Philippe Top-Force Posté(e) le 18 septembre 2006 Share Posté(e) le 18 septembre 2006 Le chef d'état-major des armées Henri Bentégeat a déclaré dimanche que la France pouvait déployer jusqu'à 50.000 militaires en opérations extérieures pour une période très courte. "Le contrat opérationnel que nous a donné le président de la République est de pouvoir déployer jusqu'à 50.000 hommes pour une période courte, d'environ six mois, donc nous pouvons le faire", a affirmé le général Bentégeat qui était l'invité du Grand Jury Europe1/TV5-Monde/Le Parisien. Il a rappelé qu'il y avait 16.000 militaires français sur des théâtres extérieurs, ce qui, selon lui, est "un effort qu'aucune autre nation ne fait aujourd'hui, à part les Etats-Unis". Au Liban, le général Bentégeat a précisé qu'un millier de militaires français - qui forment le premier bataillon envoyé pour participer à la force intérimaire des Nations-Unies - sont à Beyrouth et se préparent à rejoindre la région sud, ajoutant qu'in fine il y aurait "1.742 Casques bleus français" (après renfort du deuxième bataillon prévu dans les semaines à venir, ndlr). Il a estimé que cette Finul élargie ne "pourra pas tout empêcher", mais a rappelé que sa mission était de "faire respecter le cessez-le-feu", contrairement à la première Finul qui n'avait qu'"un rôle d'observation". Interrogé sur l'Afghanistan où la France est présente à la fois au sein de la force internationale de l'Otan (Isaf) et aux côtés de la coalition dans les forces spéciales qui combattent les talibans, le général Bentégeat a jugé "la situation mauvaise". "Il y a 18 mois, il n'y avait pratiquement plus de groupes talibans dans l'ensemble du pays et plus que des attentats isolés. Aujourd'hui, il y a toujours des attentats isolés, le plus souvent des attentats-suicides, mais il y a des groupes talibans, de 50 à 300 hommes, très bien organisés, bien commandés et bien armées, qui se livrent à une guerre ouverte contre l'Otan", a-t-il expliqué. Concernant la Côte d'Ivoire, autre théâtre d'engagement fort des militaires français, il a jugé que "la situation de quasi-guerre civile doit trouver une solution politique", ajoutant: "nous sommes là pour cela". Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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