Claudio Lopez Posté(e) le 6 décembre Share Posté(e) le 6 décembre (modifié) L'article de Australian policy est assez naif sur la classe politique australienne et surtout sur l'image qu'ils ont des français.... On ne le dira jamais assez mais aux yeux d'une partie des australiens et du monde anglo-saxons, la France n'est pas vu comme un pays industrialisé et faisant de la haute technologie. Il suffit juste de souvenir du bashing qu'a subi NAVAL Group quand on a gagné le contrat, bashing venant d'une certaine presse et reprise argent comptant par des politiques australiens qui ne s'y connaissaient pas grand chose au monde des sous marins... (j'ai toujours l'exemple de cette sénatrice posant cette question incongru au responsable de la marine australienne lors d'une commission publique) Bref, ils sont surtout naïf sur la proposition française... Ils pensent vraiment qu'ils vont avoir les mêmes conditions avantageuses que le premier contrat ou la France et Naval Group se sont pliés en 4 pour accepter les exigences australiennes avec d'innombrables réunions, avec des paiements graduel, avec d'innombrables gages et des justifications fournis lorsqu'il y avait le moindre retard... Si ils reviennent nous voir, les règles du jeu vont radicalement changer. Et ce sera cette fois ci nous qui poseront nos conditions ! Modifié le 6 décembre par Claudio Lopez 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ardachès Posté(e) le 6 décembre Share Posté(e) le 6 décembre … Comme tu l’as si bien exprimé hier, 50 % à la signature, le reste étant payable par tranche ! ( et si ils sont pas contents on garde le pognon et les soums et ils vont se faire cuire un œuf chez les brézos ) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 6 décembre Share Posté(e) le 6 décembre J'avais posté quelque chose en novembre 2022 SOUS-MARINS À PROPULSION NUCLÉAIRE - RAMENER LES FRANÇAIS 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 6 décembre Share Posté(e) le 6 décembre Il y a 2 heures, Claudio Lopez a dit : Bref, ils sont surtout naïf sur la proposition française... Ils pensent vraiment qu'ils vont avoir les mêmes conditions avantageux que le premier contrat ou la France et Naval Group se sont pliés en 4 pour accepter les exigences australiennes avec d'innombrables réunions, avec des paiements graduel, avec d'innombrables gages et des justifications fournis lorsqu'il y avait le moindre retard... Si ils reviennent nous voir, les règles du jeu vont radicalement changer. Et ce sera cette fois ci nous qui poseront nos conditions ! Malheureusement, je ne suis pas sur qu'on soit si rancunier que ça. Je ne serai pas surpris qu'on accepte quasiment les mêmes conditions. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Brian Posté(e) le 6 décembre Share Posté(e) le 6 décembre Il y a 6 heures, ARPA a dit : Malheureusement, je ne suis pas sur qu'on soit si rancunier que ça. Je ne serai pas surpris qu'on accepte quasiment les mêmes conditions. Sans aller jusqu'à un acompte délirant, on peut imaginer plus de garanties si jamais on revenait dans le jeu. Aussi, on en parle pas forcément, mais toute leur marine a des problèmes. Leur ravitailleur espagnol c'est pas la joie. Leur future classe de frégates risque de couter très très cher ... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jean-françois Posté(e) le 6 décembre Share Posté(e) le 6 décembre ce que je trouve "marrant", c'est de voir que tous les projets maritimes anglo-saxons ( USA, Angleterre, Australie, Canada ) sont foireux actuellement. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi ça arrive alors que pendant des années ils étaient au top 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 6 décembre Share Posté(e) le 6 décembre Si on le souhaitait (et pour un coût conséquent...) on pourrait probablement leur fournir "rapidement" des Rubis (une partie du Saphir va naviguer 10 ans de plus que prévu, donc pourquoi pas les autres) puis leur livrer des Suffren. Et je ne m'inquiète pas trop pour notre capacité de production vu que le passage à la production de SNLE revient déjà à augmenter significativement le nombre d'heures de travail par rapport à la production de SNA. On doit être le pays qui aurait le moins de difficultés à vendre des SNA (à l'uranium "civil"), l'hypothèse française doit être prise en compte dès qu'on se limite à des critères objectifs. Bon, il ne faut pas oublier les critères politiques donc je pense que c'est plus probable de voir la disparition de la sous-marinade australienne que d'arriver enfin à leur vendre dès SNA. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pakal Posté(e) le 8 décembre Share Posté(e) le 8 décembre Je n'y crois pas un seul instant. Ils sont trop fiers pour revenir en arrière. Qui plus est, je suis persuadé que les SM, les NH90, les Tigres, consciemment pour certains ou inconsciemment pour d'autres, font parties d'un plan pour ne plus dépendre d'une France qu'ils rêvent de voir quitter le Pacifique à tout jamais 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 8 décembre Share Posté(e) le 8 décembre Il y a 5 heures, Pakal a dit : Je n'y crois pas un seul instant. Ils sont trop fiers pour revenir en arrière. Qui plus est, je suis persuadé que les SM, les NH90, les Tigres, consciemment pour certains ou inconsciemment pour d'autres, font parties d'un plan pour ne plus dépendre d'une France qu'ils rêvent de voir quitter le Pacifique à tout jamais En même temps tu leur en veux? On se fait mettre dehors de nos DOM-TOM tous seuls comme des grands à force d'incurie... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 8 décembre Share Posté(e) le 8 décembre (modifié) Il y a 5 heures, Pakal a dit : Je n'y crois pas un seul instant. Ils sont trop fiers pour revenir en arrière. Qui plus est, je suis persuadé que les SM, les NH90, les Tigres, consciemment pour certains ou inconsciemment pour d'autres, font parties d'un plan pour ne plus dépendre d'une France qu'ils rêvent de voir quitter le Pacifique à tout jamais Rêve ? Ils s'en foutent royalement surtout Tu rêves souvent du Luxembourg toi ? Dans leur zone, on a la même puissance militaire. Modifié le 8 décembre par clem200 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 9 décembre Share Posté(e) le 9 décembre https://www.lavoixdunord.fr/1531914/article/2024-12-09/retards-depenses-trump-les-cinq-menaces-qui-pesent-sur-l-aukus-et-les-sous « La longévité de l’AUKUS est une question de volonté politique » : les cinq menaces qui pèsent sur les sous-marins australiens - La priorité Américaine... - les retards Britanniques... - le possible trou capacitaire... - une agence qui tourne mal... - l'énigme Donald Trump... 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. MatOpex38 Posté(e) le 12 décembre C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 décembre (modifié) les english en prennent un coup, morceaux choisis: Citation SSN-AUKUS, qui n'a pas encore été conçu et qui utilise le réacteur PWR3 britannique qui n'a pas encore été testé. De plus, le SSN-AUKUS serait en partie construit par l' entreprise britannique de sous-marins sous-performante , qui subit une forte pression pour livrer la prochaine classe de sous-marins lanceurs de missiles balistiques de la Royal Navy . (leur tout dernier sous marin aurait pris feu) Avec un déplacement de plus de 10 000 tonnes, les sous-marins SSN-AUKUS seront trop gros pour les besoins de l'Australie. Leur taille augmentera leur détectabilité, leur coût et leur équipage. (La grande taille semble être due aux dimensions du réacteur.) Citation Nous n'avons pas encore eu connaissance du calendrier du processus de conception britannique, et aucune équipe de conception commune ne semble avoir été constituée. En l'absence d'informations indiquant que des étapes ont été franchies ou même fixées, il est fort probable que le programme SSN-AUKUS, comme le programme Astute, prendra du retard et livrera un sous-marin de premier ordre présentant de nombreux problèmes. Le fait de savoir que la Strategic Defence Review britannique est aux prises avec de graves déficits de financement n'inspire guère confiance Citation Un responsable de l’industrie de la défense britannique, dans l’anonymat pour s’exprimer librement, a déclaré qu’il y avait « beaucoup de malaise » au sein du gouvernement britannique et « un énorme malaise en Australie » quant à savoir si Trump permettrait que cela se produise. https://www.politico.eu/article/donald-trump-aukus-kill-us-uk-aussie-sub-defense-deal/ Citation « Il existe un monde dans lequel les Américains ne peuvent pas augmenter leur capacité sous-marine nationale pour leurs propres besoins et n'ont pas de sous-marins de réserve pour répondre aux besoins de l'Australie », ont-ils déclaré Citation Trump est également instinctivement opposé à l’idée que l’Amérique soit la police du monde et il ne voit donc peut-être pas du tout l’intérêt d’AUKUS Citation Gray a également fustigé Keir Starmer pour sa décision de rencontrer le président Xi quelques jours seulement après la réélection de Trump, qualifiant de « regrettables » les tentatives du Premier ministre britannique d'améliorer les relations sino-britannique les US ont 7 ans de retard sur les virginias, à 1.2 / an 5 virginia rejouterait 6 ans au retard.. il y avait une chanson de Stephan Eicher "combien de temps" il me semble .. le pire c'est que NG avait que le design de la coque et la propulsion avant aukus, tout le reste était US, ils pourraient se retrouver avec la totale vu le calendrier et les retards pris par les kagooroo, elle est pas belle la vie?? lol Modifié le 12 décembre par MatOpex38 4 1 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 13 décembre Share Posté(e) le 13 décembre https://lemarin.ouest-france.fr/defense/pas-probable-mais-possible-lachat-de-sous-marins-naval-group-continue-dagiter-laustralie-8fefaf10-b614-11ef-b127-6912475c9cda Garder Aukus… mais pas les sous-marins ?.... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 13 décembre Share Posté(e) le 13 décembre Il y a 2 heures, Ronfly a dit : https://lemarin.ouest-france.fr/defense/pas-probable-mais-possible-lachat-de-sous-marins-naval-group-continue-dagiter-laustralie-8fefaf10-b614-11ef-b127-6912475c9cda Garder Aukus… mais pas les sous-marins ?.... Le contrat de construction des Barracuda n'interdisait aucunement à l'Australie de nouer tout accord qui lui aurait paru utile avec le RU et les USA ! Il n'y a jamais eu d'incompatibilité, par exemple, avec la création d'escales pour les Virginia ou un renforcement de l'alliance militaire AU-US-UK. A ma connaissance, l'incompatibilité entre la fourniture (et co-construction) de sous-marins par la France d'une part, et un renforcement des liens militaires entre anglophones dans le Pacifique et l'Indien n'a même jamais été affirmée par Morrison, Biden ou Johnson mais est restée strictement implicite, bien que totalement dénuée de fondement. Après avoir seriné pendant des années un gloubiboulga de "FR = caca trop cher et en retard" puis avoir dû constater tout l'inverse en payant obligeamment plus de 500M€ à Naval Group pour stopper le contrat dans les termes qui y étaient prévus (puisque le programme n'était ni trop cher, ni en retard, ni merdique), voilà l'Australie en train de réaliser qu'en fait, elle peut conserver d'Aukus ce qu'elle en attendait (des garanties et une coopération militaire renforcée avec les US) tout en acquérant des sous-marins ailleurs puisque, manifestement, ni le RU ni les US ne vont parvenir à la livrer, eux qui sont en retard pour eux-même. On a raison d'agiter l'idée qu'il y a un coup à jouer... si nos capacités le permettent compte tenu du plan de charge des chantiers et des contrats engrangés entre temps. Du point de vue capacitaire, donc, peut-être y a-t-il un coup à jouer : avec les indiens (l'Australie y serait-elle opposée ?) et avec les Pays-Bas, puisqu'on s'est engagés à y trouver des fournisseurs pour certaines parties de leurs propres navires, fournisseurs qui seraient manifestement très heureux de pouvoir contribuer à la production d'équipements identiques pour d'autres clients qu'eux-même. Gros avantage : allonger les séries, rationaliser le MCO, les filières de formation, fournir de la "profondeur stratégique" industrielle à tout le monde... sauf aux anglais hélas. Encore un pont trop loin pour BoJo : zut ! 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pakal Posté(e) le 13 décembre Share Posté(e) le 13 décembre Ils sont dans le brouillard le plus complet et, aveu d'impuissance, ils font appel à Mc Kinsey pour les sortir de là et essayer d'y voir plus clair. Bref ils ne sont pas sorti de l'auberge... https://www.consultor.fr/articles/australie-remous-apres-le-choix-de-mckinsey-sur-le-projet-de-sous-marins-nucleaires 2 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) le 13 décembre Share Posté(e) le 13 décembre il y a 55 minutes, Boule75 a dit : Le contrat de construction des Barracuda n'interdisait aucunement à l'Australie de nouer tout accord qui lui aurait paru utile avec le RU et les USA ! Il n'y a jamais eu d'incompatibilité, par exemple, avec la création d'escales pour les Virginia ou un renforcement de l'alliance militaire AU-US-UK. A ma connaissance, l'incompatibilité entre la fourniture (et co-construction) de sous-marins par la France d'une part, et un renforcement des liens militaires entre anglophones dans le Pacifique et l'Indien n'a même jamais été affirmée par Morrison, Biden ou Johnson mais est restée strictement implicite, bien que totalement dénuée de fondement. Après avoir seriné pendant des années un gloubiboulga de "FR = caca trop cher et en retard" puis avoir dû constater tout l'inverse en payant obligeamment plus de 500M€ à Naval Group pour stopper le contrat dans les termes qui y étaient prévus (puisque le programme n'était ni trop cher, ni en retard, ni merdique), voilà l'Australie en train de réaliser qu'en fait, elle peut conserver d'Aukus ce qu'elle en attendait (des garanties et une coopération militaire renforcée avec les US) tout en acquérant des sous-marins ailleurs puisque, manifestement, ni le RU ni les US ne vont parvenir à la livrer, eux qui sont en retard pour eux-même. On a raison d'agiter l'idée qu'il y a un coup à jouer... si nos capacités le permettent compte tenu du plan de charge des chantiers et des contrats engrangés entre temps. Du point de vue capacitaire, donc, peut-être y a-t-il un coup à jouer : avec les indiens (l'Australie y serait-elle opposée ?) et avec les Pays-Bas, puisqu'on s'est engagés à y trouver des fournisseurs pour certaines parties de leurs propres navires, fournisseurs qui seraient manifestement très heureux de pouvoir contribuer à la production d'équipements identiques pour d'autres clients qu'eux-même. Gros avantage : allonger les séries, rationaliser le MCO, les filières de formation, fournir de la "profondeur stratégique" industrielle à tout le monde... sauf aux anglais hélas. Encore un pont trop loin pour BoJo : zut ! N'y avait il pas une erreur (australienne) de base dans le contrat de NG de faire un sous marin à usage local avec des systèmes US ? Ca augmente les coûts et les risques techniques, et ça n'amène rien de plus opérationnellement. Sauf à considérer que nos systèmes sont nuls . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 13 décembre Share Posté(e) le 13 décembre à l’instant, Alberas a dit : N'y avait il pas une erreur (australienne) de base dans le contrat de NG de faire un sous marin à usage local avec des systèmes US ? Ca augmente les coûts et les risques techniques, et ça n'amène rien de plus opérationnellement. Sauf à considérer que nos systèmes sont nuls . De leur point de vue, en dépit de la difficulté supplémentaire rajoutée au projet, il s'agissait probablement : d'assurer l'interopérabilité totale de leur flotte avec celle des USA, du point de vue technique pour tout ce qui concerne la compatibilité de formats, de protocoles, de performances même et surtout de pratiques, de manière à pouvoir accueillir des personnels US et former les équipages australiens ; de donner des gages : "quel que soit le constructeur de nos sous-marins, nous nous intégrons profondément dans l'écosystème US ; nous dépendrons plus de vous que des français pour le système d'armes." Et pour Naval Group, c'était aussi donner des gages vis à vis des américains : "nous construisons les navires mais vous avez votre part et conservez largement le contrôle ; nous n'aurons pas accès aux systèmes de contrôle et de communication". Le complexe militaro-industriel US et UK a été plus gourmand encore, probablement trop pour le bien de l'Australie elle-même. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 13 décembre Share Posté(e) le 13 décembre il y a une heure, Alberas a dit : N'y avait il pas une erreur (australienne) de base dans le contrat de NG de faire un sous marin à usage local avec des systèmes US ? Ca augmente les coûts et les risques techniques, et ça n'amène rien de plus opérationnellement. Sauf à considérer que nos systèmes sont nuls . Comme @Boule75 le contrat de base tenait la route sur le plan de l'intégration des australiens avec la Navy. Si jamais Naval Group remet les pieds là-bas cette intégration restera un point essentiel. Au minimum il faudra travailler sur l'interfacage de l'échange de données. Pour moi l'erreur originel c'est de ne pas considérer l'état déplorable du complexe Militaro-industriel US. Les US ont perdu la recette parce que le Pentagone est au commande. Ils ont une DGA (le DOT&E) qui ne pèse rien face aux généraux. Le résultat c'est qu'ils sont incapables de prendre en compte la complexité inhérente à leurs plus gros programmes et çà ce voit dans les surspécifications régulières qu'on retrouve sur le F-35 ou les virginia ou les FREMMs US. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) le 13 décembre Share Posté(e) le 13 décembre il y a une heure, Boule75 a dit : De leur point de vue, en dépit de la difficulté supplémentaire rajoutée au projet, il s'agissait probablement : d'assurer l'interopérabilité totale de leur flotte avec celle des USA, du point de vue technique pour tout ce qui concerne la compatibilité de formats, de protocoles, de performances même et surtout de pratiques, de manière à pouvoir accueillir des personnels US et former les équipages australiens ; de donner des gages : "quel que soit le constructeur de nos sous-marins, nous nous intégrons profondément dans l'écosystème US ; nous dépendrons plus de vous que des français pour le système d'armes." Et pour Naval Group, c'était aussi donner des gages vis à vis des américains : "nous construisons les navires mais vous avez votre part et conservez largement le contrôle ; nous n'aurons pas accès aux systèmes de contrôle et de communication". Le complexe militaro-industriel US et UK a été plus gourmand encore, probablement trop pour le bien de l'Australie elle-même. Je sais tout celà. Mais il s'agissait de subs destinés à protéger les eaux nationales , pas d'aller naviguer en mer de Chine avec les soums nuk des US. Et ils auraient eu leur soums plus vite et pour moins cher. Mais bon, avec des si ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. mudrets Posté(e) le 13 décembre C’est un message populaire. Share Posté(e) le 13 décembre Il leur reste une solution Anglo-australo-saxonne: de pirogues à balancier avec des rameurs d'Eton ou Cambridge Bon, c'est dredi, ins't it ? 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 13 décembre Share Posté(e) le 13 décembre Les Shortfin Barracuda disposaient d'une (très) forte autonomie 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 13 décembre Share Posté(e) le 13 décembre Il y a 3 heures, mudrets a dit : Il leur reste une solution Anglo-australo-saxonne: de pirogues à balancier avec des rameurs d'Eton ou Cambridge Bon, c'est dredi, ins't it ? Ça va avoir de la gueule la sous marinade des Aussies... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 13 décembre Share Posté(e) le 13 décembre Il y a 7 heures, Boule75 a dit : On a raison d'agiter l'idée qu'il y a un coup à jouer... si nos capacités le permettent compte tenu du plan de charge des chantiers et des contrats engrangés entre temps. Elles ne le permettent pas. Il y a 7 heures, Boule75 a dit : Du point de vue capacitaire, donc, peut-être y a-t-il un coup à jouer : avec les indiens (l'Australie y serait-elle opposée ?) Aucune chance. Non seulement les Indiens n'ont pas l'expérience sur le Barracuda (pas commandé alors qu'ils auraient pu l'envisager, encore qu'il aurait fallu qu'on accepte nous) mais en plus jamais l'Australie n'aurait accepté un truc pareil où ce qui est essentiellement un job de soudage aurait lieu ailleurs qu'en Australie alors que c'est le domaine sur lequel ils voulaient être présents en tout premier lieu, c'est du moins ce qui était prévu avant qu'on se rende compte qu'on ne trouvait simplement PAS de partenaires industriels suffisamment sérieux pour faire le job dans les délais prévus. Il y a 7 heures, Boule75 a dit : et avec les Pays-Bas, puisqu'on s'est engagés à y trouver des fournisseurs pour certaines parties de leurs propres navires, fournisseurs qui seraient manifestement très heureux de pouvoir contribuer à la production d'équipements identiques pour d'autres clients qu'eux-même. Possible mais très compliqué car la classe ORKA n'est PAS un Shortfin Barracuda. Il n'y a plus de pompe-hélice sans quoi le rayon d'action déjà limité (15 000 NM au lieu de 18 000 avec le Shortfin) serait encore plus réduit, et la coque est bien moins large que le Shortfin. Ce n'est plus le même navire du tout. D'autre part les apports de l'industrie Néerlandaise seraient les mêmes que ceux de l'industrie Australienne. Quel intérêt de générer des doublons? Ils avaient un plan ils ont tout foutu en l'air, ScoMo voulait s'aligner à mort sur les USA, BoJo était derrière à la manoeuvre juste pour emmerder les Français qu'ils jugeait responsables de l'impossibilité de faire un faux Brexit (avec une GB plus dans l'Europe mais gardant tous les avantages quand même... ) ce qui prouve que ce clown n'a jamais été un homme d'état, rajoutons papy biden le gâteux qui n'a rien pigé au film, bon... ça les regarde. Ils se démerdent. Pourquoi on est encore à discuter de cette affaire morte et enterrée? 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 15 décembre Share Posté(e) le 15 décembre L’Australie fait du maintien en service de ses six sous-marins Collins un « sujet de préoccupation » Début novembre, l’Australian Broadcasting Corporation [ABC] a révélé qu’un seul sous-marin de type Collins, sur les six que possède la marine royale australienne [Royal Australian Navy – RAN], était en état de prendre la mer. Et cela alors qu’il avait été précédemment rapporté que de la corrosion avaient été découverte au niveau des tubes lance-torpilles de deux autres unités, à savoir les HMAS Farncombe et HMAS Sheean. Or, pour la RAN, ces six « Collins » doivent impérativement rester en service jusqu’à la livraison de sous-marins nucléaires d’attaque [SNA] qu’elle doit recevoir dans le cadre du pacte AUKUS, noué par l’Australien avec les États-Unis et le Royaume-Uni en septembre 2021. Pour rappel, cela avait conduit Canberra à annuler l’acquisition de douze sous-marins Shortfin Barracuda [ou « Attack »] auprès du français Naval Group. Ce que certains semblent regretter, comme en témoigne un article récemment publié par l’Australian Strategic Policy Institute [ASPI], un groupe de réflexion financé par… le ministère australien de la Défense. En effet, celui-ci a estimé qu’il faudrait « sans doute revenir au travail effectué pour la classe Attack », compte tenu des difficultés rencontrées dans le cadre du pacte AUKUS. En effet, la livraison par les États-Unis de trois SNA de type Virginia à la marine australienne semble hasardeux dans la mesure où l’US Navy peine déjà à obtenir les siens, l’industrie navale américaine n’étant pas encore parvenue à augmenter son rythme de production. Les cinq autres SNA promis à la RAN doivent être construits en coopération avec le Royaume-Uni. Or, comme le rappelle l’article de l’ASPI, le réacteur PWR3 qui doit les équiper « n’a pas encore été testé » et la priorité pour le Royaume-Uni est la mise en service des futurs sous-marins nucléaires lanceurs d’engins [SNLE] de type Dreadnought. En outre, l’industrie britannique semble être à la peine pour assurer le maintien en condition opérationnelle [MCO] des SNA Astute de la Royal Navy. En août dernier, aucun n’était en mission… Quoi qu’il en soit, la prolongation des six sous-marins de type Collins au-delà de leur durée de vie opérationnelle, c’est-à-dire jusque dans les années 2030, reste la priorité de la marine australienne. À cette fin, elle a lancé le programme LOTE [Life Of Type Extension], pour environ 3 milliards d’euros. Mais elle dû revoir ses ambitions à la baisse, en renonçant, notamment, à les doter de la capacité à lancer des missiles de croisière Tomahawk, cette opération n’ayant été jugée viable économiquement. Le programme LOTE ne suffira pas pour prolonger ces sous-marins. Aussi, en juillet, la RAN a notifié un contrat de 1,3 milliard d’euros au chantier naval ASC Pty Ltd pour assurer leur maintien en condition opérationnelle [MCO] pendant quatre ans. Seulement, ces efforts risquent d’être insuffisants pour garantir la disponibilité des Collins. Et une rupture temporaire de capacité se profile à l’horizon. Du moins, c’est ce que redoute le ministère australien de la Défense, qui vient d’annoncer sa décision de classer le MCO de ces sous-marins parmi les programmes jugés « préoccupants ». En clair, cela veut dire que ce programme sera placé sous une « surveillance renforcée ». « Les sous-marins devant être exploités au-delà de leur durée de vie prévue, il est essentiel de répondre à des exigences de maintien en puissance accrues pour garantir que la classe Collins reste une capacité efficace et redoutable jusqu’à son retrait du service », a-t-il expliqué. Aussi, il va présenter un plan d’actions visant à corriger les vulnérabilités présentant les risques les plus élevés. « Le gouvernement s’engage à investir dans des améliorations capacitaires prioritaires […] afin de garantir que la flotte des sous-marins de la classe Collins reste une capacité puissante et crédible pour mener des opérations visant à protéger les approches maritimes et les lignes de communication maritimes de l’Australie », a-t-il ajouté. En attendant, cette décision suggère que le prolongement de la vie opérationnelle des sous-marins Collins va être plus compliqué que prévu, ce qui, en fonction de l’évolution de leur état, pourrait contraindre la RAN à leur imposer des restrictions opérationnelles. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 15 décembre C’est un message populaire. Share Posté(e) le 15 décembre Lettre ouverte au président de la république Monsieur le Président de la République, Face aux défis majeurs que rencontre actuellement l'Australie dans le cadre du pacte AUKUS et à l'élargissement inéluctable du gap capacitaire en matière de sous-marins, la France dispose aujourd’hui d'une opportunité stratégique unique pour offrir une solution pragmatique et crédible. L'Australie est confrontée à : Un vieillissement prononcé de ses sous-marins Collins, malgré les efforts du programme LOTE qui peine à garantir leur disponibilité opérationnelle ; Une pression politique et industrielle interne, amplifiée par des doutes émis par des analystes australiens eux-mêmes, à l'image des récents travaux de l’Australian Strategic Policy Institute; Des incertitudes croissantes concernant les livraisons promises de sous-marins américains Virginia et britanniques de nouvelle génération. Dans ce contexte, la France peut se présenter comme une solution de responsabilité stratégique en proposant les sous-marins Suffren, issus du programme Barracuda, comme moyen immédiat et fiable de combler ce gap. Notre offre présenterait plusieurs avantages : Une capacité opérationnelle immédiate : Les Suffren, déjà en service dans la Marine nationale, sont des sous-marins nucléaires d’attaque modernes, capables de répondre aux exigences opérationnelles australiennes. Une solution industrielle adaptée à la souveraineté australienne : La construction locale des Suffren en Australie garantirait les emplois et le transfert de compétences tant recherchés. Un renforcement naturel d’AUKUS : Plutôt que de remettre en cause l’existence du pacte, cette solution permettrait d’élargir l’alliance à la France, donnant naissance à un AUKUS renforcé et européanisant. Jean-Yves Le Drian, fort de son expérience dans la négociation du premier contrat des sous-marins Shortfin Barracuda, pourrait être mandaté pour initier des discussions formelles. Son expertise diplomatique et sa crédibilité reconnue auprès des autorités australiennes offriraient un cadre idéal pour redémarrer ce partenariat dans un esprit pragmatique et constructif. L’intégration de la France dans AUKUS sous la forme d’une évolution vers un FAUKUS (à l’humour assumé) symboliserait une France actrice de solutions et démontrerait sa volonté de jouer un rôle majeur dans l’Indo-Pacifique. Ainsi, Monsieur le Président, je vous propose d’envisager : La désignation de Jean-Yves Le Drian pour une mission diplomatique en Australie ; L’ouverture de discussions visant à l’intégration de la France au pacte AUKUS, avec les Suffren comme solution immédiate et possiblement définitive pour les besoins de la Royal Australian Navy. La France a aujourd’hui l’occasion de se présenter comme un partenaire fiable, pragmatique et stratégiquement indispensable pour ses alliés du Pacifique. Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de mon profond respect. Picdelamirand-oil 3 6 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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