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pertes US, de la coalition et autres actions depuis 2001


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Pertes de la coalition sur les differents theatre d’operation, Irak, Afghanistan, Phillipines, Soudan, Colombie, Pakistan….. que ce soit par fait de guerre ou accident durant une mission Essentiellement des pertes US, mais egalement d’autres, allemande, britanique, Ukrainienne, Italienne.. , liste non exhaustive depuis mai 2001 a mai 2005. sources « Navires et Histoires » Aout 2005 Avions : 27 appareils detruits, + 20 endommages 5 F18, + 3 endommages 1 F15, + 1 endommages 3 F16, +2 endommages, dont un F16 Danois perdus 5 F14, +2 endommages 1 tornado Britannique 1 Harrier +3 endommages dont un britanique 1 A10, + 4 endommages 1 B1-B 2 S3 B Viking, au dessus de l’afghanistan 2 U2, un en Afghanistan, un en Coree 3 C130, dont un Spectre, + 5 endommages 1 Casa 112, avions de transport italien crashes avec 72 italien a bord 1 Yak 42 Ukrainien 28 drones Helicos, 132 detruits + 132 endommages 14 CH 53 super stallion, dont 1 allemand en afghanistan 15 CH 47, +16 endommages 3 CH46, +3 endommages 7 Cobras ou super cobras, + 8 endommages 15 AH 64 Apache, + 56 endommages 30 UH 60, Black Hawk, +24 endommages 3 Sea King 9 Huey 23 Kiowa, +22 endommages 1 Puma, + 1 endommages 2 AB12 Italien 2 MI 17, afretes par la CIA en afghanistan 1 MI18 Bulgare 6 divers, principalement afretes par des « contractors » halliburton ou blackwater vehicules 49 chars ABRAMS +142 endommages, dont sans doute 15 a 20 retires du service 44 Bradley + 165 endommages 14 Amtrack, + 21 endommages 48 M113, + 46 endommages 9 stryker, + 27 endommages 1 Avenger, +2 endommages 3 Canons de 155mm Paladin 71 blindes divers, Warrior, Scimatar, Scarafone, BRDM, BTR80…. De toutes nationalites, Italie, ukraine, UK… 7 LAV, + 23 endommages 73 Humwee blindes, + 115 endomages 402 Humwee, + 430 endommages 152 vehicules divers, Nissan Patrol, Mercedes, Toyota…. 371 camions militaire, + 700 endommages 380 camions civils utilises sous contrats pour le ravitaillement des troupes US + de 3000 soldats Americains + de 125000 Irakiens, tout bords confondus

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+ de 70 % des pertes aériens sont accidentelles. Et pour les Hummers, le nombre de véhicules détruits à sacrément diminuer depuis l'année derniére ou quoi :shock: :?: J'avait mit la liste prit dans un n° l'année derniére et il indiqué plus 2 000 hummers HS :? Pour les pertes humaines, je pense qu'il s'agit plutot de 3000 militaires alliés toutes nationalités confondues.

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2 U2, un en Afghanistan, un en Coree

J'ai pas tout scruté, mais c'est le seul qui m'a sauté au yeux... Il ne manque pas le Crash du U2 au Koweit ?!

Pour les HUMMERS, il ne les remplaces peut-être plus 1/1, car les carnets de commandes sont remplis par le H3, en forte demande dans la Jet-Set et autres groupes de musique, en passant par les sportifs :lol: . Sans oublier, que cela reste une solution ECONOMIQUE pour doubler dans les bouchons...

Image IPB

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Pour le U2 dans le Golfe, il serat indiqué dans l'édition l'année prochaine, la il s'agit de "mai 2001 a mai 2005" ;)

Au fait :arrow: Casa 112, avions de transport italien crashes avec 72 italien a bord

Il ne s'agit pas plutot d'Espagnols :?:

Et pour la date de départ, je pensais que la guerre contre la terreur n'a commencé qu'aprés les attaques du 11 septembre 2001, pas en mai :shock: :?: :!:

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Concernant l'Italie:

:arrow: je ne me souviens pas de la perte de deux hélicos AB-212, en revanche un AB-412 a été perdu en Iraq

:arrow: il n'y a jamais eu 72 Italiens morts dans le crash d'un avion Casa, en revanche 62 Espagnols, je crois, étaient morts dans le crash d'un Yak russe loué pour rapatrier un contingent d'Afghanistan.

;)

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erratum, le Yak 42 ukrainien s'est ecrase avec 62 ITALIENS precise le numero de NetH c'est bien 1 helico AB 412 qui est perdus, mais il est mentionnes 2 fois dans l'article, d'ou l'erreur a cela il faut ajouter des navires endommages, comme un portes avions qui a tapes ses helices tribord dans un boutre irakien qui a coules des navires de gardes cotes endommages, et certainement d'autres

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erratum,

le Yak 42 ukrainien s'est ecrase avec 62 ITALIENS precise le numero de NetH

Je t'assure qu'il s'agissait de 62 soldats espagnols, et pas italiens. On en a d'ailleurs pas mal reparlé ces derniers jours avec le crash des deux hélicos Cougar espagnols en Afghanistan.

;)

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Marc a raison ,ceux sont bien des espagnols qui sont morts lors d'un crash d'avion de transport loué et non des Italiens.

Le 26 mai 2003, 62 militaires espagnols de retour de mission en Afghanistan avaient trouvé la mort à Trébizonde (nord-est de la Turquie) dans l’accident d’un triréacteur ukrainien Yak-42 vétuste qui les ramenait en Espagne. Treize membres d’équipage avaient également péri dans cet accident.

Quant au CVN qui s'est pris un boutre (petit bateau arabe) ,heureusement qu'il n'était pas remplis de TNT. :rolleyes: la question est: Est-ce que l'on peut le détecter ?

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Je connaisait ce site sur les pertes humaine mais je n'avais pas vue cette page : http://icasualties.org/oif/Province.aspx On voit bien que les provinces Sunnites sont representent 1/3 du pays concentrent l'immense majorité des pertes de la Coalition. Il y a des zones ou le chiffres de celles ci sont de 0.

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En regardant ton site j'ai trouvé cette animation assez surprenante sur la localisation des pertes de la coalition en irak

http://www.obleek.com/iraq/index.html

(cliquez sur le bouton rouge pour quelle se lance et patientez quelques instants)

Première chose...les américains me surprendrons toujours

On peut aussi constater que la situation est calme aux frontières de l'iran

Par contre à l'ouest près de la jordanie et de la syrie, on voit apparaitre de plus en plus de pertes dans des lieux quasiemment désertiques....infiltration d'alqaidamens ? ;)

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  • 2 months later...

En tout cas, la guerre propre, on en est loin : http://www.guardian.co.uk/Iraq/Story/0,2763,1638829,00.html A name that lives in infamy The destruction of Falluja was an act of barbarism that ranks alongside My Lai, Guernica and Halabja Mike Marqusee Thursday November 10, 2005 The Guardian One year ago this week, US-led occupying forces launched a devastating assault on the Iraqi city of Falluja. The mood was set by Lt Col Gary Brandl: "The enemy has got a face. He's called Satan. He's in Falluja. And we're going to destroy him." The assault was preceded by eight weeks of aerial bombardment. US troops cut off the city's water, power and food supplies, condemned as a violation of the Geneva convention by a UN special rapporteur, who accused occupying forces of "using hunger and deprivation of water as a weapon of war against the civilian population". Two-thirds of the city's 300,000 residents fled, many to squatters' camps without basic facilities. As the siege tightened, the Red Cross, Red Crescent and the media were kept out, while males between the ages of 15 and 55 were kept in. US sources claimed between 600 and 6,000 insurgents were holed up inside the city - which means that the vast majority of the remaining inhabitants were non-combatants. On November 8, 10,000 US troops, supported by 2,000 Iraqi recruits, equipped with artillery and tanks, supported from the air by bombers and helicopter gunships, blasted their way into a city the size of Leicester. It took a week to establish control of the main roads; another two before victory was claimed. The city's main hospital was selected as the first target, the New York Times reported, "because the US military believed it was the source of rumours about heavy casualties". An AP photographer described US helicopters killing a family of five trying to ford a river to safety. "There were American snipers on top of the hospital shooting everyone," said Burhan Fasa'am, a photographer with the Lebanese Broadcasting Corporation. "With no medical supplies, people died from their wounds. Everyone in the street was a target for the Americans." The US also deployed incendiary weapons, including white phosphorous. "Usually we keep the gloves on," Captain Erik Krivda said, but "for this operation, we took the gloves off". By the end of operations, the city lay in ruins. Falluja's compensation commissioner has reported that 36,000 of the city's 50,000 homes were destroyed, along with 60 schools and 65 mosques and shrines. The US claims that 2,000 died, most of them fighters. Other sources disagree. When medical teams arrived in January they collected more than 700 bodies in only one third of the city. Iraqi NGOs and medical workers estimate between 4,000 and 6,000 dead, mostly civilians - a proportionately higher death rate than in Coventry and London during the blitz. The collective punishment inflicted on Falluja - with logistical and political support from Britain - was largely masked by the US and British media, which relied on reporters embedded with US troops. The BBC, in particular, offered a sanitised version of the assault: civilian suffering was minimised and the ethics and strategic logic of the attack largely unscrutinised. Falluja proved to be yet another of the war's phantom turning points. Violent resistance spread to other cities. In the last two months, Tal-Afar, Haditha, Husaybah - all alleged terrorist havens heavily populated by civilians - have come under the hammer. Falluja is still so heavily patrolled that visitors have described it as "a giant prison". Only a fraction of the promised reconstruction and compensation has materialised. Like Jallianwallah Bagh, Guernica, My Lai, Halabja and Grozny, Falluja is a place name that has become a symbol of unconscionable brutality. As the war in Iraq claims more lives, we need to ensure that this atrocity - so recent, so easily erased from public memory - is recognised as an example of the barbarism of nations that call themselves civilised.

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C'est un article très anti-américain, pour les chiffres je ne sais pasexactement ce que ça vaut, mais pour les raccourcis historiques ("Jallianwallah Bagh, Guernica, My Lai, Halabja" and Grozny, des exécutions délibérées de civils par des militaires), on est à la limite de la propagandeet de la désinformation... C'est intéressant de comparer avec un article également sur la prise de Fallujah, mais largement pro-américain lui (checkpoint online) : "un piège mortel pour l’insurrection 28 novembre 2004 Frappe aérienne à Falloujah En s’emparant de Falloujah, les troupes de la coalition et du Gouvernement irakien ont infligé des pertes considérables à l’insurrection sunnite et brisé le symbole tiré de son unique et éphémère succès. Alors que sa phase de nettoyage se poursuit, la deuxième bataille de Falloujah est déjà devenue un modèle d’offensive en milieu urbain, une référence dans les opérations militaires modernes. Le fait même qu’elle ait eu lieu représente son principal succès : pour une armée engagée dans une mission de contre-insurrection, contraindre un adversaire à combattre pied à pied dans un environnement favorable à l’emploi des armes lourdes constitue en effet une situation idéale. Le corps expéditionnaire français en Indochine est allé jusqu’à s’enterrer à Dien Bien Phu pour mener un combat symétrique, alors que les Etats-Unis ont perdu la guerre du Vietnam sans avoir jamais réussi à y parvenir. «... Cette bataille revêt surtout une valeur symbolique, un règlement de comptes longtemps différé, et rappelle que les ennemis de la coalition restent incapables d'obtenir le moindre succès durable. » La ville de Falloujah devait être le tombeau des Américains, mais elle s’est avérée celui de leurs ennemis. Les chiffres annoncés par la coalition ne laissent aucun doute sur l’issue de la bataille : avec au moins 1200 insurgents tués et plus de 1000 capturés, contre 54 soldats US et 8 soldats Irakiens tués, c’est bien un combat à sens unique qui a été mené. En soi, il démontre une nouvelle fois la stupéfiante efficacité des unités américaines en milieu urbain, capables de prendre des villes entières avec 10 fois moins de pertes que l’histoire récente nous l’enseigne. Ce sont toutefois les quantités énormes d’armes, de munitions et de renseignements saisis qui montrent la vraie dimension de la bataille : un piège mortel qui balaie tout espoir de victoire pour la guérilla. Une erreur d'appréciation mortelle Les insurgents considéraient Falloujah comme un sanctuaire inviolable. En avril dernier, 2000 Marines avaient conquis les deux tiers de la ville et tué 600 combattants adverses pour 15 morts dans leur camp, mais 3 semaines de combats surmédiatisés menaçaient alors de dresser le pays contre les troupes américaines ; pour ne pas perdre l’Irak, la coalition avait pris la décision de perdre Falloujah. Les membres de la guérilla – et certains commentateurs européens – ont cru voir dans le retrait des Marines la preuve d’une victoire éclatante, alors même que le bilan des combats indiquait une défaite militaire. Mais ce sont surtout les médias arabes, en faisant de Falloujah un symbole de résistance populaire, qui ont amené les insurgents à provoquer leur propre perte. Sûrs de leur fait, ils ont effet transformé la ville en un bastion capital, une base d’opérations pour la plupart de leurs activités dans le triangle sunnite. Le nombre de combattants présents, étrangers et irakiens, a rapidement augmenté. De nombreux dépôts d’armes et d’explosifs ont été constitués et dissimulés. Des usines fabriquant des explosifs improvisés ont été ouvertes. Des studios vidéos rudimentaires ont été installés pour filmer et exécuter les otages. Parallèlement, le joug des islamistes s’est étendu à toute la population et lui a imposé une existence aussi carcérale que feu le régime des Taliban. En d’autres termes, les insurgents ont concentré leurs forces, leurs ressources et leurs éléments de commandement à Falloujah, tout en ruinant leur image au fil de leurs atrocités. Pendant ce temps, les Américains ont identifié les causes de leur échec : la lenteur relative de l’offensive, en raison d’effectifs insuffisants pour maintenir un rythme constant ; l’inefficacité des armes d’appui, due aux précautions nécessaires pour épargner au maximum la population civile ; la propagande des insurgents, qui a réussi à propager l’image fallacieuse de frappes indiscriminées jusque dans les médias occidentaux ; et la légitimité incertaine de l’attaque, puisque la décision relevait d’une puissance occupante. Ils ont donc conclu qu’une offensive destinée à prendre Falloujah pouvait aboutir, à condition d’obtenir une supériorité numérique confortable, d’écarter la majorité des non combattants, de neutraliser la propagande adverse et d’associer étroitement les Irakiens à l’attaque. La préparation de celle-ci a commencé au mois d’août, lorsque la ville a été prise dans un véritable étau psychologique : bouclage des principaux axes, survol permanent par des drones, frappes aériennes quasi quotidiennes et distribution de tracts. Confrontés à l’inéluctabilité de l’offensive coalisée et à la tyrannie des groupes islamistes, les résidants de Falloujah sont progressivement partis ; d’après le Croissant Rouge irakien, entre 150 et 175 familles sont restées, soit environ 1% du total. Une guérilla incapable de se fondre au sein de la population perd sa principale protection, mais seule une partie des insurgents a pris la fuite. La seconde bataille de Falloujah s’est déroulée sans boucliers humains, sans victimes civiles à même de dominer les reflets des combats. Pour conquérir rapidement la ville, qui s’étend sur une surface de 20 km2 et compte quelque 50'000 bâtiments, la coalition a réuni l’équivalent d’une division – soit 10'000 Marines et soldats avec 2000 militaires irakiens – contre environ 3000 insurgents. Le 8 novembre, 6 bataillons en ligne se sont lancés dans une offensive du nord au sud, qui aboutira après une semaine de combats acharnés au contrôle de tout l’objectif d’attaque. Mais cette opération a été largement appuyée, la veille de son déclenchement, par une action destinée à neutraliser la propagande des insurgents : la capture de l’hôpital principal de Falloujah par des forces spéciales, afin d’éviter que les bilans incroyablement rapides et lourds en pertes civiles de son corps médical ne placent les autorités irakiennes dans une situation intenable. La prise de Falloujah a ainsi comporté une dimension sémantique essentielle : la ville érigée en symbole de résistance populaire a été désertée par sa population et conquise de manière irrésistible par des soldats américains et irakiens. Cette importance des perceptions a été confirmée par les offensives précipitées lancées par les insurgés dans le reste du triangle sunnite et par l’exploitation faite d’un incident au cours duquel un Marine a apparemment abattu dans une mosquée un insurgent censé être mort. Mais l’incapacité du commandement militaire américain à contrôler en permanence son message n’a pas pour autant déclenché des réactions violentes ou solidaires dans le reste de l’Irak. Les chiites et les kurdes ont au contraire assisté sans déplaisir à une défaite majeure de l’insurrection sunnite, qui a perdu sa principale base d’opérations. En l’espace de 6 mois, Falloujah était en effet devenue un gigantesque arsenal regorgeant d’armes et de munitions, systématiquement stockées dans des bâtiments civils – 60% des mosquées dans toute la ville, et jusqu’à 80% des habitations dans certains quartiers – pour éviter les frappes aériennes ou les exploiter à des fins de propagande ; au total, les unités américaines en ont capturé plus de 1000 tonnes, réparties dans 203 caches majeures, tout en démantelant 11 fabriques d’explosifs improvisés. Mais Falloujah était également le centre nerveux de l’insurrection sunnite, et l’élimination brutale ou la fuite précipitée de ses dirigeants ont permis la saisie d’une véritable mine de renseignements : les Américains en ont plus appris sur leurs ennemis en une semaine à Falloujah que pendant toute une année. Il serait naturellement erroné de penser que le conflit de basse intensité que connaît l’Irak depuis la chute de Saddam Hussein va cesser avec la chute du principal bastion insurgé. Toutefois, la bataille de Falloujah fait partie d’une campagne lancée en octobre dernier dans tout le triangle sunnite afin d’empêcher la guérilla de s’opposer à la tenue d’élections démocratiques, et ses effets se feront sentir des mois durant. Elle montre également que l’administration américaine et le gouvernement irakien continuent de faire cause commune, malgré les divergences inévitables qui découlent des différences d’intérêts. Mais cette bataille revêt surtout une valeur symbolique, un règlement de comptes longtemps différé, et rappelle que les ennemis de la coalition restent incapables d’obtenir le moindre succès durable."

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C'est curieux de voir comment les 2 articles évoquent chacun de la présence des civiles au moment des combats :

The assault was preceded by eight weeks of aerial bombardment. US troops cut off the city's water, power and food supplies, condemned as a violation of the Geneva convention by a UN special rapporteur, who accused occupying forces of "using hunger and deprivation of water as a weapon of war against the civilian population". Two-thirds of the city's 300,000 residents fled, many to squatters' camps without basic facilities.

Iraqi NGOs and medical workers estimate between 4,000 and 6,000 dead, mostly civilians - a proportionately higher death rate than in Coventry and London during the blitz.

La préparation de [l'attaque] a commencé au mois d’août, lorsque la ville a été prise dans un véritable étau psychologique : bouclage des principaux axes, survol permanent par des drones, frappes aériennes quasi quotidiennes et distribution de tracts. Confrontés à l’inéluctabilité de l’offensive coalisée et à la tyrannie des groupes islamistes, les résidants de Falloujah sont progressivement partis ; d’après le Croissant Rouge irakien, entre 150 et 175 familles sont restées, soit environ 1% du total.

Une guérilla incapable de se fondre au sein de la population perd sa principale protection, mais seule une partie des insurgents a pris la fuite. La seconde bataille de Falloujah s’est déroulée sans boucliers humains, sans victimes civiles à même de dominer les reflets des combats.

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Des habitants dans une ville, c'est normal :lol:

Méme à Stalingrad, il restait quelques milliers d'habitants dans la zone des combats ;)

Pour Jallianwallah, que je ne connaisait pas, c'est une histoire qui s'est passé dans l'Empire des Indes en 1919, un troupe de 50 soldats s'est trouvant une manif de 10 000 personnes et à ouvert le feu, voici un lien en anglais :arrow:

http://www.geocities.com/Athens/Parthenon/2104/jallianwallah.html?200511

Pour en revenir à l'article en lui méme, la ville à été salement touché, mais ce n'est pas Grosny en 99 ou Caen en 44. Il suffit de voir les photos et les films des divers reporters et qui sont allé sur place et ceux des 2 belligérants.

Dans la méme veine, un journal italien à ressortit il y a quelques jours, un article ou l'on accusait en gros titre les GI's d'avoir employé les armes chimiques interdites à Falloujah :twisted:

Et de quoi parlait l'article :?: d'un interview d'un ex marine qui parlait de l'utilisation d'obus à phosphore :shock:

De plus le gus était rentré d'Irak en 2003, il n'a participer qu'a la guerre conventionnelle et les 1ers mois d'occupation; Pour Falloudjah, il y est allé comme touriste :?:

On amalgame les armes incendiaires a des armes de destructions massives :twisted:

L'armée américaine a fait usage de bombes au phosphore à Falloujah, accuse la RAI

ROME (AP) - La RAI, télévision nationale italienne, a diffusé mardi un documentaire accusant l'armée américaine d'avoir fait un "usage massif et sans dicernement" de bombes au phosphore, armes chimiques interdites par les Conventions de Genève, contre des populations civiles lors de l'offensive contre la ville irakienne de Falloujah en novembre 2004.

Selon le reportage, ces bombes n'ont pas été utilisées pour illuminer les combattants ennemis au cours d'opérations nocturnes, comme l'affirment les autorités américaines, mais pour s'attaquer à des civils et brûler leur chair "jusqu'à l'os".

Le documentaire, diffusé par la RaiNews24, la chaîne d'informations en continu de la RAI, s'appuie sur le témoignage de l'ancien Marine américain Jeff Eaglehart, qui dit avoir vu les corps calcinés d'enfants et de femmes après les bombardements.

"Des corps brûlés. Des corps brûlés d'enfants et de femmes. Le phosphore blanc tue sans faire de différence. C'est un nuage qui, dans un rayon de 150 mètres autour du point d'impact se disperse et brûle tous les être humains et les animaux", explique le militaire, qui a participé à l'assaut contre Falloujah.

L'armée américaine était déjà accusée d'avoir recouru à des armes interdites comme le napalm à l'occasion de cette offensive. Le 9 novembre 2004, le Pentagone avait néanmoins démenti tout usage d'armes chimiques dans les bombardements sur Falloujah.

Le gouvernement américaine a depuis reconnu, sur son site Internet, avoir fait un usage "très modéré" d'obus au phosphore "afin d'illuminer le théâtre d'opération". "Ils ont été tirés en l'air pour illuminer les positions ennemies la nuit et non contre les combattants ennemis eux-mêmes", insiste-t-on de même source.

Le porte-parole du Pentagone Bryan Whitman a pour sa part assuré mardi que le phosphore blanc était une arme conventionnelle. En revanche, il a dit ne pas savoir si l'armée américaine en a fait usage à Falloujah en 2004. AP

tl/v

Petit lien sur le produit, désolé, c'est en anglais, mais il y a des liens interressants :arrow:

http://en.wikipedia.org/wiki/White_phosphorus_incendiary

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  • 3 weeks later...

Je signale juste ce lien sur le nouveau document de la Maison Blanche : National Strategy for Victory in Iraq http://www.globalsecurity.org/military/library/policy/national/ns-victory-iraq_051130.htm Je n'ait pas eu le temps de l'étudier, et comme mon anglais laisse de toute à facon à désirer, Si quelqu'un à une version française, merci d'avance ;)

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