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AIR-DEFENSE.NET

[Porte-Avions, arbitrage décisionnel une affaire et une volonté Politique]


Philippe Top-Force

Messages recommandés

Le prix du baril de pétrole va forcément repartir vers des sommets dés que la reprise se confirmera, car la hausse de l'activité et de la demande ne peuvent avoir que cet effet.

L'option nucléaire est donc la plus sage, la plus justifiée. A moins d'équiper le navire de moteurs fonctionnant à l'huile végétale ("biodiesel") mais alors il ne pourra faire le plein partout dans le monde.

 

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On a dit aussi que le coût d'entretien était supérieur pour deux PA à propulsion différente, que pour deux similaires. Il me semble qu'il y a 5 ans le prix proposé pour un sistership du CDG était de 1.8 à 1.97 milliards, suivant certains aménagements et le  système anti-aérien. A voir...

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Bon sachant que le CDG est un peu petit et notamment trop court (une carène du Foch pour un déplacement de 42000 tonnes...)

Sachant que pour être plus long il va falloir envisager un déplacement de 50 à 55 000 tonnes en charge

Il va falloir soit caler trois K 15 dans le flotteur

Soit envisager une nouvelle génération de réacteur éventuellement non rechargeables

ceci a un coût mais c'est séduisant

de toute façon l'escorte sera jusque en 2040/2050 à propulsion classique

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bon le petrole pas cher, ca va pas durer, alors faut meme pas se poser la question...

Des la fin de la crise, hop c'est reparti pour la speculation

Alors j'invite tout le monde à en débattre ici  ;) sur ce lien

http://www.air-defense.net/Forum_AD/index.php/topic,10649.0.html

Ou ici http://www.air-defense.net/Forum_AD/index.php/topic,3921.msg377540.html#msg377540

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Un petit calcul

le K15 = 50MW

Puissance Frégates HORIZONS 46 MW

Puissance Frégates FREMM 36.2 MW

Donc il faudra peut être développer une nouvelle classe de Frégates avec des nouveaux réacteurs ?

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Plusieurs choses: le nucléaire c'est un alourdissement des bateaux (blindages anti radiations et blindages tout court - un coup au but dans la chaudière et bonjour le désastre). Partant de là, ça risque d'être dur à intégrer dans des frégates de 5-6000t.

Comme on le dit pour le pétrole, le combustible nucléaire va aussi se raréfier et devenir plus cher (surtout si son usage se généralise avec le manque de pétrole). Donc s'il a ses avantages, le choix du nucléaire n'est pas évident...

Certains arguments sont plutôt fallacieux: j'adore les mecs qui prétendent "apporte plus de flexibilité" quand il faut quand même du carbu pour les zincs et nourrir les hommes, quand à l'officier américain, sûr qu'il saurait être impartial sur un sujet pareil...

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Lu dans le Monde ce passage:

Dans un discours qui devait être prononcé au Havre jeudi 16 juillet, le président de la République entendait "réparer l'oubli historique qu'a fait la France de sa vocation maritime". "Comment avons-nous pu oublier que notre pays possède le deuxième territoire maritime mondial derrière les Etats-Unis: 11millions de kilomètres carrés, vingt fois le territoire métropolitain, une superficie supérieure à celle de la Chine et du Canada tout entier?, devait déclarer le chef de l'Etat. Notre avenir dépend de la mer, en tant que ressource, en tant qu'écosystème et en tant que lieu d'échange d'Aire protégée. 20% de la zone économique exclusive classée aire marine protégée d'ici à 2020 (moins de 1% aujourd'hui).

Littoral. Un tiers du littoral devra être préservé de toute urbanisation d'ici à 2020, contre 15% aujourd'hui.

Navires. Création d'une filière française de démantèlement des navires.

Une nouvelle ligne TGV entre Paris et Le Havre "L'avenir de nos grands ports se joue aussi à terre", devait déclarer Nicolas Sarkozy, jeudi 16juillet, au Havre. Pour "stopper le déclin" des ports français, le chef de l'Etat veut leur donner "des transports massifiés, 

C'est la première fois que le président de la République s'exprime sur la stratégie maritime de la France et place aussi haut l'impératif de protection des océans.

M.Sarkozy entend également "mobiliser l’ensemble des acteurs navals autour d’un programme industriel ambitieux de conception et de construction des navires du futur plus sûrs et plus économes", qui constituera l’un des piliers d’une"politique industrielle intégrée des métiers de la mer".

"Les activités maritimes, de la construction navale à la navigation elle-même, en passant par l’exploitation portuaire ou la déconstruction des navires en fin de vie, constituent des gisements d’emploi",

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Ces envolées lyriques du Président c'est bien beau, et on ne peut que partager les projets qu'il a évoqué. Ceci dit si on parle cette fois de l'aspect militaire, j'adore le "comment avons nous pu oublier ....". Il devrait dire "comment ai-je pu oublier ..." (car qui a décidé de différer la décision relative au PA2 alors que les chantiers de St-Nazaire auraient bien besoin de cette commande maintenant, qu ia décidé la réduction du nombre de FREMM de 17 à 11 ? de grâce qu'on ne prétende pas encore que c'est l'état major !).

Que le Président commence par générer la commande du PA2, et d'au moins 5 FREMM additionnelles, sans oublier d'accélérer le calendrier de livraison des SNA "Suffren", car pour l'instant c'est lui qui a oublié l'importance capitale de l'enjeu maritime.

Vouloir développer les échanges maritimes commerciaux de la France c'est une bonne idée, à condition qu'on développe aussi notre puissance navale militaire, car il vaut mieux que les deux aillent de pair comme l'ont bien compris les chinois ...

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Ces envolées lyriques du Président c'est bien beau, et on ne peut que partager les projets qu'il a évoqué. Ceci dit si on parle cette fois de l'aspect militaire, j'adore le "comment avons nous pu oublier ....". Il devrait dire "comment ai-je pu oublier ..." (car qui a décidé de différer la décision relative au PA2 alors que les chantiers de St-Nazaire auraient bien besoin de cette commande maintenant, qu ia décidé la réduction du nombre de FREMM de 17 à 11 ? de grâce qu'on ne prétende pas encore que c'est l'état major !).

Que le Président commence par générer la commande du PA2, et d'au moins 5 FREMM additionnelles, sans oublier d'accélérer le calendrier de livraison des SNA "Suffren", car pour l'instant c'est lui qui a oublié l'importance capitale de l'enjeu maritime.

Vouloir développer les échanges maritimes commerciaux de la France c'est une bonne idée, à condition qu'on développe aussi notre puissance navale militaire, car il vaut mieux que les deux aillent de pair comme l'ont bien compris les chinois ...

C'est l'arlesienne, le developpement maritime de la France ca fait des dizaine d'année qu'on en parle et des dizaine d'année de rien. En France la mer c'est le fun et c'est tout. Tant pis pour nous.

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Oui mon cher Philippe

Alors PA2 ou pétroliers à double coque ?  :lol:

Faudra trancher pour plusieurs coques civiles, duales et militaires à en lire cet article,  ;)

http://www.lesechos.fr/info/equip/300363781-chantiers-navals-la-sortie-du-tunnel-n-est-pas-pour-demain.htm

Victimes du fort recul d'activité dans le transport maritime et de la spéculation qui avait gonflé leurs carnets de commandes, les chantiers navals sont confrontés à une demande en chute libre. Et le marasme qui pourrait perdurer.     

AFP/Frank Perry"La récession a frappé durement les chantiers navals" et "une reprise durable est improbable avant un certain temps", estime l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dans un rapport publié cette semaine. Signe de cette crise qui affecte fortement le transport des marchandises et de matières premières, Rotterdam, le principal port européen, vient d'annoncer une baisse de 13,4% de son trafic au premier semestre, dont -15% pour le trafic de conteneurs.

De son côté, l'Organisation mondiale du commerce (OMC) prévoit une chute du commerce mondial de 10% en 2009, un recul "sans précédent" depuis la Deuxième Guerre mondiale.

Avant ce retournement, des années de forte croissance du transport maritime avaient poussé financiers et armateurs à passer d'innombrables commandes, au-delà des besoins réels. "Dommage que cette crise n'ait pas eu lieu avant, parce qu'elle aurait assaini le marché", qui a connu une véritable "frénésie spéculative", estime le délégué général de la Chambre syndicale française des chantiers navals (CSCN), Fabrice Theobald. Ainsi selon lui, des acteurs financiers sans lien avec le monde maritime, comme la banque d'affaires américaine Merrill Lynch, se sont soudain mis à acheter des navires en tablant sur leur valeur future. Résultat: pour les navires vraquiers qui transportent notamment des céréales ou des minerais les unités en commande représentent 68% de la flotte existante, déjà surcapacitaire.

Face au brutal retournement de tendance qu'a connu le transport maritime avec la crise, les opérateurs du secteur ont aujourd'hui tendance à annuler des commandes. Sur les 10.500 navires commandés dans le monde, on compte près de 600 annulations depuis la mi-2008, mais aussi "beaucoup de demandes de délais de livraison", selon le responsable des études du courtier maritime Barry Rogliano Salles (BRS), Jean-Frédéric Laurent. Et le pire est sans doute encore à venir: "nous estimons que l'ensemble des annulations pourrait être de l'ordre de 20% du carnet de commandes mondial", écrit BRS dans sa revue annuelle 2009.

Commandes en chute de 90% sur six mois

Or, il n'y a pas de salut à attendre des  compagnies maritimes. Confrontées à la raréfaction du crédit et à des perspectives de croissance très incertaines, elles ne commandent pas non plus de nouveaux navires. Ainsi, "les commandes ont chuté de plus de 90%" au cours des six derniers mois, pointe l'OCDE. Conséquence de cette nouvelle donne, "une grande partie des nouveaux chantiers, construits hâtivement par le jeu de la spéculation, va disparaître", prédit BRS. En première ligne se trouvent les grandes nations de la construction navale : Corée, Chine et Japon. En Europe (Norvège, France, Allemagne ou encore Croatie), la situation est globalement "plus saine" et "moins dramatique", estime M. Theobald.

Ce qui n'exclut pas une certaine inquiétude, comme aux chantiers STX de Saint-Nazaire, qui n'ont plus que trois bâtiments à livrer d'ici juin 2010. Faute de nouvelles commandes, les syndicats craignent d'importantes mesures de chômage partiel dès septembre.

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Pendant ce temps il y en a qui travaillent quand même dans les bureaux d'études. Le PA2 n'est pas abandonné, il est en train d'être repensé. Une chose est sûre, un programme commun avec les Brits n'offrait pas que des avantages. D'ailleurs en ce qui concerne les Brits, ils ont entamé la découpe des premières tôles mais ne savent pas trop comment ils vont payer leur construction ni ce qu'il vont mettre comme avions dessus parce que comme chacun sait les F-35 navalisés... c'est pas gagné.

Maquette du PA2 :

Image IPB

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Il est vrai qu'avec l'écart temporel entre le Charles De Gaulle et son hypothétique sister ship, il pourrait s'avérer pertinent d'attendre un peu plus (vers 2020) et de lancer la construction de deux nouveaux bâtiments.

Cela permettrait de recouvrer la dualité de porte-avions indispensable à notre flotte tout en ayant un Charles De Gaulle en fin de vie qui augmenterait nos potentialités voire remplacerait un BPC 4.

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