Julien Posté(e) le 2 octobre 2023 Share Posté(e) le 2 octobre 2023 il y a 1 minute, bubzy a dit : Je vois pas pourquoi. Ils veulent 12 soums, nous on a 6 SNA dont 2 modèles qui se chevauchent et 4 SNLE. Ils sont tous nuke, l’infra et les procédures sont en place et restent similaires. L’Australie devrait maintenir ses SSK dans des installations qui auront été mis à grands frais aux normes nuke (tu passes dans un autre monde) c’est une véritable gabegie à mon humble avis. ensuite ils ont que la moitié de notre PIB quand même et l’Oncle Sam peut peut-être les aider mais certainement pas gratuitement c’est pas le genre de la maison et la période de double usage ben c’est difficile à dire car évidemment elle dépend de l’arrivée des SSN mais la classe attack c’était 2030-2035 et les SSN AUKUS début 2040 donc ça fait un énorme overlap 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 2 octobre 2023 Share Posté(e) le 2 octobre 2023 Il y a 1 heure, Julien a dit : Ça voudrait dire que tu aurais une flotte mixte de SSK et de SSN vu les dates d’entrée en service respectives. Un véritable cauchemar et probablement le seul scénario encore plus cauchemardesque que le merdier dans lequel ils sont actuellement dans le scénario AUKUS. Ils sont dans un merdier depuis l’instant même où ils ont décidé de changer en cours de route pour du SSN il y a une heure, Julien a dit : 2 type de SM à maintenir dont 1 nuke, c’est une ruine et hors de portée d’un pays comme l’Australie. Ça ne me semble pas pire que la fin de vie annoncée de leur SSK avant l'arrivée en service du futur SNA. Donc perte lourde perte de compétence et de capacités opérationnelles à prévoir Alors j'imagine qu'ils iront en échange sur des SNA mais ce n'est pas pareil tout de même Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
R force Posté(e) le 2 octobre 2023 Share Posté(e) le 2 octobre 2023 Il y a 3 heures, bubzy a dit : Je vois pas pourquoi. Ils veulent 12 soums, nous on a 6 SNA dont 2 modèles qui se chevauchent et 4 SNLE. Le PIB australien est quasi 50% de celui de la France.... ca n'aide pas à se construire une grosse flotte de couteux SNA. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) le 2 octobre 2023 Share Posté(e) le 2 octobre 2023 il y a 29 minutes, R force a dit : Le PIB australien est quasi 50% de celui de la France.... ca n'aide pas à se construire une grosse flotte de couteux SNA. On ne peut pas comparer. Déjà parcequ'on a une dissuasion qui nous coûte très cher. Aussi parce que la majorité des équipements sont développés au niveau national et payé par la défense. Si la France faisais comme d'autres pays à acheter sur étagère on aurait peut être une armée au moins deux fois plus équipée. Ensuite, pour l'Australie, qui est je le rappelle une île continent, les forces navales sont prépondérantes. (Nous avons la seconde zee du monde mais visiblement les politiques s'en branlent) Et surtout, ils achètent 12SNA. Donc le pognon ils l'ont. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
R force Posté(e) le 3 octobre 2023 Share Posté(e) le 3 octobre 2023 Il y a 13 heures, bubzy a dit : Et surtout, ils achètent 12SNA. Donc le pognon ils l'ont. Pour l'heure ils n'ont pas dépensé grand chose. Quand on voit leur reculade sur le dernier marché des VCI ou encore des frégates, y a de quoi s'inquièter. C'est pas 12 SNA mais 8. Et perso in fine je pense que ce chiffre de 8 ne sera pas tenu. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) le 3 octobre 2023 Share Posté(e) le 3 octobre 2023 (modifié) Quand on lit cela... https://gentleseas.blogspot.com/2023/09/australian-army-shrinking-due-to-aukus.html Entre le F-35 et les SNA ... on dirait la grenouille Wallaby qui veut se faire aussi grosse que le boeuf Kangourou Modifié le 3 octobre 2023 par mudrets 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
R force Posté(e) le 5 octobre 2023 Share Posté(e) le 5 octobre 2023 Le 03/10/2023 à 09:32, mudrets a dit : Quand on lit cela... https://gentleseas.blogspot.com/2023/09/australian-army-shrinking-due-to-aukus.html Entre le F-35 et les SNA ... on dirait la grenouille Wallaby qui veut se faire aussi grosse que le boeuf Kangourou Je vais être méchant mais bon..... : TANT PIS POUR LEUR GUEULE ! 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SLT Posté(e) le 6 octobre 2023 Share Posté(e) le 6 octobre 2023 Le 05/10/2023 à 10:53, R force a dit : Je vais être méchant mais bon..... : TANT PIS POUR LEUR GUEULE ! Le karma, on récolte ce que l'on sème, tout ça tout ça... 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 6 octobre 2023 Share Posté(e) le 6 octobre 2023 L'article auquel le blog fait référence : En gros tous les sous pour les sous-marins qui sont toujours dans le flou et pour des f-35 qui volent de temps en temps. Plus rien pour l'armée. https://www.smh.com.au/politics/federal/this-will-make-us-weaker-army-restructure-faces-backlash-20230928-p5e8br.html 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 6 octobre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 octobre 2023 (modifié) On comprend de plus en plus les procédés qui ont menés à la débâcle AUKUS ... https://www.forbes.com/sites/willskipworth/2023/10/05/trump-reportedly-gave-us-military-secrets-to-mar-a-lago-member-after-presidency/?sh=4ae816796098 Trump Aurait Donné Des Secrets Militaires Aux États-Unis Au Membre De Mar-A-Lago Après La Présidence : L'ancien président Donald Trump aurait discuté d'informations potentiellement sensibles sur la flotte de sous-marins nucléaires américains avec un membre de son club Mar-A-Lago quelques mois après avoir quitté la Maison Blanche, a rapporté ABC News, citant des sources anonymes - la dernière révélation en date sur la négligence présumée de Trump avec des documents et des informations classifiés après sa présidence. Il s'agit d'Anthony Pratt, un milliardaire australien qui aurait ensuite partagé ces informations secrètes avec au moins 45 autres personnes, dont 10 fonctionnaires australiens, trois anciens premiers ministres australiens, 11 de ses propres employés et six journalistes, selon les sources d'ABC News. En avril 2021, après que l'Australien se soit demandé si l'Australie devrait acheter des sous-marins américains, M. Trump aurait indiqué à M. Pratt le nombre exact d'ogives nucléaires que les sous-marins américains sont censés transporter, ainsi que la distance exacte à laquelle ils peuvent s'approcher d'un sous-marin russe sans être détectés. Jack Smith, l'avocat spécial du ministère de la justice chargé de l'enquête sur Trump, en aurait eu connaissance au cours de son enquête et les procureurs et agents du FBI auraient interrogé Pratt à deux reprises. Un autre témoin aurait entendu Pratt partager l'information avec quelqu'un d'autre quelques minutes seulement après que Trump la lui ait communiquée. Pratt aurait déclaré aux enquêteurs que Trump ne lui avait jamais montré de documents gouvernementaux. Forbes a contacté le bureau de M. Trump pour obtenir un commentaire. CONTEXTE CLÉ En juin, M. Trump a été inculpé de 37 chefs d'accusation pour sa mauvaise manipulation présumée de documents classifiés qu'il avait emportés de la Maison-Blanche après avoir quitté ses fonctions. M. Trump aurait refusé de restituer les documents après que des fonctionnaires les eurent demandés et aurait tenté de les tromper alors qu'ils enquêtaient sur la destination des documents. Selon l'acte d'accusation, les documents classifiés en possession de M. Trump portaient sur "les capacités de défense et d'armement des États-Unis et des pays étrangers, les programmes nucléaires des États-Unis, les vulnérabilités potentielles des États-Unis et de leurs alliés face à une attaque militaire et les plans de représailles possibles en réponse à une attaque étrangère". L'acte d'accusation contient des preuves que M. Trump aurait entreposé des boîtes de documents dans des toilettes, des salles de bal et d'autres endroits du domaine de Mar-A-Lago, dont il est propriétaire et où il vit. L'acte d'accusation affirme également que Pratt n'est pas la seule personne avec laquelle Trump a partagé des informations sensibles. Selon l'acte d'accusation, M. Trump aurait montré des documents classifiés à un auteur anonyme, à deux membres de son personnel (sans autorisation appropriée) et à un assistant travaillant pour son comité d'action politique. FAIT SURPRENANT Certains des représentants du gouvernement australien avec lesquels Pratt aurait partagé ces informations étaient en train de négocier activement avec des représentants des États-Unis l'achat de sous-marins nucléaires. En mars, des responsables australiens, américains et britanniques ont annoncé un accord selon lequel l'Australie achèterait aux États-Unis et au Royaume-Uni jusqu'à cinq sous-marins de classe Virginia. ÉVALUATION FORBES Nous estimons que Pratt vaut 11,1 milliards de dollars, ce qui fait de lui la 163e personne la plus riche de la planète. Modifié le 6 octobre 2023 par Titus K 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rob1 Posté(e) le 7 octobre 2023 Share Posté(e) le 7 octobre 2023 Le 06/10/2023 à 12:53, Titus K a dit : On comprend de plus en plus les procédés qui ont menés à la débâcle AUKUS ... Va falloir m'expliquer, parce que je ne comprends rien en quoi cette info aurait un rapport avec les négociations AUKUS... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 7 octobre 2023 Share Posté(e) le 7 octobre 2023 il y a 40 minutes, Rob1 a dit : Va falloir m'expliquer, parce que je ne comprends rien en quoi cette info aurait un rapport avec les négociations AUKUS... Partager l'info sur les têtes nucléaires dans les SNLE américains rien évidement. En revanche pourquoi trump aurait il décider de vanter la supériorité des sous marins américains sur les sous marins russes (et du coup chinois), si ce n'est pour faire du business et influer sur la politique australienne : "ainsi que la distance exacte à laquelle ils peuvent s'approcher d'un sous-marin russe sans être détectés" D'ailleurs les reactions des sous-mariniers américains (qui eux meme font le lien avec AUKUS) que j'ai vu sur internet sont très fortes... Ils sont tous sur le cul que ce genre d'info, y compris sur les SNA, soit sortis de la bouche d'un president américains pour terminer dans les oreilles d'un milliardaire étranger. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rob1 Posté(e) le 7 octobre 2023 Share Posté(e) le 7 octobre 2023 Si je comprends bien, tu crois que Trump a fait de la "pub", et que ca fait partie des procédés conduisant à AUKUS. Ca implique combien de sous-hypothèses absurdes ? 1) Trump a été impliqué dans des négociations menées par l'administration Biden. 2) Trump a donné un coup de main sans faire n'importe quoi, sans gaffer en fuitant l'affaire secrète (je rappelle que c'était censé être une surprise vis-à-vis des Français) 3) cette opération a vraiment influé sur le progrès des négociations, c'est vrai sans la distance de détection transmise par Trump, les Australiens n'auraient pas été convaincus autrement d'acheter des SNA américains... alors même que ce n'est pas de mettre en oeuvre ces SNA qui les intéresse dans ce contrat mais d'avoir une alliance avec les USA. 4) Trump ne s'est à aucun moment vanté du résultat. Mon hypothèse à moi : Trump a juste blablaté parce qu'il ne peut s'en empêcher, comme pour le plan d'attaque sur l'Iran, et vague coïncidence il y avait les négos AUKUS en même temps. EDIT : c'est marrant j'avais vu le même genre de corrélations hâtives faite à propos de l'ingénieur américain qui avait tenté de vendre des secrets de conception de sous-marins nucléaires... tout ça pour en fin de compte découvrir qu'il n'y avait aucun lien avec la France, c'était le Brésil qu'il avait contacté en fait. 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 7 octobre 2023 Share Posté(e) le 7 octobre 2023 Beaucoup d'amalgames derrière tout ça je pense Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
xav Posté(e) le 7 octobre 2023 Share Posté(e) le 7 octobre 2023 (modifié) Australian Navy Force Structure Decisions Delayed Again Quote The future of the Royal Australian Navy (RAN) remains in flux with the government's response to an anticipated review delayed until next year. ... It’s widely expected that the government’s response to the Independent Analysis of the RAN Surface Fleet will include cuts to, and the possible cancellation, of the Hunter class program to free up money and workforce for a “Tier 2” fleet of corvettes or light frigates. ... Naval News understands that Babcock intends to offer its proven Arrowhead 140 design to the Royal Australian Navy should a “Tier 2” requirement eventuate. ... Separately, BAE is understood to have submitted a proposal to the government wherein three of the planned Hunter class frigates would be completed as air warfare destroyers, with between 100 and 150 vertical launch system cells. https://www.navalnews.com/event-news/indo-pacific-2023/2023/10/australian-navy-force-structure-decisions-delayed-again/ Modifié le 7 octobre 2023 par xav 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 7 octobre 2023 Share Posté(e) le 7 octobre 2023 Le 07/10/2023 à 14:25, Rob1 a dit : Si je comprends bien, tu crois que Trump a fait de la "pub", et que ca fait partie des procédés conduisant à AUKUS. Ca implique combien de sous-hypothèses absurdes ? 1) Trump a été impliqué dans des négociations menées par l'administration Biden. Donc tu crois que les équipes de Biden sont arrivées un beau matin en disant "allez hop hop les australiens, on dégage les français et on prend du made in USA"? C'est ça qui est absurde. C'est sûr que Trump a été impliqué et que ça datait de bien avant, tout comme il y a eu une continuité entre les deux présidents sur les ventes d'armes à l'étranger à de rares exceptions suite à reculades diplomatiques (F-35 EAU). Le 07/10/2023 à 14:25, Rob1 a dit : 2) Trump a donné un coup de main sans faire n'importe quoi, sans gaffer en fuitant l'affaire secrète (je rappelle que c'était censé être une surprise vis-à-vis des Français) Et pourquoi pas? Puisque ça a été une surprise justement, d'où notre réaction complètement épidermique et les propos de Macron qui a expliqué dépité avoir reçu des garanties et même avoir eu la puce à l'oreille qu'il fallait proposer des SNA et s'être vu rétorquer que c'était pas la peine. Le 07/10/2023 à 14:25, Rob1 a dit : 3) cette opération a vraiment influé sur le progrès des négociations, c'est vrai sans la distance de détection transmise par Trump, les Australiens n'auraient pas été convaincus autrement d'acheter des SNA américains... Ça faisait peut-être partie de moyens de négociation sous-jacents. Le 07/10/2023 à 14:25, Rob1 a dit : alors même que ce n'est pas de mettre en oeuvre ces SNA qui les intéresse dans ce contrat mais d'avoir une alliance avec les USA. Ce n'est pas ce qu'ils ont dit justement. Et ce serait alors un peu cavalier de penser que tout le monde a menti sauf trump! Le 07/10/2023 à 14:25, Rob1 a dit : 4) Trump ne s'est à aucun moment vanté du résultat. Vu qu'AUKUS a été officialisé sous Biden, ça lui apportait quoi à trump, de se vanter d'un résultat qui ne lui rapportait rien politiquement? "hé les gars c'est grâce à moi que biden a signé un contrat! Alors, ça vous la coupe hein?" Le 07/10/2023 à 14:25, Rob1 a dit : Mon hypothèse à moi : Trump a juste blablaté parce qu'il ne peut s'en empêcher, comme pour le plan d'attaque sur l'Iran, et vague coïncidence il y avait les négos AUKUS en même temps. Mon hypothèse à moi: trump a voulu faire le représentant de commerce parallèle pour engranger des points en tant que super VRP de l'industrie US, et est allé raconter n'importe quoi à n'importe qui sans qu'on ne puisse jamais savoir si les chiffres et les données qu'il a transmises sont exactes, puisque selon le milliardaire Pratt, trump ne lui a jamais montré de documents officiels... Je pense donc que ce que Trump visait, c'était le réseau de Pratt. Et qu'il était entendu que ce dernier irait déballer partout ce que lui avait transmis trump. Il ne faudrait pas le prendre pour un idiot fini, ça reste quand même un roublard. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 7 octobre 2023 Share Posté(e) le 7 octobre 2023 Une bonne fois pour toute, c’est les anglais qui sont derrières l’éviction des francais. On va pas refaire le match ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 7 octobre 2023 Share Posté(e) le 7 octobre 2023 Il y a 7 heures, wagdoox a dit : Une bonne fois pour toute, c’est les anglais qui sont derrieres l’eviction des francais. On va pas defaire le match ! Ou pas, ou seulement un peu. Les américains implantés au coeur du Ministère de la défense australiens sont probablement des gens dont l'action mérite d'être mieux qualifiée pour identifier pleinement la cinématique conduisant à ces décisions débiles pour l'Australie. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 8 octobre 2023 Share Posté(e) le 8 octobre 2023 Le 08/10/2023 à 01:02, Boule75 a dit : Ou pas, ou seulement un peu. Les américains implantés au coeur du Ministère de la défense australiens sont probablement des gens dont l'action mérite d'être mieux qualifiée pour identifier pleinement la cinématique conduisant à ces décisions débiles pour l'Australie. Les américains n’avaient pas besoin des sous-marins pour leur strategie, l’aukus aurait pu se faire sans soum mais avec la France. Inversement les anglais ont besoin de produire des réacteurs nucleaires pour ne pas perdre le savoir faire. la chose a ete initié a durant le g20 a Londres. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 8 octobre 2023 Share Posté(e) le 8 octobre 2023 Le 08/10/2023 à 11:22, wagdoox a dit : Les américains n’avaient pas besoin des sous-marins pour leur strategie, l’aukus aurait pu se faire sans soum mais avec la France. Inversement les anglais ont besoin de produire des réacteurs nucléaires pour ne pas perdre le savoir faire. La chose a ete initié a durant le g20 a Londres. Mouaif. Et pour l'instant : qui bénéficie du machin si ce ne sont les industriels US qui vont se faire subventionner leurs chantiers navals ? Et qui va se faire bouffer ses chantiers sous prétexte de construire des sous-marins "compatibles avec les normes américaines" et aux Etats-Unis ? Si j'ai bonne mémoire et d'après les récits communiqués, c'est Morisson qui déclenche les discussions, ni les anglais ni - en apparence - les américains. D'où lui est venue cette "brillante" idée ? 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) le 8 octobre 2023 Share Posté(e) le 8 octobre 2023 il y a 7 minutes, Boule75 a dit : D'où lui est venue cette "brillante" idée ? De son nombril à la Trump probablement 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 8 octobre 2023 Share Posté(e) le 8 octobre 2023 Le 08/10/2023 à 20:30, Boule75 a dit : Mouaif. Et pour l'instant : qui bénéficie du machin si ce ne sont les industriels US qui vont se faire subventionner leurs chantiers navals ? Et qui va se faire bouffer ses chantiers sous prétexte de construire des sous-marins "compatibles avec les normes américaines" et aux Etats-Unis ? Si j'ai bonne mémoire et d'après les récits communiqués, c'est Morisson qui déclenche les discussions, ni les anglais ni - en apparence - les américains. D'où lui est venue cette "brillante" idée ? Les américains ont presque été pris de court par la demande. Ils ont les pas capacites indus et si les premiers soum australiens sont des vieux americains, la totalite des neufs seraient de conception UK. On en sait rien de qui a dit quoi, les australiens prennent la responsabilité ca veut pas dire que c’est vrai. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. fraisedesbois Posté(e) le 8 octobre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 8 octobre 2023 (modifié) Il y a 1 heure, wagdoox a dit : Les americiains ont presque ete pris de court par la demande. Ils ont les pas capacites indus et si les premiers soum australiens sont des vieux americains, la totalite des neufs seraient de conspetion UK. On en sait rien de qui a dit quoi, les australiens prennent la responsabilité ca veut pas dire que c’est vrai L'avais-tu vu passer, celui-là? (Wapo, 18.10.22) LES ANCIENS DIRIGEANTS DE LA MARINE AMÉRICAINE BÉNÉFICIENT DES INTÉRÊTS CHEVAUCHÉS SUR LE DEAL DES SOUS-MARINS Depuis 2015, l'Australie a embauché des amiraux et d'autres anciens responsables de la marine comme consultants coûteux en construction navale. Deux amiraux américains à la retraite et trois anciens dirigeants civils de la marine américaine jouent des rôles critiques mais secrets en tant que conseillers rémunérés du gouvernement australien lors de ses négociations pour acquérir la technologie top-secrète des sous-marins nucléaires des États-Unis et de la Grande-Bretagne. Les Américains font partie d'un groupe d'anciens responsables de la marine américaine que le gouvernement australien a embauchés comme consultants coûteux pour l'aider à transformer sa flotte de navires et de sous-marins, recevant des contrats d'une valeur pouvant atteindre 800 000 dollars par personne, selon des documents. Au total, six amiraux américains à la retraite travaillent pour le gouvernement australien depuis 2015, dont un qui a occupé pendant deux ans le poste de secrétaire adjoint à la Défense de l’Australie. En outre, un ancien secrétaire américain à la Marine a été conseiller rémunéré de trois premiers ministres australiens successifs...: Citation ... Une enquête du Washington Post a révélé que les anciens responsables de la marine américaine ont bénéficié financièrement d'un enchevêtrement d'intérêts qui se chevauchent dans leur travail pour un allié de longue date des États-Unis. Certains des amiraux à la retraite ont travaillé pour le gouvernement australien tout en consultant simultanément des constructeurs navals américains et la marine américaine, notamment sur des programmes classifiés. L'un des six amiraux américains à la retraite a dû démissionner cette année de son poste de consultant à temps partiel en matière de sous-marins auprès du gouvernement australien en raison d'un potentiel conflit d'intérêts lié à son travail à temps plein en tant que président du conseil d'administration d'une société américaine qui construit des sous-marins à propulsion nucléaire. L'Australie s'est fortement appuyée sur les anciens dirigeants de la marine américaine pour obtenir des conseils au cours de ses efforts de plusieurs années visant à moderniser sa flotte de sous-marins, un effort de bascule qui a ébranlé les alliances de longue date et qui reste en proie à l'incertitude. Après avoir brusquement annulé un pacte avec la France l'année dernière, l'Australie tente maintenant de finaliser un accord avec les États-Unis et la Grande-Bretagne pour construire une flotte de sous-marins à propulsion nucléaire qui pourrait coûter entre 72 et 106 milliards de dollars, après ajustement de l'inflation au cours de la période. durée du programme. Le résultat aura des ramifications mondiales et pourrait modifier l’équilibre des pouvoirs militaires entre les États-Unis, leurs alliés et la Chine. Aider les Australiens à construire des sous-marins à propulsion nucléaire renforcerait la sécurité nationale américaine en Asie dans son ensemble, mais pourrait mettre à rude épreuve les chantiers navals américains et retarder les projets du Pentagone visant à ajouter davantage de sous-marins à sa flotte, selon des responsables militaires américains et des analystes de la défense. Le gouvernement australien a gardé confidentiels les détails des conseils des Américains. Le Post a été contraint de poursuivre la marine américaine et le Département d’État en vertu de la Freedom of Information Act (FOIA) pour obtenir des documents faisant la lumière sur l’implication des amiraux. En vertu de la loi fédérale, les militaires américains à la retraite ainsi que les réservistes doivent obtenir l’approbation du Pentagone et du Département d’État avant de pouvoir accepter de l’argent ou des emplois de puissances étrangères. La loi s’applique aux retraités – généralement ceux qui ont servi au moins 20 ans sous l’uniforme – car ils peuvent être rappelés au service actif. Les archives montrent que chacun des six amiraux à la retraite a suivi les règles et a reçu l'autorisation américaine de travailler pour le gouvernement australien. Entre 2015 et 2021, la Marine a reçu 95 candidatures de retraités pour travailler pour des gouvernements étrangers – et a chacune approuvée, selon les documents obtenus par The Post dans le cadre de la FOIA. Les avocats du gouvernement se sont opposés à la divulgation des documents, arguant qu’ils présentaient peu d’intérêt public et que la divulgation de détails élémentaires porterait atteinte à la vie privée des retraités. Pour trois des amiraux à la retraite payés par l’Australie, la marine américaine a passé moins d’une semaine à examiner leurs documents avant d’accorder l’autorisation, selon les documents. Deux des amiraux ont postulé pour travailler pour les Australiens dans le mois suivant leur retraite de l'armée. Les responsables de la Maison Blanche et de la marine américaine ont refusé de commenter cet article. Comparée à la marine américaine, qui compte environ 290 navires et sous-marins déployables, la flotte australienne est petite, avec seulement 43 navires. Mais l’importance stratégique de l’Australie est considérable en raison de sa proximité avec les océans Indien et Pacifique, ainsi que de ses voies de navigation les plus fréquentées au monde, à proximité des eaux contestées de la mer de Chine méridionale. Si l’Australie acquiert des sous-marins nucléaires, elle deviendra le septième pays à le faire. Avec seulement 26 millions d’habitants, l’Australie serait de loin le membre le moins peuplé du club. À un degré extraordinaire, ces dernières années, l’Australie s’est appuyée sur des consultants américains aux tarifs élevés pour décider quels navires et sous-marins acheter et comment gérer les projets d’acquisition stratégiques. En plus des six amiraux américains à la retraite, le gouvernement australien a embauché trois anciens dirigeants civils de la marine américaine et trois cadres de la construction navale américaine. Depuis 2015, ces Américains ont reçu des contrats de conseil d'une valeur totale d'environ 10 millions de dollars, selon les dossiers de contrats australiens publiés en ligne. Les six amiraux américains à la retraite qui ont travaillé pour le gouvernement australien ont refusé d'être interviewés ou n'ont pas répondu aux demandes de commentaires. Certains législateurs australiens et analystes de la défense ont exprimé des doutes quant à la valeur des dépenses engagées par les consultants américains. Les recommandations américaines ont influencé une série de décisions malheureuses des responsables australiens qui pourraient retarder l’arrivée de tout nouveau sous-marin jusqu’en 2040, soit près d’une décennie plus tard que prévu. « Nous payions beaucoup d’argent [pour des conseils] et il n’était pas évident pour moi que nous en obtenions pour notre argent », a déclaré Rex Patrick, ancien membre du Sénat australien qui a critiqué les projets d’acquisition de sous-marins du gouvernement. 6,8 millions de dollars pour des conseils sur une flotte vieillissante En septembre 2021, après des années de vaines tentatives pour remplacer sa flotte vieillissante de six sous-marins, le gouvernement australien a annoncé deux décisions qui ont surpris le monde. Premièrement, il a brusquement annulé un accord de longue date de 66 milliards de dollars portant sur l’achat d’une douzaine de sous-marins français à moteur diesel. Ensuite, il a révélé qu’il avait conclu un accord historique pour acquérir la technologie de propulsion nucléaire pour les sous-marins des États-Unis et de la Grande-Bretagne. La décision d’abandonner les sous-marins à moteur diesel a rendu furieux les Français. Le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian l'a qualifié d'« incompréhensible » et a accusé les Australiens de « coup dans le dos ». Le gouvernement français a temporairement rappelé ses ambassadeurs à Canberra et à Washington en signe de protestation, accusant les deux alliés de le garder dans l'ignorance de l'accord nucléaire. L’accord nucléaire a également suscité la colère de la Chine, qui y voyait une tentative inspirée par les États-Unis pour contrer son influence militaire croissante en Asie et dans le Pacifique. Le ministère chinois des Affaires étrangères a averti l’Australie de « se préparer au pire », tandis que le Global Times, géré par l’État, a critiqué les États-Unis pour « avoir perdu la tête en essayant de rallier leurs alliés contre la Chine ». L’accord nucléaire ne mentionne pas nommément la Chine, mais il vise sans aucun doute Pékin. La Chine a constitué un arsenal de missiles à longue portée capables de cibler des porte-avions et d’autres navires de guerre à des milliers de kilomètres. Les sous-marins à propulsion nucléaire sont cependant extrêmement difficiles à détecter et peuvent rester sous l’eau plusieurs mois d’affilée. Aux termes de cet accord, l'Australie deviendrait le seul pays, outre la Grande-Bretagne, à acquérir une technologie de propulsion nucléaire top-secrète auprès des États-Unis. Les sous-marins à propulsion nucléaire australiens transporteraient des armes conventionnelles, et non des ogives nucléaires. Mais ils se déplaceraient plus rapidement, resteraient immergés plus longtemps et auraient une autonomie bien plus grande que les bateaux diesel-électriques de conception française, leur permettant de s’attarder au large des côtes chinoises. L’accord entre l’Australie et les États-Unis et la Grande-Bretagne était cependant riche en promesses et peu concret. Les trois pays négocient encore les détails de base, notamment le type de sous-marins d’attaque que l’Australie achètera – soit des sous-marins américains de classe Virginia, soit des modèles britanniques de classe Astute – et leur coût. Les discussions confidentielles devraient durer jusqu'en mars. Alors que l’Australie négocie avec les États-Unis, elle paie les conseils avisés de deux personnes qui ont autrefois servi sous l’uniforme américain : les amiraux américains à la retraite William Hilarides et Thomas Eccles. Hilarides, 63 ans, vice-amiral, est président du groupe consultatif d’experts en construction navale australienne. Diplômé de l'Académie navale américaine d'Annapolis, il a commandé l'USS Key West, un sous-marin d'attaque à propulsion nucléaire de classe Los Angeles, et dirigé le Naval Sea Systems Command, supervisant 80 000 civils et militaires qui construisent, achètent et entretiennent des navires. pour la flotte. Hilarides a demandé l'autorisation fédérale de consulter pour les Australiens en octobre 2016, deux mois après avoir pris sa retraite de la marine. Au moment de sa candidature, l’Australie cherchait des conseils sur la manière de prolonger la durée de vie de ses six sous-marins conventionnels de la classe Collins et d’autres programmes de construction navale, et non un éventuel pacte nucléaire avec les États-Unis. Les responsables de la marine américaine ont autorisé sa demande dans un délai de cinq jours et l'ont transmise au Département d'État, qui a donné son approbation finale 10 semaines plus tard, selon des documents. Dans sa candidature, Hilarides a déclaré qu'il serait payé dans le cadre d'un contrat entre le gouvernement australien et Burdeshaw Associates, un cabinet de conseil basé à Fairfax City, en Virginie. Les responsables de la marine américaine ont expurgé les détails de sa rémunération, invoquant des problèmes de confidentialité. Mais les documents mis en ligne par le gouvernement australien montrent qu'il a signé des contrats d'une valeur de 6,8 millions de dollars avec Burdeshaw pour payer Hilarides et plusieurs autres consultants américains depuis 2015. Hilarides a refusé de commenter, renvoyant les questions au ministère australien de la Défense. Les responsables de la défense australienne ont décliné une demande d'entretien, mais ont confirmé dans un communiqué qu'Hilarides, Eccles et d'autres membres du comité consultatif fournissaient « des conseils d'experts sur les performances de l'entreprise de construction navale ». Cela inclut l’acquisition de sous-marins à propulsion nucléaire et d’autres questions liées à l’acquisition et au maintien en puissance navals. Hilarides a également consulté pour un autre client étranger. En 2017, il a reçu l'autorisation fédérale de conseiller Fincantieri Marine Group LLC, un chantier naval du Wisconsin détenu majoritairement par le gouvernement italien, sur des propositions de vente de frégates à la marine américaine, selon des documents. Une biographie en ligne d’Hilarides indique qu’il siège également au conseil consultatif d’un « programme hautement classifié du gouvernement américain », mais ne donne aucun autre détail. Eccles, 63 ans, fait également partie du comité consultatif australien, un contre-amiral qui a pris sa retraite de la marine en 2013. Titulaire de quatre diplômes du MIT, Eccles a été ingénieur en chef de la marine pour les navires, les sous-marins et les porte-avions pendant cinq ans. Comme Hilarides, Eccles a demandé l'autorisation fédérale de consulter pour l'Australie en 2016. La Marine a autorisé sa demande dans les quatre jours et le Département d'État a accordé son approbation finale un mois plus tard. La Marine a expurgé les détails de l’indemnisation d’Eccles. Mais les archives du gouvernement australien montrent qu'il a reçu quatre contrats de conseil distincts depuis 2016, d'une valeur totale de 825 000 dollars, frais compris. "Dans tous les cas de travail pour le Commonwealth d'Australie, j'ai demandé et reçu à l'avance les autorisations appropriées", a déclaré Eccles dans un courrier électronique. Il a refusé de commenter davantage. Quatre des six membres du comité consultatif sont américains. Outre Hilarides et Eccles, les autres Américains sont Gloria L. Valdez, ancienne sous-secrétaire adjointe de la Marine chargée de la construction navale, et Howard Fireman, un expert en conception de navires qui a travaillé pour la Marine. Valdez et Fireman ont tous deux servi dans la Marine en tant que civils. Contrairement aux militaires retraités, ils ne sont pas tenus d’obtenir l’approbation fédérale pour travailler pour des gouvernements étrangers. Ils sont tous deux payés par Burdeshaw, selon des responsables australiens. Valdez a refusé de commenter. Le pompier n'a pas répondu à une demande de commentaire. « Je ne leur ferais pas confiance pour construire un canoë » L'afflux de consultants américains en construction navale en Australie a commencé il y a huit ans. En 2014, les responsables australiens de la défense étaient à la recherche de conseils indépendants sur l’acquisition de frégates de la marine. Ils ont proposé un contrat de consultant à court terme d'une valeur de 84 000 $ à Donald Winter, un ingénieur titulaire d'un doctorat en physique qui a été secrétaire américain à la Marine sous l'administration de George W. Bush. Le contrat de consultant de Winter n’a duré que quelques semaines, selon les archives australiennes, mais les responsables locaux ont apprécié son travail. En juin 2015, Kevin Andrews, alors ministre de la Défense, l'a nommé à la tête d'un comité supervisant un processus d'évaluation concurrentiel des propositions visant à construire une nouvelle flotte de sous-marins. Winter a été payé grâce à un contrat avec Burdeshaw Associates d'une valeur de 518 456 $ sur deux ans. Le gouvernement australien discutait des options pour de nouveaux sous-marins depuis 2009, lorsqu'il avait annoncé son intention d'acheter 12 bateaux diesel-électriques pour remplacer et moderniser sa collection de six sous-marins de la classe Collins de conception suédoise. Mais l’Australie a un bilan mitigé en matière de sous-marins. Les autorités n'étaient guère convaincues qu'ASC Pty Ltd., un constructeur naval appartenant au gouvernement, anciennement connu sous le nom d'Australian Submarine Corporation, puisse concevoir et construire une nouvelle flotte sans aide étrangère. « Je ne leur ferais pas confiance pour construire un canoë », a déclaré David Johnston, alors ministre de la Défense, en 2014. Les responsables de l'ASC ont défendu leur bilan. "ASC a été reconnue pour sa performance exemplaire", a déclaré Bruce Carter, président du conseil d'administration d'ASC, dans un communiqué. La société entretient les sous-marins de la classe Collins et a également construit des destroyers de guerre aérienne pour la marine australienne. Sur la base des conseils du groupe d’experts de Winter, le gouvernement australien a annoncé en 2015 qu’il avait limité ses options à trois modèles de sous-marins proposés par la France, l’Allemagne et le Japon. Les responsables australiens ont stipulé que les navires devraient être construits dans le chantier naval d’ASC à Adélaïde pour soutenir l’économie nationale. Craignant de manquer d'expertise pour gérer un projet complexe de sous-construction, les responsables australiens ont décidé de faire appel à davantage d'aide extérieure. Les États-Unis en étaient une source majeure : leur marine possédait la flotte de sous-marins la plus grande et la plus performante au monde. À l’été 2015, des recruteurs australiens ont ciblé un contre-amiral américain, Stephen E. Johnson, ancien commandant du centre de guerre sous-marine de la Marine, sur le point de prendre sa retraite. Même si Johnson était un citoyen étranger, le ministère australien de la Défense lui a proposé un poste gouvernemental de haut niveau en tant que directeur général des sous-marins. En juillet 2015, quelques semaines après sa retraite de la marine, Johnson a soumis des documents demandant l'autorisation fédérale pour occuper le poste australien. La Marine et le Département d'État ont approuvé sa demande plusieurs semaines plus tard et il a commencé à travailler pour les Australiens en novembre. Il n'a pas répondu aux messages sollicitant des commentaires. À peu près au même moment, les Australiens recrutèrent un autre Américain : Paul E. Sullivan, un vice-amiral à la retraite qui, comme Hilarides, avait autrefois dirigé le géant Sea Systems Command de la Marine. Sullivan occupait déjà un emploi à temps plein à la retraite en tant que directeur du laboratoire de recherche appliquée de la Pennsylvania State University, un laboratoire de sécurité nationale qui mène des projets de recherche sensibles pour la Marine évalués à des centaines de millions de dollars. Mais Sullivan a demandé – et a obtenu dans les six semaines – l’autorisation de la Marine et du Département d’État de travailler en tant que consultant en sous-marins pour le ministère australien de la Défense. Les archives du gouvernement australien montrent qu'il a reçu des contrats d'une valeur de 414 228 $ au cours des quatre années suivantes. Au début, les conseils américains semblaient payants pour l’Australie. En avril 2016, le gouvernement australien a annoncé avoir choisi un consortium français pour produire 12 sous-marins Shortfin Barracuda pour un montant estimé à 38,5 milliards de dollars. Les sous-marins à propulsion conventionnelle seraient de conception française mais construits au chantier naval australien d’Adélaïde. Malcolm Turnbull, alors Premier ministre, a souligné que la décision avait été approuvée par Winter, l'ancien secrétaire de la Marine américaine, et son groupe d'experts. Selon le plan avec les Français, la construction commencerait vers 2022 et le premier nouveau sous-marin entrerait en service vers 2032 – juste à temps pour remplacer les sous-marins de la classe Collins avant leur mise en veilleuse. La stratégie australienne de construction navale semblait enfin sur la bonne voie. Johnson, l’amiral américain à la retraite qui était directeur général des sous-marins en Australie, reçut bientôt une grosse promotion. Il a été nommé secrétaire adjoint à la Défense de l’Australie, un travail inhabituel pour un citoyen étranger. Autorisation d'encaisser Pendant ce temps, le gouvernement australien a recruté d’autres consultants et entrepreneurs américains. En 2016, Johnson a recruté un autre amiral américain à la retraite, Kirkland Donald. Officier quatre étoiles, Donald a servi pendant huit ans dans l'un des postes en uniforme les plus importants de la Marine, en tant que directeur de la propulsion nucléaire navale, supervisant les sous-marins et porte-avions à propulsion nucléaire. Le ministère australien de la Défense souhaitait obtenir l’avis de Donald sur la possibilité de prolonger la durée de vie prévue des sous-marins de la classe Collins au-delà de 2032 au cas où les sous-marins français ne seraient pas livrés à temps. Après un examen de six semaines, les responsables de la Marine et du Département d'État ont approuvé son accord de consultation en juillet 2016 et le gouvernement australien lui a attribué un contrat de deux ans d'une valeur d'environ 255 000 dollars, selon les archives. Donald a refusé d'être interviewé. Dans une réponse écrite aux questions, il a déclaré qu’il « appréciait l’opportunité de travailler avec l’un de nos alliés les plus fiables pour améliorer la capacité globale des sous-marins dans l’océan Pacifique, d’une importance vitale et de plus en plus contesté ». Il a noté que la marine américaine et la marine australienne ont « des intérêts de sécurité nationale profondément partagés » qui sont « particulièrement alignés sur la capacité sous-marine ». Alors que le contrat de Donald était approuvé, un autre amiral américain a demandé l’autorisation fédérale pour consulter la marine australienne sur son programme de « future frégate », selon des documents. David Gale, un contre-amiral, était en service actif lorsqu'il a soumis ses documents pour travailler pour les Australiens. Il a reçu l'approbation finale le 10 août 2016, environ six semaines avant son dernier jour de travail dans la Marine. Les Australiens ont attribué à la société de conseil de Gale, Form One Inc., basée en Virginie, un contrat de 18 mois d'une valeur d'environ 222 000 dollars, selon les archives du gouvernement australien. Gale n'a pas répondu aux demandes de commentaires. À ce moment-là, de plus en plus d'officiers de la Marine à la retraite faisaient la queue pour obtenir l'autorisation fédérale de gagner de l'argent en travaillant pour le gouvernement australien. Gunter Braun, capitaine de la Marine à la retraite, a accepté un emploi de 140 000 $ pour devenir gestionnaire de programme de sous-marins. Il a refusé de commenter. "Pas intéressé", a-t-il déclaré dans un e-mail. Vernon Hutton, un autre capitaine de la Marine à la retraite, a accepté un poste au Département australien de la Défense à Adélaïde en tant que directeur technique des futurs systèmes de combat sous-marins, gagnant également environ 140 000 dollars par an, selon des documents. Il n'a pas répondu aux messages sollicitant des commentaires. Le gouvernement australien a créé des comités consultatifs navals supplémentaires – et les a dotés d’Américains. En octobre 2016, les responsables australiens ont annoncé la création d’un nouveau comité consultatif sur la construction navale, présidé par Winter, l’ancien secrétaire de la Marine. Il fut rejoint par trois amiraux à la retraite : Eccles, Hilarides et Sullivan. L'année suivante, le gouvernement australien a lancé un comité consultatif sur les sous-marins. Parmi les membres : Donald, l'amiral quatre étoiles à la retraite, qui a reçu un deuxième contrat de consultant, d'une valeur d'environ 420 000 $. Lesley Seebeck, un expert australien de la défense qui a siégé au Conseil consultatif de la construction navale en 2019 et 2020, a déclaré que le comité n'avait aucun pouvoir décisionnel et ne se réunissait que périodiquement. Mais elle a déclaré que les anciens dirigeants de la marine américaine avaient fourni des conseils inestimables sur la manière de gérer des programmes de construction navale importants et complexes. "Je pense que cela a été très bénéfique pour le gouvernement", a-t-elle ajouté. D’autres se sont demandé si les Américains avaient trop d’influence et une vision trop étroite. Marcus Hellyer, analyste principal de la défense à l'Australian Strategic Policy Institute, un groupe de réflexion non partisan basé à Canberra, a déclaré que les groupes consultatifs auraient pu utiliser davantage les perspectives européennes pour équilibrer celles des Américains. Contrairement à la marine américaine, a-t-il souligné, la marine australienne ne conçoit pas ses propres navires à partir de zéro et est habituée à s’appuyer sur des modèles étrangers. « C’est une situation très différente du système américain », a-t-il déclaré. Un carrousel de consultants En 2019, l’accord historique entre l’Australie et la France sur les sous-marins semblait menacé. Des retards ont affecté la phase de conception. Les coûts projetés ont augmenté. Des doutes se sont répandus quant à savoir si les Shortfin Barracudas, que les Australiens ont surnommés leur classe de sous-marins Attack, seraient capables de dissuader la flotte sous-marine chinoise plus imposante. Le carrousel américain des travailleurs salariés a continué de tourner. Sullivan, vice-amiral à la retraite, a quitté le conseil consultatif de la construction navale en 2019. La même année, Johnson a démissionné de son poste de secrétaire adjoint à la Défense de l'Australie. Mais le gouvernement australien a ajouté trois consultants civils américains supplémentaires à ses comités consultatifs. Les législateurs australiens se sont montrés impatients face aux retards du programme de sous-marins et irrités par le refus du gouvernement australien de laisser ses conseillers américains hautement rémunérés répondre aux questions. Hellyer, l'analyste de la défense, a souligné que, parce que les groupes consultatifs travaillaient à huis clos, leurs résultats n'étaient jamais rendus publics. « Des questions se posaient sur le caractère approfondi et solide de leur analyse et sur ce que le gouvernement obtenait en échange de ces importantes sommes d'argent », a-t-il déclaré. Sous la pression d’être plus ouvert, Winter, l’ancien secrétaire de la Marine américaine, a publié une rare déclaration publique en mai 2020 défendant le travail du National Shipbuilding Advisory Board. Il a salué les progrès du programme global de construction navale de l’Australie, affirmant qu’ils « ont été rapides, substantiels et extrêmement impressionnants ». Il y a de quoi être fier et célébrer. Mais il a insisté sur le fait que les délibérations et les recommandations du conseil d’administration devaient rester confidentielles, sinon « des dommages commerciaux et à la sécurité nationale pourraient en résulter ». Sept mois plus tard, le gouvernement australien a de nouveau remanié sa liste de consultants navals, abolissant le conseil consultatif de Winter sur la construction navale et le remplaçant par un groupe d’experts plus restreint mais portant le même nom, pour la plupart américains. Winter a gravi les échelons du gouvernement australien dans un autre rôle, plus influent, en tant que conseiller spécial du Premier ministre de l'époque, Scott Morrison. Hilarides, vice-amiral américain à la retraite, a été nommé président du nouveau comité consultatif. 'C'est confidentiel' En juin 2021, inquiet du sort de l’accord sur les sous-marins avec la France, le Sénat australien a insisté pour entendre directement Hilarides et de hauts responsables australiens de la défense. Les législateurs voulaient des réponses : les consultants américains avaient-ils exhorté le gouvernement australien à envisager de modifier, voire d’annuler, l’accord sur les sous-marins de classe Attack ? Témoignant à distance depuis les États-Unis, Hilarides s’est montré aussi discret que Winter l’avait été. « Parce que ces conseils sont utilisés pour soutenir la prise de décision du gouvernement, ils sont confidentiels », a déclaré Hilarides. Trois mois plus tard, le gouvernement australien annulait le contrat de sous-marins avec les Français. Il a également annoncé une nouvelle alliance de défense à trois avec les États-Unis et la Grande-Bretagne, comprenant un accord pour admettre l'Australie dans le club exclusif des nations possédant des sous-marins à propulsion nucléaire. Seuls quatre autres pays – la Chine, la Russie, la France et l’Inde – exploitent des sous-marins nucléaires. Le Brésil tente de développer des réacteurs nucléaires pour sous-marins, mais ses progrès sont lents. Il restait indécis si l’Australie achèterait des sous-marins nucléaires américains ou britanniques, et où ils seraient construits. Mais les analystes de la défense prédisent que les États-Unis gagneront probablement. Les législateurs australiens ont rapidement commencé à soulever des questions sur les consultants américains et leurs liens avec l’industrie sous-marine américaine. Donald, l'amiral quatre étoiles à la retraite du comité consultatif australien sur les sous-marins, est également président du conseil d'administration de Huntington Ingalls Industries depuis 2020. L'entrepreneur de défense, basé à Newport News, en Virginie, est le fabricant de sous-marins de classe Virginia, le même modèle que le gouvernement australien envisageait maintenant d’acheter. Lors d’une audience parlementaire en octobre 2021, un haut responsable australien de la défense a reconnu que le rôle de Donald au sein de Huntington présentait un conflit d’intérêts potentiel. Mais le responsable a déclaré que le gouvernement australien et Donald n’avaient pas encore décidé s’il était nécessaire ou non de démissionner de son poste de consultant. Donald est resté membre du comité pendant encore six mois. Dans sa réponse écrite aux questions, Donald a déclaré qu'il avait démissionné en avril pour éviter tout conflit après « qu'il soit devenu évident » que son comité « devrait s'impliquer dans la fourniture d'une évaluation critique indépendante » sur l'acquisition de sous-marins à propulsion nucléaire. Mais l’Australie continue de payer d’autres Américains pour obtenir des conseils sur la manière de négocier avec le gouvernement américain. Winter, l’ancien secrétaire de la Marine américaine, s’est inscrit auprès du ministère américain de la Justice en septembre 2021 en tant que lobbyiste étranger travaillant pour le bureau du Premier ministre australien. Dans son formulaire de divulgation, Winter a déclaré qu'il recevrait 6 000 dollars par jour, plus les dépenses, pour soutenir l'Australie lors de ses négociations sur les sous-marins nucléaires avec Washington. En avril, Winter a déposé un rapport de lobbying mis à jour, indiquant que les affaires avaient été légères. Il a déclaré qu’il avait reçu 62 563 dollars d’honoraires de consultation au cours des six mois précédents de la part du gouvernement australien, mais qu’il n’avait pas été invité à faire pression sur des responsables américains au nom de Canberra. Alors que le gouvernement australien affirme vouloir construire autant de sous-marins nucléaires que possible à Adélaïde, les analystes de la défense estiment qu'il faudrait des décennies pour développer une main-d'œuvre locale capable de le faire. L'Australie n'a pratiquement aucune expérience en matière d'énergie nucléaire. Le pays ne possède pas de centrale nucléaire, à l'exception d'un seul hôpital qui exploite un minuscule réacteur à des fins de recherche. Au lieu de cela, estiment les experts, l'Australie devra presque certainement acheter ses premiers sous-marins nucléaires provenant des chaînes de production américaines ou britanniques. Les responsables de la marine américaine et de la marine royale britannique affirment cependant que leurs chantiers navals sont complets pour fabriquer leurs propres sous-marins. La seule façon d’obtenir des commandes en provenance d’Australie serait de dépenser des milliards pour développer les chantiers navals américains ou britanniques. Hellyer, l'analyste australien de la défense, a déclaré qu'il était difficile d'envisager un scénario dans lequel l'Australie recevrait son premier sous-marin nucléaire avant 2040. Avec les navires de la classe Collins dont la mise à la retraite est prévue dans dix ans, cela pourrait laisser l'Australie sans sous-marins pendant huit ans. . « Je ne vois pas vraiment quelle est la voie à suivre pour le moment », a-t-il déclaré. "Tout cela a été complètement désastreux." /ggltrad édifiant non? Modifié le 8 octobre 2023 par fraisedesbois 1 6 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ardachès Posté(e) le 9 octobre 2023 Share Posté(e) le 9 octobre 2023 Le 05/10/2023 à 10:53, R force a dit : Je vais être méchant mais bon..... : TANT PIS POUR LEUR GUEULE ! … Pourquoi est-ce méchant ? C'est juste factuel, non ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 9 octobre 2023 Share Posté(e) le 9 octobre 2023 Le 08/10/2023 à 22:10, fraisedesbois a dit : L'avais-tu vu passer, celui-là? (Wapo, 18.10.22) LES ANCIENS DIRIGEANTS DE LA MARINE AMÉRICAINE BÉNÉFICIENT DES INTÉRÊTS CHEVAUCHÉS SUR LE DEAL DES SOUS-MARINS Depuis 2015, l'Australie a embauché des amiraux et d'autres anciens responsables de la marine comme consultants coûteux en construction navale. Deux amiraux américains à la retraite et trois anciens dirigeants civils de la marine américaine jouent des rôles critiques mais secrets en tant que conseillers rémunérés du gouvernement australien lors de ses négociations pour acquérir la technologie top-secrète des sous-marins nucléaires des États-Unis et de la Grande-Bretagne. Les Américains font partie d'un groupe d'anciens responsables de la marine américaine que le gouvernement australien a embauchés comme consultants coûteux pour l'aider à transformer sa flotte de navires et de sous-marins, recevant des contrats d'une valeur pouvant atteindre 800 000 dollars par personne, selon des documents. Au total, six amiraux américains à la retraite travaillent pour le gouvernement australien depuis 2015, dont un qui a occupé pendant deux ans le poste de secrétaire adjoint à la Défense de l’Australie. En outre, un ancien secrétaire américain à la Marine a été conseiller rémunéré de trois premiers ministres australiens successifs...: édifiant non? Donc les mecs sont dedans depuis meme avant le debut de l’aukus. Sachant meme sur soum de design fr les systemes d’arme etaient us. Je suis pas trop étonné… il faut pas oublier que des industriels US ont aussi ete perdant dans cette histoire. La France n’a jamais eu qu’un petit tiers de la somme integrale. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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