papsou Posté(e) le 13 août Share Posté(e) le 13 août il y a 18 minutes, Patrick a dit : Prochainement: https://www.festo.com/fr/fr/e/a-propos-de-festo/recherche-et-developpement/bionic-learning-network/faits-marquants-2013-2014/bionickangaroo-id_33482/ Ils préparent la cérémonie d'ouverture des JO de Brisbane??? --->[] 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SLT Posté(e) le 14 août Share Posté(e) le 14 août Le 12/08/2024 à 16:31, Lieutenant Neptunium a dit : Un rapide récapitulatif de l'accord AUKUS révèle que nous nous attendons toujours à recevoir deux sous-marins américains d'occasion de classe Virginia, avant de nous lancer dans la construction d'un sous-marin britannique entièrement nouveau, et jusqu'à présent inédit, à Adélaïde. Bien entendu, nous avons notre mot à dire sur la conception et les plans de ce nouveau sous-marin, n'est-ce pas ? Il y a encore des Australiens qui y croient à ça ? Que l'Australie va participer activement à la conception (R&D, design, décision d'architecture hardware et software, des systèmes, de l'armement....) de la Classe Aukus ? Déjà s'ils peuvent participer à la construction, ce sera pas mal (et pas juste souder ensemble les tronçons qui arriveraient des États-Unis et du Royaume-Uni). Bon ben, on leur souhaite bien du courage, en espérant que les retards et augmentation des coûts du projet seront suivis avec les même scrutement, diligence et passion que le projet des classes Attack... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Ponto Combo Posté(e) le 14 août C’est un message populaire. Share Posté(e) le 14 août Crise des sous-marins : mensonges australiens, dépendance aux Etats-Unis, fiasco économique… les dessous de la rupture du "contrat du siècle" https://www.ladepeche.fr/2024/08/14/crise-des-sous-marins-mensonges-australiens-dependance-aux-etats-unis-fiasco-economique-les-dessous-de-la-rupture-du-contrat-du-siecle-12075964.php Dans "Nuked", paru le 2 juillet, le journaliste australien Andrew Fowler dévoile les raisons profondes de la rupture du "contrat du siècle" avec la France. En 2021, le gouvernement australien avait subitement annulé la commande de douze sous-marins du Naval Group pour un montant de 35 milliards d’euros. Citation C’était le "contrat du siècle"… L’annulation par l’Australie du contrat d’acquisition de douze sous-marins construit par Naval Group pour un montant de 35 milliards d’euros, avait donné lieu en 2021 à une crise diplomatique avec la France, qui avait alors parlé de "trahison". Dans son livre-enquête "Nuked" paru le 2 juillet, le journaliste d’investigation australien Andrew Fowler revient sur cette affaire et en pointant les manœuvres entre Américains, Britanniques et Australiens pour tromper la France, avant de révéler leur alliance pour contenir la Chine, l’Aukus, en 2021. Ces jours-ci, l’alliance fait reparler d’elle puisque l’Australie a annoncé avoir signé un accord autorisant l’échange d’informations et d’équipements en matière de propulsion nucléaire navale avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni. A lire aussi : Sous-marins : cinq questions pour comprendre la rupture du "contrat du siècle" entre la France et l'Australie Ancien correspondant à l’étranger, Andrew Fowler est spécialisé dans l’investigation politique. Dans un entretien exclusif à la Dépêche du Midi, il dévoile les dessous d’une affaire qui a "rompu la relation de confiance" entre la France et l’Australie, comme l’avait confié Emmanuel Macron. Qu’est-ce qui vous a poussé à enquêter sur cette affaire ? Ce qui m’a convaincu d’écrire ce livre, c’est l’extraordinaire abus du pouvoir exécutif de la part du Premier ministre libéral de l’époque, Scott Morrison. Il a menti au sujet de l’accord avec la France et a ensuite présenté celui de l’Aukus (avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni) au parti travailliste de l’opposition comme nécessaire à la sécurité nationale. Si les travaillistes n’acceptaient pas cet accord, ils seraient considérés comme faibles en matière de sécurité nationale ou anti-américains. Ce qui politiquement est une sorte de baiser de la mort en Australie. Cette affaire est-elle aussi la preuve du lien indéfectible entre les Etats-Unis et l’Australie ? Quelle est la nature de ce lien ? Sur le plan diplomatique, le syndrome de la "peur de l’abandon" est historique en Australie. D’abord, nous nous sommes accrochés aux Britanniques et maintenant aux États-Unis. Mais l’affaire souligne de façon indéniable qu’il existe une lutte entre ceux qui veulent l’indépendance de l’Australie et ceux qui cherchent la dépendance d’un allié puissant. Mais le déclin de l’influence américaine en Asie devrait pousser l’Australie à s’émanciper. A lire aussi : Affaires des sous-marins : jusqu'où la crise diplomatique peut-elle aller entre la France, les Etats-Unis et l'Australie ? Qu’avez-vous découvert lors de vos recherches pour ce livre ? La décision d’abandonner l’accord sur les sous-marins français était motivée par le désir du gouvernement de Scott Morrison de renforcer les liens avec les États-Unis. Le chef du renseignement australien, Andrew Shearer, avait déclaré, avant que l’accord avec Paris, que la France ne partageaient pas les mêmes intérêts stratégiques. Il était d’ailleurs l’un des principaux contacts avec les États-Unis pour négocier l’accord sur les sous-marins à propulsion nucléaire passé avec l’Aukus. En fait, Washington s’inquiétait du fait que les Français avaient une vision indépendante sur la manière de traiter avec la Chine. Les Américains voulaient que l’Australie suive fidèlement leur plan pour contenir Pékin. Selon eux, les sous-marins français auraient permis à l’Australie d’avoir une plus grande autonomie, ce que Washington ne voulait pas. Tout s’est accéléré lorsque Scott Morrison est devenu Premier ministre, pourquoi ? L’accord avec la France est passé en 2016. Le Premier ministre libéral de l’époque, Malcolm Turnbull, est un homme politique modéré qui croit fermement en l’indépendance de l’Australie. Mais lorsque Scott Morrison, entouré et conseillé par des idéologues de droite pro-américains, a succédé à Turnbull, il a fait tout son possible pour saper l’accord avec Paris. Scott Morrison, comme tous les dirigeants du Parti libéral avant lui depuis 80 ans, était persuadé que la sécurité de l’Australie passait obligatoirement par le fait d’être étroitement alliée aux États-Unis. Comment l’Australie, les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont-ils manœuvré pour tromper la France sur cet accord ? L’Australie a menti à plusieurs reprises sur les dépassements de coûts et les retards qui, selon elle, affectaient le sous-marin français. Côté États-Unis, ils ont déclaré être innocents de toute tromperie même si Joe Biden a dit que la question avait été gérée maladroitement. Mais le fait est que lors de plusieurs réunions entre des hauts responsables américains et le gouvernement français, les Français avaient à plusieurs reprises souligné l’importance de l’accord. Des réunions durant lesquelles les Américains étaient restés silencieux, selon l’ambassadeur de France aux États-Unis de l’époque, Philippe Etienne. A lire aussi : Sous-marins : après avoir rompu le "contrat du siècle" avec la France, l'Australie s'associe avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni Comme je l’écris dans le livre, les Français pensaient pouvoir faire confiance aux Américains et leur ont dit que l’accord sur les sous-marins était "une partie essentielle de leur présence stratégique dans l’Indo-Pacifique". L’importance de cet accord a été répétée plusieurs fois et les Américains n’ont jamais rien dit, "ils ont pris note", comme l’a confié Philippe Etienne. Certaines de ces rencontres ont réuni le secrétaire d’État Anthony Blinken et le ministre français des Affaires étrangères de l’époque, Jean-Yves Le Drian. La ministre française de la Défense de l’époque, Florence Parly, a aussi rencontré son homologue Lloyd Austin au Pentagone, où la coopération entre la France et les États-Unis dans l’Indo-Pacifique a été discutée. Mais à aucun moment, les Américains n’ont parlé de leurs discussions avec l’Australie lors de ces réunions. Qui est David Gould et pourquoi son témoignage est-il si important ? David Gould est un ancien sous-secrétaire à la Défense du Royaume-Uni. En 2012, il a été recruté par le gouvernement australien comme consultant pour travailler sur le remplacement des anciens sous-marins australiens. Il a révélé pour la première fois ce qui était longtemps soupçonné : l’une des exigences les plus importantes pour l’utilisation des sous-marins australiens est de travailler avec les Américains en mer de Chine méridionale. Et pas nécessairement pour défendre l’Australie. A lire aussi : Sous-marins : plus de 360 milliards de dollars de coût... l'Australie dans l'impasse après avoir rompu le "contrat du siècle" avec la France Quelle a été la suite de l’affaire en Australie ? L’accord sur les sous-marins américains, si on peut appeler cela un accord, est un désastre à 368 milliards de dollars. Il n’y a aucune garantie que les États-Unis fourniront les trois sous-marins de classe Virginia à l’Australie qui doivent servir de relais avant que la classe Attack du Royaume-Uni ne soit opérationnelle dans les années 2040. Autre problème : les carnets de commandes des industries navales américaines sont déjà bien remplis et cela devrait affecter l’accord. En Australie, la publication du livre a relancé le débat sur cette affaire, tant au Parlement que dans les médias, sur la façon de gérer cette crise. Elle n’est pas encore résolue. 2 6 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
castle68 Posté(e) le 15 août Share Posté(e) le 15 août La fourberie et l'incompétence bien mis à jour; un exemple parmi d'autres... Mais comme les responsables ne risquent rien, pourquoi se priver n'est ce pas ?... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 15 août Share Posté(e) le 15 août il y a 39 minutes, castle68 a dit : La fourberie et l'incompétence bien mis à jour; un exemple parmi d'autres... Mais comme les responsables ne risquent rien, pourquoi se priver n'est ce pas ?... A mon sens c'est la France le nigaud de l'affaire, celui qui n'a rien vu venir... Rien que la première phrase est comique. Citation les Français pensaient pouvoir faire confiance aux Américains et leur ont dit que l’accord sur les sous-marins était "une partie essentielle de leur présence stratégique dans l’Indo-Pacifique". L’importance de cet accord a été répétée plusieurs fois et les Américains n’ont jamais rien dit, "ils ont pris note", comme l’a confié Philippe Etienne. Certaines de ces rencontres ont réuni le secrétaire d’État Anthony Blinken et le ministre français des Affaires étrangères de l’époque, Jean-Yves Le Drian. La ministre française de la Défense de l’époque, Florence Parly, a aussi rencontré son homologue Lloyd Austin au Pentagone, où la coopération entre la France et les États-Unis dans l’Indo-Pacifique a été discutée. Mais à aucun moment, les Américains n’ont parlé de leurs discussions avec l’Australie lors de ces réunions. ... Pour l'Australie c'est un simple choix politique. On a les élus qu'on mérite. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 15 août Share Posté(e) le 15 août il y a 44 minutes, g4lly a dit : celui qui n'a rien vu venir... Gouverner c’est prévoir ; A la signature du contract , était il pertinent d’envisager l’entourloupe ? En terme de risques et dans le contexte géo du moment , la question c’était certainement posée en très haut lieu ( Elizée, matignon , quay, leviers ad hoc ……madame irma ?) 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 15 août Share Posté(e) le 15 août il y a 5 minutes, ARMEN56 a dit : A la signature du contract , était il pertinent d’envisager l’entourloupe ? C'est un principe de base il faut toujours envisager toutes les issues possibles et avec un minimum de réponses appropriées pour chacune même celle que nos hypothèse rendent peu probable. C'est pas juste un contrat de fourniture de boulons, c'était un élément géopolitique plus que notable, surtout dans le contexte de tension en extrême orient. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Boule75 Posté(e) le 15 août C’est un message populaire. Share Posté(e) le 15 août il y a 1 minute, ARMEN56 a dit : Gouverner c’est prévoir ; A la signature du contract , était il pertinent d’envisager l’entourloupe ? En terme de risques et dans le contexte géo du moment , la question c’était certainement posée en très haut lieu ( Elizée, matignon , quay, leviers ad hoc ……madame irma ?) Mais tout indique que l'entourloupe avait été envisagée (le contrat, ses clauses en cas de sortie volontaire australienne) et même qu'elle était redoutée (sujet abordé au plus haut niveau, investissement personnel du PDG de Naval Groug). Ça n'est pas pour autant qu'il est aisé ou même seulement possible de l'éviter : quand les ânes n'ont pas soif... Si tant est que Morrison ne soit pas corrompu, on peut quand même affirmer qu'il est complètement con. 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 15 août Share Posté(e) le 15 août il y a 6 minutes, g4lly a dit : C'est un principe de base il faut toujours envisager toutes les issues possibles et avec un minimum de réponses appropriées pour chacune même celle que nos hypothèse rendent peu probable. Encore une fois : ça avait été envisagé, les clauses ont joué : Naval s'est fait grassement payer cette fin prématurée du contrat. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 15 août Share Posté(e) le 15 août il y a 58 minutes, g4lly a dit : ... Pour l'Australie c'est un simple choix politique. On a les élus qu'on mérite. Un "simple choix" à plusieurs dizaines de milliards et des implications géopolitiques, géostratégiques et industrielles majeures ? C'est extrêmement relativisant ! On ne parle pas juste de changer le PQ au Kremlin camarade. à l’instant, Boule75 a dit : Encore une fois : ça avait été envisagé, les clauses ont joué : Naval s'est fait grassement payer cette fin prématurée du contrat. Aussi. Et en plus, non seulement ils sont passés pour des cons mais de surcroît ils ne sont pas prêts à avoir la moindre unité opérationnelle. 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
emixam Posté(e) le 15 août Share Posté(e) le 15 août il y a 15 minutes, Ciders a dit : Un "simple choix" à plusieurs dizaines de milliards et des implications géopolitiques, géostratégiques et industrielles majeures ? C'est extrêmement relativisant ! On ne parle pas juste de changer le PQ au Kremlin camarade. Aussi. Et en plus, non seulement ils sont passés pour des cons mais de surcroît ils ne sont pas prêts à avoir la moindre unité opérationnelle. Et les australiens en sont réduits à payer des milliards pour améliorer les chantiers navals US dans l'espoir qu'ils finissent plus vite les sous-marin de l'US Navy et ne pas avoir les leurs en 2050 . 1 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 15 août Share Posté(e) le 15 août il y a 25 minutes, Boule75 a dit : Mais tout indique que l'entourloupe avait été envisagée (le contrat, ses clauses en cas de sortie volontaire australienne) et même qu'elle était redoutée (sujet abordé au plus haut niveau, investissement personnel du PDG de Naval Groug). Ça n'est pas pour autant qu'il est aisé ou même seulement possible de l'éviter : quand les ânes n'ont pas soif... Si tant est que Morrison ne soit pas corrompu, on peut quand même affirmer qu'il est complètement con. Bien entendu de tels contrats quels qu’ils soient se blindent juridiquement en regard portefeuille des risques . C’était le sens de l’auto réponse de mon deuxième alinéa ; nos dirigeants pol et indus sont pas des branleurs. Après la question était de savoir pourquoi nos « sismographes» n’ont RIEN vu venir du richter 9. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Tetsuo Posté(e) le 15 août C’est un message populaire. Share Posté(e) le 15 août (modifié) Je suis pas le dernier à "crasher" sur tous ces cons, mais après tous , peut-être qu’ils le savaient. Ils ont joués les offusqués puis ont négociés quelque chose après . J’ai cru entendre ici ou là qu’on avait récupérer la partie turbine nucléaire de GE. Peut-être rien à voir. Mais est-on vraiment perdant dans l’histoire ? A part passer pour des cons, ( ce qu’ on fait très bien tous seul depuis longtemps ) on a peut être évité pas de mal d'emmerdes . Sans compter que le contrat des Pays bas m’a l’air d’être bien mieux que l’Australien. Aurait-il été possible de faire les deux en même temps ? Modifié le 15 août par Tetsuo ortho 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) le 15 août Share Posté(e) le 15 août il y a 26 minutes, ARMEN56 a dit : Gouverner c’est prévoir ; A la signature du contract , était il pertinent d’envisager l’entourloupe ? En terme de risques et dans le contexte géo du moment , la question c’était certainement posée en très haut lieu ( Elizée, matignon , quay, leviers ad hoc ……madame irma ?) Il faut quand même distinguer l'aspect politique et l'aspect commercial. Le gain du contrat par Naval Group, face à des concurrents soutenus aussi par leur gouvernement, était d'abord un succès commercial, associé à un accord politique. Mais un contrat est d'abord un ensemble d'obligations du vendeur, mais aussi de l'acheteur. Le fait pour l'une des parties de ne pas respecter ses obligations contractuelles l'amène à des pénalités ... contractuelles. La résiliation du contrat sans justification est l'un de ces cas de pénalités, selon des modalités elles mêmes contractuelles En revanche, le non respect d'un accord politique n'est qu'un changement de politique. En l'occurrence, le revirement australien est le résultat d'une élection. Vu de notre coté, c'est une entourlouoe. Vu du coté US et UK, c'est une sage décision. On pourrait comparer avec les changements de politique économique en France à chaque changement de majorité présidentielle. L'exemple le plus flagrant étant celui de la nationalisation de l'économie en 1981 ... suivie de la reprivatisation. Ca, c'était une vraie entourloupe! Si on en revient aux contrats d'armements à longue échéance, les risques de rupture de contrat sont prévus et les modalités y sont négociées. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Boule75 Posté(e) le 15 août C’est un message populaire. Share Posté(e) le 15 août il y a 29 minutes, ARMEN56 a dit : C’était le sens de l’auto réponse de mon deuxième alinéa ; nos dirigeants pol et indus sont pas des branleurs. Après la question était de savoir pourquoi nos « sismographes» n’ont RIEN vu venir du richter 9. Disons que sur les Caracal en Pologne, le contrat a été beaucoup moins blindé... Pour les sismographes, mis à part l'opposition qui répète en boucle "ils n'ont rien vu venir !", je maintiens que 1. ils l'ont peut-être vu venir 2. que si c'est le cas il y a de très bonnes raisons pour qu'ils ne l'aient pas dit et 3. que même en le voyant venir et en acceptant de le révéler, il n'y avait peut-être tout simplement aucun moyen de faire changer d'avis cet imbécile de Morrisson (faire reculer américains ou anglais était de toute façon exclu : AUKUS est tellement à leur avantage qu'on ne conçoit même pas pourquoi ils l'auraient fait). Ce que l'on sait est que la PR a quand même été assez loin puisque la possibilité de fournir des SNA a été évoquée par la partie française a un moment ; je doute que ce fut totalement un hasard. 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 15 août Share Posté(e) le 15 août (modifié) il y a 48 minutes, Alberas a dit : Vu du coté US et UK, c'est une sage décision. Ca n'est même pas évident et je ne parle même pas de l'Australie. Pour le comprendre on peut regarder l'aspect culturel de AUKUS. C'est une association très "WASP" qui interroge sur les motivations profondes et initiales de cette association, Les motivation anti-française sont évidentes mais beaucoup d'autres pays de la région peuvent se sentir exclus. La première réaction de la majorité des pays de l'indo-pacifique a été de remarques que le statu-quo dans la région était rompu : Incidemment les pays arabes ont eu une politiques beaucoup plus cool avec la France depuis AUKUS. Ce que je veux dire c'est qu'il n'est pas sûr que AUKUS ait permis aux anglo-saxon de renforcer leurs alliances. Même si AUKUS n'en est pas forcément responsable, il faut bien avouer que la force des alliances précédentes entre les anglo-saxon et le reste du monde n'est plus aussi évidente. D'un seul coup l'aimable petit marché hors G7 qu'était les BRICS est devenu une cour des miracles avec un quasi doublement de taille par exemple avec l'inclusion des EAU. L'Arabie Saoudite se tâte encore. Modifié le 15 août par herciv 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 15 août Share Posté(e) le 15 août il y a 35 minutes, Alberas a dit : Si on en revient aux contrats d'armements à longue échéance, les risques de rupture de contrat sont prévus et les modalités y sont négociées. Ce n'était même pas une "rupture de contrat" : le contrat prévoyait dès le début des "fenêtres de sortie", c'est à dire la possibilité pour l'Australie de décider de l'arrêt du contrat à plusieurs reprises dans le déroulé du programme, avant le début des phases majeures successives. C'est l'une de ces possibilité d'arrêt du contrat lors d'un jalon majeur qui a été exploitée, et très maladroitement, précipitamment : le directeur de programme australien venait de signaler formellement qu'un jalon majeur du projet venait d'être atteint, sans aucune réserve ("phase bouclée, envoyez la facture ; étape suivante : lancement formel de la phase d'après") ; la partie australienne disposait de quelques jours seulement pour faire jouer la clause de sortie, d'où la précipitation des annonces alors que le "pacte" Aukus, en tant que tel, était extrêmement vague et pas du tout fini de négocier. D'où les délires actuels... 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) le 15 août Share Posté(e) le 15 août il y a 25 minutes, Boule75 a dit : Ce n'était même pas une "rupture de contrat" : le contrat prévoyait dès le début des "fenêtres de sortie", c'est à dire la possibilité pour l'Australie de décider de l'arrêt du contrat à plusieurs reprises dans le déroulé du programme, avant le début des phases majeures successives. C'est l'une de ces possibilité d'arrêt du contrat lors d'un jalon majeur qui a été exploitée, et très maladroitement, précipitamment : le directeur de programme australien venait de signaler formellement qu'un jalon majeur du projet venait d'être atteint, sans aucune réserve ("phase bouclée, envoyez la facture ; étape suivante : lancement formel de la phase d'après") ; la partie australienne disposait de quelques jours seulement pour faire jouer la clause de sortie, d'où la précipitation des annonces alors que le "pacte" Aukus, en tant que tel, était extrêmement vague et pas du tout fini de négocier. D'où les délires actuels... Dont acte. Je voulais seulement exprimer qu'un revirement politique est une chose courante. En l'occurence Morrisson a décidé, contrairement à son prédécesseur, que la féfense de l'Australie passait par une dépendance complète aux USA, F35 et sous marins compris. Ca passait par un arrêt "brutal" du contrat. Au final, ce contrat a été bénéfique à NG. L'autre aspect est que les entreprises exportratrices ont appris à gérer les différents risques ( techniques, client, contractuels, politiques) même si parfois elles acceptent d'en prendre trop. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julien Posté(e) le 15 août Share Posté(e) le 15 août Il y a 1 heure, ARMEN56 a dit : Bien entendu de tels contrats quels qu’ils soient se blindent juridiquement en regard portefeuille des risques . C’était le sens de l’auto réponse de mon deuxième alinéa ; nos dirigeants pol et indus sont pas des branleurs. Après la question était de savoir pourquoi nos « sismographes» n’ont RIEN vu venir du richter 9. Idem, pour moi les clauses de protection dans le contrat n’ont rien à voir avec une quelconque crainte d’entourloupe politique. C’est du standard quand on parle de contrats d’une telle valeur avec tous les engagements à prendre type long lead items et autres investissements côté fournisseur. Côté politique sans élément tangible au niveau renseignement je ne vois pas trop ce qu’ils pouvaient faire à part faire le SAV politique, ce que, si j’en crois mes lectures, Macron ou Le Drian faisaient assidûment avec leurs homologue Australien. Et donc en conclusion je suis en effet également d’avis que le soucis est une fois de plus que nos services de renseignement n’ont rien vu venir et n’ont donc pas pu informer les décideurs politiques. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Boule75 Posté(e) le 15 août C’est un message populaire. Share Posté(e) le 15 août il y a 1 minute, Julien a dit : Et donc en conclusion je suis en effet également d’avis que le soucis est une fois de plus que nos services de renseignement n’ont rien vu venir et n’ont donc pas pu informer les décideurs politiques. Cette opinion me dérange toujours autant : si les services de renseignement, ou les diplomates, avaient su ce qui se tramait, qu'auraient-ils fait ? Qu'auraient-ils fait différemment, même ? 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 15 août Share Posté(e) le 15 août il y a 4 minutes, Boule75 a dit : Cette opinion me dérange toujours autant : si les services de renseignement, ou les diplomates, avaient su ce qui se tramait, qu'auraient-ils fait ? Qu'auraient-ils fait différemment, même ? Ils auraient mis sûrement d'autres choses dans la balance. Bref ils auraient négociés un retrait bien plus avantageux. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julien Posté(e) le 15 août Share Posté(e) le 15 août il y a 1 minute, Boule75 a dit : Cette opinion me dérange toujours autant : si les services de renseignement, ou les diplomates, avaient su ce qui se tramait, qu'auraient-ils fait ? Qu'auraient-ils fait différemment, même ? C’est encore un autre sujet ça et effectivement rien ne garantit que l’obtention du renseignement aurait permis de sauver le contrat. Pour qu’il soit utile un renseignement doit déjà être obtenu assez tôt. Mais ce que du renseignement pas trop tardif aurait à coup sûr permis de faire c’est de sortir du contrat sans passer par la case humiliation pour la France qui aurait eu le temps de se préparer et gérer sa propre communication au lieu de subir de A à Z. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. ARMEN56 Posté(e) le 15 août C’est un message populaire. Share Posté(e) le 15 août Dixit scomo; « Si je lui avais dit plus tôt, il aurait sabordé tout l’accord. Il aurait déployé tout le corps diplomatique français à Washington et tué l’accord. Et je n’allais pas laisser ça arriver" https://la1ere.francetvinfo.fr/nouvellecaledonie/l-ancien-premier-ministre-australien-scott-morrison-raconte-la-rupture-du-contrat-du-siecle-sur-les-sous-marins-francais-1464684.html 2 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) le 15 août Share Posté(e) le 15 août il y a 33 minutes, ARMEN56 a dit : Dixit scomo; « Si je lui avais dit plus tôt, il aurait sabordé tout l’accord. Il aurait déployé tout le corps diplomatique français à Washington et tué l’accord. Et je n’allais pas laisser ça arriver" https://la1ere.francetvinfo.fr/nouvellecaledonie/l-ancien-premier-ministre-australien-scott-morrison-raconte-la-rupture-du-contrat-du-siecle-sur-les-sous-marins-francais-1464684.html En bref, il a "sauvé" l'Australie! Comme tous les hommes politique il se donne le beau rôle. C'est assez pitoyable. 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Boule75 Posté(e) le 15 août C’est un message populaire. Share Posté(e) le 15 août Il y a 2 heures, Julien a dit : C’est encore un autre sujet ça et effectivement rien ne garantit que l’obtention du renseignement aurait permis de sauver le contrat. Pour qu’il soit utile un renseignement doit déjà être obtenu assez tôt. Mais ce que du renseignement pas trop tardif aurait à coup sûr permis de faire c’est de sortir du contrat sans passer par la case humiliation pour la France qui aurait eu le temps de se préparer et gérer sa propre communication au lieu de subir de A à Z. Humiliation.... On ne peut pas dire que ça ait fait plaisir, c'est sûr. Mais qui est humilié, en fait ? Le pays qui a obtenu des centaines de millions en indemnités de sortie anticipé, a recruté des ingénieurs formés, bénéficie du travail réalisé pour vendre d'autres sous-marins en Europe ? Ou celui qui a multiplié son budget prévisionnel par 4 ou 5 sans garantie d'obtenir quoi que ce soit 15 ans plus tard, celui-là même dont le Premier Ministre a immédiatement été dégagé par les électeurs ? Le pays qui a "vendu" des SNA mais qui n'en a plus qui naviguent actuellement ou celui qui vient d'en sortir 3 neufs en 3 ans pour ses besoins propres ? Ou alors celui qui affirme depuis des années qu'il doit en produire 2 par ans mais n'en produit qu'un et voit sa flotte diminuer d'année année ? Il ne faut pas ressasser tous les "récits", tous les boniments qui nous sont infligés. 1 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant