Achat suisse

[jean-françois]

Une chose étrange dans cette annonce : ils ne parlent que des tests de Grippen, Rafale et Eurofighter.

Les F18 n'y participent pas ? ( après tout, le modèle change, il me semble ).

Par conte, un truc que j'aimerais qu'un suisse m'explique :

L'annonce est signé du Département fédéral de la défense ( logique ), de la protection de la population ( ça ne me choque pas ) et des sports ( ????? ).

Que viennent faire les sports dans cette annonce ???

[Fusilier]

Ils sont logiques ces Suisses. Le sport étant aussi une préparation à la guerre....

[LighTning]

Boeing s'est retiré de l'appel d'offre suisse, c'est donc logique qu'il n'y ai pas d'essais en vol.

[Chris.]

L'annonce est signé du Département fédéral de la défense ( logique ), de la protection de la population ( ça ne me choque pas ) et des sports ( ????? ).

Que viennent faire les sports dans cette annonce ???

On n'a que 7 conseiller fédéraux, donc faut bien qu'ils se répartissent les départements...

d'autres du genre: police et justice sont sous le même toit, environnement, transport, énergie et communication idem.

[xav]

police et justice sont sous le même toit

Desoler pour le HS mais c'est pas dangeureux ca? Dans toutes les autres democraties avoir une separation entre la police et l'administration judiciaire est une regle d'or (afin d'eviter les abus et avoir une justice impartiale).

[Fusilier]

Desoler pour le HS mais c'est pas dangeureux ca? Dans toutes les autres democraties avoir une separation entre la police et l'administration judiciaire est une regle d'or (afin d'eviter les abus et avoir une justice impartiale).

Un Suisse en parlera surement mieux que moi.  Mais, il me semble que dans la Confédération Helvetique ce ne sont pas les "contre pouvoirs" qui manquent : "Democratie directe-semi-directe " ; Confédération / Cantons  ; "peuple en armes" (milice).....

[Chris.]

les risques de dérive sont faibles pour plusieurs raisons:

1) ce n'est pas une personne qui dirige le pays, mais 7 et générallement les décisions sont prises à la majorité de ceux-ci.

2) la police fédérale est une coquille vide, la très grande majorité des forces de police dépendent des différents cantons, il n'y a que peu de policiers fédéraux et ils sont spécialisés dans des domaines bien spécifiques. Même l'escorte de personalité n'est pas entièrement de leur ressort (la police militaire le fait aussi). D'ailleurs, les forces de soutien fédérales, c'est l'armée (ce qui ne plait pas forcément à l'armée d'ailleurs...).

3) une décision importante (changement de loi ou autres) ne peut pas être prise que par le conseil fédéral, il faut que le parlement approuve. Et si le parlement approuvait une décision que le peuple n'accepte pas, il y a la possiblité de lancer un référendum pour contrer cela.

[Chris.]

marrant, les trois avions seront présents lors d'un "petit" meeting aérien comémorant l'arrivée des Hunter en suisse sur l'aérodrome de St-Stephan (quelque part dans l'Oberland Bernois), quelle coincidence.  :lol:

http://www.swissinfo.org/fre/infos/nouvelles_agence/suisse/Meeting_aerien_Eurofighter_Gripen_et_Rafale_a_St_Stephan.html?siteSect=113&sid=9453852&cKey=1218213973000&ty=ti&positionT=16

Plus sérieusement, vu comme le programme est vu par certains politiques ces derniers temps (comme le programme à abattre par la gauche (PS); qui est prête à s'allier à l'extrême droite pour y arriver; et comme moyen de pression sur le conseiller fédéral Schmid (ex membre de l'UDC) par l'extrême droite (UDC)), je crois que le maximum de pub auprès de la population sera nécessaire. Surtout que ces deux partis sont les deux principaux de suisse.  =(

Sinon, on risque bien de voir les trois grands constructeurs pleurer (et accessoirement Elbit ou Finmeccanica se frotter les mains  :lol:)

[mills]

Plus sérieusement, vu comme le programme est vu par certains politiques ces derniers temps (comme le programme à abattre par la gauche (PS); qui est prête à s'allier à l'extrême droite pour y arriver; et comme moyen de pression sur le conseiller fédéral Schmid (ex membre de l'UDC) par l'extrême droite (UDC)), je crois que le maximum de pub auprès de la population sera nécessaire. Surtout que ces deux partis sont les deux principaux de suisse. 

Sinon, on risque bien de voir les trois grands constructeurs pleurer (et accessoirement Elbit ou Finmeccanica se frotter les mains  )

>:(Je trouve absolument lamentable comme certains partis se permettent de prendre l'armée en otage pour l'utiliser à des fins purement politiques digne du jardin d'enfants en mettant en danger une institution du pays. C'est jouer avec le feu et c est triste de constater que l une des menace les plus fortes qui touche l'armée Suisse a l heure actuelle  ne vient pas du terrorisme ou de l exterieur mais de l'incapacité des politiciens de notre pays a prendre leur responsabilité sur les questions de défense qui certes demandent de voir au dela de la durée du mandat legislatif.

Chris: pour ta reflexion sur Elbit et Finmeccanica tu penses a un update du F5 ? Franchement vu l age de la structure de nos tiger je doute qu'ils tiennent encore 15 ans meme avec une avionique plus moderne. Ca serait comme mettre un sparadrap sur une jambe de bois :-)

Bref si l'achat est annulé on sera dans la même position  peu enviable que l'Autriche avec 3-4 avions qui se courent après...

[Chris.]

oui, je disais l'update des F-5. Il faut savoir que nos F-5, même s'ils se font vieux, sont parmis les mieux concervés au monde. En plus, ils volent très rarement avec des charges sous les ailes, ce qui améliore encore la chose.

La modernisation permetterait peut-être de gagner 10 ans, mais entre 33 FA-18 et rien et 33 FA-18 et 30 F-5 modernisé (on ne prendrait que les mêmes cellules à mon avis), je préfère la deuxième solution. Plusieurs pays plus ou moins riches ont déjà modernisés leur F-5, même Singapour l'a fait, alors, en dernier recours, pourquoi pas nous.

Pendant l'euro, il devait y avoir au moins 15 FA-18 à Payerne, voir plus, afin de pouvoir maintenir la couverture aérienne pendant environ 8 heures, un jour sur deux (au plus fort de l'engagement). Si nous avions du couvrir un événement tel que des JO (présence de deux avions en vol toute la journée, voir 24/24), je ne pense pas que les FA-18 auraient suffits.

D'ailleurs, pendant l'Euro, l'armée n'a pas voulu engagé les F-5, parce qu'ils n'étaient plus assez performants.

Après, c'est clair que l'autriche a eu de gros problèmes lors qu'elle n'avait plus que ces Draken en service. Elle a même du louer des F-5 à la suisse. F-5 d'ailleurs regrettés par le personnel autrichien, mais çA c'est une autre histoire.

[PolluxDeltaSeven]

Les cellules des F-5 Suisses ont en effet encore pas mal de potentiel, et un rétrofit pourrait offrir des capacités plus que raisonnables. Les derniers pack de modernisation contiennent tout de même des liaisons de données, des radars et missiles BVR, une avionique moderne et des cockpit tout écran etc...

En retapant un peu la cellule et les moteurs, il y a allègrement de quoi tenir une bonne décennie (et même deux si les normes d'usures et de vétusté suisses étaient aux normes sud-américaines! :lol:).

Mais bon, au bout d'un moment, aussi modernisés qu'ils soient, c'est plus les mêmes performances.

A propos de l'appel d'offre, on a des précisions sur les besoins en capacités air-sol?

[mills]

Voici un article daté du 11.08.2008 concernant l acquisition d avions de combat.

Publié dans le Temps principal quotidien romand orienté centre droite (www.letemps.ch):

Moralité, Dassault va devoir sérieusement se bouger s'il ne veut pas que la jolie blonde nommée gripen lui passe devant!

Bataille dans le ciel helvétique

Dès mardi, les candidats au remplacement des avions Tiger de l'armée suisse se présentent au public. Dans un contexte très difficile, au moment où le Département de la défense souffre de l'affaiblissement de Samuel Schmid.

«Nous ne pouvions pas imaginer meilleure situation», exulte un membre du GSsA. En pleine récolte de paraphes dans le cadre de l'initiative pour un moratoire de dix ans sur l'achat d'un nouvel avion de combat, il affiche une mine réjouie. Au moment où l'armée s'apprête à livrer une âpre bataille, ces trois prochaines années, pour remplacer sa flotte obsolète de 54 Tiger, tous les voyants du Département de la défense semblent être au rouge. Mardi, à Emmen, le premier candidat, le suédois Gripen, se présentera au public.

Il y a d'abord la situation du ministre de la Défense. Samuel ­Schmid sort lourdement affaibli de la crise estivale qui a frappé son ministère. Alors qu'il sera en première ligne au parlement et face au peuple pour défendre la nécessité de cet achat, il souffre, plus que jamais, d'un manque de crédibilité.

A cela s'ajoute le fait que, au Conseil national, le dossier de l'armée est l'otage d'alliances contre nature entre la gauche et l'UDC pour des raisons idéologiques opposées. Cette union bloque presque systématiquement tous les crédits et les projets de réforme. Avec pour conséquence majeure que l'armée peine à percevoir ce que l'on attend d'elle et, a fortiori, à justifier son utilité. Pour les militaires, la retraite des Tiger aura pour conséquence de laisser orphelins les F/A-18 pour assurer l'espace aérien. Selon eux, cette mission ne pourrait dès lors pas être remplie 24 heures sur 24.

La démission de Roland Nef et le temps perdu pour désigner un nouveau chef de l'armée n'arrangent rien à la situation puisque cela prive l'institution de son «général». Cette vacance pénalise l'armée qui devrait avancer ses pions dès maintenant afin de bétonner une acquisition évaluée à 2,5 milliards pour une trentaine d'appareils.

«Enterrer l'avion de combat»

Ce contexte politique constitue une aubaine pour le GSsA. On imagine mal le groupement antimilitariste, qui aurait déjà réuni 30000 signatures en moins de trois mois, ne pas obtenir le soutien nécessaire pour parvenir à ses fins. Toutefois, avant que le peuple ne soit convoqué pour se prononcer, comme en 1993 sur les F/A-18 (57,2% de non), l'évaluation du besoin d'un nouvel avion de combat devra passer la rampe du parlement. Un passage qui n'aura rien d'une sinécure tant les majorités vont se jouer à quelques élus près au Conseil national. Deux refus d'entrée en matière suffiraient à couler le projet.

A la Chambre basse, l'ensemble de la gauche, emmenée par l'écologiste zougois Josef Lang, s'y oppose catégoriquement. Elle est non seulement allergique à toute dépense militaire d'une telle ampleur, mais un remplacement des Tiger, compte tenu de la situation politique européenne, lui apparaît absurde. Selon elle, des accords avec les pays voisins suffiraient. Dernièrement, Hans Widmer (PS/LU) a saisi l'occasion de satisfaire sa conception humanitaire de l'armée, en avançant l'acquisition d'avions de transports comme substitution aux nouveaux jets.

La gauche ne sera pas seule dans ce combat. Elle pourra aussi compter de précieux alliés dans les rangs de l'UDC, qui n'hésite pas à mettre des bâtons dans les roues de Samuel Schmid à chaque fois qu'une occasion se présente. Enfin, l'aile chrétienne-sociale ou les évangéliques du groupe démocrate-chrétien pourront encore grossir les rangs des opposants. Dans cette optique, le PS n'a pas manqué vendredi de saluer les menaces de l'UDC dans l'espoir d'«enterrer les avions de combat».

La charrue avant les bœufs

Du côté du PDC et du PRD, la grande majorité des élus semblent convaincus de la nécessité de doter les Forces aériennes de nouveaux appareils. Pius Segmüller (PDC/LU) avance l'argument de la souveraineté nationale et insiste sur le fait que l'on doit donner à l'armée les moyens de remplir sa mission de police aérienne. Et de voir derrière les futures attaques de l'UDC contre cet achat la seule volonté d'affaiblir Samuel Schmid.

Le radical Didier Burkhalter, conseiller aux Etats neuchâtelois, empoigne la problématique dans un autre sens. «Il faut impérativement imposer une vision globale des compétences que l'on souhaite donner à l'armée pour ensuite définir les moyens que l'on compte lui allouer», dit-il. Il milite désormais pour que le concept de programmes quadriennaux soit inclus dans le prochain rapport sur la politique de sécurité. Cela pour éviter que certaines dépenses soient refusées par des parlementaires qui perçoivent mal les enjeux de ces acquisitions par tranches.

Pour convaincre les parlementaires et le peuple, Samuel Schmid sera contraint d'arrondir les angles. Pour des raisons politiques, il pourrait ainsi préférer un avion qui n'a pas trop des allures de jouet technologique ou dont le coût n'est pas trop élevé. A ce titre, pour les spécialistes, le Gripen suédois dispose d'une certaine longueur d'avance sur ses concurrents, Rafale et Euro­fighter, plus modernes et surtout plus chers. La composante «émission de bruit» jouera également un rôle important dans le choix final des appareils.

Les arguments économiques vont aussi peser dans la balance, notamment les participations industrielles liées à cet achat militaire (lire ci-dessous). Les lobbyistes des avionneurs l'ont bien compris et multiplient les contacts. Le rachat de Saab Space par Ruag, il y a un mois, peut, par exemple, être interprété comme un signe. Toutefois, un rapport de l'administration vient de remettre en cause le poids des contre-affaires liées à l'achat d'armement, mettant à mal l'un des principaux arguments des partis de droite. Pour eux, pour Samuel ­Schmid et pour l'armée, la bataille des nouveaux avions de combat a des allures de parcours du combattant.

Les industries sont en embuscade

Les contacts industriels ont débuté bien avant les tests techniques sur les avions.

Philippe Miauton

Six cents: c'est le nombre de rencontres organisées entre industriels étrangers et suisses. Cela bien avant qu'Armasuisse n'entreprenne les premiers tests sur les avions de combat en lice pour remplacer le Tiger. Pour l'industrie suisse, le type d'avion n'importe guère, ce qui pèse dans la balance, en revanche, c'est la qualité des participations directes - pour la fabrication complète ou partielle de l'avion sous licence - et indirectes contractées entre l'entreprise qui fournira l'appareil et le tissu industriel suisse.

Pour Giovanni Giunta, secrétaire général du Groupe romand pour le matériel de défense et de sécurité (GRPM), une association d'entreprises actives sur le marché de la sécurité, «le modèle n'a pas d'importance, l'avion n'est qu'un outil pour que les entreprises romandes puissent décrocher au minimum 30% des participations indirectes». Dans le cadre de l'accord d'achat, figure en effet comme condition que l'entreprise mandatée s'engage à passer commande auprès de l'industrie suisse à hauteur d'un montant similaire. Cette somme a pour l'heure été fixée à 800 millions, mais sera adaptée à l'enveloppe finale.

Le GRPM et son pendant alémanique Swissmem ont organisé deux plates-formes de contacts, l'une avec Saab, l'autre avec Dassault, des deux côtés de la Sarine. EADS, elle, n'a rencontré que les entreprises alémaniques. Et les avionneurs ne sont pas venus seuls. «Une septantaine d'industriels français ainsi qu'une cinquantaine d'industries suédoises ont participé aux rassemblements», énumère Giovanni Giunta.

Ces rencontres ont déjà porté leurs fruits puisque sept intentions de collaboration ont été signées par Dassault pour la seule Suisse romande. Pour Saab, les proches du dossier articulent un chiffre avoisinant la vingtaine sur l'ensemble de la Suisse. Saab se serait notamment entendu avec Rheinmetall Schweiz AG ainsi que Pilatus. Dassault aurait activement approché Swissmetal. Ces ententes jouent-elles vraiment un rôle dans le processus de désignation du futur jet? Suffisamment pour que les avionneurs aient jugé utile d'approcher très tôt les lobbies. Les pourparlers avec le GRPM ont ainsi débuté il y a cinq ans avec Saab, quatre ans avec Dassault et trois ans avec EADS.

«Ces intentions sont une condition sine qua non du catalogue de prestations. Une analyse détaillée permet ensuite d'évaluer les meilleures intentions, celles qui offrent les transferts technologiques ou les transferts de compétences les plus intéressants pour l'industrie suisse», explique un membre d'Armasuisse.

Ainsi, puisque le consortium européen EADS n'a pas répondu à l'appel des Romands, peut-on pour autant dire que l'Eurofighter a perdu du terrain sur ses concurrents? A Berne, beaucoup le pensent. «EADS semble maintenant rattraper son retard, mais le train est passé en ce qui concerne l'organisation d'un événement», répond de son côté Giovanni Giunta. EADS a, semble-t-il, préféré soigner ses contacts avec Ruag, avant tout concerné par les compensations directes.

Calendrier

Philippe Miauton

Août-décembre 2008: Essais en vol et au sol des appareils

Janvier-avril 2009: Optimalisation des offres

Juillet 2009: Choix du type d'avions

Session d'automne 2009: Achat soumis aux Chambres

Courant 2010: Eventuelle initiative du GSsA

2015-2016: Première livraison si les Chambres et le peuple approuvent l'achat

Rafale

Philippe Miauton

Producteur: Dassault Aviation (F)

Prix: 50 à 60 millions d'euros l'unité de base, sans coût de maintenance

Armée: France

• Forces

- Avion de combat multirôle à la pointe de la modernité

- Disponibilité rapide

- Eprouvé en opération, notamment en Afghanistan

• Faiblesses

- Son prix élevé, malgré un faible coût de maintenance

- Jugé trop sophistiqué

- Aucune commande n'a encore été enregistrée à l'exportation bien que le Rafale ait été noté positivement lors d'évaluations (Corée du Sud, Singapour, Pays-Bas, Australie, Brésil). Un problème dans la chaîne de livraison à moyen terme est souvent cité comme un motif dissuasif

Gripen

Philippe Miauton

Producteur: Saab (SWE)

Prix: 50 millions d'euros l'unité de base, sans coût de maintenance

Armées: Suède, République tchèque, Hongrie, Afrique du Sud, Thaïlande

• Forces

- Il est le moins cher des trois modèles tant du point de vue du prix d'achat que de la maintenance

- Bonne compatibilité avec les F/A-18. Il peut notamment emporter le même armement et utilise le même réacteur, un Volvo RM-12

- Disponibilité rapide

- Proposé dans sa version II, l'avion n'a plus de maladie de jeunesse

• Faiblesses

- Sa petite taille ne permet pas un ajout important de système de modernisation

Eurofighter

Philippe Miauton

Producteur: EADS (consortium européen)

Prix: plus de 60 millions d'euros l'unité de base, sans coût de maintenance

Armées: Allemagne, Espagne, Italie, Grande-Bretagne, Autriche, Arabie saoudite

• Forces

- Trois pays voisins de la Suisse en disposent

- Décolle aisément sans post-combustion

- Très bonne compatibilité de l'armement et des sous-systèmes

• Faiblesses

- L'Eurofighter est le plus cher des trois concurrents tant pour son coût de base que pour sa maintenance

- Des maladies de jeunesse subsistent

- A un radar considéré comme le moins performant du marché

[Fenrir]

Aahaha excellent l'article: maintenant c'est le foufoune qui est à la ramasse en terme de radar et le Rafale est trop complexe.

[mills]

A propos de l'appel d'offre, on a des précisions sur les besoins en capacités air-sol?

Je n ai pas d info a proprement dit mais des photos qui attestent que dans l évaluation, l avion est bien testé aussi avec des bombelettes.

http://www.airpic.net/forum/viewtopic.php?t=2524

Et enfin une info supplémentaire sur l évaluation dispo sur www.gripen.com

Switzerland puts Gripen to the test

As part of the Swiss process for the acquisition of new fighter aircraft to replace its fleet of F-5E/F Tiger aircraft, Gripen C/D fighters are currently undergoing an intense air and ground evaluation in Switzerland.

Gripen D aircraft being evaluated in Switzerland as a possible replacement for the Swiss Air Force F-5E/F Tiger. The aircraft seen on this picture is equipped with AMRAAM and IRIS-T missiles and a RecceLite pod.

Photo: Peter Liander/GIB

11.08.2008 | This evaluation process is an integral part of the Swiss Request for Proposal, issued in January 2008, for which Saab submitted its formal response earlier this Summer.

The evaluation of Gripen in Switzerland is being organized and led by armasuisse, the Swiss procurement agency responsible for managing the new fighter aircraft acquisition process. The tests, which are being carried out by armasuisse in cooperation with Saab, the Swiss and Swedish Air Forces, began in late July and will continue until mid-August.

Two Gripen D (two seat) aircraft, together with air and ground crews, are based at the Emmen air base, situated close to the city of Lucerne, where the evaluation process is taking place. The Gripens are being flown daily by test pilots from armasuisse and Saab as well as pilots from the Swiss and Swedish Air Forces. The majority of these flights are flown with a Swiss pilot in the front seat, supported by a Swede in the back seat.

All flights undertaken during the test and evaluation phase are flown according to a plan specified by armasuisse, with specific tasks for every flight, in order to give the Swiss evaluation team all the necessary information about the extensive operational multi-role capabilities of Gripen, including air defence, air policing and reconnaissance.

In parallel with the flight evaluations, there are also very intense ground evaluation activities being undertaken. While one of the Gripens is in the air, the second aircraft is used for evaluating the handling of the aircraft on the ground, including preparation for flight, re-armament, maintenance and logistics routines.

Manne K A Koerfer, Campaign Director Switzerland at Gripen International, says that this evaluation is one of the most comprehensive examinations ever conducted by a potential Gripen customer.

“The Swiss are a very knowledgable and demanding customer and this very extensive flight and ground evaluation will really put us to the test. Consequently, I am convinced that this is an excellent opportunity for us to demonstrate to the Swiss authorities the real and proven qualities of the Gripen fighter” says Manne K A Koerfer.

[glitter]

Aahaha excellent l'article: maintenant c'est le foufoune qui est à la ramasse en terme de radar et le Rafale est trop complexe.

J'ai l'impression qu'on leur a beaucoup parlé de l'AESA aux Suisses :-)

[g4lly]

J'ai l'impression qu'on leur a beaucoup parlé de l'AESA aux Suisses :-)

Pour la DA avec l'AESA et Meteor meme plus besoin de quitter le tarmac :lol: ca va faire tout de suite moins de bruit un jet avec les moteur au ralenti.

[zx]

Question bete de ma part, Le gripen n'est pas limité en autonomie compte tenu de sa petite taille, 800km, c'est pas beaucoup ? il peut faire plus ? :-[

[g4lly]

Question bete de ma part, Le gripen n'est pas limité en autonomie compte tenu de sa petite taille, 800km, c'est pas beaucoup ? il peut faire plus ? :-[

Je pense que les suédois on proposé le Gripper NG ... il a plus d'emport interne grace a un nouveau dessin des trains et a des modification des entrée d'air etc.

La seule chose étonnante c'est que je pensait que les suisses voulaient un bimoteur a cause des montagne ou une panne moteur laisse peu de chance de posé.

De toute façon pour faire surtout de la police du ciel avec 3 bidons il doit pouvoir rester en l'air beaucoup plus longtemps, le ferry range est de 2800km ... de quoi faire quelques aller retour a l'interieur de la Suisse.

[mills]

Si seulement c'etait le gripen NG...

Mais tout indique malheureusement que c est le gripen C/D qu il s agit d'acquerir avec une entrée en fonction uniquement a partir de 2015. Je dois dire que je ne comprends pas trop la logique d acquerir une cellule si petite au point qu elle ne permet pas un developpement consequent pour les 30 a 40 années à venir sans passer par la case remotorisation, changement de train etc. Bref ce qu on economise a l achat, on le paie plus tard.

A force de vouloir faire surtout de le police du ciel on en perd les compétences fondamentales en matiere de défense aérienne, de reconnaissance et d'attaque au sol...

[zx]

Le prix du gripen 50 ME me semble élevé, ce qui fait son intérêt pour les petits pays,

son rapport qualite prix, le prix que j'ai et de 27 millions de dollars pour sa version de base

Pourquoi le rafale est jugé trop complexe ? si je me rappelle c'est ce qu'avait dit les japonais

quand il ont etudiés le rafale lors d'un appel d'offre.

[Chris.]

A force de vouloir faire surtout de le police du ciel on en perd les compétences fondamentales en matiere de défense aérienne, de reconnaissance et d'attaque au sol...

pour ce qui est de l'attaque au sol, à mon avis elles sont perdues depuis longtemps. ça fait bien dix ans que nous n'avons plus d'avions capable de leur faire. Et, pour rappel, les derniers avions qui le faisaient, c'était les Hunter. Bonjour le saut technologique, par rapport à un avion moderne capable de larguer des bombes guidées, de lancer des missiles, etc.

D'ailleurs, est-ce vraiment utile ? Autant avoir des avions capable uniquement de défendre le ciel suisse et acheter d'autres trucs plus utiles avec l'argent libéré en évitant l'achat d'un stock complet de munitions air-sol (des Casa 295, afin de pouvoir soutenir nos troupes aux Kosovo, par exemple...).

[mills]

pour ce qui est de l'attaque au sol, à mon avis elles sont perdues depuis longtemps. ça fait bien dix ans que nous n'avons plus d'avions capable de leur faire. Et, pour rappel, les derniers avions qui le faisaient, c'était les Hunter. Bonjour le saut technologique, par rapport à un avion moderne capable de larguer des bombes guidées, de lancer des missiles, etc.

D'ailleurs, est-ce vraiment utile ? Autant avoir des avions capable uniquement de défendre le ciel suisse et acheter d'autres trucs plus utiles avec l'argent libéré en évitant l'achat d'un stock complet de munitions air-sol (des Casa 295, afin de pouvoir soutenir nos troupes aux Kosovo, par exemple...)

Je ne suis pas d accord Chris

L abandon de la competence air sol est  principalement dues à des raisons economiques  mais non doctrinales. Au passage le hunter en fin de vie etait quand meme equipé de missile maverick. Depuis, quelques pilotes sont envoyé en France pour entretenir le savoir faire regulierment.

La volonté de réaquerir la capacité a pouvoir identifier et frapper une cible d'une maniere precise à plusieurs centaine de km n'a rien d exotique ou de délirant si tu prends en compte la diminution drastique des forces terrestre et la portée tres reduite du feu operatif Suisse (l'artillerie  tire a 36 km de portée). Ainsi la capacité d un petit nombre d unité au sol est demulipliée si elle peut s appuyer sur une capacité air sol. Notes bien que je parle uniquement de capacité, dans le sens de disposer du savoir- faire et materiel suffisant pour reagir et acheter un stock plus important d arme de ce type si la menace se precise.

L'achat d avion de transport est tout aussi necessaire  mais concerne la capacité de transport stratégique ( C295, a moins d y amener uniquement des couverture et du chocolat me semble un peu petit :-), l'A400 M serait plus adapté au besoins futur).

En conclusion vouloir mettte en opposition la capacité de frappe aérienne et la capacité de transport me semble faux. Un instrument de sécurité solide doit disposer de toute les composantes nécessaires même si c est en nombre restreint pour être credible.

Ce n est pas l argent qui manque mais une doctrine cohérente qui ne joue pas dans l angelisme.

[Sidelfi]

Euh pour le Typhoon: "Décolle aisément sans post-combustion "

Les autres sont trop lents?

[Chris.]

Ce n est pas l argent qui manque mais une doctrine cohérente qui ne joue pas dans l angelisme.

non ce n'est pas l'argent qui manque, c'est la volonté de le dépenser dans la défense du pays. Alors, vu le faible budget d'achat annuel, autant ce concentrer sur l'utile. Les chances qu'un armement air-sol soit un jour utile sont extrêmement faible.

Des A400M, on peut toujours rêver, déjà que les C295 n'ont pas passés...

[mills]

Les chances qu'un armement air-sol soit un jour utile sont extrêmement faible.

En suivant ta logique on pourrait supprimer 2/3 de l armée en liquidant chars de combat, char grenadier et defense abc...

Enfin un petit lien sur un site de la télévision suisse romande avec reportage tele et radio sur l acquisition du jet de combat histoire que vous sentiez le climat de l evaluation.

http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=200001&sid=9494679