Polybe Posté(e) il y a 13 heures Share Posté(e) il y a 13 heures il y a 31 minutes, herciv a dit : C'est lui le destinaire final de ce genre d'information. Donc il en sait le max qu'il y a à en savoir. Non. En gros les pilotes de chasse restent des humains, et il n'y aucun monde ou le dieu vivant autoproclamé qu'est le chasseur a accès à tous le renseignement de tous les vecteurs du moment. Le "on-dit", les idées reçues etc. ça existe aussi dans ce milieu là. Un système qui sous-performe, une mentalité de marseillais, ça peut donner ce genre de déclaration prise un peu trop au pied de la lettre. Pour le dire autrement, un militaire omniscient c'est un cliché hollywoodien, mais pas une réalité du terrain. ...ce qui ne dit pas qu'il ne faut pas en retenir quelque chose... Juste relativiser. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 13 heures Share Posté(e) il y a 13 heures il y a 9 minutes, Polybe a dit : Non. En gros les pilotes de chasse restent des humains, et il n'y aucun monde ou le dieu vivant autoproclamé qu'est le chasseur a accès à tous le renseignement de tous les vecteurs du moment. Le "on-dit", les idées reçues etc. ça existe aussi dans ce milieu là. Un système qui sous-performe, une mentalité de marseillais, ça peut donner ce genre de déclaration prise un peu trop au pied de la lettre. Pour le dire autrement, un militaire omniscient c'est un cliché hollywoodien, mais pas une réalité du terrain. ...ce qui ne dit pas qu'il ne faut pas en retenir quelque chose... Juste relativiser. Alors je vais le dire autrement : Le pilote part en mission après une large préparation par une équipe lourde (dans la marine la spécialité s'appelle "contrôleur des opérations aériennes", je ne sais pas pour l'armée de l'air, ni pour l'ALAT) qui a largement travaillé le sujet du par où il passe, par où il rentre dans sa zone de travail, par où il sort et bien évidemment des menaces qu'ils va rencontrer. Le pilote est in fine le destinataire de ce travail et il est naïf de croire que seul une machine en serait nourrie. Je rappel que in fine le pilote est responsable du bon accomplissement de sa mission. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) il y a 12 heures Share Posté(e) il y a 12 heures il y a 27 minutes, herciv a dit : Alors je vais le dire autrement : Le pilote part en mission après une large préparation par une équipe lourde (dans la marine la spécialité s'appelle "contrôleur des opérations aériennes", je ne sais pas pour l'armée de l'air, ni pour l'ALAT) qui a largement travaillé le sujet du par où il passe, par où il rentre dans sa zone de travail, par où il sort et bien évidemment des menaces qu'ils va rencontrer. Le pilote est in fine le destinataire de ce travail et il est naïf de croire que seul une machine en serait nourrie. Je rappel que in fine le pilote est responsable du bon accomplissement de sa mission. ...puis il racontera son histoire au mess, avec l'objectivité et la mesure que l'on connait aux pilotes de chasse. Tu crois que le journaliste, il a eu accès à quoi ? Au briefing avant mission où à la version popote ? ^^ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 12 heures Share Posté(e) il y a 12 heures (modifié) il y a 8 minutes, Polybe a dit : ...puis il racontera son histoire au mess, avec l'objectivité et la mesure que l'on connait aux pilotes de chasse. Tu crois que le journaliste, il a eu accès à quoi ? Au briefing avant mission où à la version popote ? ^^ Il a accès à des informations authentifiables ou non. Le seule chose qu'on peut dire sur les propos rapporté c'est qu'ils sont non authentifiable mais on ne saura jamais si c'est vrai ou pas. Tout ce qu'on peut dire c'est que le pilote n'est pas en phase avec sa machine et n'avait pas un discours positif sur le f-35 et çà c'est authentifié par le journaliste lui-même. Modifié il y a 12 heures par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure US gov't admits F-35 is a failure Le gouvernement américain admet l'échec du F-35 https://responsiblestatecraft.org/f-35-failure/ Dans un langage technique et obscur, un récent rapport du GAO conclut que le F-35, avion de combat en difficulté, ne répondra jamais aux attentes. Dan Grazier 7 octobre 2025 Près d'un quart de siècle après que le Pentagone a attribué à Lockheed Martin le contrat de développement du Joint Strike Fighter Program (JSP) en F-35, le gouvernement a finalement admis que l'avion ne sera jamais à la hauteur des promesses ambitieuses de Lockheed – promesses utilisées pour vendre ce projet pharaonique de 2 000 milliards de dollars à près de 20 pays à travers le monde. Le Government Accountability Office (GAO) a publié le mois dernier un rapport détaillant les défis persistants auxquels le programme est confronté. Le premier paragraphe de la page des points saillants contient la phrase suivante : « Le programme prévoit de réduire la portée du Block 4 afin de fournir des capacités aux combattants à un rythme plus prévisible qu'auparavant.» Le lecteur non averti pourrait passer rapidement sur ce passage en raison de sa formulation anodine. Mais cette déclaration constitue un aveu flagrant : le F-35 n'atteindra jamais les objectifs de capacité fixés pour le programme. « Réduire la portée du Block 4 » signifie que les responsables du programme renoncent aux capacités de combat prévues pour ces appareils. Le Block 4 désigne les travaux de conception en cours pour le programme. Lancé en 2019, il était présenté comme la phase de « modernisation » du programme. En réalité, le Block 4 n'est que la continuation du processus de développement initial. Les responsables n'ont pas pu finaliser la conception de base du F-35 dans les délais et le budget initiaux. Plutôt que d'admettre cet embarrassant et de demander des fonds et du temps supplémentaires au Congrès, les responsables du Pentagone ont prétendu que le développement initial était terminé (ce qui était faux) et qu'ils passaient à la « modernisation ». En réalité, ils n'ont fait que requalifier les travaux de développement initiaux sous une appellation plus attrayante. Ainsi, lorsque les responsables du programme annoncent leur intention de « réduire la portée du Block 4 », ils reconnaissent en réalité que le F-35 ne disposera pas de toutes les capacités de combat prévues dans sa conception initiale. Il s'agit d'une évolution remarquable. Depuis plus de vingt ans, les Américains paient un prix exorbitant pour développer et construire l'avion de combat le plus sophistiqué de l'histoire. Les responsables du Pentagone, les politiciens et les dirigeants de l'industrie de la défense affirment depuis des années que les États-Unis avaient besoin du F-35 et de toutes ses capacités prévues pour conserver un avantage technologique qualitatif sur leurs rivaux potentiels. Selon le GAO (Government Accountability Office), les capacités de combat prioritaires du Block 4 incluaient des éléments liés à la guerre électronique, à l'armement, aux communications et à la navigation. Ce sont ces capacités de pointe qui justifiaient, en principe, le surcoût consenti par les Américains. Admettre que le programme ne peut pas livrer les avions promis revient à reconnaître l'échec total du projet. Les conséquences pourraient être profondes, bien au-delà des sommes gaspillées au cours du dernier quart de siècle. Dix-neuf pays exploitent déjà, ou exploiteront prochainement, des F-35 après les avoir achetés aux États-Unis. Plusieurs pays, comme le Royaume-Uni, la Norvège et l'Italie, participaient au programme bien avant que Lockheed Martin n'obtienne le contrat de développement du F-35. Ces pays ont investi massivement dans le programme, espérant recevoir l'avion de combat le plus performant de l'histoire. Tous ont vu leurs coûts augmenter au fil des ans et constatent aujourd'hui que les appareils ne seront jamais à la hauteur des attentes. Ainsi, en plus d'être un désastre militaire, le F-35 risque également de se révéler un désastre en matière de relations internationales. Aux États-Unis, les partisans du F-35 ont vendu l'avion aux dirigeants de ces pays en leur présentant avec force détails les capacités de combat qu'il promettait. Des promesses ont également été faites au début du processus concernant l'accessibilité financière du programme, promesses qui paraissent aujourd'hui risibles. La prochaine fois qu'un Américain tentera de vendre une arme « révolutionnaire » à l'étranger, il ne devrait pas être trop surpris si un client potentiel exprime son scepticisme. Les clients du F-35 ont payé une fortune par rapport au prix annoncé, ne recevant qu'une fraction de ce qui leur avait été promis. Les États-Unis pourraient bien voir leur marché d'exportation d'armements se réduire dans les années à venir. Ce devrait être un moment de profonde réflexion pour l'ensemble des instances de sécurité nationale. Le F-35 n'aurait jamais pu répondre aux attentes, car sa conception même était fondamentalement erronée. Tenter de construire un avion multirôle répondant aux besoins d'une seule branche militaire est une entreprise extrêmement risquée. Essayer de concevoir un seul avion capable de répondre aux besoins multirôles d'au moins quinze armées différentes, tout en créant des emplois à l'échelle mondiale et en servant de levier politique, revient à se retrouver avec un fardeau de deux mille milliards de dollars. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure il y a 16 minutes, Picdelamirand-oil a dit : US gov't admits F-35 is a failure Le gouvernement américain admet l'échec du F-35 https://responsiblestatecraft.org/f-35-failure/ Dans un langage technique et obscur, un récent rapport du GAO conclut que le F-35, avion de combat en difficulté, ne répondra jamais aux attentes. Dan Grazier 7 octobre 2025 Près d'un quart de siècle après que le Pentagone a attribué à Lockheed Martin le contrat de développement du Joint Strike Fighter Program (JSP) en F-35, le gouvernement a finalement admis que l'avion ne sera jamais à la hauteur des promesses ambitieuses de Lockheed – promesses utilisées pour vendre ce projet pharaonique de 2 000 milliards de dollars à près de 20 pays à travers le monde. Le Government Accountability Office (GAO) a publié le mois dernier un rapport détaillant les défis persistants auxquels le programme est confronté. Le premier paragraphe de la page des points saillants contient la phrase suivante : « Le programme prévoit de réduire la portée du Block 4 afin de fournir des capacités aux combattants à un rythme plus prévisible qu'auparavant.» Le lecteur non averti pourrait passer rapidement sur ce passage en raison de sa formulation anodine. Mais cette déclaration constitue un aveu flagrant : le F-35 n'atteindra jamais les objectifs de capacité fixés pour le programme. « Réduire la portée du Block 4 » signifie que les responsables du programme renoncent aux capacités de combat prévues pour ces appareils. Le Block 4 désigne les travaux de conception en cours pour le programme. Lancé en 2019, il était présenté comme la phase de « modernisation » du programme. En réalité, le Block 4 n'est que la continuation du processus de développement initial. Les responsables n'ont pas pu finaliser la conception de base du F-35 dans les délais et le budget initiaux. Plutôt que d'admettre cet embarrassant et de demander des fonds et du temps supplémentaires au Congrès, les responsables du Pentagone ont prétendu que le développement initial était terminé (ce qui était faux) et qu'ils passaient à la « modernisation ». En réalité, ils n'ont fait que requalifier les travaux de développement initiaux sous une appellation plus attrayante. Ainsi, lorsque les responsables du programme annoncent leur intention de « réduire la portée du Block 4 », ils reconnaissent en réalité que le F-35 ne disposera pas de toutes les capacités de combat prévues dans sa conception initiale. Il s'agit d'une évolution remarquable. Depuis plus de vingt ans, les Américains paient un prix exorbitant pour développer et construire l'avion de combat le plus sophistiqué de l'histoire. Les responsables du Pentagone, les politiciens et les dirigeants de l'industrie de la défense affirment depuis des années que les États-Unis avaient besoin du F-35 et de toutes ses capacités prévues pour conserver un avantage technologique qualitatif sur leurs rivaux potentiels. Selon le GAO (Government Accountability Office), les capacités de combat prioritaires du Block 4 incluaient des éléments liés à la guerre électronique, à l'armement, aux communications et à la navigation. Ce sont ces capacités de pointe qui justifiaient, en principe, le surcoût consenti par les Américains. Admettre que le programme ne peut pas livrer les avions promis revient à reconnaître l'échec total du projet. Les conséquences pourraient être profondes, bien au-delà des sommes gaspillées au cours du dernier quart de siècle. Dix-neuf pays exploitent déjà, ou exploiteront prochainement, des F-35 après les avoir achetés aux États-Unis. Plusieurs pays, comme le Royaume-Uni, la Norvège et l'Italie, participaient au programme bien avant que Lockheed Martin n'obtienne le contrat de développement du F-35. Ces pays ont investi massivement dans le programme, espérant recevoir l'avion de combat le plus performant de l'histoire. Tous ont vu leurs coûts augmenter au fil des ans et constatent aujourd'hui que les appareils ne seront jamais à la hauteur des attentes. Ainsi, en plus d'être un désastre militaire, le F-35 risque également de se révéler un désastre en matière de relations internationales. Aux États-Unis, les partisans du F-35 ont vendu l'avion aux dirigeants de ces pays en leur présentant avec force détails les capacités de combat qu'il promettait. Des promesses ont également été faites au début du processus concernant l'accessibilité financière du programme, promesses qui paraissent aujourd'hui risibles. La prochaine fois qu'un Américain tentera de vendre une arme « révolutionnaire » à l'étranger, il ne devrait pas être trop surpris si un client potentiel exprime son scepticisme. Les clients du F-35 ont payé une fortune par rapport au prix annoncé, ne recevant qu'une fraction de ce qui leur avait été promis. Les États-Unis pourraient bien voir leur marché d'exportation d'armements se réduire dans les années à venir. Ce devrait être un moment de profonde réflexion pour l'ensemble des instances de sécurité nationale. Le F-35 n'aurait jamais pu répondre aux attentes, car sa conception même était fondamentalement erronée. Tenter de construire un avion multirôle répondant aux besoins d'une seule branche militaire est une entreprise extrêmement risquée. Essayer de concevoir un seul avion capable de répondre aux besoins multirôles d'au moins quinze armées différentes, tout en créant des emplois à l'échelle mondiale et en servant de levier politique, revient à se retrouver avec un fardeau de deux mille milliards de dollars. Ils se basent sur quel rapport ? Celui de septembre ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure il y a 1 minute, bubzy a dit : Ils se basent sur quel rapport ? Celui de septembre ? Ils disent que c'est l'audit Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure (modifié) Pentagon audit questions sustainability of F-35 programme Un audit du Pentagone remet en question la viabilité du programme F-35 https://turdef.com/article/pentagon-audit-questions-sustainability-of-f-35-programme L'inspecteur général du département de la Défense a conclu que le dispositif de soutien du F-35 au sein du département de la Défense américain souffre d'un manque de supervision. Les conclusions de l'audit révèlent des problèmes qui dépassent le cadre de simples défaillances individuelles ou de lacunes managériales, et mettent plutôt en évidence des faiblesses systémiques plus vastes qui affectent directement l'efficacité opérationnelle du programme d'avion de combat le plus avancé des États-Unis. L'audit indique que la flotte de F-35 était immobilisée à près de 50 %, la disponibilité moyenne des appareils n'étant que d'environ 50 %. Cela signifie également que les forces armées ne pouvaient déployer qu'un seul appareil sur deux pour une mission opérationnelle à un instant donné. Ce chiffre contredit le concept initial de « Joint Fighter », qui prévoyait une cellule principale déclinée en différentes versions pour diverses missions, l'objectif étant de contourner les seuils de disponibilité. Ces chiffres sont inférieurs aux exigences minimales de disponibilité établies par l'US Air Force, la Navy et le Corps des Marines. Malgré ces carences, le département de la Défense a versé environ 1,7 milliard de dollars à Lockheed Martin sans aucun ajustement économique. L'inspecteur général a constaté que les paiements se sont poursuivis malgré le non-respect des indicateurs clés de performance – notamment les taux de capacité opérationnelle complète, de capacité opérationnelle et de disponibilité globale – par rapport aux exigences contractuelles et de niveau de service. Il est également intéressant de noter que le programme est dépourvu de critères de performance mesurables. Cette absence empêche le gouvernement d'imposer des sanctions financières au contractant. TurDef s'interroge sur le caractère intentionnel ou non de cette lacune. L'audit a mis en évidence des insuffisances dans les indicateurs de disponibilité opérationnelle définis par le Bureau du programme conjoint F-35, un contrôle insuffisant des biens appartenant à l'État et un suivi sur site inadéquat. Le rapport recommande de réviser les contrats de soutien afin d'y inclure des objectifs de performance exécutoires et de renforcer l'autorité de contrôle au niveau des bases. Par ailleurs, il révèle également une tendance récurrente. On peut donc affirmer que les problèmes sont reconnus et documentés, mais que les mesures correctives restent limitées. Le F-35 est largement considéré comme le programme de défense le plus complexe et l'un des plus coûteux de l'histoire de l'aviation militaire moderne. On sait que le coût total d'acquisition, d'exploitation et de soutien pourrait dépasser 2 000 milliards de dollars. L'appareil a atteint sa capacité opérationnelle initiale et sa pleine capacité opérationnelle respectivement en 2015 et 2018. Près de dix ans se sont écoulés depuis l'entrée en service opérationnel durable du premier F-35A. Il n'est pas judicieux d'attendre pour résoudre les problèmes, car l'appareil n'est pas confronté aux difficultés inhérentes aux débuts de service. Il convient de rappeler qu'un avion en vol est préférable à un avion immobilisé, puisqu'il est conçu pour voler. Cette question peut être illustrée par la comparaison entre le F-35A et l'A-10 Thunderbolt II. L'A-10 ne bénéficie pas de la capacité de survie d'une cinquième génération et n'est pas adapté aux environnements à haut risque. Il a démontré sa disponibilité prévisible et sa capacité à générer un nombre élevé de sorties dans des scénarios de menace faible à moyenne. On peut donc affirmer que, pour certaines missions, la capacité d'opérer à la demande peut primer sur une sophistication technologique supérieure. On pourrait se demander si l'audit fait état de corruption ou de pots-de-vin. Ce n'est pas le cas. Il met plutôt en lumière un manque de responsabilité systémique. Si ces défaillances résultaient de fautes individuelles, des mesures disciplinaires ou des recours juridiques pourraient vraisemblablement rétablir le système. Or, il en résulte une situation structurelle où un programme considéré comme « trop important pour échouer » se trouve de fait protégé de toute sanction significative. Des mécanismes de contrôle existent formellement, mais leur application reste limitée dans les faits. Prises dans leur ensemble, ces conclusions révèlent une dynamique structurelle plus large au sein de l'écosystème de défense américain, où le Pentagone, le Congrès et l'industrie de la défense sont étroitement liés. Dans ce contexte, les États-Unis peuvent absorber les inefficacités en acquérant des aéronefs supplémentaires pour compenser la faible disponibilité. Pour leurs alliés et partenaires, cependant, les conséquences sont bien plus graves. Acquérir une plateforme aux coûts de maintien en condition opérationnelle élevés et fortement dépendante de la logistique, des logiciels et des chaînes d'approvisionnement contrôlés par les États-Unis signifie hériter de ces vulnérabilités systémiques dès le départ. L'audit indique que les déficits de disponibilité opérationnelle sont actuellement compensés non pas par des améliorations majeures de l'efficacité du maintien en condition opérationnelle, mais par l'augmentation de la taille de la flotte pour compenser la disponibilité limitée. Cela place le F-35 au cœur d'un paradoxe persistant : des capacités technologiques exceptionnelles conjuguées à une durabilité opérationnelle limitée. En définitive, le rapport soulève une question qui dépasse le cadre de la gestion des contrats ou des performances techniques. Si le problème est inhérent au système lui-même, peut-on raisonnablement espérer une amélioration significative de ce même système ? L’inspecteur général n’apporte aucune réponse définitive. En conclusion, l’audit démontre clairement que l’hypothèse selon laquelle certains problèmes se résoudraient progressivement est une affirmation sans fondement. Le débat autour du F-35 s’est déjà étendu à une discussion plus large sur la puissance de combat durable, la souveraineté en matière d’acquisition et les risques à long terme liés à la dépendance structurelle. Modifié il y a 1 heure par Picdelamirand-oil Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) il y a 55 minutes Share Posté(e) il y a 55 minutes J'avais commencé à tourner une vidéo sur ce dernier audit et j'ai arrêté, je me suis dit que ça allait être trop chiant. Je vais l'alléger et y rajouter le rapport du GAO de septembre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) il y a 33 minutes Share Posté(e) il y a 33 minutes Ok l'article est bien basé sur le rapport du GAO de septembre, non de l'audit du DOD qui vient de sortir. https://www.gao.gov/products/gao-25-107632 C'est logique d'ailleurs puisque l'article date de début octobre. Avec les rapports qui s'empilent je ne comprends pas que ce programme ne fasse pas l'objet d'un énorme scandale. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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