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scalp79

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il y a 17 minutes, Benoit a dit :

Je me doute que les conseillers fédéraux Suisses sont de fins comptables, sinon ils ne pourraient pas être conseiller fédéraux. Mais je les suspecte d'invoquer souvent la neutralité perpétuelle justement pour des problèmes comptables (tout comme nos politiciens nationaux invoquent les droits de l'homme pour justifier une gabegie). En tout cas c'est ce qu'ils ont l'air de faire dans le cas présent. L'article suisse que j'ai fournit est un peu confus question chiffre mais parle de 56 millions pour les droits d'entrée qui auraient directement été affecté au programme et 84 millions d'euros en tout sur la durée de l'accord ça nous met la photo à plus de 1000€ !

Combien coute une photo satellite au juste ?

Le wikipédia parle d'un cout total pour le programme COS de 2,5 milliards d'euros pour 3 satellites qui permettront chacun de rapatrier 4 fois plus de données qu'un hélios 2. Le volume quotidien de donné d'un hélios 2 est difficile a obtenir mais on dit 70 à 100 photos/jours. Admettons donc l'estimation haute de 400 photos/jour sur la durée théorique de 10 ans pour chacun des 3 satellites de la nouvelle constellation. Cela nous fait une production totale de 4380000 photos et un cout de production unitaire à 576€ TTC.

Le DRM voulait faire facturer le double aux services de renseignement suisses, les escrocs !

Reste 2 questions comptables: combien l'état Français a accepté de filer de photos/jour aux Suédois en échange de la mise à disposition d'une station d'écoute chez eux (et vu que c'est surtout ça qui permet de multiplier par 4 le rendement, c'est surement une bonne affaire pour nous). Combien l'Allemagne s'est achetée de photos/jour avec sa prise de participation de 200 millions d'euros dans le programme (les Allemands ont des problèmes de conscience morale mais certainement pas de neutralité). D'après mes calculs si on leur refile plus de 95 photos/jour, on y est de notre poche. J'avais cru lire un jour une centaine, juste assez pour qu'on y perdre un peu sinon ils ne nous auraient rien donné.

M'enfin c'était pas le but de mon post. Si les clauses annexes du candidature rafale suisse comprennent de la photo/jour gratuite/low-cost, c'est un argument de vente supplémentaire non ? L'appel d'offre est tourné de sorte à ce que ce soit possible...

TAS est français avec une participation italienne. Les Italiens participent mais ne décident pas ! Le diable est dans les détails comme disent nos amis Allemands... Pour Airbus defense and space comme pour MBDA, bien malin qui peut dire aujourd'hui qui décide. Vu de loin c'est juste incompréhensible peu importe où est le siège social et quelle est la part de chacun dans l'actionnariat. Et après ça donne de solides déconvenues façon exportation britannique du missile meteor, chacun se pensant légitimement en droit de décider unilatéralement. Et tout ça laisse penser que vu de l'intérieur aussi la situation est incompréhensible ! Si ces consortiums sont des triumvirats comme il peut apparaitre quand on regarde à première vu, pourquoi lors d'un désaccord suite à la décision unilatérale Britannique de vendre un missile aux Saoudiens et à la décision unilatérale Allemande de ne pas vendre un missile aux Saoudiens personne n'a l'idée venir demander l'arbitrage de la France pour trancher ?

Le problème c'est qui décide aujourd'hui et qui décidera demain !

Pour le prix des photos je ne vais pas faire de grandes théories, mais la quantité totale de photos possibles n'est pas un bon indicateur, car il y a beaucoup de photos sans intérêt. Les Suisses avec leur 15 photos par jour pourront dire quelles photos ils veulent.

Pour l'exportation des armements ce ne sont pas les sociétés qui décident (leur réponse est toujours oui) mais les états et si un état bloque l'exportation n'a pas lieu.

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il y a 11 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

Les Suisses avec leur 15 photos par jour pourront dire quelles photos ils veulent.

Je ne comprend absolument pas cette métrique. Sur Helios les belges et les espagnols avait accès directement au satellite. Ce qui était partagé était donc du temps d'accès ou chacun pouvait faire sa commande de photo comme il l'entendait.

Là je comprend que les Suisses ont les Français comme intermédiaires et donc ne sont pas totalement indépendant ? 

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Il y a 22 heures, Benoit a dit :

Bonjour à tous !

Je viens de découvrir que la candidature de Dassault bénéficiait probablement d'amis bien placé au sein du système sécuritaire Suisse: https://fr.wikipedia.org/wiki/Composante_spatiale_optique#La_Suisse_intéressée

A leur manière ils sont marrants aussi les Suisses !

https://www.lematin.ch/suisse/Le-SRC-interesse-par-un-satellite-espion-francais/story/25105497

Le renseignement suisse tient vraiment beaucoup à ses 15 photos par jour, toutefois les droits d'entrée de 56 millions d'euros que l'état Français leur a réclamé ont déclenché une vive polémique. Les contradicteurs soutiennent que certains membres de la communauté internationale pourraient voir cette participation financière à un programme d'armement stratégique français comme une atteinte au principe de neutralité perpétuelle suisse. Mince alors !

Du coup si on leur offre les droits d'entrée comme contrepartie d'un autre contrat d'armement dans le cadre du volet coopération qui est prévu par l'appel d'offre, il n'y a plus de problème et tout le monde est content ?

Voila qui fait réfléchir à l'opportunité de fusionner la branche spatiale de Thalès avec Airbus Defense & Space et laisser un pouvoir de décision ou un droit de regard sur notre programme spatial aux Allemands pour des queues de cerise. Quand vous avez un programme de satellite souverain, en plus de pouvoir vérifier à tout moment la véracité des photos qu'un état tiers vous présente en jurant la main sur le cœur qu'elles n'ont subit aucune retouche, c'est vous qui décidez tout seul à quelles conditions vous pouvez refiler quelques dizaines de photos à un autre état moins capable que vous...

surtout qu'il y avait une société suisse qui travaillait sur drone spatial, qui est sur le point de couler.

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il y a 5 minutes, herciv a dit :

Je ne comprend absolument pas cette métrique. Sur Helios les belges et les espagnols avait accès directement au satellite. Ce qui était partagé était donc du temps d'accès ou chacun pouvait faire sa commande de photo comme il l'entendait.

Là je comprend que les Suisses ont les Français comme intermédiaires et donc ne sont pas totalement indépendant ? 

En fait je n'en sais rien, je réponds à ce que Benoit a dit.

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Il y a 22 heures, Benoit a dit :

Bonjour à tous !

Je viens de découvrir que la candidature de Dassault bénéficiait probablement d'amis bien placé au sein du système sécuritaire Suisse: https://fr.wikipedia.org/wiki/Composante_spatiale_optique#La_Suisse_intéressée

A leur manière ils sont marrants aussi les Suisses !

https://www.lematin.ch/suisse/Le-SRC-interesse-par-un-satellite-espion-francais/story/25105497

Le renseignement suisse tient vraiment beaucoup à ses 15 photos par jour, toutefois les droits d'entrée de 56 millions d'euros que l'état Français leur a réclamé ont déclenché une vive polémique. Les contradicteurs soutiennent que certains membres de la communauté internationale pourraient voir cette participation financière à un programme d'armement stratégique français comme une atteinte au principe de neutralité perpétuelle suisse. Mince alors !

Du coup si on leur offre les droits d'entrée comme contrepartie d'un autre contrat d'armement dans le cadre du volet coopération qui est prévu par l'appel d'offre, il n'y a plus de problème et tout le monde est content ?

Voila qui fait réfléchir à l'opportunité de fusionner la branche spatiale de Thalès avec Airbus Defense & Space et laisser un pouvoir de décision ou un droit de regard sur notre programme spatial aux Allemands pour des queues de cerise. Quand vous avez un programme de satellite souverain, en plus de pouvoir vérifier à tout moment la véracité des photos qu'un état tiers vous présente en jurant la main sur le cœur qu'elles n'ont subit aucune retouche, c'est vous qui décidez tout seul à quelles conditions vous pouvez refiler quelques dizaines de photos à un autre état moins capable que vous...

il y avait un projet avec airbus pour la réalisation d'une navette drone  pour mettre en orbite de petit sat, avec une société suisse, mais je sais pas ce qu'elle est devenue.

https://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/la-societe-swiss-space-systems-ouvre-ses-portes-a-proximite-des-pistes-de-laerodrome-de-payerne?id=4736664

Il y a un gros coup à faire en terme de partenariat et d'offset, les étoiles sont alignées pour lest intérêts commun d'un tel projet, vu les menaces en orbite de plus en plus pesantes des US,Russes et  Chinois, pour la  France, l'allemagne, la suisse, airbus et dassault + ruag, un petit plus au projet FCAS/rafale, on peut les inviter à un partenariat sur cette partie. c'est une belle carte à jouer.  les autres n'ont pas cette option.

Modifié par zx
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il y a 33 minutes, Picdelamirand-oil a dit :

En fait je n'en sais rien, je réponds à ce que Benoit a dit.

Bon à la relecture de l'article je pense que ce chiffre est purement marketing. L'enjeux est bien une "participation au programme CSO Français" c'est-à-dire par expérience :

1 - une intégration à l'équipe programme

2 - un segment sol spécifique à la suisse pour la réception,

3 - pour la programmation du satellite je ne sais plus je pense que c'est un site unique partagé avec les différents partenaires   

4 - du temps d'accès correspondant à la participation

5 - du workshare

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ça peut aider !    http://www.spatial-suisse.ch/#arospatiale-suisse-section

"Le spatial est un domaine stratégique. Notre société est de plus en plus dépendante des infrastructures et applications basées sur la technologie spatiale. La Suisse est membre de plein droit de l'Agence spatiale européenne ESA et participe par ce biais à de nombreux projets internationaux. Cette collaboration permet à la fois à la haute technologie, mais aussi à la science de notre pays, d'accéder aux données et aux technologies actuelles et futures qui sont les fruits des programmes spatiaux. En tant que place de recherche et de formation, et en tant que place industrielle, la Suisse tire profit de son appartenance à l'ESA puisque celle-ci lui permet de créer des emplois hautement qualifiés et durable"

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1 hour ago, zx said:

il y avait un projet avec airbus pour la réalisation d'une navette drone  pour mettre en orbite de petit sat, avec une société suisse, mais je sais pas ce qu'elle est devenue.

https://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/la-societe-swiss-space-systems-ouvre-ses-portes-a-proximite-des-pistes-de-laerodrome-de-payerne?id=4736664

Il y a un gros coup à faire en terme de partenariat et d'offset, les étoiles sont alignées pour lest intérêts commun d'un tel projet, vu les menaces en orbite de plus en plus pesantes des US,Russes et  Chinois, pour la  France, l'allemagne, la suisse, airbus et dassault + ruag, un petit plus au projet FCAS/rafale, on peut les inviter à un partenariat sur cette partie. c'est une belle carte à jouer.  les autres n'ont pas cette option.

DA était déjà dans le coup. Pour les satellites, le pb st que l'on est tellement en manque d'images que certains ont piraté google earth pro.

Modifié par prof.566
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il y a 18 minutes, prof.566 a dit :

DA était déjà dans le coup. Pour les satellites, le pb st que l'on est tellement en manque d'images que certains ont piraté google earth pro.

Google Erath Pro qui fournis des images des satellites... Français :biggrin:

Il y a 2 heures, zx a dit :

il y avait un projet avec airbus pour la réalisation d'une navette drone  pour mettre en orbite de petit sat, avec une société suisse, mais je sais pas ce qu'elle est devenue.

https://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/la-societe-swiss-space-systems-ouvre-ses-portes-a-proximite-des-pistes-de-laerodrome-de-payerne?id=4736664

Il y a un gros coup à faire en terme de partenariat et d'offset, les étoiles sont alignées pour lest intérêts commun d'un tel projet, vu les menaces en orbite de plus en plus pesantes des US,Russes et  Chinois, pour la  France, l'allemagne, la suisse, airbus et dassault + ruag, un petit plus au projet FCAS/rafale, on peut les inviter à un partenariat sur cette partie. c'est une belle carte à jouer.  les autres n'ont pas cette option.

N'y compte pas trop :

http://www.swissinfo.ch/eng/justice_swiss-space-systems-founder-accused-of--staging--own-attack/42895632

https://www.laliberte.ch/news/regions/canton/la-filiale-croate-de-s3-veut-sa-part-520527

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je sais, ca s'est pas trop bien passé, mais rien est perdu,; il y a le vehra de dassault, on va les mettre en appétit en option du fcas/rafale

c'est du bel offset, safran sait faire des moteurs spatiaux et le support du cness. null doute que ruag sera intéressé,  il y a bien le successeur du vaisseau XVI (italien), mais il ne sera jamais prêt avant des décennies et il a pas été défini pour ca. 

il y a une bonne fenêtre de tir pour le vehra,  qui est ressorti récemment à l'assemblé nationale vu les problèmes récent de la guerre de sat et antisat

 

jpg_DASSAULT_VEHRA.jpg

Modifié par zx
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il y a 9 minutes, prof.566 a dit :

il n'y a pas de financement étatique si?

pour l'instant ils étaient en train d'y réfléchir.  mais une navette automatisée, ca ne vaut pas des milliards, quelques centaines de millions si on reste raisonnable dans les ambitions dans un premier temps,  si on a les acquis pour le faire. exomars a couté 1,2 milliard

sur le plan politique c'est plus délicat, les USA et les Russes ne verront pas cela d'un bon oeil. mais c'est un sujet qu'on ne peut pas éviter.

Modifié par zx
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Il y a 5 heures, Benoit a dit :

Le wikipédia parle d'un cout total pour le programme COS de 2,5 milliards d'euros pour 3 satellites qui permettront chacun de rapatrier 4 fois plus de données qu'un hélios 2. Le volume quotidien de donné d'un hélios 2 est difficile a obtenir mais on dit 70 à 100 photos/jours. Admettons donc l'estimation haute de 400 photos/jour sur la durée théorique de 10 ans pour chacun des 3 satellites de la nouvelle constellation. Cela nous fait une production totale de 4380000 photos et un cout de production unitaire à 576€ TTC.

Le DRM voulait faire facturer le double aux services de renseignement suisses, les escrocs !

 

Si ton calcul est exact, ta conclusion est fausse.

Un prix de vente de 1000€ pour un prix de revient de 576€ est tout à fait raisonnable.

Si on doit donner des grandes lignes qui sont bien évidemment très réductrices car ça dépend des cas, on a grosso modo la structure suivante entre le prix de vente et les couts directs:

- cout direct de fabrication (les 576€): 40% du prix de vente

- frais commerciaux: salons, pub, commerciaux sur la route, devis, négo, tout ce beau monde est payé: 20%

- R&D: 20%

- Marge avant impots: 20%

Donc prix de vente pour un prix de revient de 576€: 1440€

... et au bout du compte tu as couru toute l'année à te mettre la pression pour faire un bénéfice après impots de 6% (moyenne nationale). Pour rémunérer ta prise de risque à balancer des satellite; et rémunérer ton esprit d'entreprise.

C'était le 1/4 d'heure "Atelier: connaissance du monde réel".

Fin HS (oui, je sais...)

 

Modifié par c seven
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9 hours ago, Benoit said:

TAS est français avec une participation italienne. Les Italiens participent mais ne décident pas ! Le diable est dans les détails comme disent nos amis Allemands... Pour Airbus defense and space comme pour MBDA, bien malin qui peut dire aujourd'hui qui décide. Vu de loin c'est juste incompréhensible peu importe où est le siège social et quelle est la part de chacun dans l'actionnariat. Et après ça donne de solides déconvenues façon exportation britannique du missile meteor, chacun se pensant légitimement en droit de décider unilatéralement. Et tout ça laisse penser que vu de l'intérieur aussi la situation est incompréhensible ! Si ces consortiums sont des triumvirats comme il peut apparaitre quand on regarde à première vu, pourquoi lors d'un désaccord suite à la décision unilatérale Britannique de vendre un missile aux Saoudiens et à la décision unilatérale Allemande de ne pas vendre un missile aux Saoudiens personne n'a l'idée venir demander l'arbitrage de la France pour trancher ?

Le problème c'est qui décide aujourd'hui et qui décidera demain !

Pour l'instant ce sont les USA puisque la guerre Airbus /Thales met la préssion sur les fournisseurs Français avec des boites qui mettent la clé sous la porte et une 'utilisation grandissante de composants Israélien ou des USA avec au final des satellites non ITAR free.

Il semblerait qu'il va y avoir une contraction du marché civil et qu'il sera de plus en plus compliqué de maintenir des crédits pour deux entités sur le marché des satellites.

En plus de maintenir une qualité maximale des produits il faudra les rendre résilients aux menaces, ce qui fera doubler(?j'en sais fictre rien) les couts mais nous donnera en échange un gros avantage stratégique et concurrentiel y compris contre les De/IT.

Il faut aussi dévelloper la filliaire des mini satellites.

Pour résister à la concurrence les activités lanceurs dAirbus et de Safran plus Ariane espace ont été fusionnées, il est probable qu'il se passe la meme chose dans les satellites  entre Airbus et TAS.

Cela ne veux pas dire que je suis insensible à tes préoccupations, bien au contraire mais dans le cadre de CSO les Allemands voulaient que le troisième satellite soit assemblé sur un site Allemand d'Airbus en échange de leur contribution. Ils n'ont pas eu gain de cause mais se sont empréssés de notifier un contrat à OHB pour 3 satellites optique en contradiction d'accord que nous avions avec eux.

Les besoins augmentent plus vite que la masse financière disponible alors nous coopérons, regroupons des activités dans des entreprises transnationales EU au risque que le controle nous échappe avec par la suite des désagréments, c'est malheureux mais s'il y avait d'autres moyens de procéder les acteurs en charge de ces dossiers agiraient différemment, non?

 

Modifié par P4
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il y a 38 minutes, Ponto Combo a dit :

Les bloggueurs prennent position.

Dans ce cas je trouve que le discours est simple et facile à suivre pour tout quidam.

Bon évidemment avec un rafale super plus beau que le f-35 évidemment je plussoie.

Modifié par herciv
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38 minutes ago, Ponto Combo said:

pas si mal foutu le comparatif, pour une fois

Just now, herciv said:

Les bloggueurs prennent position.

Dans ce cas je trouve que le discours est simple et facile à suivre pour tout quidam.

Bon évidemment avec un rafale super plus beau que le f-35 évidemment je plussoie.

bloggers? Recherche la société arcanit...

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PSK détaille les systèmes testés en Suisse sur le F35 ...

Citation

Les systèmes du F-35/F3 testés en Suisse :

Radar AESA

Le F-35A est équipé du radar à balayage électronique AESA conçu AN/APG-81conçu par Northrop-Grumman. Le système dispose des modes air-air et air-sol, suivi de terrain, cartographie à haute résolution, détection de véhicules terrestres, de l’écoute passive et des capacités de brouillage.

L’EOTS : 

Le système de ciblage électro-optique de poursuite infrarouge (EOTS) AN/AAQ-40 produit par Lockheed Martin est un système de localisation et désignation de cible air-air et air-sol comprenant un FLIR, une caméra TV à haute définition et un système laser (télémétrie, désignation de cible). Le système est composé d’une fenêtre en saphir durable et est relié à l’ordinateur central intégré de l’avion via une interface à fibre optique à haute vitesse. Le système EOTS améliore la connaissance de la situation des pilotes de F-35 et permet aux équipages d’aéronefs d’identifier les zones d’intérêt, d’effectuer des reconnaissances et de livrer avec précision des armes à guidage laser et GPS.

AN/ASQ-239 Barracuda :

Le système AN / ASQ-239 conçu par BAe Systems protège le F-35 grâce à une technologie avancée afin de contrer les menaces actuelles et émergentes. La suite offre une alerte radar entièrement intégrée, une aide au ciblage et une autoprotection, pour détecter et contrer les menaces aériennes et terrestres.

Le système fournit au pilote une connaissance maximale de la situation, aidant à identifier, surveiller, analyser et répondre aux menaces potentielles. Une avionique et des capteurs avancés fournissent une vue en temps réel et à 360 degrés de l’espace de combat, aidant à maximiser les distances de détection et offrant au pilote des options pour échapper, engager, contrer ou bloquer les menaces.

AN/AAQ-37 (DAS) :

Le système d’alerte missile de Northrop Grumman Electronic System DAS (Distributed Aperture System) AN/AAQ-37 comprend 6 détecteurs  infrarouges répartis en différents points de façon à fournir une vision à 360° autour de l’avion. Le système est combiné à un brouilleur Sanders/ITT ALQ-214.

Radios & IFF :  

Le F-35A est doté système de navigation et de combat Northrop Grumman AN/ASQ-242, qui inclut :le système de communication Harris Corporation Multifunction Advanced Data link (MADL)  avec une radio SINCGARS, une radio cryptée HAVE QUICK et un interrogateur/ transpondeur IFF Mode5.

https://blogs.letemps.ch/pascal-kuemmerling/2019/06/07/air2030-essais-du-f-35a/

 

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Eh ben ! :ohmy:

Mais c'est Cohérent ...

Un "redoutable" (principal ?) concurrent en moins pour le Rafale en Suisse.

Çà devrait se jouer donc entre SH et Rafale, logiquement ...

La traduction de l'annonce officielle de SAAB (pour être bien clair) :

Citation

"Armasuisse, l'agence suisse d'approvisionnement en matière de défense, a officiellement recommandé à Saab de ne pas participer avec le Gripen E aux prochains essais en vol en Suisse. Cela s'explique par le fait que les tests en vol ont été conçus pour n'évaluer que les avions prêts à fonctionner en 2019. Ils font partie du processus d'évaluation des avions de chasse qui prévoit des livraisons d'avions en 2025. Le Gripen E entrera en service opérationnel des années avant la Suisse. livraisons prévues et répondra à toutes les capacités définies. Cependant, le plan de développement du Gripen E ne correspond pas au plan suisse consistant à effectuer des tests en vol sur des avions prêts à fonctionner en 2019. Saab a donc décidé de ne pas assister aux tests en vol suisses à Payerne du 24 au 28 juin."

Donc acte ...

@Fenrir : Merci !!!! (pas vu passer cette info de première !) :smile:

Modifié par jojo (lo savoyârd)
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Il y a 18 heures, g4lly a dit :

CSO pas COS

Autant pour moi ! :blush:

 

Il y a 19 heures, c seven a dit :

Si ton calcul est exact, ta conclusion est fausse.

Un prix de vente de 1000€ pour un prix de revient de 576€ est tout à fait raisonnable. 

Oui c'est vrai que ce n'est pas si malhonnête que ça vu les efforts entrepris pour mettre en place l'ensemble du système. N'empêche que les politiciens Suisses sont réputés très pointilleux avec l'argent publique et que l'offre ne les a pas satisfait puisqu'ils ont utilisé leur joker "neutralité perpétuelle". L'offre qui a été faite aux Allemands est sans aucun doute bien plus généreuse que ça financièrement parlant: au minimum on leur facture le prix coutant. Je fais confiance aux Suisses pour être aller se renseigner sur ce qu'on avait proposé aux autres.

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Et ben alors le Gripen qui ne participe pas, là je suis sur le cul ! :blink:

C'est effectivement bien logique, mais la précédente évaluation ne nous avait pas habitué à beaucoup de logique :wacko:

Soit Uli Maurer n’a plus d’influence sur Armasuisse, soit il était réellement de bonne foi en 2012 en voulant prendre un Gripen réputé moins cher pour un même nombre d’avions (même si moins capable) dans l’unique optique de remplacer les Tiger en avions de seconde ligne mais en visant autre chose pour les Hornet ultérieurement.

Cest un véritable coup de tonnerre dans un ciel bleu pour Saab. 

Maintenant il va falloir continuer à jouer serré pour Dassault et l’écosystème Rafale. Rien n’est gagné pour autant, il faut rester concentrer jusqu’au bout et ne pas se croire arriver. 

Je vais être curieux de lire Pascal Kummerling...

Modifié par Teenytoon
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http://psk.blog.24heures.ch/archive/2019/06/13/air2030-le-gripen-e-ne-participera-pas-aux-essais-867567.html

Révélation

L'Office fédéral de l'armement, armasuisse, a officiellement recommandé à Saab de ne pas soumettre le Gripen E aux prochains tests en vol en Suisse. Raison invoquée: les essais en vol ont été conçus afin d’évaluer uniquement des avions prévus pour être opérationnels en 2019. Or les tests en vol font partie de la procédure d’évaluation d’avions de chasse dont la livraison est attendue pour 2025. Si le Gripen E entrera en service et répondra à tous les critères requis plusieurs années avant les livraisons prévues par la Suisse, le plan de développement du Gripen E ne coïncide cependant pas avec le plan suisse et ne permet pas de procéder à des essais en vol avec des avions opérationnels en 2019. Saab a donc décidé de ne pas participer aux essais en vol suisses prévus du 24 au 28 juin à Payerne.

Il faut comprendre que certains systèmes à bord des Gripen E de préséries (39-8, 39-9, 39-10) sont encore à l’état de tests et non pleinement opérationnels. Il était spécifiquement précisé dans la demande d’armasuisse que l’ensemble des systèmes des avions qui participent aux essais en vol doivent incorporés une maturité opérationnelle.

À l’invitation d’armasuisse, Saab a transmis une offre pour le Gripen E le 25 janvier 2019. Depuis la soumission de cette offre en janvier, les attentes d’armasuisse en termes d’essais en vol ont évolué et l’Office attend désormais la participation d’avions entièrement opérationnels. Le Gripen E étant encore en cours de développement, Saab a présenté des solutions afin d’effectuer malgré tous les essais en vol suisses en 2019. Mais armasuisse a refusé la proposition consistant à compléter les essais en vol du Gripen E en effectuant les tests prévus pour juin.

Saab reste en course pour l’instant :

Pour l’avionneur suédois c’est coup dur, celui-ci a communiqué publiquement sur l’avancement du développement du Gripen E à chaque fois qu’une nouvelle étape était franchie. Au moment de transmettre à Saab son invitation à participer à l’appel d’offres en 2018. Selon le communiqué de l’avionneur, celui-ci maintient pour l’instant son offre et déclare : « Nous sommes convaincus que le Gripen E est le meilleur choix que la Suisse puisse faire, et l’offre présentée en janvier 2019 tient toujours. Saab s’engage à livrer au moins 40 avions de chasse Gripen E en temps voulu ainsi qu’à respecter les critères requis et le budget planifié, y compris un concept d’assistance avec délégation locale qui garantira les coûts d’exploitation les plus abordables et le niveau d’autonomie le plus élevé ».

Analyse :

Si le programme du Gripen E évolue correctement selon le calendrier prévu, on pouvait effectivement craindre que l’avionneur suédois ne soit pas complètement prêt pour les essais. Le cadre fixé par armasuisse est particulièrement strict à tout point de vue et il n’y a pas de passe-droit, les avionneurs doivent cadrés avec les demandes sous peine d’être écartés. Finalement, il aura manqué quelques mois à Saab pour venir présenter un avion ayant atteint assez de maturité. Dommage.

 

Pour l’instant l’avionneur maintien son offre pour notre pays, mais les choses se compliquent énormément pour Saab. Il n’y aura pas de seconde chance et il est maintenant presque sûr que le choix se portera sur un autre concurrent.

 

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