Boule75 Posté(e) le 6 août 2022 Share Posté(e) le 6 août 2022 il y a 6 minutes, Patrick a dit : Mais tu imagines quand même à quel point la rue australienne se sentirait flouée en cas de retour des français dans l'équation? Politiquement pour Albanese ce serait périlleux. Ce n'est pas lui qui a monté Aukus. Il hérite d'une situation où le plan A a été foutu à la poubelle alors qu'il fonctionnait et où le plan B, plus cher, est une chimère. il y a 6 minutes, Patrick a dit : Qu'est-ce qui te fait penser ça? Je vois exactement le contraire se jouer sur plein de programmes d'armement. Pour le Tigre : c'est hyper-spéculatif de ma part. Mais ce sont eux qui disaient que l'appareil, finalement, leur convenait, était au top, 1 an à peine avant que la décision soit prise d'abandonner. Décision prise comment ? il y a 6 minutes, Patrick a dit : Pour moi la seule variable qui a changé, c'est qu'ils ne peuvent plus faire la fine bouche et vont avoir besoin de masse, quelle qu'elle soit. Ça ouvre des options, mais ça en ferme d'autres. Non : la grosse variable qui a changé, c'est qu'ils se sont aperçus qu'ils s'étaient fait enfler, sur Aukus, qu'il n'y avait pas de sous-marins à attendre avant 2040 au mieux, trop tard, très chers. Et enfler pourquoi ? Parce qu'ils ont des conseillers US "ouvertement infiltrés" au plus haut niveau de leur gouvernement. On peut parier sans grand risque que ces américains-là sont en cheville avec des lobbies des industries d'armement US. Ceux-là vont peut-être perdre en influence, leurs avis vont être réexaminés. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 6 août 2022 Share Posté(e) le 6 août 2022 il y a 3 minutes, Boule75 a dit : Ce n'est pas lui qui a monté Aukus. Il hérite d'une situation où le plan A a été foutu à la poubelle alors qu'il fonctionnait et où le plan B, plus cher, est une chimère. Sauf que la rue australienne s'en fout. Le divorce est consommé, il y a eu paiement d'indemnités, pour l'australien lambda, c'est fini. Justifier un retour des français serait très difficile. A minima l'australien moyen se demandera ce qu'il adviendra des 500 millions. il y a 3 minutes, Boule75 a dit : Pour le Tigre : c'est hyper-spéculatif de ma part. Mais ce sont eux qui disaient que l'appareil, finalement, leur convenait, était au top, 1 an à peine avant que la décision soit prise d'abandonner. Décision prise comment ? Bonne question mais attention ne sombre pas dans le conspirationnisme (oui c'est moi qui dis ça). Bien sûr que j'ai super envie de penser qu'il y avait un clan pro-US en Australie qui voyait d'un mauvais oeil qu'un membre du commonwealth, dans lequel les USA ont beaucoup d'intérêts et de liens historiques, se rapproche tant de la France. Mais ça ne suffit pas. il y a 3 minutes, Boule75 a dit : Non : la grosse variable qui a changé, c'est qu'ils se sont aperçus qu'ils s'étaient fait enfler, sur Aukus, qu'il n'y avait pas de sous-marins à attendre avant 2040 au mieux, trop tard, très chers. Et enfler pourquoi ? Parce qu'ils ont des conseillers US "ouvertement infiltrés" au plus haut niveau de leur gouvernement. On peut parier sans grand risque que ces américains-là sont en cheville avec des lobbies des industries d'armement US. Ceux-là vont peut-être perdre en influence, leurs avis vont être réexaminés. Ça me va également tout à fait, mais: 1: il faut quand même être sacrément con pour se laisser berner à ce point, or s'il y a de sacrés débiles dans la politique australienne, il n'y a pas que cela, et de loin. 2: si on avait été un peu plus proactifs, on aurait axé notre riposte là-dessus, et pas sur le dos de l'Australie en elle-même. J'ai ainsi été sidéré par notre incapacité à simplement émettre ce qu'on explique depuis des dizaines de pages sur les qualités comparées des offres. Bien sûr en France on a pas la culture de la critique d'autrui, mais l'occasion s'y prêtait largement, quitte à ne pas donner de noms. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 7 août 2022 Share Posté(e) le 7 août 2022 Il y a 5 heures, Patrick a dit : 1: il faut quand même être sacrément con pour se laisser berner à ce point, or s'il y a de sacrés débiles dans la politique australienne, il n'y a pas que cela, et de loin. 2: si on avait été un peu plus proactifs, on aurait axé notre riposte là-dessus, et pas sur le dos de l'Australie en elle-même. J'ai ainsi été sidéré par notre incapacité à simplement émettre ce qu'on explique depuis des dizaines de pages sur les qualités comparées des offres. Bien sûr en France on a pas la culture de la critique d'autrui, mais l'occasion s'y prêtait largement, quitte à ne pas donner de noms. A mon avis ils ne se sont pas fait berner, peut-être que le groupe Morrisson n'avait pas digéré le choix du gouvernement précédent. Peut-être sont-ils tout simplement ouvertement pro-US et qu'il est inconcevable pour eux d'acheter autre chose surtout sur des équipements stratégiques ... peut-être y a t il eu versement de pots de vin ? Communiquer sur ce que nous disons ici ? certes mais pour quel public ? la rue australienne s'en tamponne (comme ici qui s'y intéresse qui comprend ?), les politiques australiens avaient fait leur choix ... Qu'avions nous comme moyens de rétorsion ? à part faire du bien à notre ego cela n'aurait pas amené grand chose, dès lors que la décision avait été prise. à mon humble avis là où nous avons peut-être pêché (peut-être) c'est sur le renseignement en amont. N'avoir rien vu venir, c'est embêtant; que savaient nos services (le Quai, renseignement civil et militaire) que savait l'industriel, comment les informations potentielles étaient-elles regroupées synthétisées et présentées en "haut lieu". Je ne peux pas croire qu'il n'y ait eu aucun signe mais, le problème souvent dans ce genre de domaine est que chacun dispose de bribes d'informations de débuts de pistes mais comme ces données ne sont pas centralisées elles ne constituent pas un faisceau assez consistant pour être pris en compte. On ne peut exclure aussi une attitude suffisante de la part des nos services ou de certains responsables consistant à dire "ne vous inquiétez pas c'est du vent" ... 2 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 7 août 2022 Share Posté(e) le 7 août 2022 Il faut bien comprendre que vous essayez de juger une situation en connaissant 2% de son contenu On peut toujours essayer et y passer du temps mais bon ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 7 août 2022 Share Posté(e) le 7 août 2022 Il y a 7 heures, Patrick a dit : Bonne question mais attention ne sombre pas dans le conspirationnisme (oui c'est moi qui dis ça). Bien sûr que j'ai super envie de penser qu'il y avait un clan pro-US en Australie qui voyait d'un mauvais oeil qu'un membre du commonwealth, dans lequel les USA ont beaucoup d'intérêts et de liens historiques, se rapproche tant de la France. Mais ça ne suffit pas. Les articles détaillés de la presse australienne, parus voici quelques mois et signalés ici, donnaient, de mémoire, les noms de 2 américains ayant pris fonction à très haut niveau au sein des ministères australiens concernés entre le début effectif d'Attack et sa fin prématurée. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 7 août 2022 Share Posté(e) le 7 août 2022 Il y a 10 heures, Titoo78 a dit : On crie à l'infamie et à la traîtrise, et après on leur ferait une proposition comme si de rien n'était ? C'est pas comme si de rien n'était : il n'est plus question de les construire en Australie avec transfert de savoir-faire. Mais puisque les Australiens se retrouvent à devoir acheter des soums intérimaires parce que les soums aukusiens ne vont pas venir tout de suite, et ben, pourquoi pas nous en effet ? Après je n'y crois pas. Mais s'il y a ne serait-ce qu'un demi-pourcent de chance de succès, ça va le coup. Si ça marche, qu'est-ce qu'on va se marrer ! 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 7 août 2022 Share Posté(e) le 7 août 2022 Il y a 3 heures, pascal a dit : mon humble avis là où nous avons peut-être pêché (peut-être) c'est sur le renseignement en amont. N'avoir rien vu venir, c'est embêtant; que savaient nos services (le Quai, renseignement civil et militaire) que savait l'industriel, comment les informations potentielles étaient-elles regroupées synthétisées et présentées en "haut lieu". « Monsieur le ministre, alors que nos collègues sénateurs vont lancer une commission d’enquête sur cette bien triste affaire et que notre propre commission s’est interrogée sur l’instauration d’une mission d’information, pouvez-vous nous expliquer clairement comment il se fait que ni l’Élysée, ni Matignon, ni le Quai d’Orsay, ni nos ambassades, ni nos services de renseignements n’aient vu, su ou entendu quoi que ce soit de ce qui se tramait avant l’annonce du 15 septembre ? » https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/comptes-rendus/cion_def/l15cion_def2122005_compte-rendu# Il y a 2 heures, clem200 a dit : connaissant 2% de son contenu pareil pour nos sénateurs non ? « qu’au plan national, l’essentiel du dossier était susceptible d’être hors du champ ouvert aux commissions d’enquête par l’article 6 de l’ordonnance du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires (les rapporteurs des commissions d’enquête "sont habilités à se faire communiquer tous documents de service, à l'exception de ceux revêtant un caractère secret et concernant la défense nationale, les affaires étrangères, la sécurité intérieure ou extérieure de l'État") » https://www.senat.fr/presse/cp20211028b.html 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 7 août 2022 Share Posté(e) le 7 août 2022 Il y a 2 heures, Boule75 a dit : Les articles détaillés de la presse australienne, parus voici quelques mois et signalés ici, donnaient, de mémoire, les noms de 2 américains ayant pris fonction à très haut niveau au sein des ministères australiens concernés entre le début effectif d'Attack et sa fin prématurée. Oui Pendant ce temps chez nous en juillet 2019 un banquier US assistait à un conseil des ministres OKLM pour parler réforme des retraites... Puis il y a eu l'affaire McKinsey. Révélation https://www.marianne.net/economie/mais-pourquoi-blackrock-est-il-aussi-puissant-en-macronie Donc nous sommes compromis par les intérêts US? Va-t-on donc acheter des F-35 et des P-8 pour suivre l'exemple allemand? Bref... Comme dirait Defa: corrélation =/= causalité. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titoo78 Posté(e) le 7 août 2022 Share Posté(e) le 7 août 2022 Il y a 11 heures, Boule75 a dit : Les australiens : ont viré leur imbécile de Premier Ministre d'avant : passage de Morrison à Albanese, le contrat précédent a été dénoué proprement (500 millions d'€ de frais de rupture, tout de même) Albanese a été aussi loin que possible sans (de mémoire) présenter d'excuses : il est venu à Paris, a fortement signalé qu'il fallait tirer un trait sous cette affaire, a dit autant qu'il le pouvait que la France et l'Australie devaient retrouver de bonnes relations, qu'il fallait se réconcilier. A ma connaissance, les Australiens n'ont pas viré Morrison pour avoir trahi les français. Et peut être qu'à la prochaine élection australienne il y aura un retour des conservateurs pro-americains, et tout sera remis à plat. Je me demande juste quel crédit apporter à l'Australie après ce revirement et surtout la façon dont cela semble avoir été fait. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 7 août 2022 Share Posté(e) le 7 août 2022 il y a une heure, ARMEN56 a dit : pareil pour nos sénateurs non ? « qu’au plan national, l’essentiel du dossier était susceptible d’être hors du champ ouvert aux commissions d’enquête par l’article 6 de l’ordonnance du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires (les rapporteurs des commissions d’enquête "sont habilités à se faire communiquer tous documents de service, à l'exception de ceux revêtant un caractère secret et concernant la défense nationale, les affaires étrangères, la sécurité intérieure ou extérieure de l'État") » Il ne faut pas confondre la connaissance des Sénateurs et le champs d'application d'une commissions d’enquête Mais oui, ça dit bien qu'on parle en non connaissance de cause total Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 7 août 2022 Share Posté(e) le 7 août 2022 Il y a 2 heures, Patrick a dit : Oui Pendant ce temps chez nous en juillet 2019 un banquier US assistait à un conseil des ministres OKLM pour parler réforme des retraites... Puis il y a eu l'affaire McKinsey. Masquer le contenu https://www.marianne.net/economie/mais-pourquoi-blackrock-est-il-aussi-puissant-en-macronie Donc nous sommes compromis par les intérêts US? La vigilance est légitime ! Une différence fondamentale avec ce qui s'est passé en Australie, c'est la transparence (même imparfaite) de ces affaires. Rien de tel pour Aukus, qui avait les caractéristiques authentiques du complot : secret, très faible nombre d'initiés, absence de mandat préalable, subversion. Et là, @clem200 , on est dans le documenté, de sources ouvertes australiennes. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 7 août 2022 Share Posté(e) le 7 août 2022 il y a 53 minutes, Boule75 a dit : Une différence fondamentale avec ce qui s'est passé en Australie, c'est la transparence (même imparfaite) de ces affaires. Rien de tel pour Aukus, qui avait les caractéristiques authentiques du complot : secret, très faible nombre d'initiés, absence de mandat préalable, subversion. Tu t'avances peut-être un peu mais admettons. J'ai quand même envie de dire que culturellement les anglo-saxons ont beaucoup tendance à attendre de leur interlocuteur qu'il comprenne tout seul ce qu'il se passe. C'est même l'excuse qui a été sortie par biden et scomo. Qu'ils pensaient que les français avaient compris tout seuls. D'ailleurs on a aussi appris qu'on avait senti venir un truc chez nous, et on avait commencé à parler de la possibilité de proposer du nuke. Bien évidemment ça ne dispense pas de faire les choses dans les règles. Mais à certains égards on pourrait dire qu'il y avait aussi dans le cas australien une transparence imparfaite. On nous a menti, mais il y avait des indices qu'on nous mentait... Tu me diras on est pas foutus de se rendre compte, par aveuglement, que l'allemagne merkelienne et post-merkelienne nous a fait, nous fait, et continuera de nous faire la même. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BP2 Posté(e) le 7 août 2022 Share Posté(e) le 7 août 2022 (modifié) Le 02/08/2022 à 12:56, Patrick a dit : ça ne présage en rien des capacités de TKMS à sortir un sub aussi gros et capable que le serait un Shortfin Barracuda... Qand tu sais faire un soum de moyen tonnage, tu sais en faire un plus gros. Et puis on n'a pas affaire à des nouveaux entrants sur le marché. Ils ont une sacré expérience tout de même. Je me méfierait plus des sud coréens pour extrapoler un design vu leur fraicheur sur le marché. Modifié le 7 août 2022 par BP2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 7 août 2022 Share Posté(e) le 7 août 2022 il y a 3 minutes, BP2 a dit : Qand tu sais faire un soum de myen tonnage, tu sais en faire un plus gros. Et puis on n'a pas affaire à des nouveaux entrants sur le marché. Ils ont une sacré expérience tout de même. Je me méfierait plus des sud coréens pour extrapoler un design vu leur fraicheur sur le marché. Je le croirai quand je le verrai, parce que non, justement, c'est pas trivial. La France faisait des SNA et des SNLE avant. Plus gros. Pas l'Allemagne. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BP2 Posté(e) le 7 août 2022 Share Posté(e) le 7 août 2022 Il y a 15 heures, Titoo78 a dit : On crie à l'infamie et à la traîtrise, et après on leur ferait une proposition comme si de rien n'était ? Les relations diplomatiques et commerciales reposent sur une base d'un minimum de confiance mutuelle, qu'ont fait concrètement les Australiens pour regagner la confiance de la France ? Ce n'est plus le même PM Australien ! Et puis quoi de mieux pour solder une dispute que de se remettre à coucher ensemble? On serait bien con, ne serait-ce que pour ne pas laisser un boulevard aux autres (par exempe aux Allemands qui sont à l'origine de la "fuite" des données des soum indiens qui devait disqualifier l'offre française en Australie). il y a 4 minutes, Patrick a dit : Je le croirai quand je le verrai, parce que non, justement, c'est pas trivial. C'est la miniaturisation qui pose le plus de problèmes, pas l'up scaling. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hirondelle Posté(e) le 7 août 2022 Share Posté(e) le 7 août 2022 il y a 32 minutes, BP2 a dit : quoi de mieux pour solder une dispute que de se remettre à coucher ensemble? Chépa. J’ai découvert hier le terme utilisé par les naturalistes pour decrire les femelles qui griffent et mordent (ou bouffe la tête de monsieur pendant l’acte): femelles « opposantes ». l’Australie a t elle une nature femelle opposante ? A un certain stade je milite pour la parthénogenèse (plus le même PM : oui, et dans 5 ans ? Il est de tradition que les gouvernements nouveaux ne reviennent pas trop sur les décisions des precedents, pour garantir la crédibilité de la signature de l’Etat) 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 8 août 2022 Share Posté(e) le 8 août 2022 Le 07/08/2022 à 14:55, BP2 a dit : C'est la miniaturisation qui pose le plus de problèmes, pas l'up scaling. Parles-en à Navantia... Le 07/08/2022 à 15:40, Hirondelle a dit : (plus le même PM : oui, et dans 5 ans ? Il est de tradition que les gouvernements nouveaux ne reviennent pas trop sur les décisions des precedents, pour garantir la crédibilité de la signature de l’Etat) Pas chez les Anglo-Saxons, ou ScoMo n'a eu aucun mal à revenir sur une décision du gouvernement Turnbull sans se soucier de la crédibilité de l'état ; ou Trump qui est revenu sur des décisions d'Obama là encore sans aucun complexe. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 8 août 2022 Share Posté(e) le 8 août 2022 Le 07/08/2022 à 14:55, BP2 a dit : C'est la miniaturisation qui pose le plus de problèmes, pas l'up scaling. sais pas Mais je pense que concevoir un gros soum avec 2 voire 3 ponts au lieu d’un et deux lignes d’arbre au lieu d’une , c’est pas simple non plus. https://pdfcoffee.com/naval-arch-aspect-of-submarine-design-pdf-free.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BP2 Posté(e) le 9 août 2022 Share Posté(e) le 9 août 2022 Il y a 12 heures, ARMEN56 a dit : Mais je pense que concevoir un gros soum avec 2 voire 3 ponts au lieu d’un et deux lignes d’arbre au lieu d’une , c’est pas simple non plus Dans notre cas de figure on parle d'un bâtiment qui reste mono arbre. Il y a 14 heures, Kelkin a dit : Parles-en à Navantia... Tu ne peux comparer la maitrise des allemands et celle des espagnols en ce qui concerne l'étude et la construction de sous marins. L'un est en première division et l'autre vient juste d'accéder à la deuxième, et encore. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gianks Posté(e) le 10 août 2022 Share Posté(e) le 10 août 2022 https://www.rid.it/shownews/5124 La Corée du Sud prête à combler le vide des sous-marin Lors d'une rencontre diplomatique officielle entre les 2 pays, la Corée du Sud a clairement exprimé sa volonté d'approfondir les liens de défense avec l'Australie. Notant les projets de collaboration désormais avancés liés au HUNTSMAN et au REDBACK, le personnel diplomatique et de l'industrie de la défense de Séoul a officialisé l'offre audacieuse de construire des sous-marins d'attaque conventionnels avancés pour Canberra en "7 ans de la signature à la livraison". 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BP2 Posté(e) le 10 août 2022 Share Posté(e) le 10 août 2022 Il y a 1 heure, gianks a dit : https://www.rid.it/shownews/5124 La Corée du Sud prête à combler le vide des sous-marin Lors d'une rencontre diplomatique officielle entre les 2 pays, la Corée du Sud a clairement exprimé sa volonté d'approfondir les liens de défense avec l'Australie. Notant les projets de collaboration désormais avancés liés au HUNTSMAN et au REDBACK, le personnel diplomatique et de l'industrie de la défense de Séoul a officialisé l'offre audacieuse de construire des sous-marins d'attaque conventionnels avancés pour Canberra en "7 ans de la signature à la livraison". Pour un sous marin directement dérivé de ceux que les SK ont, possible les 7 ans. Mais même avec un AIP, solution non retenue pour la classe Attack, leur soum reste encore un peu petit pour l'usage hauturier que souhaite en faire l'Australie. Après, faute de grives.... et afin de s'éviter une couteuse et peu valable modernisation des Collins, ca peut combler un trou, en alourdissant une note qui ne cesse de s'envoler car in fine c'est toujours des SNA qu'ils veulent. Il aura eu le nez creux l'ancien PM Australien, vraiment. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. ARMEN56 Posté(e) le 17 août 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 17 août 2022 En septembre dernier rien de valait le SNA en terme de discrétion, aujourd’hui c’est le contraire , le SSK est imbattable .... https://www.thesaturdaypaper.com.au/news/politics/2022/08/06/does-australia-actually-need-nuclear-submarines#hrd "Alors que les experts remettent en question la logique diplomatique, stratégique et économique de l'achat par l'Australie de sous-marins à propulsion nucléaire, les lacunes de la flotte défensive du pays pourraient être comblées par des sous-marins conventionnels. Par Brian Toohey. L'Australie a-t-elle réellement besoin de sous-marins nucléaires ? En 1992, un sous-marin australien de classe Oberon est entré dans les eaux encombrées du port de Shanghai et s'est empêtré dans des filets de pêche. Il a dû faire surface pour que les membres de l'équipage le libèrent à l'aide de haches. Des marins de la marine chinoise ont assisté à cette opération, mais le sous-marin s'est néanmoins échappé. S'il ne l'avait pas fait, l'équipage aurait été emprisonné et l'Australie largement condamnée et potentiellement condamnée pour une violation scandaleuse du droit international. Près de dix ans auparavant, la marine australienne avait sérieusement envisagé de mettre les sous-marins au rebut, selon l'ancien haut responsable de la défense australienne Mike Gilligan. Une étude réalisée en 1985 avait conclu qu'ils offraient "peu d'avantages marginaux pour les défenses de l'Australie tout en infligeant un coût marginal important". Le coût aurait pu être beaucoup plus élevé étant donné les risques énormes que le gouvernement a permis à la marine de prendre, en espionnant dans les eaux chinoises et russes pour le compte des Américains, qui n'auraient pas mis leurs sous-marins nucléaires en danger. L'Australie est maintenant confrontée à des décisions difficiles et lourdes de conséquences en ce qui concerne sa flotte. Certains experts en matière de défense remettent en question non seulement l'utilité des navires à propulsion nucléaire, mais aussi l'engagement diplomatique, stratégique et économique qu'ils impliquent. Le mois dernier, à Washington, le ministre de la défense Richard Marles a déclaré que l'Australie, les États-Unis et la Grande-Bretagne passaient de "l'interopérabilité à l'interchangeabilité du matériel de défense". Cela signifierait effectivement que l'Australie ne pourrait pas acheter du matériel de défense de haute qualité à d'autres pays si une version américaine ou britannique plus coûteuse était disponible. Le professeur Clinton Fernandes du campus de Canberra de l'UNSW déclare : "Il est évident que la véritable politique consiste à subventionner le budget des sous-marins de la marine américaine. Certains seront situés en Australie, avec des drapeaux et du personnel australiens, mais il s'agit essentiellement de bateaux américains exploités dans l'intérêt de la grande puissance américaine. Nous payons pour qu'ils installent une partie de leur flotte actuelle et future en Australie." Le bilan de l'Australie en matière d'achat de sous-marins est court et inégal. Le gouvernement a acquis de nombreuses armes importantes pendant la Seconde Guerre mondiale. Aucune n'était un sous-marin. Cette capacité a dû attendre jusqu'à ce que le premier d'un total de six sous-marins de classe Oberon soit commandé en 1967 à un chantier naval écossais. Ils ont fonctionné de manière satisfaisante mais n'étaient pas considérés comme les atouts militaires les plus importants de la nation. Après que Kim Beazley soit devenu ministre de la Défense dans le gouvernement Hawke, il a parié sur la valeur des sous-marins en commandant six grandes versions alimentées par batterie qui devaient être construites à Adélaïde. Aucun autre pays n'a acheté ce type de sous-marin. Le premier a été mis en service en 1966 et le dernier en 2003. Appelé la classe Collins, il était basé sur une bonne conception suédoise. Mais Beazley a considérablement augmenté sa taille et sa complexité, notamment en ajoutant des équipements américains qui se sont avérés totalement inutiles. Les problèmes de maintenance ont fait grimper les coûts annuels de maintien en service à 670 millions de dollars. Souvent, seuls deux ou trois appareils étaient disponibles à la fois, bien que la disponibilité se soit améliorée par la suite. Et aucun n'a participé à l'événement Rim of the Pacific 2010 - connu sous le nom de Rimpac, le plus grand exercice international de guerre maritime au monde, qui se tient tous les deux ans près d'Hawaï. "Il est évident que la véritable politique consiste à subventionner le budget des sous-marins de la marine américaine... Nous payons pour qu'ils installent une partie de leur flotte actuelle et future en Australie." L'ancien premier ministre Scott Morrison et son successeur, Anthony Albanese, ont pris un pari beaucoup plus important que Beazley, en s'engageant à acheter au moins huit sous-marins nucléaires d'attaque - presque certainement de la classe américaine Virginia. L'un des analystes de défense américains les plus réputés, Winslow Wheeler, a récemment souligné que les sous-marins de classe Virginia n'ont été disponibles que 15 fois en 33 ans pour leurs déploiements semestriels. Cela suggère que moins de deux des huit sous-marins nucléaires de l'Australie seraient opérationnellement disponibles, en moyenne, chaque année. Et le coût de ces achats risque d'être stupéfiant, pouvant atteindre 171 milliards de dollars en tenant compte de l'inflation, selon l'Australian Strategic Policy Institute, et des estimations plus récentes dépassent les 200 milliards de dollars. L'acquisition militaire la plus coûteuse, pour l'armée de l'air australienne, est le coût de 16,6 milliards de dollars, corrigé de l'inflation, du programme de 72 avions de chasse F-35. Rex Patrick, ancien sous-marinier, consultant naval et sénateur d'Australie-Méridionale, affirme que "l'Australie pourrait acheter 20 sous-marins modernes de haute qualité, prêts à l'emploi, pour 30 milliards de dollars." Patrick fait également remarquer que les sous-marins nucléaires sont souvent "battus" lors des exercices par des sous-marins conventionnels ultra-silencieux. De nouveaux développements majeurs rendent les sous-marins conventionnels encore plus redoutables que les versions nucléaires. Grâce à des capteurs plus puissants, les sous-marins peuvent être détectés par le bruit qu'ils font et par leur passage dans le champ magnétique terrestre. En outre, les sous-marins nucléaires peuvent être détectés par le sillage qu'ils laissent à grande vitesse, ainsi que par l'eau chaude qu'ils dégagent en refroidissant leurs réacteurs nucléaires, en faisant fonctionner des moteurs à vapeur bruyants et d'autres équipements. À l'avenir, les sous-marins pourraient également être détectés par des lasers bleu-vert qui rendent l'océan plus transparent. Selon un essai primé publié dans la revue Proceedings de l'Institut naval américain en juin 2018, la marine américaine ferait bien d'envisager l'acquisition de "quelques sous-marins diesel-électriques silencieux, peu coûteux et très performants". Jusqu'à récemment, les sous-marins à propulsion conventionnelle devaient fréquemment s'élever près de la surface pour exposer un mât et un tuba afin d'obtenir de l'air frais pour leurs moteurs diesel afin de recharger les batteries. Ce processus peut être détecté par radar. La plupart des sous-marins à propulsion conventionnelle - à l'exception de celui de l'Australie - utilisent ce que l'on appelle la propulsion indépendante de l'air (AIP), qui leur permet de rester silencieux pendant quatre à six semaines avant de remonter à la surface. Cela implique souvent l'utilisation d'une pile à combustible à hydrogène pour propulser le sous-marin, mais cela prend beaucoup de place sur le navire. Changement majeur, les nouveaux sous-marins japonais de la classe Taigei- n'ont pas besoin de l'AIP parce qu'ils sont équipés de batteries lithium-nickel-cobalt-oxyde d'aluminium particulièrement efficaces, plutôt que des batteries plomb-acide que la marine australienne préfère, en partie à cause des risques d'incendie des batteries lithium-ion. D'autres marines sont de plus en plus convaincues que les nouveaux types de batteries seront sûrs. Hans Ohff, spécialiste des sous-marins et chercheur invité à l'université d'Adélaïde, a déclaré au Saturday Paper : "En règle générale, les batteries lithium-ion ont une autonomie 1,5 fois supérieure à celle des batteries plomb-acide à faible vitesse et une incroyable autonomie 4 fois supérieure à grande vitesse." Comme la classe Collins doit commencer à prendre sa retraite en 2026, un remplacement est nécessaire de toute urgence pour aider à combler le vide jusqu'à ce que le premier sous-marin nucléaire puisse arriver, vers 2045, et le dernier en 2065. Selon le sénateur Patrick, le temps nécessaire à cet effet peut être réduit en choisissant l'un des trois sous-marins "sur étagère" disponibles : Le Taigei du Japon, qui a passé de nombreux tests démontrant la sécurité de ses nouvelles batteries, le Type 218SG de Singapour, fabriqué par l'entreprise allemande Thyssenkrupp Marine Systems, et le S-81 espagnol. Ces deux derniers utilisent encore des batteries conventionnelles au plomb, mais M. Ohff indique qu'une joint-venture franco-allemande est en cours pour développer leurs propres batteries lithium-ion. Ces options présentent des avantages et des inconvénients. La nouvelle classe Taigei - dont le Japon est en train d'acquérir 22 exemplaires - nécessite un équipage coûteux de 70 personnes par navire. Le constructeur allemand du Type 218SG est le plus grand exportateur de sous-marins au monde et jouit d'une réputation enviable pour ses faibles coûts de maintenance sur toute sa gamme. Grâce à une automatisation poussée, il n'a besoin que de 28 membres d'équipage, et son rayon d'action est supérieur aux 12 500 kilomètres du Taigei. Le S-81 espagnol a un équipage de 32 personnes mais un constructeur moins expérimenté. La Chine étant la principale préoccupation des diplomates et des responsables de la politique de défense australiens, M. Ohff affirme que la marine n'acceptera jamais de sous-marins prêts à l'emploi, à moins qu'elle ne puisse les "australianiser", ce qui signifie qu'ils doivent avoir la capacité d'opérer pendant de longues périodes, à des milliers de kilomètres, probablement dans les eaux chinoises ou à proximité. Selon M. Ohff, les préférences de la marine nécessiteraient un minimum de 10 ans pour la livraison du premier bateau et des intervalles supplémentaires de deux ans pour les bateaux suivants. Selon lui, la livraison d'un "Son of Collins" suédois pourrait prendre neuf ans. Selon M. Patrick, les responsables influents des services de renseignement et de la défense australiens ignorent qu'il n'est pas nécessaire que les sous-marins australiens passent beaucoup de temps dans les eaux chinoises : Le Japon, la Corée du Sud, Singapour et le Vietnam disposent de sous-marins de haute qualité plus proches de la Chine. Le principal attrait des sous-marins nucléaires pour ces responsables est qu'ils peuvent tirer des missiles de croisière subsoniques sur des cibles terrestres en Chine, à plus de 1 000 kilomètres de ses côtes. Toutefois, les missiles de croisière peuvent être abattus par les avions de chasse qui les survolent. Lorsqu'un sous-marin nucléaire tire ses missiles, il est détecté et rapidement visé. Même s'il survivait, le rechargement nécessiterait l'aide d'un tender - un grand navire de dépôt qui approvisionne et soutient les sous-marins - probablement de la base éloignée de Fremantle, qui a récemment accueilli le rechargement d'un sous-marin nucléaire américain. Quoi qu'il en soit, une attaque sur le territoire chinois pourrait provoquer une lourde contre-attaque sur les forces australiennes ou sur son continent. M. Gilligan affirme que la plupart des capacités offertes par les sous-marins sont mieux fournies par les avions maritimes et terrestres australiens. Il ajoute que les sous-marins, y compris les sous-marins nucléaires, sont lents par rapport aux avions. Techniquement, un avion pourrait couler un navire au large de la côte ouest de l'Australie le matin, se ravitailler, puis en couler un autre au large de la côte est dans l'après-midi. M. Gilligan avertit également que les eaux chaudes et peu profondes du nord de l'Australie ne conviennent pas aux grands sous-marins nucléaires. Le déploiement de sous-marins nucléaires loin de l'Australie marque un retour à la doctrine précédemment discréditée de la "défense avancée" en Asie du Sud-Est, qui se concentrait sur une grande base navale britannique à Singapour, laquelle a été rapidement envahie par les Japonais en 1942. Lorsque cette doctrine a échoué pendant la guerre du Vietnam, le gouvernement de la Coalition a adopté, à la fin des années 1960, une doctrine de "défense de l'Australie", qui a survécu jusqu'à son récent abandon. Patrick et d'autres partisans de cette dernière doctrine s'attendent à ce qu'une doctrine révisée mette davantage l'accent sur la nécessité de disposer de sous-marins conventionnels de taille moyenne afin d'empêcher les forces hostiles d'accéder aux approches de l'Australie, à moins qu'elles ne puissent détecter et détruire tous les sous-marins, drones, avions et missiles terrestres qui leur barrent la route. Enfin, du point de vue de la défense, une grande partie de la planification autour des sous-marins nucléaires suppose - de manière peu plausible - que les politiques chinoises et américaines se dérouleront de manière prévisible jusqu'après 2060. Une analyse purement géopolitique, cependant, pourrait facilement sous-estimer le rôle perturbateur du changement climatique. En termes purement géopolitiques, la région peut devenir plus pacifique ou plus dangereuse. La seule urgence pour l'Australie est d'oublier les sous-marins nucléaires et de se doter de sous-marins à propulsion conventionnelle pour renforcer la dissuasion. Cet article a été publié pour la première fois dans l'édition imprimée du Saturday Paper du 6 août 2022 sous le titre "Sub-optimal". Une presse libre est une presse que l'on paie. C'est le moment de s'abonner. Brian Toohey est journaliste depuis 50 ans. Il est l'auteur de Secret : The Making of Australia's Security State." 5 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julien Posté(e) le 17 août 2022 Share Posté(e) le 17 août 2022 (modifié) On appréciera la short list fournie par ce brave journaliste. Modifié le 17 août 2022 par Julien 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 18 août 2022 Share Posté(e) le 18 août 2022 Il y a 7 heures, ARMEN56 a dit : Comme la classe Collins doit commencer à prendre sa retraite en 2026, un remplacement est nécessaire de toute urgence pour aider à combler le vide jusqu'à ce que le premier sous-marin nucléaire puisse arriver, vers 2045, et le dernier en 2065. Selon le sénateur Patrick, le temps nécessaire à cet effet peut être réduit en choisissant l'un des trois sous-marins "sur étagère" disponibles : Le Taigei du Japon, qui a passé de nombreux tests démontrant la sécurité de ses nouvelles batteries, le Type 218SG de Singapour, fabriqué par l'entreprise allemande Thyssenkrupp Marine Systems, et le S-81 espagnol. Ces deux derniers utilisent encore des batteries conventionnelles au plomb, mais M. Ohff indique qu'une joint-venture franco-allemande est en cours pour développer leurs propres batteries lithium-ion. Il manquerait pas quelqu'un dans cette liste? Le(s) Scorpène de Naval Group par exemple? Quand je vous disais que la rupture du contrat n'était pas une histoire de produit ou d'entreprise, mais de pays. On ne veut pas de nous, c'est pourtant simple à comprendre. Il y a 7 heures, ARMEN56 a dit : Ces options présentent des avantages et des inconvénients. La nouvelle classe Taigei - dont le Japon est en train d'acquérir 22 exemplaires - nécessite un équipage coûteux de 70 personnes par navire. Le constructeur allemand du Type 218SG est le plus grand exportateur de sous-marins au monde et jouit d'une réputation enviable pour ses faibles coûts de maintenance sur toute sa gamme. Grâce à une automatisation poussée, il n'a besoin que de 28 membres d'équipage, et son rayon d'action est supérieur aux 12 500 kilomètres du Taigei. Le S-81 espagnol a un équipage de 32 personnes mais un constructeur moins expérimenté. Supérieur au Taigei mais inférieur au Shortfin Barracuda. Il y a 7 heures, ARMEN56 a dit : La Chine étant la principale préoccupation des diplomates et des responsables de la politique de défense australiens, M. Ohff affirme que la marine n'acceptera jamais de sous-marins prêts à l'emploi, à moins qu'elle ne puisse les "australianiser", ce qui signifie qu'ils doivent avoir la capacité d'opérer pendant de longues périodes, à des milliers de kilomètres, probablement dans les eaux chinoises ou à proximité. Selon M. Ohff, les préférences de la marine nécessiteraient un minimum de 10 ans pour la livraison du premier bateau et des intervalles supplémentaires de deux ans pour les bateaux suivants. Selon lui, la livraison d'un "Son of Collins" suédois pourrait prendre neuf ans. ...Soit plus long que pour la livraison du premier Shortfin qui aurait eu lieu en 2030! Il y a 7 heures, ARMEN56 a dit : Selon M. Patrick, les responsables influents des services de renseignement et de la défense australiens ignorent qu'il n'est pas nécessaire que les sous-marins australiens passent beaucoup de temps dans les eaux chinoises : Le Japon, la Corée du Sud, Singapour et le Vietnam disposent de sous-marins de haute qualité plus proches de la Chine. Le principal attrait des sous-marins nucléaires pour ces responsables est qu'ils peuvent tirer des missiles de croisière subsoniques sur des cibles terrestres en Chine, à plus de 1 000 kilomètres de ses côtes. Ah bon, aucun sous-marin conventionnel proposé à l'Australie ne pouvait tirer de missiles de croisière? Grande nouvelle. D'ailleurs, les sous-marins allemands et japonais peuvent tirer des missiles de croisière? Deuxième grande nouvelle. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Henri K. Posté(e) le 18 août 2022 Share Posté(e) le 18 août 2022 Il y a 10 heures, ARMEN56 a dit : En septembre dernier rien de valait le SNA en terme de discrétion, aujourd’hui c’est le contraire , le SSK est imbattable .... https://www.thesaturdaypaper.com.au/news/politics/2022/08/06/does-australia-actually-need-nuclear-submarines#hrd "Alors que les experts remettent en question la logique diplomatique, stratégique et économique de l'achat par l'Australie de sous-marins à propulsion nucléaire, les lacunes de la flotte défensive du pays pourraient être comblées par des sous-marins conventionnels. Par Brian Toohey. L'Australie a-t-elle réellement besoin de sous-marins nucléaires ? En 1992, un sous-marin australien de classe Oberon est entré dans les eaux encombrées du port de Shanghai et s'est empêtré dans des filets de pêche. Il a dû faire surface pour que les membres de l'équipage le libèrent à l'aide de haches. Des marins de la marine chinoise ont assisté à cette opération, mais le sous-marin s'est néanmoins échappé. S'il ne l'avait pas fait, l'équipage aurait été emprisonné et l'Australie largement condamnée et potentiellement condamnée pour une violation scandaleuse du droit international. Près de dix ans auparavant, la marine australienne avait sérieusement envisagé de mettre les sous-marins au rebut, selon l'ancien haut responsable de la défense australienne Mike Gilligan. Une étude réalisée en 1985 avait conclu qu'ils offraient "peu d'avantages marginaux pour les défenses de l'Australie tout en infligeant un coût marginal important". Le coût aurait pu être beaucoup plus élevé étant donné les risques énormes que le gouvernement a permis à la marine de prendre, en espionnant dans les eaux chinoises et russes pour le compte des Américains, qui n'auraient pas mis leurs sous-marins nucléaires en danger. L'Australie est maintenant confrontée à des décisions difficiles et lourdes de conséquences en ce qui concerne sa flotte. Certains experts en matière de défense remettent en question non seulement l'utilité des navires à propulsion nucléaire, mais aussi l'engagement diplomatique, stratégique et économique qu'ils impliquent. Le mois dernier, à Washington, le ministre de la défense Richard Marles a déclaré que l'Australie, les États-Unis et la Grande-Bretagne passaient de "l'interopérabilité à l'interchangeabilité du matériel de défense". Cela signifierait effectivement que l'Australie ne pourrait pas acheter du matériel de défense de haute qualité à d'autres pays si une version américaine ou britannique plus coûteuse était disponible. Le professeur Clinton Fernandes du campus de Canberra de l'UNSW déclare : "Il est évident que la véritable politique consiste à subventionner le budget des sous-marins de la marine américaine. Certains seront situés en Australie, avec des drapeaux et du personnel australiens, mais il s'agit essentiellement de bateaux américains exploités dans l'intérêt de la grande puissance américaine. Nous payons pour qu'ils installent une partie de leur flotte actuelle et future en Australie." Le bilan de l'Australie en matière d'achat de sous-marins est court et inégal. Le gouvernement a acquis de nombreuses armes importantes pendant la Seconde Guerre mondiale. Aucune n'était un sous-marin. Cette capacité a dû attendre jusqu'à ce que le premier d'un total de six sous-marins de classe Oberon soit commandé en 1967 à un chantier naval écossais. Ils ont fonctionné de manière satisfaisante mais n'étaient pas considérés comme les atouts militaires les plus importants de la nation. Après que Kim Beazley soit devenu ministre de la Défense dans le gouvernement Hawke, il a parié sur la valeur des sous-marins en commandant six grandes versions alimentées par batterie qui devaient être construites à Adélaïde. Aucun autre pays n'a acheté ce type de sous-marin. Le premier a été mis en service en 1966 et le dernier en 2003. Appelé la classe Collins, il était basé sur une bonne conception suédoise. Mais Beazley a considérablement augmenté sa taille et sa complexité, notamment en ajoutant des équipements américains qui se sont avérés totalement inutiles. Les problèmes de maintenance ont fait grimper les coûts annuels de maintien en service à 670 millions de dollars. Souvent, seuls deux ou trois appareils étaient disponibles à la fois, bien que la disponibilité se soit améliorée par la suite. Et aucun n'a participé à l'événement Rim of the Pacific 2010 - connu sous le nom de Rimpac, le plus grand exercice international de guerre maritime au monde, qui se tient tous les deux ans près d'Hawaï. "Il est évident que la véritable politique consiste à subventionner le budget des sous-marins de la marine américaine... Nous payons pour qu'ils installent une partie de leur flotte actuelle et future en Australie." L'ancien premier ministre Scott Morrison et son successeur, Anthony Albanese, ont pris un pari beaucoup plus important que Beazley, en s'engageant à acheter au moins huit sous-marins nucléaires d'attaque - presque certainement de la classe américaine Virginia. L'un des analystes de défense américains les plus réputés, Winslow Wheeler, a récemment souligné que les sous-marins de classe Virginia n'ont été disponibles que 15 fois en 33 ans pour leurs déploiements semestriels. Cela suggère que moins de deux des huit sous-marins nucléaires de l'Australie seraient opérationnellement disponibles, en moyenne, chaque année. Et le coût de ces achats risque d'être stupéfiant, pouvant atteindre 171 milliards de dollars en tenant compte de l'inflation, selon l'Australian Strategic Policy Institute, et des estimations plus récentes dépassent les 200 milliards de dollars. L'acquisition militaire la plus coûteuse, pour l'armée de l'air australienne, est le coût de 16,6 milliards de dollars, corrigé de l'inflation, du programme de 72 avions de chasse F-35. Rex Patrick, ancien sous-marinier, consultant naval et sénateur d'Australie-Méridionale, affirme que "l'Australie pourrait acheter 20 sous-marins modernes de haute qualité, prêts à l'emploi, pour 30 milliards de dollars." Patrick fait également remarquer que les sous-marins nucléaires sont souvent "battus" lors des exercices par des sous-marins conventionnels ultra-silencieux. De nouveaux développements majeurs rendent les sous-marins conventionnels encore plus redoutables que les versions nucléaires. Grâce à des capteurs plus puissants, les sous-marins peuvent être détectés par le bruit qu'ils font et par leur passage dans le champ magnétique terrestre. En outre, les sous-marins nucléaires peuvent être détectés par le sillage qu'ils laissent à grande vitesse, ainsi que par l'eau chaude qu'ils dégagent en refroidissant leurs réacteurs nucléaires, en faisant fonctionner des moteurs à vapeur bruyants et d'autres équipements. À l'avenir, les sous-marins pourraient également être détectés par des lasers bleu-vert qui rendent l'océan plus transparent. Selon un essai primé publié dans la revue Proceedings de l'Institut naval américain en juin 2018, la marine américaine ferait bien d'envisager l'acquisition de "quelques sous-marins diesel-électriques silencieux, peu coûteux et très performants". Jusqu'à récemment, les sous-marins à propulsion conventionnelle devaient fréquemment s'élever près de la surface pour exposer un mât et un tuba afin d'obtenir de l'air frais pour leurs moteurs diesel afin de recharger les batteries. Ce processus peut être détecté par radar. La plupart des sous-marins à propulsion conventionnelle - à l'exception de celui de l'Australie - utilisent ce que l'on appelle la propulsion indépendante de l'air (AIP), qui leur permet de rester silencieux pendant quatre à six semaines avant de remonter à la surface. Cela implique souvent l'utilisation d'une pile à combustible à hydrogène pour propulser le sous-marin, mais cela prend beaucoup de place sur le navire. Changement majeur, les nouveaux sous-marins japonais de la classe Taigei- n'ont pas besoin de l'AIP parce qu'ils sont équipés de batteries lithium-nickel-cobalt-oxyde d'aluminium particulièrement efficaces, plutôt que des batteries plomb-acide que la marine australienne préfère, en partie à cause des risques d'incendie des batteries lithium-ion. D'autres marines sont de plus en plus convaincues que les nouveaux types de batteries seront sûrs. Hans Ohff, spécialiste des sous-marins et chercheur invité à l'université d'Adélaïde, a déclaré au Saturday Paper : "En règle générale, les batteries lithium-ion ont une autonomie 1,5 fois supérieure à celle des batteries plomb-acide à faible vitesse et une incroyable autonomie 4 fois supérieure à grande vitesse." Comme la classe Collins doit commencer à prendre sa retraite en 2026, un remplacement est nécessaire de toute urgence pour aider à combler le vide jusqu'à ce que le premier sous-marin nucléaire puisse arriver, vers 2045, et le dernier en 2065. Selon le sénateur Patrick, le temps nécessaire à cet effet peut être réduit en choisissant l'un des trois sous-marins "sur étagère" disponibles : Le Taigei du Japon, qui a passé de nombreux tests démontrant la sécurité de ses nouvelles batteries, le Type 218SG de Singapour, fabriqué par l'entreprise allemande Thyssenkrupp Marine Systems, et le S-81 espagnol. Ces deux derniers utilisent encore des batteries conventionnelles au plomb, mais M. Ohff indique qu'une joint-venture franco-allemande est en cours pour développer leurs propres batteries lithium-ion. Ces options présentent des avantages et des inconvénients. La nouvelle classe Taigei - dont le Japon est en train d'acquérir 22 exemplaires - nécessite un équipage coûteux de 70 personnes par navire. Le constructeur allemand du Type 218SG est le plus grand exportateur de sous-marins au monde et jouit d'une réputation enviable pour ses faibles coûts de maintenance sur toute sa gamme. Grâce à une automatisation poussée, il n'a besoin que de 28 membres d'équipage, et son rayon d'action est supérieur aux 12 500 kilomètres du Taigei. Le S-81 espagnol a un équipage de 32 personnes mais un constructeur moins expérimenté. La Chine étant la principale préoccupation des diplomates et des responsables de la politique de défense australiens, M. Ohff affirme que la marine n'acceptera jamais de sous-marins prêts à l'emploi, à moins qu'elle ne puisse les "australianiser", ce qui signifie qu'ils doivent avoir la capacité d'opérer pendant de longues périodes, à des milliers de kilomètres, probablement dans les eaux chinoises ou à proximité. Selon M. Ohff, les préférences de la marine nécessiteraient un minimum de 10 ans pour la livraison du premier bateau et des intervalles supplémentaires de deux ans pour les bateaux suivants. Selon lui, la livraison d'un "Son of Collins" suédois pourrait prendre neuf ans. Selon M. Patrick, les responsables influents des services de renseignement et de la défense australiens ignorent qu'il n'est pas nécessaire que les sous-marins australiens passent beaucoup de temps dans les eaux chinoises : Le Japon, la Corée du Sud, Singapour et le Vietnam disposent de sous-marins de haute qualité plus proches de la Chine. Le principal attrait des sous-marins nucléaires pour ces responsables est qu'ils peuvent tirer des missiles de croisière subsoniques sur des cibles terrestres en Chine, à plus de 1 000 kilomètres de ses côtes. Toutefois, les missiles de croisière peuvent être abattus par les avions de chasse qui les survolent. Lorsqu'un sous-marin nucléaire tire ses missiles, il est détecté et rapidement visé. Même s'il survivait, le rechargement nécessiterait l'aide d'un tender - un grand navire de dépôt qui approvisionne et soutient les sous-marins - probablement de la base éloignée de Fremantle, qui a récemment accueilli le rechargement d'un sous-marin nucléaire américain. Quoi qu'il en soit, une attaque sur le territoire chinois pourrait provoquer une lourde contre-attaque sur les forces australiennes ou sur son continent. M. Gilligan affirme que la plupart des capacités offertes par les sous-marins sont mieux fournies par les avions maritimes et terrestres australiens. Il ajoute que les sous-marins, y compris les sous-marins nucléaires, sont lents par rapport aux avions. Techniquement, un avion pourrait couler un navire au large de la côte ouest de l'Australie le matin, se ravitailler, puis en couler un autre au large de la côte est dans l'après-midi. M. Gilligan avertit également que les eaux chaudes et peu profondes du nord de l'Australie ne conviennent pas aux grands sous-marins nucléaires. Le déploiement de sous-marins nucléaires loin de l'Australie marque un retour à la doctrine précédemment discréditée de la "défense avancée" en Asie du Sud-Est, qui se concentrait sur une grande base navale britannique à Singapour, laquelle a été rapidement envahie par les Japonais en 1942. Lorsque cette doctrine a échoué pendant la guerre du Vietnam, le gouvernement de la Coalition a adopté, à la fin des années 1960, une doctrine de "défense de l'Australie", qui a survécu jusqu'à son récent abandon. Patrick et d'autres partisans de cette dernière doctrine s'attendent à ce qu'une doctrine révisée mette davantage l'accent sur la nécessité de disposer de sous-marins conventionnels de taille moyenne afin d'empêcher les forces hostiles d'accéder aux approches de l'Australie, à moins qu'elles ne puissent détecter et détruire tous les sous-marins, drones, avions et missiles terrestres qui leur barrent la route. Enfin, du point de vue de la défense, une grande partie de la planification autour des sous-marins nucléaires suppose - de manière peu plausible - que les politiques chinoises et américaines se dérouleront de manière prévisible jusqu'après 2060. Une analyse purement géopolitique, cependant, pourrait facilement sous-estimer le rôle perturbateur du changement climatique. En termes purement géopolitiques, la région peut devenir plus pacifique ou plus dangereuse. La seule urgence pour l'Australie est d'oublier les sous-marins nucléaires et de se doter de sous-marins à propulsion conventionnelle pour renforcer la dissuasion. Cet article a été publié pour la première fois dans l'édition imprimée du Saturday Paper du 6 août 2022 sous le titre "Sub-optimal". Une presse libre est une presse que l'on paie. C'est le moment de s'abonner. Brian Toohey est journaliste depuis 50 ans. Il est l'auteur de Secret : The Making of Australia's Security State." Si on veut le nucléaire c'est principalement pour l'autonomie ? Le cycle du déploiement d'un SNA, transit inclus, est de 70 jours si ma mémoire est bonne. Quid de SSK ? Ensuite regarder sur une carte du monde, et on trouvera pourquoi le nucléaire. Par contre, quid de la communication ELF ? J'ignore s'ils en ont en Australie, et où sont les stations US. Henri K. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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