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Marine Australienne: modernisations, acquisitions et exercices navals.


Philippe Top-Force

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Il y a 4 heures, Ardachès a dit :

… Là, je crois que tu as mis le doigt sur un élément critique ! 

Effectivement, si tenté que de "caler" la construction de 4 coques c'est déjà -un peu- de la SF alors penser à intégrer un système de combat by LM après ce qui c'est passé … Pfft, comment dire.

… A moins, finalement, que l'on intègre notre système by Thalès si je m'abuse et tout serait plus simple … Enfin, façon de parler, hein !

Dans le cas -incroyable- où on arriverait a finaliser (avec toute la chaîne industrielle NG parée) un nouvel accord … wowowo, quelle pied de nez majestueux ça serait ! 

Moi, je signe des 2 mains :biggrin: (on peut rêver, non)

À mon avis doux rêve. Il faut aux australiens de l'armement US.

Il y a 4 heures, Skw a dit :

En juin dernier, TKMS a racheté le chantier naval de Wismar (Mecklenburg Vorpommern) alors que celui-ci avait été déclaré insolvable. Sur site, étaient jusqu'alors produits des cargos et navires de croisière.

Exactement.

 

Il y a 2 heures, BP2 a dit :

Pas d'accord.  Il y avait un contrat qu'il fallait cloturer proprement sinon tribunal.  Les australiens n'ont fait que se mettre en conformité.

On aurait aussi pu choisir de ne rien clôturer et de faire autre chose...

Il y a 2 heures, BP2 a dit :

On en avait fait notre affaire.  Si demain faut recommencer (avec TKMS ou .... ) ca se fera.  C'est une difficulté d'ordre propriété intellectuelle, pas technique.

Pas compris.

Il y a 4 heures, herciv a dit :

Il y a un critère d'urgence qui fait que le système de combat de LM pourrait bien devenir optionnel.

Je n'y crois pas.

Il y a 4 heures, herciv a dit :

Il y a aussi l'identification que les UK et les US ont mis l'Australie dans une sale  situation diplomatique et capacitaire

En quoi est-ce que ça pourrait bénéficier à la France? Je viens de présenter d'autres acteurs avec lesquels les sujets de discorde n'existent pas.

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il y a 38 minutes, BP2 a dit :

L'intégration d'un système de combat US sur une plateforme non US n'est pas un problème technique. 

Peut-être pas, mais c'est une source de surcoût et de retard. Les 2 pays et les 2 industriels pourront se rejeter la faute.

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il y a 32 minutes, ARMEN56 a dit :

L’intégration d’un système de combat quel qu’il soit sur une plateforme est toujours une problématique technique encore plus sur soum même si nous sommes dans certains cas assujettis aux mêmes normes OTAN STANAG et MIL diverses

Connaissance en avant projet des données d’entrée, dimensions , masses , volumes pour un balancement de la première boucle de projet dont stabilité plongée surface diagramme de Girousse toussa ….au fur et à mesure de l’avancement les données s’affinent , reboucle de projet etc , et dès fois que par exemple un équipementier se plante ; «  finalement la baie tartampion , est plus grosse et plus lourde que prévue …..etc et par effet domino conduit à revoir les volumes connexes et au pire voire le diam de la coque épaisse ….?

Ce que tu dis fait que par essence choisir un système de combat autre que celui d'origine rallonge notablement la date de livraison initiale. J'imagine qu'on parle en années ?

Si les australiens ne veulent pas de rupture capacitaire il n'auront pas le choix sur ce critère surtout pour une capacité intérimaire.

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il y a une heure, ARMEN56 a dit :

L’intégration d’un système de combat quel qu’il soit sur une plateforme est toujours une problématique technique encore plus sur soum même si nous sommes dans certains cas assujettis aux mêmes normes OTAN STANAG et MIL diverses

Connaissance en avant projet des données d’entrée, dimensions , masses , volumes pour un balancement de la première boucle de projet dont stabilité plongée surface diagramme de Girousse toussa ….au fur et à mesure de l’avancement les données s’affinent , reboucle de projet etc , et dès fois que par exemple un équipementier se plante ; «  finalement la baie tartampion , est plus grosse et plus lourde que prévue …..etc et par effet domino conduit à revoir les volumes connexes et au pire voire le diam de la coque épaisse ….?

Je ne dois pas cerner correctement ce qu'est un système de combat je pense. 

Pour moi c'est le centre de calcul qui fait la synthèse entre toutes les données recueillies via sonars, radars, périscopes, intercepteurs de signaux, centrales inertielles, GPS, salinité et température d'eau, cartes marines, données techniques et limitations des armes, bibliothèques de menaces, moyens de comm, systèmes de leurrages etc... 

Donc essentiellement des baies de calcul, du logiciel, des consoles, aux dimensions et masses connues, et une conso électrique définie.   Bref pas de quoi complètement chambouler l'aménagement d'un soum en avançant la conception, si on a défini au départ les grandes caractéristiques (comme par exemple le nombre de consoles).

J'ai raté quoi?

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il y a 14 minutes, BP2 a dit :

J'ai raté quoi?

La bonne volonté du fabricant du dit système de fournir les données suffisamment en amont? 

LM ne s'est à priori jamais manifesté dans le contrat des Attack 

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LM ne fournissait pas aussi le système lance-torpille et les armements ? On parlait aussi de lanceurs verticaux je crois. Il doit aussi y avoir des systèmes de leurrage américain probablement et des sytèmes de drone étaient aussi prévus. Cela faisait donc un peu plus que quelques armoires électroniques au PC à prendre en compte.

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Il y a 2 heures, Deres a dit :

LM ne fournissait pas aussi le système lance-torpille et les armements ? On parlait aussi de lanceurs verticaux je crois. Il doit aussi y avoir des systèmes de leurrage américain probablement et des sytèmes de drone étaient aussi prévus. Cela faisait donc un peu plus que quelques armoires électroniques au PC à prendre en compte.

OK.  Aprés c'est le client final qui a choisi ce prestataire. A lui de se faire obeir...  càd d'avoir les spec en temps et en heure.

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il y a une heure, BP2 a dit :

OK.  Aprés c'est le client final qui a choisi ce prestataire. A lui de se faire obeir...  càd d'avoir les spec en temps et en heure.

A voir ca.

S'il n'y a qu'un seul contrat entre le client et le maître d'oeuvre, ce qui me semble le plus probable, et que le client réussit à imposer un système de combat non natif, c'est bien le maître d'oeuvre qui se retrouve avec la difficulté supplémentaire d'intégrer ce système de combat.

Alors certes le maître d'oeuvre doit normalement se protéger en incluant cette intégration dans le devis tant en terme de prix que de délais, mais au final si ca dérape quand même c'est pour sa pomme.

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Il y a 9 heures, BP2 a dit :

L'intégration d'un système de combat US sur une plateforme non US n'est pas un problème technique. 

Non j'avais pas compris le passage:

Le 21/09/2022 à 15:27, BP2 a dit :

On en avait fait notre affaire.  Si demain faut recommencer (avec TKMS ou .... ) ca se fera.

À quoi faisais-tu référence? Qu'a-t-on fait avec TKMS:huh:

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Il y a 9 heures, BP2 a dit :

n'est pas un problème technique. 

Il y a 3 heures, BP2 a dit :

Mais encore? 

Il y a 7 heures, BP2 a dit :

Je ne dois pas cerner correctement ce qu'est un système de combat je pense. 

tu bosses à l'ingénierie de NG Cherbourg ?

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Le 22/09/2022 à 14:01, BP2 a dit :

OK.  Aprés c'est le client final qui a choisi ce prestataire. A lui de se faire obeir...  càd d'avoir les spec en temps et en heure.

ma vie professionnelle serait tellement plus simple si tu disais vrai...

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Bon, pour les curieux qui pourraient avoir accès à l'article, rien de nouveau si ce n'est une confirmation de ce qui était attendu : possible construction US, pas du tout australienne, pour les "premiers" SSN pour la RAN.

https://www.wsj.com/articles/biden-administration-in-discussion-to-build-first-nuclear-subs-for-australia-in-u-s-11663963244

Trouvé ici : profil LinkedIn de Thibault LAMIDEL que je n'arrive pas à copier depuis mon téléphone.

https://www.linkedin.com/posts/thibault-lamidel-1571935a_submarineforce-ran-ssn-activity-6979345838422560768-CfXk?utm_source=share&utm_medium=member_android

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Le 22/09/2022 à 10:40, BP2 a dit :

Donc essentiellement des baies de calcul, du logiciel, des consoles, aux dimensions et masses connues, et une conso électrique définie.   Bref pas de quoi complètement chambouler l'aménagement d'un soum en avançant la conception, si on a défini au départ les grandes caractéristiques (comme par exemple le nombre de consoles).

J'ai raté quoi?

Le fait  que la capacité à prévoir les devis électricité/masse/clim pour l'informatique, à échéance 5 ans, pour faire tourner des logiciels pas forcément bien dégrossis, est d'une complexité crasse ?

Exemple : sur des baies classiques 36U, au-delà de 20kW, il faut passer au refroidissement liquide. Et il n'y a pas de norme encore.

Alors se projetter vers 2040...

Edited by Boule75
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Il y a 2 heures, SLT a dit :

Bon, pour les curieux qui pourraient avoir accès à l'article, rien de nouveau si ce n'est une confirmation de ce qui était attendu : possible construction US, pas du tout australienne, pour les "premiers" SSN pour la RAN.

https://www.wsj.com/articles/biden-administration-in-discussion-to-build-first-nuclear-subs-for-australia-in-u-s-11663963244

Trouvé ici : profil LinkedIn de Thibault LAMIDEL que je n'arrive pas à copier depuis mon téléphone.

https://www.linkedin.com/posts/thibault-lamidel-1571935a_submarineforce-ran-ssn-activity-6979345838422560768-CfXk?utm_source=share&utm_medium=member_android

En effet rien de spécial me semble-t-il.

L'administration Biden discute de la construction des premiers sous-marins nucléaires pour l’Australie
La proposition vise à accélérer les capacités d'un allié clé de Washington d'ici le milieu des années 2030, jusqu'à ce qu'il puisse construire ses propres sous-marins nucléaires.

Citation

L'administration Biden étudie un arrangement pour accélérer l'acquisition par l'Australie de sous-marins à propulsion nucléaire afin de répondre à la puissance militaire croissante de la Chine, en produisant les premiers sous-marins aux États-Unis, ont déclaré vendredi des responsables occidentaux.
L'idée est de fournir à l'Australie une première flotte à propulsion nucléaire d'ici le milieu des années 2030, tandis qu'un effort à plus long terme est en cours pour donner à l'Australie la capacité de produire des sous-marins à propulsion nucléaire dans le pays.
L'arrangement provisoire a été discuté entre les hauts fonctionnaires des États-Unis, de l'Australie et de la Grande-Bretagne comme un moyen de maintenir l'initiative sur la bonne voie. Il s'agit de l'une des nombreuses idées envisagées pour permettre à l'Australie de disposer plus rapidement d'une flotte à propulsion nucléaire, mais elle n'a pas encore été officiellement approuvée.
L'initiative a ses défis. Pour la mener à bien, des milliards de dollars devraient être dépensés pour accroître la capacité de production de sous-marins des États-Unis et l'Australie devrait contribuer à cette expansion.

Une décision finale sur la façon de procéder est attendue en mars, lorsque les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Australie ont déclaré qu'ils achèveraient une étude conjointe sur la façon d'aller de l'avant.

Les trois pays ont déclaré il y a un an qu'ils établissaient un nouveau partenariat de sécurité dans la région indo-pacifique qui permettrait à l'Australie de construire ses premiers sous-marins à propulsion nucléaire.

Les sous-marins à propulsion nucléaire sont beaucoup plus performants que leurs homologues conventionnels, car ils peuvent opérer furtivement sous l'eau sur de grandes distances et de longues périodes. Les sous-marins à propulsion nucléaire de l'Australie ne transporteraient que des armes conventionnelles.

L'alliance s'appelle AUKUS, acronyme de Australia, U.K. and the U.S. Outre la collaboration sur la technologie des sous-marins nucléaires, les pays ont également l'intention de coopérer sur l'intelligence artificielle, les systèmes autonomes, les missiles hypersoniques et les technologies sous-marines, entre autres domaines.

Les trois pays ont réaffirmé cet arrangement dans une déclaration commune publiée vendredi. Ils n'ont fourni aucun détail sur la manière dont ils espèrent mettre en œuvre le plan ou sur la date à laquelle le premier des huit à douze sous-marins à propulsion nucléaire que les Australiens espèrent acquérir pourrait être produit.

"Nous sommes fermement déterminés à ce que l'Australie acquière cette capacité le plus tôt possible", indique la déclaration.

Certaines mesures ont été prises. Cinq membres du personnel australien ont été acceptés dans le programme de propulsion nucléaire des États-Unis et plusieurs ont été acceptés dans les cours nucléaires de la marine britannique.

Depuis que l'alliance AUKUS a été annoncée il y a un an, les experts se sont demandés comment aider l'Australie à acquérir les sous-marins étant donné le manque de capacité de construction navale aux États-Unis et en Grande-Bretagne.

En août, l'amiral américain chargé de la construction des nouveaux sous-marins lance-missiles balistiques de classe Columbia a déclaré que la production de sous-marins nucléaires pour l'Australie interférerait avec les efforts des États-Unis pour construire leurs propres sous-marins, à moins qu'un effort majeur ne soit fait pour élargir la base industrielle américaine.

"Si nous devions ajouter la construction de sous-marins supplémentaires à notre base industrielle, cela nous serait préjudiciable à l'heure actuelle, sans investissement significatif", a déclaré le contre-amiral Scott Pappano lors d'un forum organisé par le Mitchell Institute for Aerospace Studies.

Mais certains experts affirment que l'expansion de la capacité américaine est la meilleure option pour accélérer l'initiative AUKUS, car les chantiers navals britanniques ont déjà fort à faire pour achever la production de sept sous-marins d'attaque de la classe Astute et construire quatre sous-marins lance-missiles balistiques Dreadnought.

"Des progrès très modestes ont été réalisés en ce qui concerne le partage d'informations sensibles sur la propulsion nucléaire navale et l'invitation d'étudiants australiens dans les écoles navales américaines et britanniques sur l'énergie nucléaire", a déclaré Brent Sadler, un ancien capitaine de la marine américaine qui a passé 18 ans comme sous-marinier nucléaire et qui travaille désormais pour la Heritage Foundation.

Il ajoute qu'il reste encore beaucoup à faire si l'Australie veut déployer les premiers sous-marins de sa flotte à propulsion nucléaire d'ici le milieu des années 2030.

"L'engagement australien le plus clair serait de financer l'expansion de la capacité de construction de sous-marins nucléaires aux États-Unis", a déclaré M. Sadler.

L'administration Biden a déjà proposé de dépenser environ 2,4 milliards de dollars au cours des prochaines années - y compris 750 millions de dollars dans le budget de l'exercice 2023 qui est actuellement soumis au Congrès - pour augmenter la capacité de fabrication de sous-marins américains. L'expansion de la base industrielle pour qu'elle puisse également produire des sous-marins pour l'Australie nécessiterait des dépenses supplémentaires.

Les responsables australiens n'ont pas discuté publiquement de ce plan. Le ministre australien de la Défense, Richard Marles, a déclaré qu'il était important "d'obtenir cette capacité le plus rapidement possible".

L'idée de construire des sous-marins pour l'Australie aux États-Unis ne serait qu'un palliatif. La production de sous-marins serait ensuite transférée en Australie au fil du temps, les États-Unis et le Royaume-Uni continuant à partager la technologie et les composants.

Lors d'une conférence de presse tenue au début du mois avec son homologue australien, le ministre britannique de la Défense, Ben Wallace, a déclaré que le résultat final de l'AUKUS pourrait être "un sous-marin collaboratif".

James Miller, le coordinateur de l'AUKUS pour le Conseil de sécurité nationale, n'a pas donné de détails sur ce que pourrait être cet effort de collaboration, mais a déclaré que les États-Unis et le Royaume-Uni seraient profondément impliqués dans le futur programme australien de sous-marins à propulsion nucléaire.

"Nous travaillons actuellement de manière intensive sur les détails, mais il ne fait aucun doute que nous avons besoin d'un partenariat trilatéral très étroit pour de nombreuses décennies", a déclaré M. Miller. /deepl

 

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il y a 12 minutes, herciv a dit :

Et si tout ce plan n'était pas tout simplement là dans le but d'empècher les australien d'accéder à un savoir-faire très spécifique ?

Théorie conspirationniste :wacko: ? Non, je penche plutôt sur de l'incompétence, doublée d'une dose de roublardise, avec un coup de pouce de notre chère voisine Albion et de son célèbre fair-play :laugh:

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