Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Le F-35


georgio

Messages recommandés

les "heureux "possesseurs de F35  sont il obligés d'en faire la maintenance ? car si j'ai bien compris la maintenance coûte plus cher que l'avion lui même. Notamment dans le cas du Danemark pou lequel  la menace pèse sur le Groenland, qu'elle utilité de la faire puisque l'avion ne pourrait être utilisé pour contrecarrer une aggression US -  donc c'est plus économique de jeter à la poubelle (voire en faire don au chinois) et de passer à autre chose non ?

  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 4 minutes, GOUPIL a dit :

les "heureux "possesseurs de F35  sont il obligés d'en faire la maintenance ? car si j'ai bien compris la maintenance coûte plus cher que l'avion lui même. Notamment dans le cas du Danemark pou lequel  la menace pèse sur le Groenland, qu'elle utilité de la faire puisque l'avion ne pourrait être utilisé pour contrecarrer une aggression US -  donc c'est plus économique de jeter à la poubelle (voire en faire don au chinois) et de passer à autre chose non ?

J'ai ici un "camarade Zhao" qui m'indique très aimablement qu'il aimerait beaucoup obtenir le numéro du CEMAA danois. :happy:

  • Haha (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 11 minutes, Ciders a dit :

J'ai ici un "camarade Zhao" qui m'indique très aimablement qu'il aimerait beaucoup obtenir le numéro du CEMAA danois. :happy:

allo oui et vous me mettez une batterie de DF21 en échange pour chaque F35 ....

  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pistorius convoque les généraux de la Bundeswehr à une réunion de crise

 

Le ministre de la Défense Pistorius consulte les généraux sur la fiabilité des systèmes d'armes américains. La recherche de projets d’armement européens alternatifs est en cours.

Face aux doutes sur la fiabilité du président américain Donald Trump, le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius (SPD) prévoit une consultation de crise sur les systèmes d'armes américains, selon un rapport. Comme l'a rapporté jeudi le journal « Süddeutsche Zeitung » (SZ), la discussion portera sur les questions de sécurité liées aux systèmes d'armes que la Bundeswehr a déjà utilisés ou commandés. Entre-temps , des représentants de la CDU/CSU et du SPD se sont prononcés en faveur d'achats d'armes en Europe plutôt qu'aux États-Unis .

Selon le journal "SZ", le ministre prévoit une réunion confidentielle avec des généraux de haut rang, des experts du ministère et des représentants du bureau des achats. La fiabilité des avions de combat F-35, dont les forces armées allemandes prévoient d'acheter au moins 35 exemplaires, sera également abordée. Un porte-parole du ministère a refusé de commenter les discussions internes lorsque le journal l'a interrogé.

Concernant la question d'éventuelles fonctions secrètes d'arrêt en cas de conflit, le porte-parole a déclaré : « Le F-35 ne peut pas être simplement arrêté à distance. » Toutefois, les détails concernant le fonctionnement des systèmes d’armes, des fournitures et des connexions de données sont généralement classifiés, c’est-à-dire secrets. Dans le même temps, le ministère a souligné que le programme F-35, en tant que développement conjoint de huit pays, n'est pas un projet d'armement bilatéral mais multinational. Il existe des pièces essentielles qui sont fabriquées exclusivement en dehors des États-Unis.

« Trump a changé de camp »

Ces considérations s'appuient sur un débat autour de l'achat de systèmes d'armes américains, qui accroissent la dépendance de l'Allemagne envers les États-Unis. On craint que les États-Unis, sous la direction de Trump, deviennent de plus en plus un adversaire géopolitique. Dans le pire des cas, les systèmes d’armes américains pourraient alors s’avérer inutiles.

« Trump a changé de camp », a déclaré au « Rheinische Post » l'expert militaire allemand Carlo Masala , professeur de politique internationale à l'Université de la Bundeswehr à Munich , à propos de la politique actuelle de Washington envers la Russie. Le président américain souhaite entretenir de bonnes relations avec la Russie , c’est pourquoi Trump a adopté le récit russe. Pour lui, l’Ukraine est un facteur perturbateur.

Concernant le F-35, Masala a déclaré au « SZ » que personne ne savait si l'avion de combat avait une fonction d'arrêt, mais qu'il ne le soupçonnerait pas. Le problème réside davantage dans le transfert de données et la question des pièces de rechange. « Si cela n’arrive pas, le F-35 n’aura plus beaucoup de ses fonctions. »

Les experts voient la solution dans l’acquisition d’équipements militaires européens. "À l'avenir, nous devons accorder plus d'attention aux achats en Allemagne et en Europe, même si nous n'atteignons pas 100 pour cent des capacités américaines", a déclaré jeudi le chef du budget de la défense du SPD, Andreas Schwarz, aux journaux du groupe de médias bavarois. « Je préfère avoir 80 % de ceux qui travaillent plutôt que 100 % qui ne sont pas disponibles parce que Trump les a débranchés. »

Heusgen : « Le réarmement de l'Europe est urgent et nécessaire »

Reinhard Brandl, député CSU au Bundestag et homme politique de la défense, compte également sur davantage de commandes pour les entreprises de défense européennes. "Nous devons devenir plus souverains sur toute la chaîne de valeur du secteur de la sécurité et de la défense et ainsi attribuer davantage de contrats à des maîtres d'œuvre nationaux et européens", a-t-il déclaré aux journaux. Brandl a également appelé à une meilleure implication des entreprises européennes si des achats doivent être effectués à l'étranger.

La cheffe du Parti vert, Franziska Brantner, a également plaidé pour une concentration plus forte sur l'Europe : « J'espère que nous n'achèterons pas simplement des produits américains « prêts à l'emploi », même si nous n'avons pas d'alternative dans certains domaines », a-t-elle déclaré. « Nous devons penser la « défense » à l’échelle européenne, nous procurer des équipements plus performants et plus rapides, investir conjointement dans les nouvelles technologies et créer de nouveaux consortiums européens, comme Airbus l’a démontré un jour. »

L'ancien président de la Conférence de Munich sur la sécurité, Christoph Heusgen, espère un leadership européen fort avec l'Allemagne, la France , la Grande-Bretagne et la Pologne dans un avenir proche . Il a déclaré à la chaîne Phoenix qu'il avait « toujours essayé de mettre en scène le soi-disant Triangle de Weimar » lors de la Conférence de Munich sur la sécurité. Il n’y est pas parvenu, mais il est optimiste quant à sa capacité à relever les défis actuels. Il faut également associer la population à ce processus afin qu’elle comprenne « à quel point ce réarmement de l’Europe est urgent et nécessaire ».

  • Merci (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a indéniablement quelque chose qui se passe et le contre feu "kill switch" allumé par les US ne semble pas fonctionner. Ca n'a pas encore de conséquence sur les achats passés mais clairement il n'y aura pas de complément de commande.

Pour moi dans ce mouvement il y a trois catégorie :

- ceux qui ont commandé il y a longtemps et qui ont déjà bien commencé à se faire livrer. Il n'y a plus rien à faire que de compléter avec un plan complémentaire probablement gripen désitarisé (à concevoir)

- ceux qui ont tout juste commencé à se faire livrer ou qui ont déjà versé un gros accompte. Il y a encore moyen de stopper les livraisons où elles en sont quitte à payer un dédit. Ca sera toujours moins cher. Rafale bonne solution bis si petite flotte. Sinon combo Gripen / typhoon si possible.

- Ceux qui viennent de commander. La commande est annulable surtout si aucun accompte versé. Rafale bonne solution.

J'attend donc de voir le positionnement grec intéressant à plus d'un titre puisque eux ce sont protégé depuis le départ.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 44 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

« Trump a changé de camp », a déclaré au « Rheinische Post » l'expert militaire allemand Carlo Masala , professeur de politique internationale à l'Université de la Bundeswehr à Munich , à propos de la politique actuelle de Washington envers la Russie. Le président américain souhaite entretenir de bonnes relations avec la Russie , c’est pourquoi Trump a adopté le récit russe. Pour lui, l’Ukraine est un facteur perturbateur.

C'est la première citation qui envisage clairement que les US pourraient devenir des ennemies au-delà de la simple guerre commerciale et que le risque se situe à un niveau très important

Je pense qu'il faut interpréter les départs dans l'administration suisse au regard de ce constat. Une politique pro-US ne peut plus être mené nul part en Europe. Ceux qui portaient une telle politique ne peuvent plus se maintenir.

Modifié par herciv
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le président du comité de la Défense du Parlement danois dit regretter l’achat d’avions de combat F-35A

 

En 2013, le Danemark relança un appel d’offres, qui avait été suspendu quelques années plus tôt pour des raisons budgétaires, afin d’acquérir de nouveaux avions de combat destinés à remplacer les F-16 MLU de ses forces aériennes. Cependant, l’ambition avait été revue à la baisse puisque la commande devait porter sur trente appareils au lieu de quarante-huit.

Étant donné que l’industrie danoise était impliquée dans le programme américain Joint Strike Fighter, dont est issu le chasseur-bombardier F-35A, Dassault Aviation fit l’impasse sur cette procédure. Ayant soumis la candidature du JAS-39 Gripen, le suédois Saab déclara forfait.

En 2016, sans grande surprise, le ministère danois de la Défense fit savoir qu’il avait retenu le F-35A de Lockheed-Martin, aux dépens du F/A-18 Super Hornet de Boeing et de l’Eurofighter Typhoon / EF-2000.

Alors que, à l’époque, le F-35 faisait l’objet de vives critiques aux États-Unis pour son coût jugé trop élevé et ses problèmes techniques, le gouvernement danois assura qu’il avait choisi « l’option la moins chère pour répondre aux besoins de la sécurité nationale »… et qu’il aurait besoin de moins d’appareils de ce type que de F/A-18 et de Typhoon / EF-2000 pour effectuer les mêmes missions. Ce qui restait toutefois à démontrer étant donné que six exemplaires devaient rester aux États-Unis pour la formation des pilotes.

Reste que neuf ans après cette annonce, le F-35A sera officiellement déclaré opérationnel par la Flyvevåbnet à compter du 1er avril prochain. C’est en effet ce qu’a annoncé le général Michael Wiggers Hyldgaard, le chef de la défense danois, lors d’une conférence de presse donnée sur la base aérienne de Skrydstrup, le 17 mars. « Ce sera un grand jour. Le Danemark devrait être fier. Les forces de défense danoises devraient être fières », a-t-il dit.

Cependant, avec les visées américaines sur le Groenland [territoire autonome relevant du Danemark, ndlr], tout le monde ne partage pas cet avis dans la mesure où les États-Unis pourraient entraver le bon fonctionnement du F-35A, non pas en activant une sorte de « bouton d’arrêt » pour les empêcher de décoller mais en coupant les accès aux serveurs sur lesquels reposent les systèmes logistiques ALIS [Autonomic Logistics Information System] et ODIN [Operationnel Data Integrated Network] ou en ne mettant plus à jour les fichiers informatiques de données de mission [MDF].

« Quand le vin est tiré, il faut le boire », dit-on. D’où la prudence du Portugal sur le choix d’un avion de combat pour moderniser son aviation de chasse et la décision du Canada de « reconsidérer » le sien, tant qu’il n’a pas encore reçu les 88 F-35A qu’il a commandés.

Quoi qu’il en soit, le président du comité de la Défense au Parlement danois, Rasmus Jarlov, a dit regretter le choix du chasseur-bombardier américain.

« Je ne sais pas si les F-35 sont équipés d’un coupe-circuit. Nous ne pouvons évidemment pas vous croire sur parole. Étant l’un des décideurs de l’achat de F-35 par le Danemark, je le regrette » car « les États-Unis peuvent certainement neutraliser ces avions en interrompant simplement l’approvisionnement en pièces détachées », a en effet écrit M. Jarlov, via le réseau social X.

Mais le député [conservateur] ne remet pas en cause les performances du F-35.. mais l’orientation de la politique américaine. Les États-Unis « veulent renforcer la Russie et affaiblir l’Europe. Ils sont prêts à infliger d’énormes dommages à des alliés pacifiques et loyaux comme le Canada, simplement parce qu’ils persistent à exister en tant que pays », s’est échauffé M. Jarlov.

Et d’ajouter : « J’imagine aisément une situation où les États-Unis exigeraient du Danemark de leur laisser le Groenland en menaçant de désactiver nos armes, laissant la Russie nous attaquer si nous refusons. Par conséquent, acheter des armes américaines représente un risque pour notre sécurité que nous ne pouvons pas prendre. […] J’encourage nos alliés et amis à faire de même ».

Justement, certains proches alliés du Danemark ne sont pas sur cette longueur d’onde. Certes, en Allemagne, la décision de commander des F-35A a été vivement critiquée ces derniers jours, notamment par Airbus Defence & Space.

Pour autant, celles-ci n’ont pas ébranlé la Luftwaffe, qui entend remplacer ses anciens Tornado par l’avion de Lockheed-Martin. Le 18 mars, via son site Internet, elle a confirmé son intention de mettre en service ses premiers F-35A dès 2027, en menant des travaux d’infrastructure selon une procédure accélérée. Pour elle, faire une choix sur le chasseur-bombardier américain reviendrait à renoncer à sa participation aux plans nucléaires de l’Otan et à prendre le risque d’une rupture capacitaire.

Ce 20 mars, bien que la Suède ne soit pas cliente du F-35A, son Premier ministre, Ulf Kristersson, a déclaré jeudi qu’il ne « considérait pas l’achat d’armes américaines comme un risque pour la sécurité », avant d’estimer qu’il pourrait cependant « être bon » pour les Européens d’être « moins dépendants » de Washington pour leurs équipements de défense. « Nous avons de bonnes expériences de coopération avec l’industrie de défense américaine », a-t-il même fait valoir.

  • Haha (+1) 2
  • Triste 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 50 minutes, mudrets a dit :

Encore des qui vont retourner leur veste à la première occasion ...

Je pense qu'on n'en est plus là. Je pense que ce que ces gens gèrent maintenant c'est le "comment faire" pour ne pas brusquer trop un animal instable de façon à garder une maîtrise du calendrier diplomatique.

Je pense plausible que l'achat d'avion de combat devienne moins visible.

  • J'aime (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 17 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

A propos de kill Switch, une anecdote bien connue:

Lors d'un passage de Rafale aux EAU dans les années 2000, les émiratis ont voulu tester les Rafale en BVR face à leurs F16:

  • Le premier jour, les RBE2 ont eu du mal à accrocher les F16
  • Le deuxième jour, les RBE2 accrochaient facilement les F16
  • Le troisième jour, ... les F16 étaient bloqués au sol par les représentants US

L'explication : les représentants US ayant repéré une équipe de l'EPIGE dans le fond d'un hangar avaient compris que la bibliothèque des menaces du Rafale avaient été mises à jour dans la nuit.

Le pseudo Kill Switch c'est l'impossibilité de corriger les bibliothèques le soir des premières rencontres entre un F35 européen et ses avions adverses puisque seul Washington peut le faire. On imagine le désarroi des US si les F16 s'étaient pris encore quelques déculottées.

Première fois que j'entends parler de cette anecdote croustillante. Une source ? 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 2 heures, Picdelamirand-oil a dit :

Le président du comité de la Défense du Parlement danois dit regretter l’achat d’avions de combat F-35A

 

En 2013, le Danemark relança un appel d’offres, qui avait été suspendu quelques années plus tôt pour des raisons budgétaires, afin d’acquérir de nouveaux avions de combat destinés à remplacer les F-16 MLU de ses forces aériennes. Cependant, l’ambition avait été revue à la baisse puisque la commande devait porter sur trente appareils au lieu de quarante-huit.

Étant donné que l’industrie danoise était impliquée dans le programme américain Joint Strike Fighter, dont est issu le chasseur-bombardier F-35A, Dassault Aviation fit l’impasse sur cette procédure. Ayant soumis la candidature du JAS-39 Gripen, le suédois Saab déclara forfait.

En 2016, sans grande surprise, le ministère danois de la Défense fit savoir qu’il avait retenu le F-35A de Lockheed-Martin, aux dépens du F/A-18 Super Hornet de Boeing et de l’Eurofighter Typhoon / EF-2000.

Alors que, à l’époque, le F-35 faisait l’objet de vives critiques aux États-Unis pour son coût jugé trop élevé et ses problèmes techniques, le gouvernement danois assura qu’il avait choisi « l’option la moins chère pour répondre aux besoins de la sécurité nationale »… et qu’il aurait besoin de moins d’appareils de ce type que de F/A-18 et de Typhoon / EF-2000 pour effectuer les mêmes missions. Ce qui restait toutefois à démontrer étant donné que six exemplaires devaient rester aux États-Unis pour la formation des pilotes.

Reste que neuf ans après cette annonce, le F-35A sera officiellement déclaré opérationnel par la Flyvevåbnet à compter du 1er avril prochain. C’est en effet ce qu’a annoncé le général Michael Wiggers Hyldgaard, le chef de la défense danois, lors d’une conférence de presse donnée sur la base aérienne de Skrydstrup, le 17 mars. « Ce sera un grand jour. Le Danemark devrait être fier. Les forces de défense danoises devraient être fières », a-t-il dit.

Cependant, avec les visées américaines sur le Groenland [territoire autonome relevant du Danemark, ndlr], tout le monde ne partage pas cet avis dans la mesure où les États-Unis pourraient entraver le bon fonctionnement du F-35A, non pas en activant une sorte de « bouton d’arrêt » pour les empêcher de décoller mais en coupant les accès aux serveurs sur lesquels reposent les systèmes logistiques ALIS [Autonomic Logistics Information System] et ODIN [Operationnel Data Integrated Network] ou en ne mettant plus à jour les fichiers informatiques de données de mission [MDF].

« Quand le vin est tiré, il faut le boire », dit-on. D’où la prudence du Portugal sur le choix d’un avion de combat pour moderniser son aviation de chasse et la décision du Canada de « reconsidérer » le sien, tant qu’il n’a pas encore reçu les 88 F-35A qu’il a commandés.

Quoi qu’il en soit, le président du comité de la Défense au Parlement danois, Rasmus Jarlov, a dit regretter le choix du chasseur-bombardier américain.

« Je ne sais pas si les F-35 sont équipés d’un coupe-circuit. Nous ne pouvons évidemment pas vous croire sur parole. Étant l’un des décideurs de l’achat de F-35 par le Danemark, je le regrette » car « les États-Unis peuvent certainement neutraliser ces avions en interrompant simplement l’approvisionnement en pièces détachées », a en effet écrit M. Jarlov, via le réseau social X.

Mais le député [conservateur] ne remet pas en cause les performances du F-35.. mais l’orientation de la politique américaine. Les États-Unis « veulent renforcer la Russie et affaiblir l’Europe. Ils sont prêts à infliger d’énormes dommages à des alliés pacifiques et loyaux comme le Canada, simplement parce qu’ils persistent à exister en tant que pays », s’est échauffé M. Jarlov.

Et d’ajouter : « J’imagine aisément une situation où les États-Unis exigeraient du Danemark de leur laisser le Groenland en menaçant de désactiver nos armes, laissant la Russie nous attaquer si nous refusons. Par conséquent, acheter des armes américaines représente un risque pour notre sécurité que nous ne pouvons pas prendre. […] J’encourage nos alliés et amis à faire de même ».

Justement, certains proches alliés du Danemark ne sont pas sur cette longueur d’onde. Certes, en Allemagne, la décision de commander des F-35A a été vivement critiquée ces derniers jours, notamment par Airbus Defence & Space.

Pour autant, celles-ci n’ont pas ébranlé la Luftwaffe, qui entend remplacer ses anciens Tornado par l’avion de Lockheed-Martin. Le 18 mars, via son site Internet, elle a confirmé son intention de mettre en service ses premiers F-35A dès 2027, en menant des travaux d’infrastructure selon une procédure accélérée. Pour elle, faire une choix sur le chasseur-bombardier américain reviendrait à renoncer à sa participation aux plans nucléaires de l’Otan et à prendre le risque d’une rupture capacitaire.

Ce 20 mars, bien que la Suède ne soit pas cliente du F-35A, son Premier ministre, Ulf Kristersson, a déclaré jeudi qu’il ne « considérait pas l’achat d’armes américaines comme un risque pour la sécurité », avant d’estimer qu’il pourrait cependant « être bon » pour les Européens d’être « moins dépendants » de Washington pour leurs équipements de défense. « Nous avons de bonnes expériences de coopération avec l’industrie de défense américaine », a-t-il même fait valoir.

Le prix du F35 sur le marché de l'occasion va beaucoup baisser ... comme pour les Tesla :biggrin:

  • Haha (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 3 minutes, Alberas a dit :

Le prix du F35 sur le marché de l'occasion va beaucoup baisser ... comme pour les Tesla :biggrin:

Acheter un F35 d'occasion c'est aussi bête que d'acheter une imprimante jet d'encre d'occasion. L'imprimante est vendue à perte, ils se font le beurre sur les consommables ! 

  • Upvote (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 4 heures, Picdelamirand-oil a dit :

En 2013, le Danemark relança un appel d’offres, qui avait été suspendu quelques années plus tôt pour des raisons budgétaires, afin d’acquérir de nouveaux avions de combat destinés à remplacer les F-16 MLU de ses forces aériennes. Cependant, l’ambition avait été revue à la baisse puisque la commande devait porter sur trente appareils au lieu de quarante-huit.

Étant donné que l’industrie danoise était impliquée dans le programme américain Joint Strike Fighter, dont est issu le chasseur-bombardier F-35A, Dassault Aviation fit l’impasse sur cette procédure. Ayant soumis la candidature du JAS-39 Gripen, le suédois Saab déclara forfait.

En 2016, sans grande surprise, le ministère danois de la Défense fit savoir qu’il avait retenu le F-35A de Lockheed-Martin, aux dépens du F/A-18 Super Hornet de Boeing et de l’Eurofighter Typhoon / EF-2000.

[...]

Cependant, avec les visées américaines sur le Groenland [territoire autonome relevant du Danemark, ndlr], tout le monde ne partage pas cet avis dans la mesure où les États-Unis pourraient entraver le bon fonctionnement du F-35A, non pas en activant une sorte de « bouton d’arrêt » pour les empêcher de décoller mais en coupant les accès aux serveurs sur lesquels reposent les systèmes logistiques ALIS [Autonomic Logistics Information System] et ODIN [Operationnel Data Integrated Network] ou en ne mettant plus à jour les fichiers informatiques de données de mission [MDF].

Est ce que quelqu'un se souvient du pourquoi DA n'a pas soumissionné ? Juste parce que le marché semblait pipé dès le départ ou une autre bonne raison ?

Pour le reste, ce n'est pas forcément acheter un avion américain qui devrait alerter les nations, mais le fait de ne pas contrôler un minimum de connectivité (préparateur de mission, débrief, catalogue de menaces, et gestion de la maintenance). Et pourtant c'est la base de la souveraineté, même quand on pense n'agir qu'en coalition. Ils le savaient dès le début, et on n'était pas les derniers à pointer ce problème, et pas (seulement) parce qu'on est des Rafale-boy. Bah comme le dit le brave Général, quand la coupe est tirée...

Modifié par rendbo
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est lunaire ces "retournements" de veste.

C'est pas comme si l'achat d'avions de chasse engageaient sur des décennies voir à l'échelle d'un siècle maintenant (le programme Rafale sur sa totalité d'existence entre les premières, discussions et le retrait "programmé" du dernier appareil dans nos forces il se sera écoulé peu ou prou quasiment 100 ans...). C'est vrai qu'à cette échelle de temps c'est bien connu les société humaines n'évoluent pas et sont d'une stabilité à toute épreuve...

Découvrir qu'on est vulnérable en s'engageant pied et poings liés sur des dizaines et dizaines d'années et feindre la surprise et prendre des airs graves en surjouant la prise de conscience, la complexité d'un monde changeant ça serait à mourir de rire si ça n'était pas si dramatique et que ces guignols se croient réellement "l'élite" de leurs nations..

 

 

  • Upvote (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 53 minutes, rendbo a dit :

Est ce que quelqu'un se souvient du pourquoi DA n'a pas soumissionné ? Juste parce que le marché semblait pipé dès le départ ou une autre bonne raison ?

Dans ma doc, j'ai un passage de la page 38 d'Air & Couscous n°2351 du 22 mars 2013

Citation

La participation du Rafale est incertaine, Dassault ayant fait connaître sa volonté de participer si les conditions de la compétition ne sont pas biaisées en faveur du F-35.

 

  • Merci (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 2 heures, bubzy a dit :

Acheter un F35 d'occasion c'est aussi bête que d'acheter une imprimante jet d'encre d'occasion. L'imprimante est vendue à perte, ils se font le beurre sur les consommables ! 

Pas besoin d'aller chercher un exemple aussi absurde, ta cafetière Nespresso est vendue sur le même principe.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a une heure, Alberas a dit :

Pas besoin d'aller chercher un exemple aussi absurde, ta cafetière Nespresso est vendue sur le même principe.

Je ne bois pas de café, mais j'imprime beaucoup ! ;)

Il y a 2 heures, rendbo a dit :

Est ce que quelqu'un se souvient du pourquoi DA n'a pas soumissionné ? Juste parce que le marché semblait pipé dès le départ ou une autre bonne raison ?

Pour le reste, ce n'est pas forcément acheter un avion américain qui devrait alerter les nations, mais le fait de ne pas contrôler un minimum de connectivité (préparateur de mission, débrief, catalogue de menaces, et gestion de la maintenance). Et pourtant c'est la base de la souveraineté, même quand on pense n'agir qu'en coalition. Ils le savaient dès le début, et on n'était pas les derniers à pointer ce problème, et pas (seulement) parce qu'on est des Rafale-boy. Bah comme le dit le brave Général, quand la coupe est tirée...

il y avait aussi le fait que le Danemark était déjà inscrit en tant que partenaire du programme F35 depuis le début du programme. Et lâché 125m$ en 1997, ce qui fait environ 240m$ aujourd'hui. Pas rien.

  • Merci (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 7 heures, bubzy a dit :

Acheter un F35 d'occasion c'est aussi bête que d'acheter une imprimante jet d'encre d'occasion. L'imprimante est vendue à perte, ils se font le beurre sur les consommables ! 

Et quand bien même tu arriverais à concevoir/approvisionner de la pièce de rechange "compatible", je suis certain qu'à l'instar du leader mondial des imprimantes, américain de surcroit, une mise à jour logicielle les rendrait immédiatement incompatibles ! :rolleyes:

  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il est possible que les US ralentissent les achats de F-35, plusieurs signaux récents vont dans ce sens :

Avec l'annonce du F-47 de Boeing pour le programme NGAD, les États-Unis montrent qu'ils préparent déjà l’après-F-35. Même si le NGAD ne remplacera pas directement le F-35, cela pourrait affecter le rythme des achats.

Entre les retards du TR-3, les coûts de maintenance et les limitations du moteur, l’US Air Force et la Navy pourraient ralentir les commandes pour éviter d’accumuler trop d’appareils difficiles à entretenir.

Le budget défense US reste conséquent, mais la montée en puissance du NGAD et d’autres programmes coûteux (comme la modernisation de la triade nucléaire ou les drones de nouvelle génération) pourrait contraindre le Pentagone à arbitrer entre plusieurs priorités.

Si les États-Unis jugent que le F-35 est moins pertinent pour un affrontement avec la Chine qu’un NGAD plus furtif et plus autonome, ils pourraient limiter son acquisition et réallouer les fonds vers d’autres projets (drones de combat, hypersoniques, supériorité navale...).

Trump pourrait revoir les priorités du Pentagone, surtout s’il veut privilégier Boeing au détriment de Lockheed Martin. Il pourrait aussi chercher à réduire les engagements extérieurs, ce qui rendrait moins urgent le besoin d’une flotte massive de F-35.

Si un ralentissement se confirme, cela aurait des conséquences majeures : une augmentation du coût unitaire du F-35 pour les alliés, une pression sur les pays engagés dans le programme (Europe, Japon, Corée du Sud...), et peut-être un retour en grâce du F-15EX ou d’autres alternatives.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

JL sur pprune:

OK, so there is no 'formal kill switch' on the F-35.

But we know that the F-35 requires a username and password to start the jet and interact with it.And we know that in Israel, pilots with a foreign passport can be prevented from flying the aircraft.

So can the JPO/Lockheed effectively 'lock' an F-35?

https://www.pprune.org/11849914-post1179.html

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • Statistiques des membres

    6 062
    Total des membres
    2 827
    Maximum en ligne
    pierrebrnt
    Membre le plus récent
    pierrebrnt
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,6k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...