mehari Posté(e) le 22 juillet Share Posté(e) le 22 juillet (modifié) 19 minutes ago, g4lly said: En général c'est une bague au niveau de l'emprunt sur le canon qui envoie plus ou moins de gaz vers l'arrière. Il suffit de créer une position fermé et le tout est joué. C'est l'option qui me vient en tête mais est-ce que ça peut avoir un impact sur la vitesse initiale des balles et/ou la quantité de gaz dans le modérateur de son? Au vu du volume de ces mécanismes, ça ne devrait pas être énorme mais je me pose quand même la question. On sait que les armes peuvent déjà avoir des paramètres de retour de gaz différents pour l'usage d'un modérateur de son. Il faut aussi voir quel impact ça a de ce côté là (c'est au delà de mes connaissances). Modifié le 22 juillet par mehari Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 22 juillet Share Posté(e) le 22 juillet Il y a 1 heure, g4lly a dit : En général c'est une bague au niveau de l'emprunt sur le canon qui envoie plus ou moins de gaz vers l'arrière. Il suffit de créer une position fermé et le tout est joué. Impossible de ne pas devoir agir manuellement sur le régulateur de gaz situé au niveau de la frette dans ce cas. Or apparemment ici ce n'est pas le cas. Il y a 1 heure, mehari a dit : C'est l'option qui me vient en tête mais est-ce que ça peut avoir un impact sur la vitesse initiale des balles et/ou la quantité de gaz dans le modérateur de son? Marginalement, oui. Il y a 1 heure, mehari a dit : Au vu du volume de ces mécanismes, ça ne devrait pas être énorme mais je me pose quand même la question. On sait que les armes peuvent déjà avoir des paramètres de retour de gaz différents pour l'usage d'un modérateur de son. Il faut aussi voir quel impact ça a de ce côté là (c'est au delà de mes connaissances). Dans tous les cas ça aura moins d'impact que la différence entre les charges de poudre, de supersonique à subsonique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
U235 Posté(e) le 24 juillet Share Posté(e) le 24 juillet On 7/22/2024 at 4:47 AM, Patrick said: C'est la combinaison d'un mode de tir semi-automatique et d'un mode de tir à répétition manuelle, dit "straight pull" en anglais. C'est pas foncièrement idiot, ça évite les bruits mécaniques intempestifs qui font souvent plus de raffut que le tir d'une munition subsonique, et ça conserve la culasse calée sans déverrouillage pendant le tir, gage de précision. Et puis si jamais la munition n'a pas le punch pour réarmer la culasse via l'emprunt des gaz (ou via le recul avec d'autres actions) et bien ça permet un réarmement sans avoir à faire face à un potentiel incident de tir si le porte-culasse a reculé assez pour aller chercher une nouvelle cartouche mais sans le punch pour l'introduire en chambre (ce qui s'appelle un "failure to feed"). Ce qui m'intéresse par contre c'est de savoir comment ils gèrent l'évacuation des gaz excédentaires depuis la frette d'emprunt des gaz ("gas port", "gas block"), puisque ceux-ci ne peuvent pas agir sur le porte-culasse et donc vont générer de la pression supplémentaire dans le tube d'emprunt des gaz, certes plus faible avec une munition subsonique, mais qui doit quand même supporter une pression importante au cas où une munition classique serait tirée en mode straight pull par mégarde. Il aurait quand même été amusant d'avoir recours à un système peut-être pas copié mais au moins proche de celui employé sur le VZ58 M.A.R.S (Manually Activated Repeater System) originellement conçu pour les civils afin de rendre quasi-semi-automatique et légales des armes semi-auto, un système désormais illégal en Angleterre comme en France depuis quelques années (https://www.armes-ufa.com/spip.php?article3007) où cette fois la culasse n'aurait pas été renvoyée vers l'avant via une pression sur la détente (opération hautement dangereuse dans un contexte opérationnel pour des raisons de sécurité ISTC et de mémoire musculaire) mais plutôt via un "bolt release" situé à un endroit plus accessible que là où il se trouve sur une Armalite-like. Après il aurait fallu accepter que le porte-culasse se retrouve verrouillé vers l'arrière après chaque cycle comme lorsque le chargeur est vide. Pas forcément appréciable non plus. Cela se fait sur le marché civil aux États-Unis depuis de nombreuses années en utilisant diverses méthodes. En fait, j'ai construit (et je possède toujours, voir la photo) un AR-15 qui fait exactement la même chose il y a plus de 10 ans. Les seules parties non standard de mon fusil se trouvent à l'endroit où le tube à gaz pénètre dans la partie supérieure de la carcasse et dans le tube à gaz lui-même. Normalement, le tube à gaz passe par un trou à l'avant de la boîte de culasse et se prolonge dans la clé de gaz sur le porte-boulon. Sur ma carabine, il y a un petit cylindre métallique qui agit comme une valve à l'endroit où le tube pénètre dans le récepteur supérieur. Il est contrôlé par un interrupteur situé sur le côté de la partie supérieure de la carcasse, qui permet de faire tourner le cylindre dans lequel sont percés des orifices de différentes tailles. Les réglages dont je dispose sont "normal" (par exemple, tir supersonique/subsonique en mode semi-automatique), "suppressed" (par exemple, tir avec un silencieux sur la bouche) et "manual" (par exemple, le gaz est complètement bloqué et l'action doit être déclenchée manuellement). Le tube à gaz est plus court car il se termine à l'ouverture de cette valve. De l'autre côté de la valve, il y a un petit tube de gaz fixé en permanence qui se connecte à la clé de gaz sur le porte-boulon. Il ne s'agit là que d'une possibilité de mise en œuvre (c'est la seule dont j'avais connaissance au moment où je l'ai construit). La plupart d'entre eux n'utilisent probablement pas un réglage entièrement bloqué pour le fonctionnement manuel. Il y a très peu de différence en termes de précision, si tant est qu'il y en ait, entre un fonctionnement manuel et un fonctionnement semi-automatique sur une plateforme de fusil moderne et précise. La seule raison pour laquelle j'ai voulu avoir l'option d'un fonctionnement manuel de la culasse était le bruit, qui n'est pas vraiment important, mais je voulais voir jusqu'à quel point je pouvais le rendre silencieux en utilisant des munitions subsoniques avec un silencieux. Je ne l'utilise presque jamais en mode manuel, la différence n'est pas assez importante. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 24 juillet Share Posté(e) le 24 juillet il y a une heure, U235 a dit : Cela se fait sur le marché civil aux États-Unis depuis de nombreuses années en utilisant diverses méthodes. En fait, j'ai construit (et je possède toujours, voir la photo) un AR-15 qui fait exactement la même chose il y a plus de 10 ans. Les seules parties non standard de mon fusil se trouvent à l'endroit où le tube à gaz pénètre dans la partie supérieure de la carcasse et dans le tube à gaz lui-même. Normalement, le tube à gaz passe par un trou à l'avant de la boîte de culasse et se prolonge dans la clé de gaz sur le porte-boulon. Sur ma carabine, il y a un petit cylindre métallique qui agit comme une valve à l'endroit où le tube pénètre dans le récepteur supérieur. Il est contrôlé par un interrupteur situé sur le côté de la partie supérieure de la carcasse, qui permet de faire tourner le cylindre dans lequel sont percés des orifices de différentes tailles. Les réglages dont je dispose sont "normal" (par exemple, tir supersonique/subsonique en mode semi-automatique), "suppressed" (par exemple, tir avec un silencieux sur la bouche) et "manual" (par exemple, le gaz est complètement bloqué et l'action doit être déclenchée manuellement). Le tube à gaz est plus court car il se termine à l'ouverture de cette valve. De l'autre côté de la valve, il y a un petit tube de gaz fixé en permanence qui se connecte à la clé de gaz sur le porte-boulon. Il ne s'agit là que d'une possibilité de mise en œuvre (c'est la seule dont j'avais connaissance au moment où je l'ai construit). La plupart d'entre eux n'utilisent probablement pas un réglage entièrement bloqué pour le fonctionnement manuel. Il y a très peu de différence en termes de précision, si tant est qu'il y en ait, entre un fonctionnement manuel et un fonctionnement semi-automatique sur une plateforme de fusil moderne et précise. La seule raison pour laquelle j'ai voulu avoir l'option d'un fonctionnement manuel de la culasse était le bruit, qui n'est pas vraiment important, mais je voulais voir jusqu'à quel point je pouvais le rendre silencieux en utilisant des munitions subsoniques avec un silencieux. Je ne l'utilise presque jamais en mode manuel, la différence n'est pas assez importante. Intéressant merci. C'est ce modèle de "gas shut-off"? https://innovativearms.com/war/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 29 juillet Share Posté(e) le 29 juillet J'étais passé complètement à côté de cette vidéo vieille de 2 ans, qui présente le projectile de .310 VArmageddon de Nosler, projectile choisi par le GIGN pour ses munitions de 7.62x39mm qu'ils utilisent dans leurs FA CZ807 Bren Tchèques. Ce choix avait défrayé la chronique au moment du petit achat du GIGN (68 armes) mais s'expliquait par un désir de revenir vers un 7.62 moins violent que le 7.62x51 mais qui ne soit pas non plus un .300BLK (7.62x35), et possède quand même toute une longue gamme de projectiles spécialisés. Le choix s'étant alors porté sur le calibre de l'AK47, le 7.62x39. Et bien ce projectile VArmageddon est résolument impressionnant. C'est techniquement une soft point qui champignonne et fragmente, mais surtout qui ne surpénètre pas! On dirait le comportement des variantes de la 5.7x28 conçues pour les mêmes raisons. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 12 août Share Posté(e) le 12 août (modifié) En France, certains se demandent encore ce qu'il faudrait pour relancer une filière munitionnaire de petit calibre. Produire ou acheter étuis, poudre, projectiles, amorces. Former des spécialistes armuriers. Assurer la conformité et le contrôle qualité des munitions en association avec le banc d'épreuve. Financer les coûts d'installations et d'usines à l'état de l'art afin de garantir que cette tâche éminemment complexe consistant à assembler les composants de munitions d'armes légères puisse être entreprise dans des conditions qui bla bla bla blou blou blou pirouette cacahuète alouette gnéhéhé nous sommes en guerre. ... Pendant ce temps, dans une cabane "off the grid" en Colombie Britannique au Canada, au sein d'une famille de rednecks complets débutants en rechargement tout juste équipés d'une presse Dillon et de quelques jauges "Go/No go": Modifié le 12 août par Patrick 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 17 août Share Posté(e) le 17 août je déplace toute cette discussion (intéressante et argumentée) vers un fil au tître plus adapté (enfin le tître...) : Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 4 septembre Share Posté(e) le 4 septembre Paul Harrel est décédé entouré des siens et avait laissé comme instructions à la nouvelle équipe qui prend le relai après lui de publier cette vidéo post-mortem. Internet vient de perdre un excellent "guntuber" qui se tenait loin du brouhaha et des dramas, et a pourtant eu un impact significatif sur la culture des armes via le médium des vidéos sur internet. Notamment sur les questions de balistique et d'effectivité des projectiles, mettant fin à toutes sortes de légendes urbaines. 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 13 octobre Share Posté(e) le 13 octobre Un beau cadeau que cette coopération médiatique entre l'animateur et formateur professionnel au tir de la chaîne Lara Tactical et FN Herstal, avec de superbes images et ce pendant une quarantaine de minutes pour présenter les produits de la société. @mehari 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
scrat s16 Posté(e) le 26 octobre Share Posté(e) le 26 octobre Le belge FN Browning Group s'intéresse à l'armurier Verney-Carron https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/le-belge-fn-browning-group-s-interesse-a-l-armurier-verney-ccarron-1009682.html Si quelqu'un est abonné... 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MrSpirou Posté(e) le 26 octobre Share Posté(e) le 26 octobre https://www.google.com/amp/s/news.dayfr.com/entreprise/amp/3829044 Fn Browning voudrait acheter Verney-Carron pour leur faire faire du mco apparemment Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
scrat s16 Posté(e) le 26 octobre Share Posté(e) le 26 octobre (modifié) Preum's... Mais ton article est une repompe de celui de la tribune. Modifié le 26 octobre par scrat s16 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 27 octobre Share Posté(e) le 27 octobre (modifié) Il y a 21 heures, scrat s16 a dit : Le belge FN Browning Group s'intéresse à l'armurier Verney-Carron https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/le-belge-fn-browning-group-s-interesse-a-l-armurier-verney-ccarron-1009682.html Si quelqu'un est abonné... C'est pas du tout le cœur de métier de Verney... À part qu'à une époque ils refabriquaient pour fort cher des percuteurs de Famas F1... Mais bon en clair l'idée est de faire effectuer par Verney la maintenance niveau armurerie des armes Belges vendues à l'armée Française. M2, Scar HPR, Mag 58, Minimi... Bon, après-tout, pourquoi pas... Révélation Le groupe belge FN Browning Group (ex-Herstal Group) s'intéresse, selon des sources concordantes, à l'entreprise Verney-Carron. Pour autant, cet intérêt pour l'armurier stéphanois, détenu à 65% par le groupe Cybergun et à 35% par la famille Verney-Carron (via Verney-Carron Développement), n'a pas été encore formalisé. Les deux groupes continuent de discuter. Cybergun aimerait trouver un partenaire industriel pour faire passer un cap en matière de taille à Verney-Carron, actuellement en pleine restructuration. Basé à Herstal (Belgique) et détenu à 100% depuis 1997 par Wallonie Entreprendre, outil économique et financier de la Région wallonne, FN Browning Group, qui avait déjà regardé le dossier en 2022 avant de le refermer, pourrait ainsi confier des productions et des opérations de MCO (Maintien en condition opérationnelle) à un groupe français. Contactés par La Tribune, FN Browning Group et Cybergun n'ont pas souhaité faire de commentaires. Verney-Carron en petite forme En 2023, Verney-Carron (environ 90 salariés) a réalisé un chiffre d'affaires en légère hausse à 5,4 millions d'euros pour un résultat d'exploitation négatif de 3,4 millions d'euros, selon le rapport financier annuel de Cybergun. Le résultat net a quant à lui plongé à - 4,49 millions d'euros. Pour relancer l'entreprise stéphanoise, Cybergun est en train d'investir 10 millions d'euros environ. En outre, en novembre 2023, la société avait conclu un contrat cadre pour la livraison d'armes de petit calibre à l'Ukraine. Ce contrat prévoyait la livraison de 10.000 fusils d'assaut, 2.000 fusils de précision et 400 lance-grenades pour un montant estimé à environ 36 millions d'euros. Un contrat qui pour le moment n'a été mis en œuvre mais qui ne serait pas caduc. En revanche, FN Browning Group (marques FN, Browning, Winchester et Noptel) est en pleine forme. Dirigé par Julien Compère, le groupe belge a présenté en 2023 un résultat net historique de 75 millions d'euros et un EBIT de 90 millions d'euros. Toutefois le chiffre d'affaires de FN Browning Group a réalisé un chiffre d'affaires en baisse (908 millions d'euros) par rapport à 2022 (956 millions) et emploie 3.090 salariés. Le pôle Défense & Sécurité contribue au chiffre d'affaires à plus de 500 millions d'euros et le pôle Chasse & Tir sportif à plus de 400 millions d'euros. Enfin, le groupe dispose d'une trésorerie nette de 250 millions d'euros. Munitions de petit calibre L'opération entre Cybergun et FN Browning Group concernant Verney-Carron, si elle se concrétise, est dissociée d'un projet franco-belge d'installer en France une activité de munitions de petit calibre dans le cadre du partenariat de plus en plus étroit entre Paris et Bruxelles dans l'armement terrestre. FN Browning Group a pour objectif d'aider le ministère des Armées à créer une ligne d'assemblage en France afin de remédier à cette situation de dépendance. « La filière de munitions de petit calibre est un segment sur lequel nous sommes fragiles depuis plus d'une décennie et sur lequel nous cherchions des solutions. Les décisions prises il y a quinze ou vingt ans nous ont mis dans une situation de dépendance à l'égard de nombreux prestataires ou fournisseurs à l'étranger. Le Covid a réveillé cette dépendance », avait reconnu en mai dernier le ministre des Armées, Sébastien Lecornu. En mai, la France et la Belgique avaient signé un accord dans la production de munitions de petit calibre. La France va acheter des munitions de petit calibre à FN Browning Group en attendant de relocaliser une production en France. Selon le ministre, cette ligne de production, dont la localisation et la date d'entrée en service n'ont pas été précisées, devrait garantir « les approvisionnements entre les deux pays » sur ces munitions. Michel Cabirol Modifié le 27 octobre par Patrick 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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