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Le soudan contre l'Onu dans le conflit du darfour


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Je crois que vous avez mal compris mon anecdote du Hummer...si vous preferez le gars ma tout simplement dit qu'il paraitrait que sur les voiture des Rebel il y avait un Gros MADE IN USA ecrit(j'exagére bien sur)

Mais si ce que tu dit est vrai, je ne vois pas vraiement l'interet des USA a fournir les rebel...a part peut etre pour mettre a mal la présence Française au Tchad...

Ouaip j'avais bien compris mais je trouvais juste ça surprenant.

C'était vaseux cette affaire, mais alors si les Yanks on reellement aidé les rebels Tchadiens à la solde du Soudan et des Chinois, ça devient carrement marecageux.

Laissons travailler mon imagination fertile alliée à une logique implacable [28] : reprenons:

- si les Chinois/Soudanais gagnent, le branchement entre les pipeline ouest africain et le pipeline soudanais se fera et les ricains ne serons pas contents,

- si les Tchadiens/Darfourien gagnes, le pipeline se fera aussi, juste ça coutera plus chere aux Chinois, mais les ricains ne serons toujours pas content,

- le seul moyen pour que le pipeline ne se fasse pas c'est que le status-quo perdure, ça veut dire aider les Tchadiens/Darfouriens quand ils sont dans une situation de faiblesse, et inversement quand les Soudanais plient.

Mais la franchement, j'y crois pas. D'abord ça ne peut durer qu'un temp, ensuite on se rend bien compte que des situations de conflis qui perdurent génèrent des réactions extremiste-terroriste-suicidaire dans la population qui ne sont pas de l'interet de l'ouest sur le long terme, enfin les massacres Soudanais frisent le genocide, en tout cas le netoyage ethnique, et les ricains n'iraient pas se fourvoyer la dedans.

alors ? alors ça ne colle pas. les rebels on du acheter le Hummer à la concession GM de Khartoum ou les Chinois leur en on donnés pour jeter le trouble ou alors ton amis s'est trompé ou alors on a tout faux depuis le début.

amha.

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Le ton monte entre le Tchad et le Soudan

ADRIEN JAULMES.

Publié le 30 octobre 2006

Actualisé le 30 octobre 2006 : 07h35

N'Djamena accuse l'aviation de Khartoum d'avoir bombardé des villages tchadiens.

LA COLONNE rebelle, partie du Soudan en début de semaine dernière, n'a pas atteint la capitale tchadienne, ni réussi à renverser le président Idriss Déby. Le raid, lancé par la nouvelle coalition de l'Union des forces pour la dé­mocratie et le développement (UFDD), a toutefois spectaculairement ravivé la tension diplomatique entre le Tchad et le Soudan.

Après avoir rebroussé chemin jeudi, un peu avant la ville de Mongo, à quelque 500 kilomètres de N'Djamena, les rebelles ont repris la direction du Soudan. Ils auraient été rejoints, hier, par l'armée tchadienne, lancée à leur poursuite dans la zone montagneuse d'Hadjer Méram, près de la frontière soudanaise. « Nous les avons encerclés ! a annoncé le ministre tchadien de la Défense, Bichara Issa Djadallah, ajoutant toutefois que le chef d'état-major de l'armée, le général Moussa Seugui, avait été tué dans les affrontements.

Dirigés par un ancien ministre de la Défense passé à la rébellion, le général Mahamat Nouri, les insurgés affirment quant à eux avoir « pris en tenaille » les unités lancées à leurs trousses. « Les forces gouvernementales ont déjà perdu beaucoup d'hommes », a dit le numéro deux de l'UFDD, Acheikh Ibn Oumar.

Aucune de ces revendications n'ayant été vérifiée, l'issue des accrochages restait hier incertaine. Le retour des rebelles vers leurs bases soudanaises indique néanmoins l'échec de la dernière tentative en date pour renverser le régime d'Idriss Déby par un « rezzou » motorisé, méthode éprouvée de prise du pouvoir au Tchad. L'épisode a suscité un regain d'animosité entre N'Djamena et Khartoum.

Coup de main surprise

Depuis le début de la crise du Darfour en 2003, les deux pays s'accusent mutuellement d'entretenir sur leurs territoires respectifs des guérillas hostiles à leurs régimes. En avril dernier, Idriss Déby avait déjà rompu ses relations diplomatiques avec Khartoum, après un raid motorisé lui aussi parti du Soudan, et qui était arrivé aux portes de N'Djamena où il a été arrêté par l'armée gouvernementale.

Un semblant de relations diplomatiques a néanmoins été rétabli en août 2006. Jusqu'à ce qu'au début octobre, la rébellion soudanaise du nord Darfour, composée notamment de Zaghawas, ethnie frontalière à laquelle appartiennent de nombreux militaires tchadiens et possédant des bases de l'autre côté de la frontière, n'inflige un sérieux revers aux troupes soudanaises.

La riposte soudanaise a pris la forme, la semaine dernière, d'un nouveau coup de main surprise contre le gouvernement d'Idriss Déby. Après avoir dénoncé l'« ingérence » soudanaise, le Tchad a accusé hier des Antonov de l'aviation soudanaise d'avoir bombardé quatre bourgades frontalières : Bahaï, Tiné, Karyari et Bamina. Ces agglomérations sont toutes situées à plusieurs centaines de kilomètres au nord de la zone où se livraient hier les combats. Mais en plein dans celle où la rébellion du Nord Darfour possède ses bases logistiques.

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La Centrafrique accuse aussi le Soudan d'avoir fommenter des attaques sur territoire.

Avec l'Egypte au nord et l'Éthiopie qui déja sont en mauvais terme avec ce pays, il risque d'avoir tous ses voisins sur le dos.

C'est peut-être ce que le Soudan cherche après tout.
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La trêve enterrée au Darfour

(D'APRÈS AFP ET REUTERS).

Publié le 04 novembre 2006

Actualisé le 04 novembre 2006 : 20h53

De nouvelles attaques de miliciens soudanais ont fait une centaine de morts, ces derniers jours, à la frontière avec le Tchad.

LA FAUSSE trêve qui prévalait depuis près de six mois dans l'ouest du Soudan a volé en éclats et ramené, plus que jamais, ce dossier sur le devant de la scène diplomatique. Hier, les Nations unies ont dénoncé de nouveaux raids meurtriers de miliciens contre des réfugiés au Darfour. Ces razzias auraient causé la mort de 27 enfants de moins de 12 ans, assure l'ONU. L'Union africaine, qui entretient sur place une force de maintien de la paix, a pour sa part fait état de 92 victimes. Ces attaques ont visé, à la fin octobre, le camp de réfugiés de Halijlila ainsi qu'une dizaine de villages, situés dans la région de Djebel Moun, à la frontière avec le Tchad. « Notre équipe au Tchad a recueilli une dizaine de personnes qui fuyaient le Soudan. Ils ont raconté que 300 à 500 miliciens arabes à cheval les avaient attaqués », a détaillé Ron Redmond, porte-parole du Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR).

la suite..
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Le casse-tête soudanais de Hu Jintao

De notre correspondant à Pékin JEAN-JACQUES MÉVEL.

Publié le 04 novembre 2006

Actualisé le 04 novembre 2006 : 06h00

La crise du Darfour plane sur le sommet Chine-Afrique à Pékin.

AMATEURS de rassemblements bien huilés, les dirigeants chinois découvrent que la proximité de Tiananmen n'empêche pas l'actualité de casser les mises en scène les plus grandioses. Le sommet Chine-Afrique organisé ce week-end à Pékin est déjà rattrapé par la crise humanitaire du Darfour, cause d'une gêne grandissante pour Pékin.

La presse chinoise, tout occupée à célébrer « l'amitié » renouvelée du Lion et du Dragon, n'en soufflera pas un mot. Mais le président Hu Jintao doit bien constater qu'Omar el-Béchir, l'homme fort de Khartoum, ne tient aucun compte des timides conseils d'apaisement qu'il lui prodigue.

La République populaire, encensée cette semaine pour avoir convaincu le Nord-Coréen Kim Jong-il de négocier avec la communauté internationale, se retrouve confrontée par Béchir à un dilemme diplomatique. Soit se fâcher avec le Soudan, l'un de ses meilleurs fournisseurs de pétrole. Soit voir son irresponsabilité de grande puissance à nouveau décriée en Occident. « La Chine doit comprendre qu'en fermant les yeux sur le drame du Darfour, elle risque de finir avec un génocide sur les bras », avance un responsable européen de passage à Pékin. Dans la crise soudanaise comme dans le bras de fer nucléaire nord-coréen, la République populaire reste malgré tout le meilleur espoir du Conseil de sécurité.

Intérêts pétroliers

« S'il existe un seul pays capable de jouer un rôle important, c'est la Chine », disait jeudi Jan Pronk, envoyé spécial de l'ONU, tout juste expulsé du Soudan. Pékin n'a pas voté la résolution du 31 août qui devait envoyer 20 000 soldats et policiers au Darfour afin de relever la force de l'Union africaine. Mais elle n'y a pas non plus opposé son veto. L'ambiguïté tient à d'énormes investissements pétroliers. Le Soudan exporte vers la Chine l'essentiel des 500 000 barils qu'il extrait chaque jour. Les compagnies chinoises auraient investi jusqu'à 7 milliards de dollars dans le pays. La China National Petroleum Corp. détient 40 % du consortium créé par la compagnie nationale soudanaise. C'est un gage donné à Khartoum. Mais ce pourrait être aussi un levier pour Pékin.

« La situation humanitaire doit s'améliorer au Darfour », assurait à l'approche du sommet de Pékin le ministre adjoint chinois des Affaires étrangères, Zhai Jun. En filigrane, l'objectif semblait être d'amener Khartoum à surmonter, ou au moins à nuancer, son hostilité aux Casques bleus. Pour l'instant, la diplomatie chinoise est renvoyée dans les cordes.

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[non non je ne travaille pas au fig et je n''ais pas d'action]

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  • 2 weeks later...

Darfour : le Tchad décrète l'état d'urgence

P. S-E. (AVEC AFP, REUTERS).

Publié le 15 novembre 2006

Actualisé le 15 novembre 2006 : 07h34

L'Union africaine, Paris et Washington s'inquiètent des risques de contagion après les affrontements dans l'est du pays.

À QUELQUES jours d'importantes réunions sur le Darfour à l'Union africaine (UA), le poison de la crise s'étend au Tchad et en Centrafrique, deux pays qui, proches de la France, s'efforcent tant bien que mal de juguler la contagion.

Confronté à une brutale montée des affrontements dans l'Est, le gouvernement tchadien a annoncé lundi la mise en place de l'état d'urgence. Dans une déclaration à la nation, le premier ministre de N'Djamena a justifié cette décision en expliquant que « dans les régions du Salamat, du Ouaddaï et du Wadi Fira », des affrontements intercommunautaires mettent « en péril la cohésion nationale ». Accusant le gouvernement soudanais de « vouloir exporter le conflit interne du Darfour sur le territoire tchadien », les autorités tchadiennes ont donc décidé d'imposer l'état d'urgence dans plusieurs provinces et la capitale, ainsi que la censure préalable sur l'ensemble des médias.

Ces dispositions ont été vivement critiquées par l'opposition qui les a jugées « disproportionnées ». Le Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) a, en revanche, relayé les inquiétudes formulées par N'Djamena : « Nous redoutons que ces hostilités dégénèrent et échappent à tout contrôle pour menacer tout le sud-est du Tchad », a affirmé dans un communiqué l'organisation onusienne.

Faute de moyens, les autorités centrafricaines se sont, elles, contentées de gesticuler. Confronté à une instabilité permanente, le gouvernement du président Bozizé a tout comme son voisin tchadien réclamé le déploiement d'une force internationale de maintien de la paix pour assurer la sécurité des frontières. Arrivé au pouvoir en 2003 avec l'aide d'Idriss Deby, François Bozizé fait face en son pays aux rebelles de l'Union démocratique des forces pour le rassemblement (UDFR).

Soutien de Paris

Le Tchad, comme la Centrafrique, bénéficie du soutien de Paris. Liée avec N'Djamena par un accord de coopération militaire, la France maintient depuis 1986 le dispositif « Épervier » (1 100 hommes) appuyé par des Mirage F-1. Paris procure également aide tactique et soutien logistique à Bangui : 200 soldats français sont sur place, et un avion de transport militaire C-130 a été dépêché dans la fragile république.

Sur le fond, les autorités françaises plaident actuellement pour la mise en place d'une force internationale sur les frontières soudanaises. Elles bénéficient de l'appui du président de la commission de l'Union africaine (UA). Dans une interview à la Croix, Alpha Omar Konaré met en garde contre un « risque de conflit régional » : « Ce qui est certain, dit-il, c'est que l'Union africaine ne peut continuer seule de la façon actuelle (...) La nature du conflit dépasse les capacités que nous avons aujourd'hui sur le terrain ».

Washington qui a depuis peu renoncé à déployer des Casques bleus au Darfour s'est déclaré « préoccupé » par la situation : « C'est indubitablement une source d'inquiétude, et nous surveillons cela de très près », a affirmé un porte-parole du département d'État.

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Je ne sais pas si le fait qu'on commence à faire de la publicité sur l'implication de la France et que la France cherche à se decharger d'une partie du boulot sur l'OUA est bon signe ou non.

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Mais officiellement, on est censé intervenir, ou on a juste à se défendre en cas d'attaque ?

c'est pas l'ONU, on fait ce qu'on veux en accord avec le gouvernement Tchadien (ou Centrafricain: on a un accord de defense avec ces deux pays)

Pour l'instant apparement on fait surtout du reseignement/reconnaissance et aide logistique. Il y a eu aussi des gars du COS dans le secteur mais de la à savoir pourquoi faire, faut pas trop en demander.

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  • 2 weeks later...

J'ai hésité à créer une nouvelle discussion a propos du Centrafrique mais les troubles au Tchad, Soudan et Centrafrique sont liés donc je poste ici:

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La France s'implique dans le conflit en Centrafrique

T. B. (AVEC AFP).

Publié le 29 novembre 2006

Actualisé le 29 novembre 2006 : 07h38

La France s'implique chaque jour un peu plus en Centrafrique. Lundi soir, des soldats français ont ainsi participé à une offensive lancée par les Forces centrafricaines (Faca) pour reprendre l'aéroport de Birao. Cette petite ville du nord du pays était tombée, fin octobre, aux mains d'un groupe rebelle : l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR). Un porte-parole de l'armée française a confirmé cette participation de même que celle d'un avion de transport. Les unités françaises se seraient contentées, selon lui, d'« assurer que la piste d'atterrissage soit praticable ». Cette mission les aurait cependant contraints à faire feu en « légitime défense ».

De son côté, un commandant rebelle a assuré à l'AFP que des avions Jaguar et des hélicoptères français bombardaient ses troupes. Le capitaine Yao Bejo, chef militaire de l'UFDR, a assuré que ses hommes s'étaient repliés : « On ne veut pas être en conflit avec la France, c'est un pays ami. »

Une autre contre-attaque des Faca aurait visé dans le même temps Bria, une petite cité de l'Ouest. L'opération tendrait à prendre les rebelles en tenaille puis à les repousser.

Le président centrafricain, François Bozizé, a accusé l'UFDR d'être armée et soutenue par le Soudan voisin. Inconnu il y a encore un mois, ce groupe hétéroclite composé d'opposants locaux et de déçus du régime, avait alors pris le contrôle du nord-est du pays, une zone extrêmement instable.

Paris, qui a un accord de défense avec Bangui, avait renforcé à la mi-novembre d'une centaine d'hommes le détachement d'environ 200 soldats français de l'opération « Boali », déployés en Centrafrique depuis la prise de pouvoir du général Bozizé en mars 2003.

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  • 3 weeks later...

Victoire !

Honneur à notre armée et à l'armée Tchadienne.

Bangui reprend pied dans le nord-est de la Centrafrique

De notre envoyé spécial à Birao ARNAUD DE LA GRANGE.

Publié le 16 décembre 2006

Actualisé le 16 décembre 2006 : 21h32

Grâce à un soutien français et tchadien, les troupes centrafricaines ont chassé les rebelles vers le Soudan.

LE LONG de la piste en terre rouge de Birao, théâtre des premiers affrontements entre rebelles et commandos français il y a plus de deux semaines, des contingents hétéroclites sont alignés. Des soldats centrafricains, et, le visage mangé par leur chèche, de fiers combattants tchadiens de la Fomuc, la force multinationale de la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale. En lisière, plus discrets, des parachutistes français.

Le président centrafricain, François Bozizé, passe les troupes en revue. Avec une poignée de ministres et une suite de diplomates et de représentants d'organisations internationales, il est arrivé dans cet extrême Nord-Est à bord d'un Transall français, symbole de sa dépendance « logistique » vis-à-vis de Paris. Le chef de l'État est venu reprendre pied dans cette ville occupée pendant un mois par la rébellion, avant d'être reconquise le 27 novembre. Depuis, les autres villes et les grands axes du Nord-Est ont été « libérés ». Les rebelles ont repassé la frontière avec le Soudan - d'où ils étaient partis - ou se cachent dans les nombreuses grottes de la région.

Devant une population encouragée à la liesse, le président Bozizé dénonce les « démons de la déstabilisation », mais se veut rassembleur. Parlant d'une « région enclavée dans un pays lui-même enclavé », il jure de ne pas abandonner Birao, de facto tournée vers le Soudan ou le Tchad voisins. Des promesses qui ne seront pas faciles à tenir de la part d'un État peu consistant, voire inexistant dans de larges pans du pays. Avec à peine quatre millions d'habitants, la Centrafrique devrait pourtant vivre correctement, si la grande majorité des revenus des diamants, du bois, de l'or ou d'autres richesses ne s'évaporait pas dans la nature. Et si l'insécurité n'était pas entretenue par de multiples acteurs, rebelles plus ou moins organisés, contrebandiers locaux ou soudanais et autres coupeurs de route.

Mise à sac

Le sous-préfet de Birao, Albert Mbongo, tient à montrer les méfaits des rebelles. « Ils ont pillé et détruit tous les bâtiments administratifs », se lamente-t-il. De fait, l'école ou l'hôpital, déjà fort démunis avant la crise, sont dans un piètre état. Mais dans cette mise à sac, les rebelles ont apparemment été bien aidés par la population elle-même. Une pratique courante dans le pays, qui a même un nom : le « grâce-à-Dacko », du nom du tombeur de Bokassa qui avait encouragé le peuple à se servir chez les « puissants » détrônés... Contrairement à ce que certains affirmaient à Bangui, aucune destruction d'habitation civile n'est visible.

Les Tchadiens de la Fomuc ont repris hier la route du sud. Aussi, pour éviter que l'armée centrafricaine ne laisse à nouveau le terrain et son matériel aux rebelles, en cas de nouveau « round », les Français vont laisser un détachement à Birao. En attendant la saison des pluies - qui rend les rezzous sur Bangui impossibles - ou le déploiement encore hypothétique d'une force internationale dans le prolongement de la frontière soudano-tchadienne.

http://www.lefigaro.fr/international/20061216.FIG000000709_bangui_reprend_pied_dans_le_nord_est_de_la_centrafrique.html
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  • 5 months later...

Excuser moi mais j'ai jamais compris quelle etait le problème du Darfour :/ Donc si y'a une ame genereuse qui peut me faire un topo sur le problème qu'il a la bas d'ou ca vient depuis quand ca dure et comment ca evolue en ce moment ca serait super gentil !!! :) Merci beaucoup d'avance en tout cas a celui qui connait bien l'affaire

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Plus de 200.000 personnes ont été tuées et 2,5 millions déplacées au Darfour depuis février 2003 et le début de la rébellion des tribus africaines contre le régime arabo-islamiste de Khartoum http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/actions-france_830/crises-conflits_1050/darfour_1091/colonne-droite_2899/liens-utiles_2900/sites-dossiers-sur-darfour_32130.html http://www.afrik.com/article7464.html

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