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Le(s) PA de la Royale


georgio

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C'est incroyable cette affaire, et pourquoi la marine ne veut elle pas le couler ?

Il n'appartient plus à la marine ,je ne sais même pas s'il est toujours la propriété de l'état ? :rolleyes:

L'affaire devenant ubuesque ,s'en est presque risible si ce n'était pas un des fleurons de la Royale.

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Ce serait le moment ideal pour voir ce que nos sna ont dans le ventre. quleques torpilles bien placées et ont regle le probleme ni vu ni connu :lol:

ou alors envoyer des commandos marins poser des explosifs dans le navire pour faire croire à un attentat terroriste. :lol:

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je comprends pas trop lol il va devenir quoi apres son transfert en inde il etais prévu quoi qu'il sois repris par l'inde pkoi on ne l'a pas gardé et modernisé ou meme transformé en porte hélicoptere du moment que la coque est bonne pkoi on s'en débarasse ?

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amiante... Celui (le foch) qui aurait pu être concervé sans problème a été vendu au brésil. Et puis je vois pas trop l'utilité de le transformer en porte-hélico, vu que les mistral et tonnerre entreront bientot en service. Quand à le moderniser, le PA n'est pas adapté au Rafale et au hawkeye. Il a des catapultes de 50m (contre 75 pour le CDG) ce qui peut poser des problèmes pour ces avions...

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ouais bof bof lol je suis sur que si on etais en guerre on lui trouverais tres rapidement une untilité un petit rafistolage par ci par la et ca serais reparti pour un tour de tout facon sa durée de vie en conflict de grande intensité est tres faible et quand tu vois qu'on a que le cdg allez hop une petite bombe et on aplus rien

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L'Egypte a refusé l'accès du porte-avions français Clémenceau au canal de Suez en direction de l'Inde pour son désamiantage, dans l'attente d'un document officiel, a-t-on appris jeudi de source officielle égyptienne. Le directeur de l'agence égyptienne pour l'environnement, Mohammed Sayyed Khalil, a indiqué que l'Egypte avait pris cette décision mercredi soir, avant même l'opération "coup de poing" jeudi matin de l'organisation écologiste Greenpeace. "Nous avons décidé d'interdire au Clémenceau de pénétrer dans les eaux territoriales égyptiennes", a-t-il dit, "dans l'attente d'un document attestant qu'il ne transporte pas des déchets dangereux", aux termes de la convention de Bâle. Sources : AFP Mais c'est quoi cet argument à la con : "ne transporte pas des déchets dangereux" ? Ils ne disent rien les autorités egyptiennes lorsqu'un porte-avions nucléaires avec toute la panoplie d'armes qui va avec emprunte le canal...

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PARIS - Deux militants de Greenpeace se sont hissés jeudi matin à bord du Clemenceau qui fait route vers l'Inde où il doit être désamianté et démantelé. Les deux hommes ont pris place au sommet du mât de l'ancien porte-avions, qui se trouve actuellement à 50 miles au nord des côtes égyptiennes, non loin du Canal de Suez, a précisé le mouvement écologiste. Le ministère de la Défense a confirmé la présence des deux hommes à bord qui n'empêchent pas, selon lui, pour le moment la progression du navire. commence a faire ch... ces écolos :evil: http://www.liberation.fr/page.php?Article=350838

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je vais faire le chiant mais il y a un texte signé par la France, "la convention de bâle" qui interdit l'exportations de déchets dangereux. Or ce navire le clem en contient encore et il y a un imbriligio sur la quantité encore dedans.

cela va de 45 à 500 :shock: ,

le fond du problème ce que nous avons cru faire des economies en ne faisant qu'un desamiantage mineur qui coûte moins cher et laisser le reste au indiens. Or comment peut-on se dire leader des pays qui respecte les lois internationales (ONU et toute les conventions) lorsque pour faire des économies, on joue à bush. Après tout ce sont des indiens, pas grave.

Mais c'est vrai c'est un navire militaire, de ce fait, on s'en fout des déchets dangereux. Mais alors pourquoi les nouveaux BPC sont propres s'ils peuvent déroger à la règle.

Un bâtiment propre : zéro déchet à la mer

La recherche de protection de l'environnement a été l’un des critères de la conception du bâtiment, prenant en compte les meilleurs standards internationaux. Les BPC sont conçus pour respecter l'exigence de « naviguer propre » grâce à des dispositions matérielles de pointe : broyeurs, compacteurs, incinérateur de déchets. La classification est effectuée par le bureau Veritas. Les BPC répondent aux normes antipollution internationales Marpol.

Donc la France devrait arreter de faire l'hypocrite et d'assumer ces actes

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Donc la France devrait arreter de faire l'hypocrite et d'assumer ces actes

Reste à démontrer que le Clemenceau est dangereux, parce qu'entre l'amiante floquée et les bijoux en amiante (si si !), en passant par les plaquettes de frein de poids lourd, il existe toute une palette de produits dont la dangerosité va d'inoffensif à létal.

D'autre part, la convention de Bâle n'interdit pas l'exportation des déchets dangereux. Elle impose simplement un contrôle sur les transferts transfrontières.

Pour ceux qui aiment la lecture :

http://www.cmpp.ma/files/telechargement/CONVENTION%20DE%20BALE.pdf

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vouai! y'en plein! (tabac, alcool, benzene,fréon,solvants peintures et colles, ...etc...) si un jour on doit interdire tous les produits nuisible à la santé, et bien.... j'ose pas imaginer !! :shock: LOL!!! sans parler que, qu'en on pète ! on contribue à "réduire" la couche d'ozone!!! :lol:

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d) Veiller à ce que les mouvements transfrontières de déchets dangereux et d'autres déchets soient réduits à un minimum compatible avec une gestion efficace et écologiquement rationnelle desdits déchets et qu'ils s'effectuent de manière à protéger la santé humaine et l'environnement contre les effets nocifs qui pourraient en résulter

D'où le problème de la quantité restant à bord. Si c'est 45 tonnes pas de problème par contre plus.

Tout depend de la quantité et de la nature, de l'eau peut être dangereuse pour l'homme en grande quantité (je ne parle pas de noyade). De l'amiante flocé met en suspension dans l'air des micro-particules.

pour en revenir au clem

LE CAIRE jeudi 12 janvier 2006, 22h17- Un responsable de l'Autorité du canal de Suez a annoncé que les autorités égyptiennes avaient interdit le passage de l'ancien porte-avions français "Clemenceau" en invoquant une fuite toxique.

Pour sa part, le ministère français de la Défense a nié l'existence d'une quelconque fuite toxique et affirmé ne pas avoir été notifié par l'Egypte d'une telle interdiction, annoncée dans un premier temps par l'organisation écologiste Greenpeace.

"L'Egypte a décidé d'empêcher le navire français d'entrer dans le canal de Suez", a déclaré jeudi à Reuters un responsable de l'autorité du canal sous le couvert de l'anonymat. "L'Egypte a décidé d'empêcher le porte-avions français de s'approcher des eaux territoriales égyptiennes en raison de l'existence d'une fuite toxique".

Il a ajouté que cette mesure avait été prise par l'Autorité du canal après des craintes exprimées par l'Autorité égyptienne pour la protection de l'environnement (EPA) sur les risques concernant l'environnement de l'ouvrage et de la zone côtière.

L'information a été démentie par le ministère français de la Défense. "A l'heure où nous parlons, aucune décision de refus ne nous est notifiée", a déclaré Jean-François Bureau par téléphone. "Les autorités du canal nous ont demandé des compléments d'information technique que nous sommes en train de leur apporter".

Par la suite, le ministère français de la Défense a déclaré à Reuters: "Il n'y a pas de fuite toxique sur le Clemenceau".

Ancien fleuron de la marine française désarmé en octobre 1997, le Clemenceau a quitté le port de Toulon le 31 décembre pour l'Inde, un voyage de deux mois, où doivent être achevés son désamiantage et son démantèlement final.

Le 6 janvier, une commission spéciale de la Cour suprême indienne a émis un avis négatif sur l'acceptabilité du navire sur le chantier d'Alang. Sa décision finale est attendue le 20 janvier.

Jeudi, deux militants de Greenpeace sont montés clandestinement à bord du Clemenceau alors que le navire était remorqué en Méditerranée. Les deux hommes ont pris place au sommet du mât du bâtiment, qui se trouve non loin des côtes égyptiennes, et du canal de Suez, a précisé le mouvement écologiste.

ESCORTÉ PAR UNE FRÉGATE ET UN HÉLICOPTÈRE FRANÇAIS

Le ministère de la Défense a confirmé la présence des deux hommes à bord, qui n'empêche pas le remorquage du navire. "Le processus de transfert de l'ancien Clemenceau se poursuit", a déclaré le porte-parole du ministère de la Défense, Jean-François Bureau. "Cet évènement, que je qualifie de périphérique, ne change pas le cours des choses".

Afin d'assurer la sécurité des deux militants, une dizaine de militaires français de la frégate Aconit, présente sur zone, sont montés à bord de l'ex-porte-avions.

"L'objectif est de mettre la pression sur les autorités égyptiennes, qui ont signé la convention de Bâle sur le transport des déchets toxiques, afin qu'elles interdisent le passage du Clemenceau par le canal de Suez", a dit à Reuters Pascal Husting, directeur général de Greenpeace France.

Un Français et un Danois sont montés à bord du navire qu'ils avaient suivi de Chypre avec un remorqueur, a-t-il précisé. A l'aide d'un canot pneumatique, ils ont pu se rapprocher de la coque du Clemenceau, complètement vide. Ils ont ensuite grimpé au mât, à une soixantaine de mètres de hauteur.

L'ancien porte-avions, qui est escorté par l'Aconit et un hélicoptère français, avance à une vitesse d'environ trois noeuds (5 km/h), a dit le porte-parole de Greenpeace.

"L'échéance du 20 janvier est une étape importante", a déclaré Jean-François Bureau lors de sa conférence de presse. "Nous apporterons d'ici là tous les éléments d'informations nécessaires au comité de suivi, sans anticiper la décision qui sera prise".

Toujours selon le porte-parole, l'ambassadeur de France en Inde se tient prêt à intervenir en personne devant le comité.

Mercredi, le tribunal de grande instance de Versailles (Yvelines) a accepté une requête de Greenpeace qui a réclamé la publication du tonnage d'amiante restant dans la carcasse du bâtiment. Le juge a désigné deux experts indépendants, qui devraient rendre leurs conclusions au plus tard le 15 février

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Ah bon?

Paris, France 13/01/06— Les autorités égyptiennes refusent toujours de laisser le navire pénétrer dans leurs eaux territoriales tant que les autorités françaises n'auront pas été capables de présenter les documents officiels stipulant que le navire respecte les critères de la convention de Bâle.

A l'heure actuelle, le bateau est toujours situé hors des eaux égyptiennes et les deux militants de Greenpeace sont toujours positionnés sur le mât du navire. Equipés et terminés à tenir, ils resteront jusqu'à ce que la France reconnaisse enfin sa responsabilité dans le désamiantage du navire et rappelle le Clemenceau dans le port de Toulon.

Du côté des autorités égyptiennes comme du côté des associations opposées à ce départ, la convention de Bâle reste et doit être la seule et unique base légale sur laquelle s'appuyer pour statuer sur l'avenir du bateau. Aussi, en l'état, le navire ne peut pas et n'est pas autorisé à franchir le canal de Suez.

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Grinch on ne va pas se faire la guerre des communiqués :lol:

:arrow: Un responsable de l'Autorité du canal de Suez a démenti jeudi l'information selon laquelle les autorités égyptiennes auraient interdit le passage de l'ancien porte-avions français Clemenceau, rapporte l'agence égyptienne MENA.

© Reuters

Auparavant, un autre responsable de l'Autorité du canal de Suez avait affirmé que Le Caire avait refoulé le Clemenceau en invoquant une fuite toxique.

"De source officielle auprès de l'Autorité du canal de Suez, on a démenti les informations selon lesquelles l'Egypte n'aurait pas autorisé le porte-avions français à franchir le canal de Suez aujourd'hui", rapporte MENA.

L'agence n'évoque aucune fuite toxique. Le ministère français de la Défense avait nié l'existence d'une quelconque fuite toxique et affirmé ne pas avoir été notifié par l'Egypte d'une telle interdiction, annoncée dans un premier temps par l'organisation écologiste Greenpeace.

Le Clemenceau a quitté la France le mois dernier pour rejoindre les chantiers d'Alang, en Inde, où il doit être totalement démantelé.

Le responsable cité par MENA a affirmé que l'Egypte n'avait pas interdit au Clemenceau le franchissement du canal mais qu'elle exigeait des navires transportant des déchets qu'ils respectent les conventions internationales en la matière.

"INFORMATIONS TECHNIQUES"

Le responsable qui avait affirmé que Le Caire avait interdit au porte-avions de franchir le canal expliquait que cette décision avait été prise par l'Autorité du canal après des craintes exprimées par l'Autorité égyptienne pour la protection de l'environnement (EPA) sur les risques concernant l'environnement de l'ouvrage et de la zone côtière.

L'information avait été démentie par le ministère français de la Défense. "A l'heure où nous parlons, aucune décision de refus ne nous est notifiée", avait déclaré Jean-François Bureau par téléphone. "Les autorités du canal nous ont demandé des compléments d'information technique que nous sommes en train de leur apporter".

Par la suite, le ministère français de la Défense a déclaré à Reuters: "Il n'y a pas de fuite toxique sur le Clemenceau".

Ancien fleuron de la marine française désarmé en octobre 1997, le Clemenceau a quitté le port de Toulon le 31 décembre pour l'Inde, un voyage de deux mois, où doivent être achevés son désamiantage et son démantèlement final.

Le 6 janvier, une commission spéciale de la Cour suprême indienne a émis un avis négatif sur l'acceptabilité du navire sur le chantier d'Alang. Sa décision finale est attendue le 20 janvier.

Jeudi, deux militants de Greenpeace sont montés clandestinement à bord du Clemenceau alors que le navire était remorqué en Méditerranée. Les deux hommes ont pris place au sommet du mât du bâtiment.

Greenpeace affirme que le Clemenceau contient toujours des tonnes d'amiante qui représentent un danger pour les ouvriers d'Alang.

Les autorités françaises estiment que la majeure partie de l'amiante la plus dangereuse a été retirée et qu'il ne reste que l'amiante nécessaire au navire pour être en état de naviguer.

Mercredi, le tribunal de grande instance de Versailles (Yvelines) a accepté une requête de Greenpeace qui a réclamé la publication du tonnage d'amiante restant dans la carcasse du bâtiment. Le juge a désigné deux experts indépendants, qui devraient rendre leurs conclusions au plus tard le 15 février.

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Génération Ecologie-les Bleus a suggéré vendredi qu'on revienne à un projet de la mairie de Marseille datant de 2003, prévoyant que le porte-avions Clemenceau soit immergé dans la baie de la ville. Dans un communiqué, GE rappelle que ce projet "scientifiquement étudié et sans risques pour la santé" avait été proposé par l'adjointe aux affaires maritimes France Gamerre, qui préside justement le parti. Il envisageait d'immerger le Clemenceau, "une fois totalement dépollué", dans la baie de Marseille "afin qu'il puisse servir d'abri aux poissons et permettre ainsi le repeuplement des fonds marins". Selon GE, "ce projet avait fait l'objet de deux études scientifiques indépendantes et convergentes démontrant l'innocuité de l'amiante en milieu aquatique" : "les branchies des poissons vivant dans cette baie n'auraient pas été affectées par l'immersion du Clemenceau". Ce projet, selon GE, avait été refusé par la ministre de l'Ecologie d'alors Roselyne Bachelot, "sous la pression de certaines associations pour la protection de l'environnement", "les mêmes" qui aujourd'hui dénoncent la destruction de l'ancien porte-avions dans des chantiers navals indiens. Pour GE, la polémique sur le démantèlement du Clemenceau est "totalement navrante", et constitue "le résultat de pratiques où les responsables n'assument pas leurs responsabilités et où certaines associations de défense de l'environnement font des surenchères conduisant à des impasses". Génération Ecologie demande qu'une "commission d'enquête parlementaire" soit mise en place pour donner au Clemenceau une fin "digne". C'est vrai que c'est mieux comme fin que les chalumeaux des ferailleurs :rolleyes:

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On ferait mieux de faire comme les americains: appareiller le Clemenceau avec des appareil de test et le couler pour evaluer la resistance aux dommages comme les US l'ont fait avec l'America www.msnbc.msn.com/id/7081234 http://www.msnbc.msn.com/id/7925696/ Apparemment ca ne derange personne (y compris Greenpeace) alors qu'il etait aussi bourre d'amiante comme tout les navires de cette generation. Aujourd hui l'amiante est considere aussi dangereux qu'un gaz de combat. :lol: Les antimilitaristes savent orchestrer leur propagande et le service de communication de l'armée est à chier. :shock:

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Jusqu'au prochain imprévu... :rolleyes: Article du Monde L'Egypte autorise le transit du "Clemenceau" par le canal de Suez L'Egypte a donné son feu vert, dimanche 15 janvier, au transit du porte-avions français Clemenceau par le Canal de Suez, considérant qu'il s'agit d'un bâtiment de guerre ne relevant pas de la convention de Bâle sur les déchets dangereux. Cette annonce intervient après trois jours d'arguties juridiques, les avis de Paris et du Caire divergeant sur la question de savoir si l'ultime voyage du Clemenceau pour son désamiantage en Inde relevait ou non de la Convention de Bâle sur le transport de déchets dangereux. "Oui", avait indiqué, dans un communiqué, le ministère égyptien de l'environnement, qui conditionnait le déverrouillage du canal de Suez au porte-avions français à l'obtention des documents requis par cette Convention. "Non", avait fait valoir le porte-parole du ministère français de la défense interrogé par l'AFP pour qui "l'Etat est toujours propriétaire du navire, désarmé en 1997, ce qui confirme qu'à ce titre, il ne relève pas de la Convention de Bâle". Ce porte-parole, Jean-François Bureau, avait précisé que la France ayant "apporté les documents demandés", y compris l'accord du port indien destinataire, et attendait "la réponse définitive de l'Egypte". Aujourd'hui réduit à une coque vide après avoir sillonné les mers du globe, le Clemenceau doit achever ses jours dans le chantier Shree Ram Scrap Vessel à Alang dans le Gujarat (ouest de l'Inde). Le voyage ultime du navire avait été entrepris sans attendre un arrêt final de la Cour suprême indienne. Un premier avis défavorable a été rendu par des experts le 6 janvier. Selon Martin Besieux, "la Cour suprême indienne commencera à examiner cette demande lundi prochain mais ses audiences vont se poursuivre au-delà du 20 janvier, date à laquelle un comité d'experts de la Cour doit écouter les argumentations de toutes les parties concernées par cette affaire".

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