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deuxième guerre entre l'Algérie et le Maroc le 27 janvier 1976


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version algerienne inconu[38] version maroc Histoire du Maroc: Le conflit entre l’Algérie et le Maroc Le conflit entre l’Algérie et le Maroc Author: redalinho Published: Fri, 18-Nov-2005 Version: 0.03 Article ID: 19 Read: 858 times Article Size: 18.86 KB Le 27 janvier 1976, éclata la deuxième guerre entre l'Algérie et le Maroc. En fait, ce dernier pays affirmait ses visées territoriales sur ce Sahara, tandis que l'Algérie méditerranéenne, refusant l'extension de son voisin, aspirait à un "couloir" vers l'Atlantique, qui, outre son caractère politique et stratégique, lui permettrait d'évacuer notamment son minerai de fer de Gara Jbilet. Faisons cependant un bref historique. Dès 1955, depuis le Caire, Allal El Fassi avait produit une carte du Grand Maroc des Almoravides qui se terminait aux frontières du Sénégal, une revendication adoptée par son parti l'Istiqlal et publiée dans son journal El Alam, (juillet 1956). L'armée de libération marocaine envahit en 1957 la région nord du Sahara espagnol ; elle ne sera refoulée qu'en février 1958 par la Légion étrangère espagnole, aidée par des unités françaises du sud algérien et de l'AOF (Afrique occidentale française). Le 25 février 1958, le roi Mohamed V affirmait officiellement, que son pays "poursuivrait son action pour la restitution du Sahara au Maroc", peuplé alors de quelque 75 000 âmes, selon le recensement espagnol. Le 28 novembre 1960, naissait la Mauritanie. En 1963, l'Espagne projette d'exploiter les gisements de phosphates de Bou Craa, qui couvrent 250 km² avec des réserves de 2 milliards de tonnes à ciel ouvert, et décide de construire à El Ayoun, un quai pour des minéraliers de 100 000 tonnes, tout en édifiant à Huelva, en Espagne, plusieurs usines d'acide phosphorique. En 1971, le général Franco - dont le gouvernement a toujours considéré le Sahara occidental comme "res nullus" (terre sans maître) au moment où les Espagnols se sont installés - et n'ayant aucunement l'intention de se dessaisir du Sahara au profit de l'un ni de l'autre, répond ainsi à la démarche du roi du Maroc qui lui rend visite à Madrid : "Ce que vous me demandez, Majesté, est un suicide auquel ni moi ni l'Espagne ne sommes disposés...". Peu après, Hassan II, recevant le ministre espagnol Lopez Bravo, lui demande : "...Donnez-moi l'engagement que vous n'accorderez pas l'indépendance au Sahara... Je suis prêt à accepter encore une présence coloniale espagnole... parce que ce territoire m'appartient..." [1] . En septembre 1973, Franco, dans un message à l'Assemblée locale (la Jemâa) proclame que le "peuple sahraoui est le seul maître de son destin et que l'Espagne assurerait son intégrité". En octobre 1974, par un accord secret entre Hassan II et Ould Daddah, on assiste à la partition du Sahara : Saguiet El Hamra pour le Maroc et le Rio de Oro pour la Mauritanie. Le 10 décembre, l'Assemblée générale de l'ONU décide de soumettre l'affaire du Sahara à la Cour internationale de justice pour avis consultatif. Le 2 novembre 1975, le prince Juan Carlos se rend à El Ayoun et déclare : "l'Espagne tiendra ses engagements au Sahara". Le 6, c'est la "Marche verte" avec 20 000 marcheurs qui pénètrent au Sahara. Le 9, le roi annonce : "La Marche a atteint son objectif". Le 14 novembre 1975, à Madrid, un accord tripartite est signé entre l'Espagne, le Maroc et la Mauritanie. L'Espagne acceptait de mettre fin à sa colonisation du Sahara pour le 28 février 1976, la transition étant assurée par une administration à trois : un gouverneur espagnol et deux adjoints marocain et mauritanien. On respectera toutefois "l'opinion de la Jemâa" : l'assemblée des habitants du Sahara. Une société d'exploitation des phosphates est créée : avec 65 % de participation marocaine et 37 % espagnole. D'autres arrangements conclus restaient secrets. Aussitôt, l'accord est dénoncé durement par l'Algérie qui se sent trahie. La cassure entre les deux pays va, dès lors, précipiter les événements. Les manœuvres ne cesseront pas, compliquant encore l'imbroglio ; la Tunisie, quant à elle, n'étant ni consultée ou informée sur une question qui intéressait pourtant l'évolution de toute la région. Le conflit devenait inévitable. Le 28 novembre, les Marocains occupent Smara. Le 10 décembre, l'ONU décide l'organisation d'un référendum au Sahara. Le 11, 4 000 soldats marocains occupent El Ayoun. De son côté, la Mauritanie, le 19 décembre, occupe La Guerra, à sa frontière avec le Sahara espagnol. Dans une conférence de presse, le roi Hassan II déclare : "Logiquement, j'attends qu'Alger me fasse la guerre". Le 9 janvier 1976, l'armée marocaine fait son entrée à Dakhla (ex Villa Cisneros). Elle est rejointe le 12 par les Forces armées mauritaniennes. Le même jour, les derniers éléments de la Légion espagnole quittent le Sahara. Le 27, la guerre éclate entre les deux pays. L'affrontement est dur. La ville d'Amgala est occupée par le Maroc. Les communiqués contradictoires se succèdent, les campagnes de presse sont virulentes. Il y a grand risque que les escarmouches localisées soient dépassées et que les deux pays se dressent l'un contre l'autre. Le 30, le Président Bourguiba nous convoque à une réunion restreinte à 9 h 45 avec Nouira, le Premier ministre, Chatti, le ministre des Affaires étrangères, Chedli Klibi son directeur de cabinet et moi même. D'emblée, le Président me désigne pour une mission urgente auprès du chef d'Etat algérien et du roi du Maroc : "Je les voyais venir, dit-il, l'enjeu est trop grand (...). Il faut essayer d'arrêter cela, autrement, les choses vont aller trop loin". Je suis un peu gêné : essentiellement politique, cette mission délicate aurait dû revenir au Premier ministre ou au ministre des Affaires étrangères, présents à la réunion. Mais le Président n'a pas ce scrupule et n'explique même pas sa décision. Nous passons en revue, longuement, l'historique de l'affaire ; nous évaluons, sommairement, les potentialités des deux armées et jaugeons précisément les appuis extérieurs dont peuvent bénéficier l'une et l'autre partie. Bourguiba veut peser de tout son poids pour arrêter l'escalade. Il nous lit son interview au Monde (8 septembre 1974) : "J'ai dit au Premier ministre marocain qu'on était prêt à l'aider, s'il ne contrevenait pas à la décision de l'ONU d'accorder aux Sahraouis le droit à l'autodétermination...". Un avion spécial de notre compagnie est aussitôt affrêté. Nous sortons de la réunion vers 11 h 30. Je m'envole à 14 heures pour Alger et déclare au départ : "Nous avons l'espoir de voir se dissiper dans les plus brefs délais les nuages qui obscurcissent les relations entre les pays frères". A l'arrivée, je confirme le cadre de ma mission et notre cortège se dirige directement vers le "Palais du peuple" où, accompagné de notre ambassadeur Mahmoud Maamouri, je suis introduit directement auprès du président Boumediene, entouré notamment de Bouteflika, de mon homologue Ahmed Abelghani, du directeur général de la Sûreté, Ahmed Draya, et du colonel Mohamed Yahaoui. L'audience qui va durer de 17 heures à 19 heures, me permet d'exprimer longuement nos appréhensions et le souci majeur de Bourguiba de sauvegarder la sécurité dans la région. Je laisse entrevoir que nous sommes décidés à agir aussi auprès du Maroc et conclus ainsi : "La bonne volonté algérienne me permettra de continuer cette mission au Maroc. Boumediene, calme mais déterminé, souligne : - Nos rencontres au sommet, notre bonne volonté, ont été trahies par l'accord tripartite de Madrid qui réintroduit l'Espagne dans la région, et qui vise à un dépeçage et un partage du Sahara espagnol, aux dépens de tout un peuple qu'on veut lancer dans une diaspora, à l'instar du peuple palestinien. Nous aurons ainsi, bientôt, une deuxième Palestine dans la région (...) Aussi faudrait-il que nous convenions tous qu'aucun changement d'équilibre dans la région, géographique ou politique, ne puisse se faire sans l'accord de nous tous (...) L'Algérie, de toute façon, s'y emploiera (...) Mon pays est déterminé à lancer toutes ses forces dans la bataille en cas de nouvelle agression après Amgala, où nous n'avons pas voulu riposter pour éviter l'escalade (...) Tout le peuple algérien a démontré sa vigueur pendant la guerre coloniale (...) Je suis un homme de la guerre et de la montagne. Je ne pense pas que le roi du Maroc puisse renoncer, comme moi, aux fastes et aux palais". Et ce fut ainsi, pendant deux heures entières, où je ne réussis à intervenir que sporadiquement, dans une atmosphère de plus en plus poignante : Boumediene avait besoin de se défouler... mais il semblait sincère. J'en retire la conviction qu'il est déterminé à réagir au prochain accrochage. Il est presque 19 heures. Le chef d'Etat algérien me demande d'accepter son hospitalité pour le soir, vu l'heure tardive. J'acquiesce, bien que j'avais pensé rentrer le soir même. Je comprends que Boumediene souhaite que je prolonge la conversation avec ses collaborateurs : dîner donc organisé par le ministre de l'Intérieur et réunissant les hauts responsables civils et militaires, puis soirée tardive avec Bouteflika et Medghri, qui rappellent l'agression de 1963 lors de la "guerre des sables" et retracent les différentes péripéties des rapports algéro-marocains, quand "l'Algérie jouait le jeu pour être finalement trahie". J'en retire la conclusion que les Algériens ne pourraient accuser une deuxième défaite devant le Maroc. Je n'ai jamais autant craint l'irréparable. Le 31 janvier, de bon matin, je repars pour Tunis où je gagne directement Carthage et où je retrouve autour du Président les mêmes interlocuteurs qu'à l'aller, à savoir : le Premier ministre, le ministre des Affaires étrangères et le directeur du cabinet. Pendant plus d'une heure, après mon compte rendu et un long échange de points de vue, nous convenons qu'outre des conséquences imprévisibles pour la vieille monarchie marocaine et la jeune révolution algérienne et quelles que soient les ambitions expansionnistes et les intérêts économiques des uns et des autres, la Tunisie ne pouvait que redouter toute complication. Elle devait donc insister pour une trêve dans l'immédiat, et à longue échéance pour une politique de bon voisinage et de respect mutuel (...) Dans ces conditions, il fallait convaincre le Maroc de se contenter de sa victoire de Amgala et de calmer le jeu, tout en le prévenant que l'Algérie pouvait, cette fois, réagir autrement que lors de la "guerre des sables". Contact diplomatique pris, je reprends, le soir même, l'avion spécial pour Rabat, d'où je repars sur Fès où réside Hassan II. Le dîner et la soirée permettent de faire le point avec plusieurs membres du gouvernement marocain, dont Ahmed Laraki, Taiebi Benhima, le ministre de l'Information et Moulay Ahmed Alaoui, proche du roi. Je suis très étonné par leur énervement : ils veulent en découdre une fois pour toutes avec l'Algérie, s'exaltant sur leur première victoire à Amgala. Nullement impressionné, j'imagine alors l'état d'esprit du roi ; je revois la soirée passée dans une atmosphère tendue avec les ministres algériens et adapte en conséquence ma stratégie. Le lendemain, l'audience va durer 1 h 15. Le roi est seul, contrairement à Boumediene. Après les formules d'usage que je ne ménage pas, Sa Majesté évoque avec sympathie ma dernière visite au Maroc, deux ans auparavant. [En effet, le 28 décembre 1973, j'arrivai au Maroc, invité par mon homologue Hadou Chiguer pour une réunion de travail ; en vérité, pour clarifier nos relations refroidies depuis quelques mois à cause d'une scabreuse affaire de calomnie rapportée par un proche du Président, qui, en réaction, avait rappelé brusquement notre ambassadeur. Je pus m'expliquer pendant toute la soirée avec le ministre marocain. Le lendemain, le roi me reçut, et sans laisser paraître le moindre signe d'acrimonie, n'a pas tari d'éloges sur Bourguiba qui, insistait-il, "avait porté sur les épaules la dépouille de Sa Majesté Mohamed V". C'était pathétique. Au retour, le 1er janvier, le soir même, j'informai l'épouse du chef de l'Etat de la délicatesse de ma mission et de ses résultats. Le lendemain matin, le Président reçoit longuement son fils, puis le Premier ministre et moi-même. Je lui transmis le message "de respect et de fidélité" du roi Hassan II. A la sortie, j'annonçai "la prochaine relance des relations tuniso-marocaines ..."]. Cette fois-ci, en 1976, nous passons d'emblée aux problèmes d'actualité. Le roi me dit combien il est révolté et peiné par l'attitude des dirigeants algériens et décrit, brièvement mais sobrement, la situation. J'enchaîne pour exprimer notre consternation (...) et conclus ainsi : "Le président Bourguiba souhaite, vivement et avec insistance, que l'affrontement s'arrête là, qu'on prenne un temps minimum pour calmer la tension afin de reprendre le contact et, le cas échéant, le dialogue. Le roi m'interroge sur ma mission en Algérie : - C'est la même que celle du Maroc (...) J'ai l'intime conviction qu'une volonté personelle immédiate et réciproque du roi Hassan II et du président Boumediene est nécessaire pour éviter l'escalade et toutes ses conséquences. Le souverain réfléchit un instant, puis se lance, calmement, dans une diatribe contre l'Algérie pour terminer son exposé géopolitique : - L'affaire du Sahara est maroco-mauritanienne, et les deux pays ont réussi à décider l'Espagne à partir. L'Algérie veut interférer et compliquer la situation. Vous en connaissez les raisons aussi bien que moi. Puis Hassan II se lance dans l'historique de ses manifestations de bonne volonté à l'égard de l'Algérie, restées, assure-t-il, sans réciprocité. Il épilogue, longuement, sur l'affrontement de 1963 et sa décision, malgré une forte opposition intérieure, de céder Tindouf "comme Bourguiba l'a fait pour la borne 233. Le roi exulte en vantant les vertus guerrières du peuple marocain : - Le Maroc, ce faisant, défend toute la région et veut cantonner une fois pour toutes l'Algérie dans ses frontières (...) Vous êtes aussi concernés que nous. La maîtrise du roi est impressionnante. Il martèle ses mots, sait se référer au passé pour aller au présent et revenir, avec brio, au passé, pour déterminer l'avenir. Il sait être brillant. Mais, je ne m'égare pas et reviens au sujet : - J'aimerais rapporter à Bourguiba votre décision d'arrêter l'escalade. Ce qui me vaut une nouvelle tirade du roi qui proclame à la fin : - L'armée fera son devoir. Bouleversé par cette détermination, je prends sur moi-même d'affirmer : - La Tunisie sera contrainte de déplorer et de dénoncer toute nouvelle complication ! - Est ce la position personnelle de Bourguiba ? - Majesté, ma mission est nette et précise (...) Vous avez toujours rappelé les conseils de feu Sidi Mohamed V pour une concertation permanente entre les deux pays" (...) et je finis par laisser entrevoir que les Algériens sont déterminés à en découdre eux aussi. Un pesant silence s'installe. L'audience en reste là ; Hassan II me demande de prolonger mon séjour : il veut me recevoir une seconde fois. Je rentre au palais des hôtes pour déjeuner avec quelques ministres marocains, notamment deux vieux amis, Taiebi Benhima et Ahmed Senoussi, ancien ambassadeur en Tunisie. Ils savent que je vais revoir le roi, le déjeuner est plus calme que le dîner de la veille, mais les interrogations sur cette seconde entrevue prédominent. Il est difficile de détendre complètement l'atmosphère. Le soir, c'est vers 22 heures, que je suis réintroduit au palais de Fès. Le souverain, vêtu en chef militaire, me reçoit à un autre étage, dans un autre bureau que celui du matin et me déclare : "Je viens de me réunir avec mon Etat-major (...) Cette enveloppe [qu'il me montre] contient mes instructions pour aller de l'avant. Nous devions occuper ce soir Bir Helou. J'ai tout arrêté provisoirement. Vous le direz à Bourguiba. J'espère qu'il obtiendra la réciprocité et qu'on ne le décevra pas (...) L'Algérie ne doit plus interférer dans les problèmes de la région dont l'équilibre géographique ou politique ne se fera pas selon ses ambitions". Le roi veut expliquer la gravité de la décision et sa portée. Lui aussi est manifestement sincère, sa sympathie pour notre pays et son admiration pour Bourguiba sont évidentes. Dans un court échange de vues, nous convenons qu'il est urgent d'attendre la mutation de l'Algérie, qui passe par des transes révolutionnaires avant de retrouver, par la force des choses, un certain équilibre. Il est près de 23 h 30. Je rentre au palais où vinrent d'arriver pour une même mission de bons offices, Hosni Moubarak, alors vice-président de la République égyptienne et Séoud Fayçal, ministre des Affaires étrangères d'Arabie saoudite. Nous veillons tant soit peu, nous convenons que le calme et la sérénité s'imposent. Nous devisons sur les tribulations de Kadhafi et sur le sort de l'unité arabe. Je suis agréablement surpris par le réalisme de Moubarak et la pondération de Fayçal. Le lendemain, 2 février, je rencontre le Premier ministre, et discute encore longuement avec Moulay Ahmed Alaoui qui entrecoupe ses interventions impétueuses de ses habituels traits d'humour. J'arrive à Tunis vers 18 h 30 où je déclare à l'aéroport : "Les recommandations du Président ont permis d'obtenir deux résultats concrets : mettre fin à une situation qui aurait pu se dégrader davantage et devenir très dangereuse pour l'ensemble de la région, et réfléchir à une solution politique et pratique pour un règlement pacifique, respectant les droits fondamentaux de chaque partie". Nous nous retrouvons, à 19 heures, chez le Président : le Premier ministre, le directeur de cabinet, Mongi Kooli, secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères et moi-même. Dans mon compte rendu, je rapporte intégralement les propos du roi, je souligne "sa surprise" devant la position de Bourguiba de "déplorer et dénoncer" toute escalade. Je mets, toutefois, en valeur la bonne volonté de Hassan II et son fameux geste de "l'enveloppe" annonçant l'arrêt de l'avancée militaire marocaine. Nous étudions tous les aspects de la trêve obtenue, sa fragilité et convenons d'agir pour la préserver... Le Président est réconforté. Il rappelle certaines de ses positions politiques dans le passé et ses bons réflexes dans de telles conjonctures. Il demande au Premier ministre de déclarer son soutien total à ma mission. A l'issue de cette longue séance de travail, Nouira déclarera : "Le ministre de l' Intérieur à fait au chef de l'Etat un compte rendu de son entretien avec Sa Majesté le roi du Maroc et a évoqué les complications qui se sont produites à la suite du problème du Sahara occidental. Ce compte rendu a été fait, selon les directives que le ministre de l'Intérieur avait reçues, auparavant, avant de quitter Tunis pour Rabat". Dans sa dernière partie, ce texte souleva la surprise de certains observateurs, il était destiné au Maroc. Bourguiba, quant à lui, préfère appeler personnellement Hassan II au téléphone pour le féliciter de son réalisme et l'assurer de son soutien personnel. Au président Boumediene, il annonce l'arrêt des hostilités à Amgala en l'adjurant au calme et à la sérénité. Les Algériens me feront, néanmoins, le reproche de n'avoir pas fait escale à Alger, à mon retour de Rabat. [1] Hassan II, Mémoire d'un roi, Plon, 1993. http://www.bourguiba.net/

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  • 4 months later...

ne crois pas qu'il y eu une guerre entre l'algerie et le maroc en 1976 , part-contre des accrochages oui,nous etions pret pour la guerre cette année,et a 5 mn du depart il y a eu un contre ordre du president boumedienne,même des combats au corps à corps , avec un commandos marocain sur le territoire algerien j'etais la-bas

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"L'Algerie n'etait pas partie prenante, néanmoins l'armée algerienne était presente sur le territoire du Sahara-Atlantique/Occidental" -> Voici une belle réplique! :D @ Mohamed: Sorry mais les combats etaient bien au delá des frontieres algeriennes, sauf si tu consideres que Amgala est en territoire algérien, ceci est une autre histoire! ;)

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C'est une question plus subtile que ça Ljuboja94, en 1975 quand Hassan 2 décida de prendre le Sahara occidental, il proposa sa division en deux avec l'algérie qui refusa car il y avait des habitants Sahraoui dans la region et qu'il falais d'abord demandé leurs avis. Chose que Hassan 2 ne pensa pas necesaire tout en se tournant vers la Mauritanie pour lui dire de prendre la moitier sud, ce qu'ils accéptairent et qui failli les donduire plutard vers la chute de leur capitale au main du Polisario si ce n'est l'intervention de l'ADA avec ses Jaguar dont l'un fut meme abattu par les Sahraoui. Dans tout ça si quelqu'un concidére qu'une terre est la sienne, pourquoi alors proposé sa division? L'Algérie a refusée ça et continuera toujour a le refusé, faut voir les rapports succécifs de l'ONU sur ce cas qui est depuis toujour concidéré comme une affaire de décolonisation. C'est ce tout ce que je peut te dire, car si j'ajoute d'autre chose c'est clair que ça va polimiqué a mort donc je préfaire m'abstenir et laissé les autres dire ce qu'ils veulent meme si souvent c'est toujour nous les responsables dans leurs posts [28] Mais j'espere au moins que les quelques gens sensés comprendre la pourquoi du comment dans tout ce manége. [12]

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ne crois pas qu'il y eu une guerre entre l'algerie et le maroc en 1976 , part-contre des accrochages oui,nous etions pret pour la guerre cette année,et a 5 mn du depart il y a eu un contre ordre du president boumedienne,même des combats au corps à corps , avec un commandos marocain sur le territoire algerien j'etais la-bas

l'algerie n'a jamé reconu aucune bataille avec le maroc et méme amgala 2 la position de l'algerie de l"époque que c'etait le polizario qui a attaque une caserne marocaine a amgala il y a eux une centéne de mores et le maroc a acusé l'algerie et cette derniere a dimentie c pour quoi on ne trouve aucune info sur se sujet mai bon tous le monde en algerie savent que c'est les militaire algerien qui on fait se coup en reponse a l'enbuscade de amgala 1 oeil pour oeil mai bon nos derigente de l'époque on pu evite une guerre ouverte..........[11]

desolé mai si des soldats marocains avais attaqué l'algerie sur son territoire ça aurais était la guerre ....................[38]

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Je pense que pour l'Algérie mieux vaut avoir un Etat sahraoui faible et amical qui lui assure un débouché direct vers l'atlantique plutôt qu'un Maroc uni certes "amical" mais néanmoins concurrent... La solution actuelle pour l'Algérie n'est pas mauvaise, elle soutient implicitement et à moindre frais le Polisario ce qui afaiblit le Maroc (qui doit engager de fortes dépenses pour surveiller ses frontières) et lui assure l'hégémonie au Maghreb. Ensuite, les propositions de partage d'Hassan II pour légitimer son annexion sont une erreur et ont envenimé le conflit. Mais les revendications territoriales du Maroc me semblent légitimes.

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Davout a écrit : Mais les revendications territoriales du Maroc me semblent légitimes. Oui bon on peut toujours trouver des liens... A ma connaissance il n'y a jamais eu de véritable lien entre le Royaume du Maroc et ces terres là. Si me souvenirs sont bons la révendication du Maroc est fondée sur une supposée filiation (du Royaume) avec les empires (royaumes) Almoravides et Almohades dont la capitale était Marrakech mais ça commence à dater et la filiation.... A ce compte là le Maroc est fondé à reclamer l'Andalousie qui était partie prennante de ces deux empires et l'Allemagne le territoire français sous prétexte que la capitale de Charlemagne, Aix la Chapelle, se trouve sur son territoire.... [08][31] Je ne sais plus qui disait que le minimum était de demander l'avis des populations, C'était, à mon avis, la seule chose juste et raissonnable à faire...

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Davout a écrit : Mais les revendications territoriales du Maroc me semblent légitimes.

Oui bon on peut toujours trouver des liens... A ma connaissance il n'y a jamais eu de véritable lien entre le Royaume du Maroc et ces terres là. Si me souvenirs sont bons la révendication du Maroc est fondée sur une supposée filiation (du Royaume) avec les empires (royaumes) Almoravides et Almohades dont la capitale était Marrakech mais ça commence à dater et la filiation.... A ce compte là le Maroc est fondé à reclamer l'Andalousie qui était partie prennante de ces deux empires et l'Allemagne le territoire français sous prétexte que la capitale de Charlemagne, Aix la Chapelle, se trouve sur son territoire.... [08][31]

Je ne sais plus qui disait que le minimum était de demander l'avis des populations, C'était, à mon avis, la seule chose juste et raissonnable à faire...

Demander l'avis des populations?

Faire un référendum, entrainerait sans aucun doute des demandes de référendum des autres régions (le rif particulierement).

C'est comme si on accordait un référendum aux corses.

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Demander l'avis des populations?

Faire un référendum, entrainerait sans aucun doute des demandes de référendum des autres régions (le rif particulierement).

C'est comme si on accordait un référendum aux corses.

Je te fais remarquer que c'est justement le cas de Mayotte, territoire français, par souhait des populations qui n'ont pas voulu rester dans les Comores au moment de l'indépendance... La question aurait du être posée avant l'annexion par le Maroc pour savoir s'ils voulaient être marocains ou non...Le principe d'autodétermination est un principe universel... Quand au Rif ou la Corse c'est encore autre chose....
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Je te fais remarquer que c'est justement le cas de Mayotte, territoire français, par souhait des populations qui n'ont pas voulu rester dans les Comores au moment de l'indépendance... La question aurait du être posée avant l'annexion par le Maroc pour savoir s'ils voulaient être marocains ou non...Le principe d'autodétermination est un principe universel... Quand au Rif ou la Corse c'est encore autre chose....
Ce cas là n'est pas comparable avec Mayotte, le France étant la puissance colonisatrice au moment des revendications d'indépendance.

Le cas du Sahara est différent, l'Espagne qui était le puissance occupante a évacué ce territoire après la marche verte Marocaine et non pas Polisarienne.

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Si le Maroc applique le referundum, il sait que les Sahraoui votteront pour l'independance. D'ou sa marche arriere engagée depuis 1994 et le rejet des resolution de l'ONU qui sont vide de toute volonté d'application. Pour le moment, les Sahraouis commencent a migré vers la partie Est du Sahara Occidental ou ils commencent a batir en dur, mais le gros sont toujour campés prés de la ville algérienne de Tindouf et sont sous administration de la Finul. Mais ya qu'eux qui trinquent dans des conditions de vies trés difficiles malheureusement.

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Si le Maroc applique le referundum, il sait que les Sahraoui votteront pour l'independance. D'ou sa marche arriere engagée depuis 1994 et le rejet des resolution de l'ONU qui sont vide de toute volonté d'application.

Pour le moment, les Sahraouis commencent a migré vers la partie Est du Sahara Occidental ou ils commencent a batir en dur, mais le gros sont toujour campés prés de la ville algérienne de Tindouf et sont sous administration de la Finul. Mais ya qu'eux qui trinquent dans des conditions de vies trés difficiles malheureusement.

C'est une évidence que les Sarahouis ne veulent pas être Marocains et d'ailleurs ils ne l'on jamais été... Cette histoire c'est un acte de piratérie ni plus ni moins...

Mais bon Hassan II avait bien joué avec sa marche verte; Organiser une invasion à mains nues il fallait y penser, s'il avait envoyé l'armée c'est sur, ça aurait frité...

Mais dans ce cas de figure que pouvaient faire les Espagnols : tirer dans la foule ? Surtout qu'a l'epoque le pays était fragile en pleine transition démocratique...

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Désolé pour le HS.

Le référendum ne peut être effectué pour cause de non entente sur les participants à ce référendum.

Factuellement t'as raison. Ceci dit je trouve assez gonflé le système d'importer des non sarahouis, donc objectivement des colons, pour ensuite pouvoir dire ok on vote mais tout le monde vote...
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Je veux pas polimiqué la dessus et j'espere que ça va pas dérrapé, mais la cause de tout ce cirque dont les seule victimes sont les Sahraoui, c'est le Hassan 2 qui aprés 2 coup d'état trouva le moyen d'eloigné son armée de lui et Boumedienne qui trouva une occasion de faire payé a Hassan 2, sa tentative d'annexion de l'Ouest algérien en 1963. Mais pour le moment ya pas d'entre entre les deux belligerent car le Maroc jusqu'en 1994 voulais un referendum avec les marocains qui se sont déplacé aprés 1975 au sud et le Polisario qui veut un referundum n'incluant que les Sahraoui, option appuyé par l'ONU surtout par le rapport de James Baker qui a jeté l'éponge en voyant ce dossier bloqué. Mais maintenant JohnQ, le Maroc ne veux plus de referendum, il propose une voix a prendre ou a laissé, celle de l'autonomie du Sahara Occidental sous souveraineté marocainne, mais ce projet ne passe pas non plus a l'ONU, car c'est selon elle toujour une question de decolonisation.

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de rivalité explique l'imprécision du tracé de la frontière entre le Maroc et l'Algérie, sur plus de 1 000 km de frontière (de Figuig à Tindouf), car les milieux d'affaires français hésitèrent longtemps au sujet du statut qu'il était préférable d'appliquer aux gisements miniers de cette région : les faire relever du Maroc présentait d'importants avantages fiscaux, mais les mettre en Algérie paraissait alors beaucoup plus sûr pour l'avenir. Toujours est-il que dans ce secteur la frontière n'était toujours pas tracée avant l'indépendance du Maroc, que cette zone fut le théâtre de durs combats entre troupes algériennes et marocaines en 1963 au lendemain de l'indépendance de l'Algérie, et qu'elle fait toujours aujourd'hui l'objet de litiges. Cette question fut un facteur important dans le problème sahraoui qui, à plusieurs reprises depuis 1975, faillit provoquer la guerre entre l'Algérie et le Maroc. En soutenant le Front Polisario qui harcèle l'armée marocaine, les Algériens cherchent à obtenir la création d'une République sahraouie (¨Sahraoui) et à empêcher l'extension du Maroc au Sahara. Cette rivalité des deux grands États maghrébins (le Maroc est aussi peuplé que l'Algérie) aurait pu conduire à la guerre

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c'est sur ke sa pourrait conduire a la guerre , et qui je trouve tout les jours devient de plus en plus inevitable car chaque parti n'est pas prete de faire des concession et drucis sa position . je tiens a faire tt fois une remarque le sahara a été jusqu'a sa colonisation rattaché au maroc c'est il ya plus 1000 ans d'histoire commune alors fusilier arrete de faire des affirmations trompeuses .et dautre part , je peux ausi vous dire ke dans les deux pays il y a un soufle de frustration et de rabole ke cette position de ce dossier ne bouge plus , en plus du faite k'il y a une haine ki se degage dans les deux pays nourrit pas les deux gouvernement a travers livre des ecoles et ceux dés l enfance mais aussi a travers les medi aprticulierment . par exemple au maroc tu interrroge un enfant sur l'alagerie il te dira tt simplement ke c'est l'enemei du maroc et k'il faut le combattre juste paske 'il ne respecte le" sahara marocain "

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c'est sur ke sa pourrait conduire a la guerre , et qui je trouve tout les jours devient de plus en plus inevitable car chaque parti n'est pas prete de faire des concession et drucis sa position . je tiens a faire tt fois une remarque le sahara a été jusqu'a sa colonisation rattaché au maroc c'est il ya plus 1000 ans d'histoire commune alors fusilier arrete de faire des affirmations trompeuses .et dautre part , je peux ausi vous dire ke dans les deux pays il y a un soufle de frustration et de rabole ke cette position de ce dossier ne bouge plus , en plus du faite k'il y a une haine ki se degage dans les deux pays nourrit pas les deux gouvernement a travers livre des ecoles et ceux dés l enfance mais aussi a travers les medi aprticulierment . par exemple au maroc tu interrroge un enfant sur l'alagerie il te dira tt simplement ke c'est l'enemei du maroc et k'il faut le combattre juste paske 'il ne respecte le" sahara marocain "

Bonjour Guezar, je comprends parfaitement que tu puisses avoir une opinion diffèrente au sujet des liens entre le Maroc et le Sahara. De là à dire que je fais des "affirmations trompeuses" .... Je te rappelle que moi j'ai plus ou moins, rapidement certes, argumenté; c'est à dire que je ne crois pas à la continuité historique entre le royaumes almohades et almoravides et l'actuel royaume marocain... J'admets parfaitement la possibilité d'avoir tort sur cette question mais j'aimerais avoir autre chose qu'une affirmation... Ceci dit si le critère est par exemple la durée du lien, comment vas tu argumenter par rapport aux enclaves espagnoles (Ceuta et Melilla) qui sont espagnoles (et peuplées majoritairement d'espagnols, je crois..) dépuis le 15eme siècle (enfin pour être exact portugaises et puis espagnoles..) donc soit 500ans... [16]

Mais je te propose si tu veux poursuivre le débat, de le faire ailleurs afin de pas polluer le post...

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Si le Maroc applique le referundum, il sait que les Sahraoui votteront pour l'independance. D'ou sa marche arriere engagée depuis 1994 et le rejet des resolution de l'ONU qui sont vide de toute volonté d'application.

Pour le moment, les Sahraouis commencent a migré vers la partie Est du Sahara Occidental ou ils commencent a batir en dur, mais le gros sont toujour campés prés de la ville algérienne de Tindouf et sont sous administration de la Finul. Mais ya qu'eux qui trinquent dans des conditions de vies trés difficiles malheureusement.

si le maroc fait un referundum c'est l'indépendance du sahara et tout le monde le sais.............tu te fatigue pour rien a leur explique de nouveau a chaque foit .............si le maroc ponssé un insten qu'il avais une chance de remporté il aurais fait depuis longtemp et pour rapelé la position algerienne .................elle a indiké qu'elle accepterait le resulta du referundum quelqu'il soit...........[21]
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Le Sahara occidental est une ancienne colonie espagnole dont le territoire est occupé illégalement par le Maroc depuis 1975. Le peuple sahraoui n’a en effet jamais pu exercer son droit essentiel à l’autodétermination, droit répété constamment depuis 1960 par l’ONU1. Cette dernière a pu maintenir un cessez-le-feu depuis 1991 et mettre ainsi fin à quinze années de guerre entre le Maroc et le Front Polisario (mouvement de libération nationale sahraoui). Depuis dix ans, la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) tente en vain de mettre en place un référendum d’autodétermination, dont le principe a été accepté par le Maroc. Cette mission devrait également administrer le territoire contesté, mais vu son manque de moyens, elle laisse le territoire occupé aux mains de la police marocaine. Son mandat a été prorogé jusqu’au 30 avril 20012. Pendant ce temps, les 165.000 Sahraouis vivant dans des camps de réfugiés, dans l’extrême sud-ouest algérien, perdent leur patience (les jeunes de 25 ans sont nés dans ces camps et n’ont jamais connu leur pays) … et les Sahraouis vivant un régime de terreur dans le territoire occupé par le Maroc perdent espoir. Quant à la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD), Etat sahraoui en devenir et dores et déjà reconnu par environ 70 autres Etats, est prête à assumer une entière souveraineté sur son territoire. La situation aujourd’hui peut être représentée en deux points : un processus référendaire en fin de parcours mais paralysé ; un cessez-le-feu devenu caduc. Au pied du mur, les acteurs directs et indirects du conflit sont aujourd’hui en face des solutions suivantes : trouver une « troisième voie » par accord des parties, reprendre les armes, ou tout mettre en œuvre pour respecter le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Seules les deux dernières sont réalistes, seule la dernière est souhaitable. 1. Le référendum noyé par les autorités marocaines

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