Chris. Posté(e) le 15 août 2009 Share Posté(e) le 15 août 2009 et les gardes suisses, on peut les considérer comme des mercenaires ? (ou des soldats de Dieu ? :lol:)Pour moi, pas vraiment, car ils font ça par conviction et parce que c'est un honneur, pas pour l'argent*...*je crois qu'ils sont payés 1000 euros par mois (pour la troupe), mais ils ont des avantages (et beaucoup de contraintes...). Même un soldat de milice (service militaire ou cours de répétition) est mieux payé (environ 1800 CHF par mois, soit 1200 euros peut-être) et dispose de plus d'avantages (nourri, logé, blanchi transporté), pourtant c'est mal payé (pour la suisse) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
QuebecOne Posté(e) le 15 août 2009 Share Posté(e) le 15 août 2009 On n'est pas une force mercenaire parce qu'on est payé (le mot même de "soldat" veut dire "payé"). [glow=red,2,300]Les boîtes de contractors, elles sont des sociétés mercenaires[/glow], engagées pour une tâche précise et payées pour remplir exclusivement cette tâche, toute liberté leur étant laissée pour savoir comment la remplir et quel niveau de moyens mettre pour cela. les boîtes de contractors ne peuvent être définies comme mercenaire, car un mercenaire effectue des opérations offensives, ce qui n'est pas leurs cas. Quoi que l'on en dise, ils ne sont que des agents de sécurités en milieux ''très dangereux''... Comparé les opérations des ''blackwaters'' et cie aux activités des Bob Denard, Executive Outcomes, Carl Gustaf von Rosen, Mike Hoare, John Derek Barker, Daniel Gearhart , Northbridge Services Group, c'est tout bonnement ridicule... Ils ne font que des missions de servitudes, ce qui empêche une classification de mercenaire pour les PMC ''modernes'' qui sont connues. Cependant, les compagnies utilisant des ''Denard et cie'' pour des rôle offensif existent encore, mais leur nom n'apparaisse jamais, elles sont pour la plupart installé en Europe de l'est. Les plus grosses sont établie dans des lieu de non droit comme la Transnistrie... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 15 août 2009 Share Posté(e) le 15 août 2009 Blackwater, Dyncorp et la plupart des autres exécutent de fait tout autant des missions de combat. Et c'est pas le fait d'être engagé dans un coup d'Etat qui définit le mercenariat, ni légalement ni dans le principeni dans les faits. Pour le reste, on a vu des hommes de Blackwater exécuter des missions de combat; ils ne sont aucunement limités au gardiennage et à la protection des personnes en zones de guerre. Ils offrent même maintenant pour certains un service de renseignement, dont on fait plus que soupçonner qu'il a sa partie "action" (l'offre serait inintéressante sinon, étant donné la pléthore de boîtes d'intelligence économique et stratégique existantes et autrement mieux équipées, telles que Kroll, la plus grosse base de données privée au monde). Et surtout, Blackwater et Dyncorp en sont maintenant à proposer une brigade d'infanterie légère clé en main. C'est pas pour jouer les gardes du corps. Servitude, mon cul. Comparé les opérations des ''blackwaters'' et cie aux activités des Bob Denard, Executive Outcomes, Carl Gustaf von Rosen, Mike Hoare, John Derek Barker, Daniel Gearhart , Northbridge Services Group, c'est tout bonnement ridicule... Ca n'a rien de ridicule: c'est pas parce qu'il y a une raison sociale et un cabinet de lobbying que ça en fait un business honnête et propre aux attributions bien délimitées: ils sont juste la version institutionnalisée des artisans comme Denard et les autres "affreux" de la période post coloniale. Mais ils donnent tout autant dans le cradasse, à côté d'autres jobs de "servitude" (soutien, entraînement, protection rapprochée, protection de sites....) qui sont aussi très juteux. Mais ils offrent un service complet, et leur avantage pour ce faire est précisément le vide juridique qui encadre leur activité et leur existence. C'est pas parce que, avec de bons avocats, des connections politiques et de bons lobbyistes, ils ont réussi à entrer dans le paysage et à éviter le mot de "mercenaire", qu'ils ont inventé un autre business. Faut revenir sur terre, outre les histoires purement crapuleuses, nombre d'abus commis l'ont été par eux et n'ont pas eu à l'être par des soldats US, précisément parce que leur statut est très mal défini. C'est Bob Denard qui a rencontré un juriste et un financier, ce secteur. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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