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Marine Australienne: modernisations, acquisitions et exercices navals.


Philippe Top-Force

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Le 15/03/2023 à 10:35, Blackie91 a dit :

Eux qui rallaient pour 60 milliards du plus moderne AIP seraient prés à dépenser $368 milliards sur 30 ans (12 milliards par an) pour de virginia IV qui seront dépassé dans 10 ans alors que les US ne peuvent pas fournir dans les temps pour leur propre navy?

avec des piles HEU quand même les chinois ont modernisé au LEU ?  je ne parle pas des poubelles rouillantes english,  avec des réacteurs RR que les ricains viennent finir, puisque les britons sont incapables d'avoir une industrie civile nucléaire?

le pire pour les anglish c'est qu'ils croient qu'ils vont avoir une part en soudant des tôles sachant que tout ce qu'il y a dedans sera US,  le contrat avec Naval et le matosse US, Naval n'en tirait 1/5 du total !

laissez les politiques rêver, rien n'est signé et loin de l'être, c'est une posture, un éléphant blanc qui devrait secouer l'opinion publique down under et filler aux oubliettes très bientôt..

 

en tout les cas les australiens perdent du temps, dans 3 ans ils viendront demander à Naval des barracudas sur étagère   

Respire Blackie, tu vois des AIP là où il n’y en a jamais eu, des dollars américains comparés à des dollars australiens, de la rouille ailleurs que sous les planchers du nh90 et des éléphants roses ou blancs partout :tongue:

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Une bonne analyse d'un ancien CEMM et d'un IGA...

Citation

Membres de l'Académie de marine, Alain Bovis est Ingénieur général de l'armement et Alain Oudot de Dainville est amiral.

Comme annoncé il y a dix-huit mois, les trois partenaires du pacte AUKUS (États-Unis, Royaume-Uni, Australie) ont dévoilé le 13 mars depuis la base navale américaine de San Diego, l'architecture de leur future coopération sur les sous-marins à propulsion nucléaire. Le communiqué de la Maison Blanche, tout en donnant la teneur de ce programme dont l'ampleur gigantesque n'apparaît que mieux, exprime un certain nombre de conditions dont la réalisation soulèvera d'importantes difficultés.

Il est clair que les États-Unis et le Royaume-Uni ont trouvé un financeur pour renforcer significativement leur présence navale dans le Pacifique sud, ainsi que pour consolider leurs programmes nationaux et leur base industrielle de défense, tandis que l'Australie perd toute souveraineté sur une composante majeure de sa sécurité insulaire, sa force sous-marine.

Selon le premier ministre australien, dont la presse locale salue la franchise, le programme pourrait coûter jusqu'à 368 milliards de dollars australiens (230 milliards d'euros) sur les trente ans à venir soit 2 fois le coût estimé de la construction des 12 futurs sous-marins stratégiques lanceurs de missiles balistiques de l'US Navy, pour un pays dont le PIB est moitié de celui de la France.

Ces sous-marins devraient incorporer une part importante de technologie américaine.

Alain Oudot de Dainville et Alain Bovis

Car l'Australie va payer beaucoup. Elle va dans un premier temps construire une base à Perth capable d'accueillir en permanence dès 2027 un sous-marin britannique et jusqu'à 4 sous-marins américains, contournant au passage, sous prétexte d'entraînement de marins australiens, son principe politiquement sensible d'interdiction de bases militaires étrangères.

Dans un deuxième temps, le Royaume-Uni ayant renoncé à prolonger la série de sous-marins de type Astute, l'Australie achètera entre 3 et 5 sous-marins d'occasion américains à partir de 2034, début du retrait de service des premiers bâtiments de la classe Virginia. Ces sous-marins devront subir une importante refonte pour prolonger leur durée de vie, dont un délicat changement de cœur nucléaire. Il est peu probable que l'US Navy se sépare, même facialement, d'unités stratégiques majeures neuves dont elle peine à atteindre, malgré les incitations vigoureuses et répétées du Congrès, la cible qu'elle s'est fixée.

Pourtant, ces sous-marins, retirés du service dans la marine américaine resteront sous son complet contrôle, car étant du même type qu'une partie de la flotte sous-marine américaine, les États-Unis devront donc gérer les conséquences de tout incident.

Enfin, l'Australie co-financera la construction des futurs sous-marins britanniques qui prennent désormais le nom d'AUKUS Class, livrés à la Royal Navy à partir de la fin de la décennie 2030 et à l'Australie à partir du début de la décennie 2040, ces derniers assemblés dans un chantier australien à créer avec du personnel à former. Ces sous-marins devraient incorporer une part importante de technologie américaine, en premier lieu le système de combat ce qui était déjà le cas sur les sous-marins australiens précédents et serait, incidemment, pour les Britanniques une perte de compétences, et en deuxième lieu le réacteur nucléaire, technologie que le Royaume-Uni ne maîtrise plus sans l'aide des États-Unis.

L'Australie devra également financer des extensions de capacités dans les chantiers navals britanniques et américains et chez leurs sous-traitants à «juste proportion» des quelque 6 milliards de dollars déjà investis par ces deux nations.

Le ministère de la Défense australien annonce que le programme créera 20.000 emplois directs dont 8 500 au sein des forces sous-marines. Dans une économie qui connaît de fortes tensions structurelles sur le marché de l'emploi et une Marine, qui dès aujourd'hui a d'importantes difficultés de recrutement, le défi est de taille.

D'un point de vue stratégique, il confirme la perte d'autonomie de l'Australie au sein du dispositif militaire américain du Pacifique dans le contexte d'une Chine de plus en plus agressive.

Alain Oudot de Dainville et Alain Bovis

Enfin, toute mise à disposition de l'Australie de sous-marins à propulsion nucléaire restera soumise à l'accord du Congrès américain, dont on connaît la proximité historique avec l'US Navy, elle-même extrêmement réticente à toute coopération nucléaire. L'autorisation sera donc tributaire d'un ensemble exhaustif de démonstrations sur la capacité autonome de l'Australie à garantir une sûreté nucléaire totale par la mise en place d'une organisation, d'infrastructures et de compétences dont la trajectoire de montée en puissance reste à présenter de façon crédible.

La divulgation de ce programme laisse en suspens les interrogations soulevées il y a un an et demi. D'un point de vue stratégique, il confirme la perte d'autonomie de l'Australie au sein du dispositif militaire américain du Pacifique dans le contexte d'une Chine de plus en plus agressive. L'alliance anglo-saxonne et la course aux armements qu'elle comporte continuent à alimenter les craintes des «non-alignés» de la région, Malaisie, Indonésie, Nouvelle-Zélande, États du Pacifique. Malgré le long plaidoyer de la Maison Blanche, l'ambiguïté vis-à-vis du traité de prolifération nucléaire subsiste, l'Australie n'ayant pas accès au combustible nucléaire, tout en étant responsable de sa gestion et s'engageant à le conserver après usage, mais s'interdisant son retraitement…

Après une année 2022, où la Russie et l'Ukraine occupaient le devant de la scène, la stratégie américaine confirme que la priorité reste l'Asie. La Chine avait profité du relatif désintérêt de l'année écoulée sur le théâtre indopacifique pour passer un accord avec les îles Salomon et disposer d'un point d'appui dans la branche Pacifique de la pénétration de son influence. Les États-Unis avaient tenté de reprendre la main au sommet des îles du Pacifique convoqué en septembre à Washington, mais sans grand succès. Avec l'accord AUKUS 2 ils réaffirment avec force leur volonté de contenir la Chine dans ses frontières. L'Union Européenne, marginalisée, confirme malheureusement qu'elle ne sait pas voir plus loin que le bout de son continent. Dans ce théâtre où une partie de l'avenir se joue, la France peut répondre aux avances britanniques de coopération proposées dans la Revue stratégique IR 23 pour la défense de ses intérêts qui deviendront par ricochet ceux de l'Union.

https://www.lefigaro.fr/vox/monde/accord-sur-les-sous-marins-ou-est-l-union-europeenne-20230324

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Il y a 4 heures, ARMEN56 a dit :

D Day news :laugh:

France Joins AUKUS Submarine Program

The upgraded program will be renamed FUKUS after France joins.

It is understood that Canada will not be allowed to join FUKUS for common decency reasons.

https://www.navalnews.com/naval-news/2023/04/france-joins-aukus-submarine-program/

 

Très très en forme l’équipe de NavalNews (l’article n’est pas signé): chantier à mi chemin de Cherbourg et Southampton, acheminement par train en Australie, TLT fbnw

Citation

La situation du tube de torpille ne serait pas imprégante. « En cas d'augmentation des tensions ou de déclenchement d'hostilités », a ajouté la source, « les sous-marins pourraient être reconstruits avec des tubes à torpilles en quelques années seulement ». Il faut se rappeler qu'une révision de 4 ans est considérée comme courte en termes de sous-marins. Surtout au Canada.

C’est drôle et fin.

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Le chantier naval Austal à des ennuis avec la justice américaine après des manipulations financières concernant la construction de littoral combat ships , 3 de ses ex dirigeants américains inculpés :

https://www.reuters.com/business/aerospace-defense/shipbuilder-austal-sinks-former-us-executives-indictment-financial-fraud-2023-04-03/

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  • 3 weeks later...

https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20230422-torpillé-en-1942-avec-plus-d-un-millier-de-morts-le-montevideo-maru-retrouvé-en-mer-de-chine?ref=fb_i

Ça va, pas rancunier les australiens vis à vis des ricains puisqu'ils ont fait l'Aukus 80 années plus tard :rolleyes:

Sérieusement, c'était la guerre et Nimitz avait ordonné des ordres très claires à ses loups gris. 

Modifié par Claudio Lopez
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  • 2 weeks later...

Avant

wxa0qm.png

 

Après refit mâture

ev3tj6.jpg

 

Après quelques nautiques

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En théorie on anticipe via aérologie des gaz d’échappement ;  les suies sont une choses , les température de surface mâture dans le panache GAZ une autre …..

https://www.linkedin.com/posts/navalnews_australias-dsr-navy-signals-shift-towards-activity-7058946277639610368-r0I3?utm_source=share&utm_medium=member_desktop

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Il y a 4 heures, ARMEN56 a dit :

Après premier refit mâture

ev3tj6.jpg

 

Après quelques nautiques et une seconde évolution de la mâture.

x415iy.jpg

La même classe probablement, mais le même navire a-t-il tant vu d'évolution de ses radars ?

(n'est-il pas un peu "chargé dans les hauts" d'ailleurs ? )

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Le 01/05/2023 à 14:22, ywaDceBw4zY3tq a dit :

… A lire l’article on comprend très bien que le « fiasco » lié à l’arrêt du contrat avec NG n’est qu’une énième péripétie émaillant les décisions atermoiements de l’amirauté Australienne.

En être rendu à confier à des capitaines étrangers le commandement de leurs navires et -le meilleur pour la fin - croire qu’ils vont pouvoir faire naviguer encore plus de 10 années cette flotte cacochyme … comment dire.

Personne ne le souhaite mais personne ne sera - 3 fois hélas - surpris si un grave accident survenait.

 

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il y a une heure, Ardachès a dit :

… A lire l’article on comprend très bien que le « fiasco » lié à l’arrêt du contrat avec NG n’est qu’une énième péripétie émaillant les décisions atermoiements de l’amirauté Australienne.

En être rendu à confier à des capitaines étrangers le commandement de leurs navires et -le meilleur pour la fin - croire qu’ils vont pouvoir faire naviguer encore plus de 10 années cette flotte cacochyme … comment dire.

Personne ne le souhaite mais personne ne sera - 3 fois hélas - surpris si un grave accident survenait.

 

AUKUS et l'arrêt du contrat NG sont un calvaire à gérer pour cette amirauté. Je ne pense pas qu'ils aient poussé dans cette direction. 

Pour le format de la navy. Il y a des sous mais ce n'est pas illimité et tous les programmes avec les US dérapent dans les grandes largeurs.

Ensuite la réflexion sur la diminution du tonnage des unités est mondial. Elle n'est pas propre à l'Australie. J'ai mis un article du même genre sur l'USN se posant des question en lien hier. 

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Il y a 8 heures, Boule75 a dit :

La même classe probablement, mais le même navire a-t-il tant vu d'évolution de ses radars ?

(n'est-il pas un peu "chargé dans les hauts" d'ailleurs ? )

Les 3 photos concernent le 152 HMAS Warramunga , dont j'avais bien noté apparition/disparition de  l'antenne tournante sur la nouvelle mâture ( composite ? ) , masse de l'antenne je dirais la tonne (?),

Oui on devine du poids dans les hauts avec cette nouvelle mâture travaillée en SER , ce qui est moins le cas du reste de la plateforme .

Une frégate de 3600 t dans le format d'une FLF ayant toutefois une vitesse de pointe de 27 nds sur TAG alors que les FLF peinent vers le  24 nds .

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https://www.navalnews.com/naval-news/2023/05/australias-dsr-navy-signals-shift-towards-smaller-ships/

Vu que le RAN a des problemes avec la mise au point de la classe Hunter (moteur et sur-poids) et se pose des questions strategiques (navire pour AA/anti navire et SSN pour le ASW), c'est peut etre une occas pour NG de vendre des FDi "allonge"?   Plus besoin de Captas 4 + avec le Sea Fire 500 + 48 a 64 VLS (mix Aster 30/CAMM quad pack + du Tomahawk et des NSM) +76mm a l'avant et RIM ou Rapidfire sur le hangar arriere, cela ferait un sacre combattant de surface.

Modifié par Lordtemplar
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il y a 26 minutes, Lordtemplar a dit :

c'est peut etre une occas pour NG de vendre des FDi "allonge"? 

C’est l’opportunité des IMDEX et autres évènements ;  pour 2023 on imagine bien les commerciaux NG en mode H24 ( interdits de sommeil ....et des quartiers chauds de Singap  :biggrin:)  bref sont à pleine puissance de leur "pentium" sur les prospects FDI « à la carte » et tous azimuts…en lorgnant la RAN bien sûr.

 

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Il y a 14 heures, ARMEN56 a dit :

Avant

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Après refit mâture

ev3tj6.jpg

 

Après quelques nautiques

x415iy.jpg

 

En théorie on anticipe via aérologie des gaz d’échappement ;  les suies sont une choses , les température de surface mâture dans le panache GAZ une autre …..

https://www.linkedin.com/posts/navalnews_australias-dsr-navy-signals-shift-towards-activity-7058946277639610368-r0I3?utm_source=share&utm_medium=member_desktop

Et derrière tu refroidis les radars comme un damné pour baisser le bruit de fond...

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Il y a 3 heures, Eau tarie a dit :

Et derrière tu refroidis les radars comme un damné pour baisser le bruit de fond...

En bilan thermique et donc en delta T dimensionnant le débit d’air de renouvellement de l’intérieur haut de mâture , on prend une face à l’ombre et l’autre au soleil. Les températures de peau exposée au soleil peuvent atteindre 60/70° , le panache gaz est un flux thermique supplémentaire. Voir si on pourrait y cuire un œuf comme sur la piste de Djibout cf anecdotes d'anciens...:rolleyes: .

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  • 2 weeks later...

https://www.anao.gov.au/work/performance-audit/department-defences-procurement-hunter-class-frigates

De la transparence certes mais opaque dans les lacunes  …..on pourrait ainsi comprendre que les dés pour nos FREMM étaient pipés (?)  au profit des immatures T26 sélectionnées au coefficient de gueule !

Révélation

Impossible de retrouver les justificatifs du choix de la T26 par rapport à notre FREMM ,  les dés étaient pipés ?

"Conservation des dossiers

2.7 La Défense n'a pas conservé tous les documents relatifs aux décisions clés prises au cours de la procédure de présélection pour l'activité d'évaluation concurrentielle. Les documents non conservés par la Défense sont les suivants

- La base de la décision du groupe directeur de la construction navale d'approuver sept conceptions de navires en vue d'une analyse plus approfondie. Il n'était pas clair si la Défense avait accepté la liste restreinte initiale de RAND ou si elle avait pris la décision de faire progresser l'analyse de sept conceptions de navires sur une autre base.36

- Les raisons pour lesquelles le secrétaire à la défense (le décideur) a choisi le Type 26 de BAE plutôt que la FREMM française (DCNS) comme troisième option.37

37 Le document du sponsor note que :

- Parmi les conceptions viables restantes, la FREMM française (DCNS) pourrait être sélectionnée sur la base de l'évaluation RAND d'un risque plus faible pour un début de construction en 2020. Par ailleurs, le type 26 (BAE Systems) pourrait être sélectionné sur la base de l'évaluation plus optimiste du CASG concernant le calendrier et de la plus grande empreinte industrielle existante de BAE et de son expérience en matière de construction navale en Australie.

- Un document préparé par la Division Contestabilité de la Défense a remis en question les preuves disponibles pour soutenir l'évaluation du calendrier du CASG.

Commentaires de l'ANAO sur la réponse sommaire du ministère de la Défense

43. Comme indiqué dans le présent rapport d'audit aux paragraphes 2.7 à 2.15, les lacunes dans la tenue des dossiers de la Défense sont abordées tout au long du rapport. Dans le cadre du processus d'évaluation concurrentielle, la Défense n'a pas conservé de dossiers complets sur les décisions clés prises au cours du processus de présélection pour l'activité d'évaluation, y compris : la base de la décision du groupe directeur de la construction navale d'approuver sept conceptions de navires pour une analyse plus approfondie ; et la justification de la sélection par le secrétaire à la Défense (le décideur) du Type 26 de BAE par rapport à la FREMM française (DCNS) en tant que troisième option. Dans le cadre de l'élaboration par la Défense d'un avis destiné à être approuvé par le gouvernement au deuxième stade, le procès-verbal de la réunion du Comité de défense concerné n'a pas été conservé et les délibérations qui ont eu lieu ne sont pas claires. Les notes manuscrites fournies à l'ANAO à titre de preuve ne comprenaient pas de références au rapport qualité-prix relatif des offres (discuté aux paragraphes 2.64 à 2.66).

Commentaire de l'ANAO

2.15 Comme indiqué aux paragraphes 2.7 à 2.12 du présent rapport d'audit, les lacunes dans la tenue des dossiers de la Défense sont abordées tout au long du rapport. Dans le cadre du processus d'évaluation concurrentielle, la Défense n'a pas conservé de dossiers complets sur les décisions clés prises au cours du processus de présélection pour l'activité d'évaluation, y compris : la base de la décision du groupe directeur de la construction navale d'approuver sept conceptions de navires pour une analyse plus approfondie ; et la justification de la sélection par le secrétaire à la Défense (le décideur) du Type 26 de BAE par rapport à la FREMM française (DCNS) en tant que troisième option."

 

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Il y a 14 heures, Aisym a dit :

Nouvelle gabegie australienne: la classe Hunter. Ou comment un programme qui devait sélectionner un design fiable, dérisqué et à dominance ASM a accouché de la sélection du seul navire dont la production n'était pas achevée, avec une focalisation sur les capacités ASM et des risques tels que l'entrée en service est déjà compromise dépasse déjà les 45 milliards de dollars australiens prévus. Difficile de blâmer ces salauds de français cette fois cela dit...

… Bon le twittos a l'air de savoir de quoi il parle. Il serait maître de conférence a l'université UNSW de Canberra. A priori destinée à la formation des élèves officiers. Pour la démonstration on va dire qu'il maîtrise son sujet.

Pour mettre en lumière l'état de déréliction de l'amirauté Australienne je place ci-dessous quelques éléments les plus confondants de son tread. 

"Tout d'abord, le processus de prise de décision a été mis en lumière, et il n'est pas très reluisant. En février 2016, le ministre de la Défense a indiqué que les options Fincantieri et Navantia étaient considérées comme "les deux conceptions les plus viables"

"Le rapport souligne qu'il n'y a aucune indication sur la raison pour laquelle le Type 26 a été inclus comme troisième option sur la liste finale au lieu de l'alternative française FREMM - la Défense n'a aucune trace de la décision."

"L'évaluation de la conformité de l'appel d'offres en décembre 2017 a révélé que le Type 26 présentait un "risque extrême" pour les exigences fondamentales de livraison de 9 navires avec un minimum de modifications de la conception, et la date de début de la construction. Les autres options ne présentaient qu'un risque élevé ou moyen."

"La décision d'opter pour le Type 26 était basée principalement sur la capacité ASW, mais la Défense n'a pas été en mesure de localiser les enregistrements de son évaluation clé par rapport à 23 exigences de capacité de haut niveau sur lesquelles elle a fondé sa décision."

"Les exigences de capacité n'incluaient aucune référence à la maturité de la conception - mais le 2e passage notait que "la conception n'est pas encore achevée". Ce problème était bien connu à l'époque."

"En termes de coût, une estimation interne du ministère de la défense réalisée en janvier 2023 indique que le coût est "nettement supérieur aux 44,3 milliards de dollars conseillés au gouvernement"

"Le premier secrétaire adjoint a déclaré que le projet "reste inabordable dans le cadre du programme d'investissement intégré", ajoutant qu'il semblait que BAE avait "sous-estimé la conception du système de combat, la conception et la construction de l'ensemble du navire"

"Le responsable des capacités de la marine a déclaré que les dépassements de coûts étaient "si importants" qu'il fallait réduire le nombre de navires ou supprimer d'autres projets pour financer le projet Hunter "

"En termes d'implications plus larges, l'un des problèmes majeurs soulevés est le manque de compétences en matière de gestion de projet pour mener à bien l'acquisition. Cela pose un risque important avec AUKUS et un certain nombre d'autres grands projets de défense et de construction navale en cours de réalisation"

"La tenue des dossiers de la Défense présente également des lacunes extraordinaires. Les procès-verbaux des principales réunions du Comité de défense n'ont pas été conservés, alors qu'il s'agit du comité le plus élevé au sein de la Défense."

"Dans l'ensemble, il s'agit clairement d'un projet qui reste en difficulté. La probabilité d'une réduction du programme dans le cadre de la révision des navires de surface semble encore plus grande après ce rapport. La vraie question est de savoir dans quelle mesure."

Honnêtement, a le lire, ça fait vraiment peur !

 

Modifié par Ardachès
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Il y a 4 heures, Ardachès a dit :

En termes d'implications plus larges, l'un des problèmes majeurs soulevés est le manque de compétences en matière de gestion de projet pour mener à bien l'acquisition. Cela pose un risque important avec AUKUS et un certain nombre d'autres grands projets de défense et de construction navale en cours de réalisation"

C'est un problème majeur pour l'acquisition de système complexes. Etant toujours confié à des militaires non ingénieur de métier çà permet au industriel de jouer sur du velours tant les compétences de gestion de projet sont critiques et c'est systématiquement le cas des clients US.

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il y a 27 minutes, herciv a dit :

C'est un problème majeur pour l'acquisition de système complexes. Etant toujours confié à des militaires non ingénieur de métier çà permet au industriel de jouer sur du velours tant les compétences de gestion de projet sont critiques et c'est systématiquement le cas des clients US.

… Effectivement, j’en veux pour preuve les dires d’une personne de ma famille, travaillant pour Airbus H en tant qu’ingé transverse sur AS332, m’expliquant le stress ressenti quand les experts de la DGA débarquent !

Je le cite : « y’a pas plus casse couilles, même les VIP (civils) sont 10 fois moins pénibles ! » 

Un jour, peut-être que les U.S. et autres se pencheront sérieusement sur la structure de la DGA et tout ce qu’elle amène:wink: 

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Euh, il me semble que la DGA est largement dotée en ingenieurs (et ingénieurs de talent), c’est même plutôt le reproche inverse qu’on pourrait leur faire (ils aiment se faire plaisir techniquement). La situation évoquée par herciv me semblait concerner plutôt le monde anglo-saxon, dans lequel les militaires sont trop souvent en prise directe avec les industriels…

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