes aient jamais connu, il semblait éternel, une réalité de la vie. Mais ce n'est plus le cas : ses propres erreurs l'ont condamné. Les sondages suggèrent que si des élections avaient lieu demain en Turquie, il ne les remporterait pas. Les prisons turques débordent aujourd'hui de politiciens, de journalistes, d'universitaires et de citoyens dont les paroles ou les actions ont été interprétées comme offensantes ou oppositionnelles. Les individus languissent souvent en détention pendant des mois, dans l'attente d'un procès pour des délits présumés aussi insignifiants qu'un post sur les médias sociaux datant de plusieurs années et considéré comme insultant pour le président. Rien qu'entre 2014 et 2020, le gouvernement d'Erdogan a enquêté sur environ 160 000 Turcs pour insulte au président et en a poursuivi 35 000. Au début de l'année, le président et le président du conseil d'administration de la puissante association turque de l'industrie et du commerce ont tous deux critiqué l'État turc pour avoir saisi les entreprises et les biens des personnes qu'il inculpe au pénal avant qu'elles ne soient condamnées. La réaction d'Erdogan ne s'est pas fait attendre : il a ouvert des enquêtes criminelles contre les dirigeants de l'association pour avoir, comme il l'a dit, « commenté un sujet sur lequel ils n'étaient pas bien informés et, par conséquent, diffusé de la désinformation ». Un jour avant l'arrestation d'Imamoglu, l'université d'Istanbul, dans un exercice capricieux du pouvoir de l'État, a annulé son diplôme de licence, obtenu 31 ans plus tôt, pour vice de forme. La constitution turque exigeant que les candidats à la présidence possèdent un diplôme universitaire, cette invalidation sert de garde-fou à toute future candidature d'Imamoglu. L'arrestation d'Imamoglu a précédé de quatre jours les primaires présidentielles prévues par son parti. Les partis politiques turcs n'organisent généralement pas de primaires, et Imamoglu était le seul candidat inscrit sur le bulletin de vote de son parti. Peu habitué à partager la vedette, Erdogan a compris que la sélection d'Imamoglu élèverait le maire à une position d'égal à égal jusqu'aux prochaines élections générales, qui n'auront peut-être pas lieu avant 2028. Après des années de résultats décevants, l'opposition a commencé à se réinventer, devenant mieux organisée et plus innovante sous une nouvelle direction : alors que des manifestations nationales faisaient rage après l'arrestation d'Imamoglu, le parti d'opposition a invité tous les citoyens turcs à participer aux primaires présidentielles du 23 mars en signe de soutien. Preuve irréfutable de leur mécontentement, plus de 15 millions de Turcs ont fait la queue pendant des heures pour voter en faveur d'un candidat qui était en prison. Dans un récent sondage réalisé par KONDA, un institut de sondage turc, 67 % des Turcs interrogés ont reconnu que la réélection d'Erdogan serait « mauvaise » pour le pays, contre 49 % dans un sondage réalisé en 2023. Le même sondage a révélé que plus de 60 % des citoyens turcs ne croient pas aux accusations portées contre Imamoglu. Plus Imamoglu reste emprisonné, plus sa stature grandit. Ce n'est qu'une question de temps avant que des comparaisons ne soient établies entre lui et des personnalités telles que le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim ou le dramaturge tchèque Vaclav Havel. Ironiquement, la persécution d'Imamoglu par Erdogan est parallèle à sa propre expérience : lorsqu'il était maire d'Istanbul, Erdogan a également été injustement emprisonné - un événement qui a rehaussé son profil national et assuré son avenir politique. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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