MeisterDorf Posté(e) le 14 mai Share Posté(e) le 14 mai Il y a 17 heures, Clairon a dit : Avec aussi comme conséquence que les francophones n'ayant jamais voulu faire l'effort de parler néerlandais, se retrouvent assez faibles en anglais (français + néerlandais = anglais très aisé), se font aussi doubler par les néerlandophones qui même si ils ne parlent plus français, parlent nettement mieux anglais ... #HS ON Pour l'anecdote, les bureaux administratifs principaux (je ne parle pas des antennes régionales) de mon ancien employeur (SNCB) situés à Bruxelles sont littéralement trustés par les Néerlandophones. Pour des raisons politiques? Pas du tout. Mais pour le simple fait qu'il leur est quasiment impossible de trouver lors des recrutements des candidats Francophones qui: 1/ acceptent de bosser à Bruxelles et 2/ sont capables de baragouiner trois mots dans une autre langue. Après, je suis d'accord sur le fait qu'on peut discuter de la prétendue capacité de "bilinguisme" de certains qui est, pour le moins "particulière". A l'inverse et de manière très amusante, mon employeur actuel (EuroBazar) qui est franco-britannique (avec un poil de c*l d'actionnariat belge) a carrément laissé tomber l'obligation du néerlandais dans les bureaux administratifs. Conclusion: sur la base de Bruxelles => personnel administratif à 95% Belges Francophones ou Français. Au grand dam des rares collègues Belges Néerlandophones qui se sont fait "pas très cordialement" rappeler (après avoir grommelé sur l'usage régulier de l'anglais et l'absence de recours au néerlandais dans les communications officielles) la nationalité de leur employeur ainsi que la possibilité qui leur est offerte de retourner à la SNCB si ces derniers le souhaitent. Aspect pratique, quand on n'a pas envie d'être compris par le management: on discute entre collègues en néerlandais Anecdote mise de côté, j'ai rarement (même si ça existe, évidemment) rencontré des Flamands qui n'étaient pas en mesure d'avoir une compréhension/conversation basique en français tandis que je ne compte plus le nombre de Wallons/Bruxellois incapables d'aligner trois mots en flamand (et encore moins de comprendre) croisés dans ma carrière. C'est là que tu mesures plus en profondeur la faillite totale du système scolaire en Communauté Française qui est d'autant plus flagrante quand tu sors de ton microcosme régional et que tu pars bosser à Bruxelles. #HS OFF 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MrSpirou Posté(e) le 17 mai Share Posté(e) le 17 mai https://www.smry.ai/proxy?url=https%3A%2F%2Fwww.knack.be%2Fnieuws%2Fwereld%2Fsneeuwkettingen-in-plaats-van-tanks-belgische-militairen-oefenen-aan-navo-grens-in-roemenie%2F Alors que l'armée roumaine s'entraîne, le calme règne dans le camp belge. Les soldats attendent un peu sans but devant la quarantaine de véhicules jusqu'à ce qu'ils puissent passer à l'action. De temps en temps, un véhicule fait des allers-retours, seules quelques personnes bricolent les véhicules. Mais nous ne voyons aucune action réelle ce jour-là. « Il a trop plu la nuit dernière et nos véhicules seraient restés coincés », a déclaré le commandant de compagnie Quentin. « Nous avons essayé les chaînes à neige, mais cela n'a pas aidé non plus. Avec des chars, cela n'aurait pas été un problème, mais la Belgique n'en a pas. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MrSpirou Posté(e) le 21 mai Share Posté(e) le 21 mai (modifié) Modifié le 21 mai par MrSpirou Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 29 mai Share Posté(e) le 29 mai Du 7 au 21 mai 2025, dans le nord de l’Écosse, les quelques 160 militaires du 3e Bataillon de Parachutistes (3 Para) ont pris part à l’exercice annuel Red Condor. Malgré un incident isolé au milieu de la période, nos para-commandos ont poursuivi leur entraînement aux procédures tactiques terrestres, maritimes et aériennes, en coordination étroite avec le 1er Wing. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 29 mai Share Posté(e) le 29 mai il y a 10 minutes, Paschi a dit : Du 7 au 21 mai 2025, dans le nord de l’Écosse, les quelques 160 militaires du 3e Bataillon de Parachutistes (3 Para) ont pris part à l’exercice annuel Red Condor. Malgré un incident isolé au milieu de la période, nos para-commandos ont poursuivi leur entraînement aux procédures tactiques terrestres, maritimes et aériennes, en coordination étroite avec le 1er Wing. Quel incident ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) le 29 mai Share Posté(e) le 29 mai 28 minutes ago, Polybe said: Quel incident ? C'est pas très clair. Il semblerait qu'il y ait eu un incident de tir lors de l'exercice mais la nature de l'incident est assez nébuleuse. https://www.lesoir.be/675044/article/2025-05-13/ce-que-lon-sait-de-lexercice-de-larmee-belge-qui-fait-plusieurs-blesses-en 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 29 mai Share Posté(e) le 29 mai il y a 1 minute, mehari a dit : C'est pas très clair. Il semblerait qu'il y ait eu un incident de tir lors de l'exercice mais la nature de l'incident est assez nébuleuse. https://www.lesoir.be/675044/article/2025-05-13/ce-que-lon-sait-de-lexercice-de-larmee-belge-qui-fait-plusieurs-blesses-en Merci. Ils utilisent quoi en armement AC ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) le 29 mai Share Posté(e) le 29 mai 8 minutes ago, Polybe said: Merci. Ils utilisent quoi en armement AC ? En théorie, en Belgique, on a une combinaison de LAW (je ne connais pas les variantes), de RGW90 et de missiles (Spike). Mais il est tout à fait possible que l'exercice ait inclus une familiarisation avec l'équipement britannique ce qui ajouterais l'AT4, le Carl Gustav, le NLAW ou le Javelin donc impossible de dire ce qui a foiré. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MrSpirou Posté(e) le 31 mai Share Posté(e) le 31 mai https://news.defcros.com/france-initiates-mrl-procurement-with/ Dommage qu'on ne sache rien sur cette éventuelle implication belge Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 5 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 5 juin (modifié) Le rapport complet de la cour des comptes sur camo est disponible, FOB en a fait un fil twitter --> La version définitive du rapport de la Cour des comptes sur CaMo est sortie et, sans surprise, non, la Belgique ne paiera pas 10 fois plus cher que prévu la construction d'une nouvelle capacité motorisée. En bref, une situation bien plus nuancée que le panorama dressé par certains. Rappel : La France était l'option cochant le plus de cases pour répondre au besoin de l'OTAN (2 brigades, 1 médiane / 1 légère), dans le contexte sécuritaire d'alors. Personne d'autre, en 2016, ne proposait une offre aussi complète/cohérente pour le segment médian (pas lourd, médian). Le calcul tel qu'effectué par la Cour pour parvenir au fameux chiffre de 14,7 Md€ : le volet matériel ne représente que la moitié de l'enveloppe, volet dans lequel les équipements acquis via CaMo sont eux aussi minoritaires. La réponse est donc bien dans DORESE, sans surprise. Sans doute un bémol dans l'absence d'estimation de départ, ce que la Défense reconnaît. Mais celle-ci insiste aussi sur l'impossibilité, au vu des inconnues (maturité du programme, niveau d'ambition du moment, données disponibles), d'aboutir sur un chiffre ensuite rendu caduc. Bien malin, par exemple, celui qui aurait pu estimer précisément le coût de fonctionnement d'une capacité SCORPION dont le premier exemplaire du premier système développé (le Griffon) était livré neuf mois après que la Belgique et la France scellent leur partenariat. Oui, il y a des écarts entre 2018 et 2024, délai qui aura permis de commencer, côté français, le déploiement de 3 des 4 véhicules SCORPION et d'engranger les premières données permettant d'affiner l’estimation de départ (2,2 Md€ aujourd’hui contre 1,5 Md€ à l'origine). Bref, fausse alerte et des recommandations précieuses pour négocier et déployer la suite. Notamment en matière de retours sociétaux, un sujet volontairement "oublié" par l'État belge et relevant au passage essentiellement du SPF Économie. Big up à la Cour des comptes qui demande de tirer les leçons des partenariats précédents alors que CaMo n’a justement pas de précédent. Et maintenant, place à la vague de trolls type "faut acheter tout de suite 10 000 Leopard 2 et 25 000 CV90, on verra après pour DORESE". (Précision : il s’agit bien de relativiser l’affirmation tronquée selon laquelle l’achat de 442 Griffon et Jaguar coûtera 10 fois le prix initial, celui de 2018). En bonus, une image qui résume bien ce qu’implique réellement l’acquisition d’un matériel militaire. Modifié le 5 juin par Titus K 2 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) jeudi à 12:36 Share Posté(e) jeudi à 12:36 (modifié) Il y aura un nouvel accord G to G en septembre sur CaMo et les retours économiques --> Griffon (et Jaguar) au garde-à-vous à l’entrée du site KNDS de Roanne pour la visite du ministre des Armées et de son homologue Objectif de 24 Griffon livrés en 2025 à la Défense . Assemblage final chez MOL CY, dont la ligne est configurée pour en sortir 10/mois. Modifié jeudi à 16:41 par Titus K Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) vendredi à 11:24 Share Posté(e) vendredi à 11:24 (modifié) Le ministre de la Défense Theo Francken en tournée en France : « Nous avons reçu un signal clair » https://www.demorgen.be/nieuws/legerminister-theo-francken-op-franse-tournee-we-hebben-een-duidelijk-signaal-gekregen~b90b93e9/?referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com%2F Le ministre de la Défense Theo Francken (N-VA) s’est rendu jeudi en France pour discuter du dossier CaMo. Pour le gouvernement belge, il est essentiel que les investissements dans la reconstruction de l’armée apportent aussi un retour économique. Les nouvelles dépenses militaires sont sensibles. Dans ce cas, il s'agit de quelque 2 milliards d’euros pour des véhicules blindés et des canons Caesar. Francken suit les pas du Premier ministre Bart De Wever (également N-VA). Lors d’un déjeuner à l’Élysée, il avait déjà interpellé le président Emmanuel Macron fin avril sur le manque de retombées économiques. « La France comme la Belgique ont intérêt à redresser cette coopération », a ensuite déclaré De Wever. « Cela ne doit pas être un caillou dans la chaussure. » Paris promet désormais des améliorations. D’ici septembre, un nouvel accord entre la Belgique et la France devrait recoller et élargir le partenariat militaire. « Nous avons reçu un signal clair : cela va s’arranger », affirme Francken jeudi après un petit-déjeuner avec son homologue français Sébastien Lecornu à Paris et une visite de l’usine du géant de la défense KNDS près de Lyon. Francken compte sur un accord « positif ». Outre le dossier CaMo, la Belgique et la France collaborent déjà sur les frégates, les satellites et, bientôt peut-être, sur l’avion de combat européen du futur. « Lors de grosses commandes militaires, la politique n’est jamais loin », explique Yf Reykers, spécialiste de la défense à l’université de Maastricht. « En France, les deux sphères se confondent même totalement. L’État français a toujours conservé des intérêts importants dans son industrie. Le secteur de la défense n’échappe pas à cette règle. » KNDS, par exemple, est détenu par l’État français. Selon le professeur Reykers, le dossier des blindés français a été flou dès le départ. « La Belgique a accepté un plan d’avenir peu clair. Aujourd’hui, on constate qu’on doit aller presque en mendiant à Paris. Bien sûr, le retour ne tombe pas du ciel. » F-35 Retour en 2018. Malgré une forte pression française, le gouvernement dirigé par le Premier ministre Charles Michel (MR) choisit le F-35 comme nouvel avion de combat pour l’armée de l’air. L’appareil américain sort clairement vainqueur d’un appel d’offres. Une ultime proposition française autour du Rafale de Dassault est rejetée. Pour Michel, il s’agit d’une affaire diplomatiquement délicate. Dassault a des intérêts économiques en Wallonie et le libéral entretient de bonnes relations avec Macron. (En 2019, un an plus tard, le soutien français contribuera à sa nomination à la présidence du Conseil européen.) Officiellement, les dossiers ne sont jamais liés, mais personne n’est surpris lorsque Michel, immédiatement après l’annonce du « contrat du siècle » pour le F-35, déclare que les Français auront eux aussi leur part du gâteau militaire belge. Un partenariat stratégique est signé à Paris avec la France sur les véhicules blindés. Un geste diplomatique donc. Mais la composante Terre est satisfaite de cet achat. Après la guerre froide, les armées lourdement équipées sont passées de mode. « Lourd » signifie « cher », et donc les chars, la défense antiaérienne et l’artillerie sont mis de côté. Pour les missions de paix envisagées au Moyen-Orient ou en Afrique, il n’y en a pas besoin. On opte pour des forces légères. Une commande de 1,6 milliard d’euros pour 442 véhicules blindés destinés à la nouvelle brigade terrestre s’inscrit parfaitement dans cette logique. Une coopération avec la France laissait espérer un bon retour économique pour notre industrie. Jusqu’à 910 millions d’euros devaient revenir. John Cockerill et FN Herstal espéraient ainsi produire certains composants. Piège En 2022, soit quatre ans après la commande, il devient clair que le retour économique est décevant. À peine 190 millions d’euros ont été récupérés au profit de l’économie belge. Aujourd’hui, trois ans plus tard, la Cour des comptes avertit dans son analyse critique du dossier CaMo qu’« aucune clause contraignante n’a été incluse dans le contrat ». Le retour atteint au mieux 626 millions d’euros. Pourtant, les experts de la Cour des comptes constatent qu’en 2022, la Belgique a passé pour un demi-milliard d’euros de commandes supplémentaires auprès des Français, notamment pour 28 canons Caesar. Des achats qui n’étaient pas prévus à l’origine, mais qui se sont révélés nécessaires, selon l’armée, pour que la nouvelle brigade soit correctement équipée sur le champ de bataille. La Cour redoute un véritable piège financier. « Le vrai problème du dossier CaMo est l’incroyable naïveté avec laquelle l’ex-ministre Ludivine Dedonder (PS) et le SPF Économie ont négocié le retour avec les Français après l’accord initial », estime une source bien informée. « Les Français n’ont passé de commandes que chez leurs filiales belges. » Notre chance ? Aujourd’hui, alors que l’Europe cherche à se réarmer, il est aussi dans l’intérêt de la France – deuxième exportateur mondial d’armes après les États-Unis – de protéger sa réputation. Paris ne veut pas passer pour un prédateur, ce qui effraierait les acheteurs. De toute façon, l’armée belge doit encore croître pour répondre aux exigences de l’OTAN. Le projet de plan d’investissement de Francken prévoit une centaine de véhicules blindés et de jeeps supplémentaires. Le ministre français Lecornu admet d’un côté que « les chiffres (du retour économique du dossier CaMo, ndlr) doivent être justes ». De l’autre, il appelle la Belgique à prendre du recul. « Les tourelles de nos chars Leclerc seront désormais fabriquées par FN Herstal. Il y a dix ans, cela aurait été impensable. Les deux pays peuvent beaucoup gagner à unir leurs forces. » Francken, pince-sans-rire : « La France veut prendre la tête de la défense européenne. C’est possible, mais alors il faut aussi montrer l’exemple. » Modifié vendredi à 11:25 par Titus K Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Asgard Posté(e) vendredi à 16:09 Share Posté(e) vendredi à 16:09 (modifié) Attends, ils se plaignent alors qu'ils ont 40% de retombées nettes ?! Pourquoi on les entend pas quand ils achètent sans aucune retombées ailleurs ? Modifié vendredi à 18:04 par Asgard Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FAFA Posté(e) vendredi à 17:46 Share Posté(e) vendredi à 17:46 Il y a 6 heures, Titus K a dit : En 2022, soit quatre ans après la commande, il devient clair que le retour économique est décevant. À peine 190 millions d’euros ont été récupérés au profit de l’économie belge. Aujourd’hui, trois ans plus tard, la Cour des comptes avertit dans son analyse critique du dossier CaMo qu’« aucune clause contraignante n’a été incluse dans le contrat ». Le retour atteint au mieux 626 millions d’euros. Je ne comprends pas cette discussion. Il est vraiment étonnant que les "retours économiques" (s'il y en a ) ne soient pas négociés et intégrés systématiquement directement dans le contrat d'achat ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) il y a 22 heures Share Posté(e) il y a 22 heures 92 Griffon et des Serval pour CaMo 3 d’après le journal LeSoir. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) il y a 22 heures Share Posté(e) il y a 22 heures (modifié) il y a 43 minutes, Titus K a dit : 92 Griffon et des Serval pour CaMo 3 d’après le journal LeSoir. Maintenant qu'ils sont intéressés à la production comme à l'allongement des séries, j'espère que les belges contriburont aux ventes et qu'ils y soient encouragés par des dispositions contractuelles, en bonne coordination. Modifié il y a 22 heures par Boule75 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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