Turenne Posté(e) le 11 novembre 2006 Share Posté(e) le 11 novembre 2006 Est-ce qu'un quelqu'un pourrait me donner des informations precises sur le nombre de soldats francais en afghanistan? il me semble qu'il y a 200 gars des forces speciales (1er RPIMa sans doute?) et 800 autres militaires de l'AdT (quelles unites?). donc 1000 soldats de l'ADT au total Et puis il y a aussi le CdG avec son groupe aero-naval la bas. ca fait combien de marins a peu pres ca? 2-3000? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chris. Posté(e) le 11 novembre 2006 Share Posté(e) le 11 novembre 2006 le CDG n'est plus déployé là-base depuis belle lurette. Il doit par contre rester 6 chasseurs de l'AdA basés dans un pays voisin. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fenrir Posté(e) le 11 novembre 2006 Share Posté(e) le 11 novembre 2006 Le COS va etre retirer d'Afgha et le reste des troupes on ne sait pas. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Marc P Posté(e) le 11 novembre 2006 Share Posté(e) le 11 novembre 2006 En gros, il devrait y avoir: - 200 forces spéciales dans le cadre d'Enduring Freedom - env. 1'000 hommes à Kabul dans le cadre de l'ISAF - un détachement de l'Armée de l'Air - le dispositif naval en Mer d'Arabie/Océan Indien (min. 2 frégates ou avisos) [12] Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Turenne Posté(e) le 11 novembre 2006 Auteur Share Posté(e) le 11 novembre 2006 ok merci c'est confirme alors que le COS va retirer les 200 commandos d'afghanistan? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bastos Posté(e) le 11 novembre 2006 Share Posté(e) le 11 novembre 2006 Le CDG est retourné à Toulon en juin, à l'issue de sa mission Agapanthe.. Le site du Ministère de la défense est assez vague. Cependant, en recoupant des infos glanées dans Terre Info Magazine et sur le site de l'OTAN on arrive à ceci. Pour octobre, le déploiement de forces françaises terrestres dans le cadre des opérations Pamir (ISAF), Epidote et Héraclès (Enduring Freedom) était constitué comme suit: - 3e Brigade Mécanisée avec: - 1er-11e RC (Pamir XIV, a remplacé le 1er RHP) et - 126e RI (Pamir XIV) - 27e BIM (?) - 3e RG (?) - 3e Régiment Médical (RMED) Soit 1.180 hommes. Pas d'unité de la 11e BP apparemment; la plupart étaient déployés au Kosovo en octobre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hilariovespasio Posté(e) le 12 novembre 2006 Share Posté(e) le 12 novembre 2006 le CDG n'est plus déployé là-base depuis belle lurette. Il doit par contre rester 6 chasseurs de l'AdA basés dans un pays voisin. le tadjikistan je crois Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
lol94 Posté(e) le 12 novembre 2006 Share Posté(e) le 12 novembre 2006 Oui , sur la base de Douchambé au Tadjikistan avec environ 150 militaires et un détachement de trois mirage 2000d + 1 C135FR . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chris. Posté(e) le 12 novembre 2006 Share Posté(e) le 12 novembre 2006 ils sont rentrés les Mirage F1CR (ou CT je sais plus)? Parce qu'à une époque il y en avait trois aussi déployés de cette base. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
samson Posté(e) le 12 novembre 2006 Share Posté(e) le 12 novembre 2006 un article du point de ce jeudi relate les mésaventures du déploiement fr là-bas. Ca craint visiblement. Les Français dans le guêpier Afghan Trafiquants de drogue, talibans et seigneurs de la guerre mènent une guérilla farouche contre les forces de l'Isaf, auxquelles appartiennent des soldats français. Les Occidentaux peinent à contrôler la situation et sont contraints de redéfinir leur engagement dans ce pays. Reportage. De notre envoyé spécial Jean Guisnel Les soldats arrivant à l'aéroport militaire de Kaboul sont prévenus : les drapeaux des pays membres de l'Otan composant l'International Security Assistance Force (Isaf) sont généralement en berne. Chaque fois qu'un soldat de l'Isaf est tué, ils sont descendus à mi-mât. Depuis juillet, ils n'ont atteint que durant trois jours le sommet de leurs hampes... Un symbole emblématique d'une situation militaire qui ne cesse de se dégrader. Depuis fin juillet, l'Isaf est chargée de la sécurité de la zone sud de l'Afghanistan, la plus dangereuse. Trafiquants de drogue, talibans et autres seigneurs de la guerre organisent la résistance. Les forces de l'Isaf subissent aussi leurs assauts dans l'est du pays, frontalier du Pakistan. Un officier britannique estime qu'il ne s'agit pas d'un hasard mais d'une stratégie concertée. Des signes très inquiétants dans un pays qui, au fil des siècles, a mis à la porte tous ceux qui avaient prétendu le conquérir. Aux 30 000 hommes de l'Isaf s'ajoutent 8 000 Américains de l'opération Enduring Freedom. Les Russes, qui furent ici jusqu'à 140 000, n'ont pas pu tenir. Les Occidentaux feront-ils mieux ? Le problème du général français Frank Le Bot, commandant les forces de l'Isaf déployées dans Kaboul et sa région, c'est que la capitale est enchâssée dans la région de l'Est et se transforme vite en caisse de résonance. L'instabilité s'accroît. « En août et surtout en septembre, dit-il, nous avons connu les engins explosifs bricolés qui explosent au bord des routes, les roquettes, les attaques suicides. Mais les choses se sont calmées depuis la fin du ramadan. » Jusqu'à quand ? Le général s'inquiète : « On est arrivés avec des certitudes et un projet d'avenir imposé, dans un pays féodal vivant au début du Moyen Age. On ne peut pas gommer une civilisation. Je crains le rejet. » Chacun sait ici que la capitale afghane est vulnérable. Trop peu nombreuses, les troupes de l'Isaf et l'armée nationale afghane délaissent les régions du Wardak et du Logar, au sud-ouest de la ville, tout en sachant fort bien que dans ce sanctuaire les insurgés s'organisent. Et les soldats de l'Isaf se sentent de plus en plus menacés. A Kaboul, les véhicules militaires ne peuvent plus circuler que par deux, leurs occupants (deux au minimum) tenant leur arme chargée à la main, non sans porter en permanence un casque lourd et un gilet pare-balles. Les sorties en ville sont quasi interdites et la fréquentation des restaurants locaux n'est plus qu'un souvenir... Cependant, les Français ne renoncent pas à leur effort, comme est venu le rappeler durant le long week-end de la Toussaint le chef d'état-major des armées, le général Jean-Louis Georgelin. Après une visite éclair aux 200 commandos des forces spéciales déployés dans la région de Jalalabad et qui rentreront au début de 2007, il est venu à Kaboul tenir un discours réaliste au gros millier de soldats français présents dans la capitale : « L'insécurité grandit. Dans ces cas-là, il faut serrer les rangs et donner l'image de soldats déterminés. Nous pouvons être confrontés à des situations difficiles. » Le lieutenant Olivier Aguillon, 27 ans, chef de section au 126e régiment d'infanterie de Brive-la-Gaillarde, part patrouiller dans le 17e district de Kaboul, avec une douzaine d'hommes à bord de deux VAB (véhicules de l'avant blindé). « C'est sur la route que nous sommes le plus vulnérables », confirme-t-il. Les ordres sont stricts. Dès que les blindés sont coincés plus de deux secondes dans la circulation, ils se dégagent le plus rapidement possible. Pour éviter d'être la cible d'un attentat suicide... A l'arrivée dans la zone de patrouille, un quartier gris construit par les Soviétiques et principalement occupé par des fonctionnaires, des policiers attendent les Français pour faire, en leur compagnie, une longue patrouille à pied. Sans indifférence ni curiosité, la population ne réagit que peu à cette présence, et un jet de pierre par un enfant passera pour un « petit geste d'excitation ». Sans plus. L'exemple américain A cette mission de sécurité générale confiée aux Français s'en ajoute une autre : la formation des officiers de l'armée afghane dans le cadre de l'opération Epidote. Or les troupes de l'armée nationale afghane (Ana) désorientent quelque peu leurs instructeurs. Durant les opérations Medusa et Mountain Fury qui se sont déroulées durant l'été contre les talibans, essentiellement dans le sud du pays, puis pendant l'opération Oqab, en cours dans tout l'Afghanistan, les constatations ont été identiques. Patron d'Epidote, le colonel Franz Chapuis analyse : « Ils ont un très bon comportement au combat, mais ne manoeuvrent pas au sens occidental du terme et ne savent pas agir avec l'artillerie et les blindés. » Pour la plupart, les stagiaires de l'école d'officiers sont d'anciens moudjahidin désormais intégrés dans l'Ana. Combattants aguerris, souvent quadragénaires, ils ont vaincu les 140 000 Russes qui occupaient leur pays, puis les talibans qui leur succédèrent. Avec, c'est vrai, l'aide déterminante des Américains. Dans cette école, ils viennent aujourd'hui apprendre à faire la guerre comme les Français, et surtout comme les GI. Car ici le manuel scolaire est le « Field Manual » de l'armée américaine, et chaque bataillon afghan de 400 hommes compte 6 ou 7 conseillers américains. En début de semaine, les officiers stagiaires sont allés passer deux jours sur le terrain d'entraînement. Directement arrivé des écoles de formation d'officiers de l'armée de terre de Coëtquidan (Morbihan), le capitaine Jean-Claude Missonier fait face à une classe studieuse de plusieurs dizaines d'officiers. Assisté d'un interprète, il dissèque leur comportement devant le tableau : « Cette section est partie trop vite. Avant de monter à l'assaut de la position ennemie, je dois remettre mon groupe en place. » Le cours sera mis à profit, dans quelques semaines, par ceux des stagiaires qui seront affectés dans le sud du pays, au front, contre les talibans. Leur seule expérience, c'est l'offensive. Pour le colonel Haqmal Babagul, qui les dirige, « tout est nouveau pour eux. Ils ne connaissent pas la tactique ». Le capitaine Missonier résume : « Ils savent amener leurs hommes au combat, mais doivent maintenant apprendre à revenir avec eux. Il faut les calmer. Ces gens ignorent la peur ! » L'ambition des Français consiste donc à apprendre à leurs collègues afghans à canaliser leur ardeur pour les rendre capables d'agir au sein d'une force internationale comme l'Isaf. Lui aussi formateur, le lieutenant-colonel Vincent Lamauve précise : « Individuellement, ils savent se battre et ont le sens du terrain. Mais ils ont des difficultés pour coordonner leurs actions, pour combattre collectivement. Notre plus gros effort porte sur la capacité d'anticipation. Car ils ne prévoient jamais l'action suivante... » Le colonel Babagul développe : « C'est la conséquence de trente années de guerre. Ils ne savent utiliser ni l'artillerie ni les chars. La seule chose qui compte pour eux, c'est l'AK-47. Je parle des vrais combats... » L'armée afghane ne compte que 28 000 hommes, et chacun s'interroge à Kaboul sur la manière dont elle atteindra en 2009 l'effectif de 70 000 prévu par les accords de Bonn. Pourtant, son renforcement devient impératif, car l'Isaf peine à contenir des talibans de plus en plus vindicatifs. Ces derniers mènent contre elle la seule guerre qu'ils connaissent : celle des guérilleros et des partisans. Les escarmouches sporadiques ont désormais laissé place à de vraies batailles rangées. Les petits groupes de 10 ou 15 talibans sont souvent complétés par des unités de combat comptant une centaine d'hommes, ou davantage. Les récentes offensives ont été contrées grâce à l'aviation et aux hélicoptères. Dans les années 80, c'est également de cette manière que les Russes ont contenu les moudjahidin. Jusqu'à ce que ces derniers soient dotés de missiles antiaériens par la CIA... Personne à Kaboul ne parierait sur le fait que les talibans et les seigneurs de la guerre enrichis par l'opium ne disposeront jamais de missiles antiaériens. Pour l'instant, ils se lancent dans une tactique à l'irakienne, avec des bombes télécommandées placées au bord des routes et des attentats suicides. L'Isaf a perdu 45 soldats en 2006, et 55 autres, dont 6 Français des forces spéciales, sont morts dans l'opération Enduring Freedom. Cela risque fort, hélas, de n'être qu'un début... © le point 09/11/06 - N°1782 - Page 53 - 1345 mots Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tiger Posté(e) le 12 novembre 2006 Share Posté(e) le 12 novembre 2006 il y a surtout des Mirage 2000D là bas, et ils ont fait des prouesses, l'un deux à dernièrement sur guidage laser de troupes américaines (probablement des commandos mais ça c'est pas dit dans l'article que j'ai lu) anéhanti un groupe très important de talibans avec véhicules (des Toyotas je suppose) et pas mal d'armement je me suis dit que c'était bizarre que dans un journal on parle d'un évènement qui arirve presque quotidiennement, mais c'est un haut fait d'arme en fait de compte car on parlait de plus de 100 talibans tués d'un seul coup Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Neo Posté(e) le 12 novembre 2006 Share Posté(e) le 12 novembre 2006 ils sont rentrés les Mirage F1CR (ou CT je sais plus)? Parce qu'à une époque il y en avait trois aussi déployés de cette base. Oui ils sont rentrer il y a quelques mois Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hilariovespasio Posté(e) le 12 novembre 2006 Share Posté(e) le 12 novembre 2006 il y a surtout des Mirage 2000D là bas, et ils ont fait des prouesses, l'un deux à dernièrement sur guidage laser de troupes américaines (probablement des commandos mais ça c'est pas dit dans l'article que j'ai lu) anéhanti un groupe très important de talibans avec véhicules (des Toyotas je suppose) et pas mal d'armement je me suis dit que c'était bizarre que dans un journal on parle d'un évènement qui arirve presque quotidiennement, mais c'est un haut fait d'arme en fait de compte car on parlait de plus de 100 talibans tués d'un seul coup oh le carnage ils on du etre surpris... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Coriace Posté(e) le 13 novembre 2006 Share Posté(e) le 13 novembre 2006 100 morts... Dire "waou c'est une prouesse" n'est pas génial. Saluons la prouesse technique mais déplorons le carnage humain. (ne croyez pas que j'en veuille à nos soldats qui font leur travail mais ne considérons pas ceci comme un jeu de shoot...) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Clairon Posté(e) le 13 novembre 2006 Share Posté(e) le 13 novembre 2006 il y a surtout des Mirage 2000D là bas, et ils ont fait des prouesses, l'un deux à dernièrement sur guidage laser de troupes américaines (probablement des commandos mais ça c'est pas dit dans l'article que j'ai lu) anéhanti un groupe très important de talibans avec véhicules (des Toyotas je suppose) et pas mal d'armement je me suis dit que c'était bizarre que dans un journal on parle d'un évènement qui arirve presque quotidiennement, mais c'est un haut fait d'arme en fait de compte car on parlait de plus de 100 talibans tués d'un seul coup Etonnant, d'autres articles (dans air& cosmos je crois me souvenir) mentionnent qu'en raison du manque de systèmes de communication protégés aux standards US/OTAN, l'AdA ne peut/pouvait pas remplir plusieurs missions au profit de troupes US au sol ... Clairon Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tiger Posté(e) le 14 novembre 2006 Share Posté(e) le 14 novembre 2006 ben là, ça a été fait, peut être par téléphonne portable !! [08] a moins que pour la propagande de l'armée US qui merde un peu ces derniers temps, ils aient dit troupes US au sol...et qu'en fait c'était nos gars du 1er RPIMa !!! mais je ne vois pas le problème d'interrobabilité entre le matériel américain et le français, la gamme GBU est utilisée par les deux, donc plusieurs types de désignateurs lasers utilisables pour les communications, ils ont probablement du mettre en place un système qui permet à toute unité terrestre qui en manifeste le besoin de recevoir un appui aérien, quel que soit le pays de l'avion le plus proche parce quand on est au sol pris en embuscade, un appui aérien qui vienne de n'importe quel pays fait toujours du bien Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité ZedroS Posté(e) le 10 décembre 2006 Share Posté(e) le 10 décembre 2006 En tout cas, ça chauffe toujours salement là bas : http://news.independent.co.uk/uk/this_britain/article2062516.ece Killed in action: Marine Jonathan Wigley, born Melton Mowbray, 1985. Died Garmsir, 2006 His death on Tuesday seemed to be just another tragic casualty in Afghanistan. But his killing, possibly by US fire, raises a series of questions that should haunt the men who sent him to war. By Kim Sengupta in Helmand and Raymond Whitaker Published: 10 December 2006 Resistance had been muted as the Royal Marines of Zulu Company crossed the bridge over Helmand river into the Taliban country of Garmsir. Although there was a full moon, some sporadic gunfire and a few misplaced grenades seemed to the only things to worry about. But then suddenly, there was a ferocious ambush from a hidden and well-entrenched enemy. The British troops were pinned down in a stretch of farmland, among mud-walled compounds and a network of irrigation canals, with their line of retreat cut off by relentless fire from machine-guns and mortars. As the insurgents tried to encircle them, the beleaguered men of 45 Commando called in air support. Taliban positions were pounded by US F-18s and A-10s, and British Apache helicopter gunships. It was at this moment, amid the flames, smoke and ear-splitting noise, that Jonathan Wigley was mortally wounded - almost certainly by friendly fire. "I saw it. It was the A-10. I was five feet away," said a marine afterwards, his face etched with dirt and tiredness. "I saw it swooping toward us. I will never forget that noise. It was horrible." An armoured ambulance took Marine Wigley, from Melton Mowbray, and another wounded man from the scene. It was a harrowing journey, with bullets constantly hitting the armour. Describing their attempts to revive Marine Wigley, a Garmsir member of the medical crew made pounding motions in the air. "We kept going for 20 minutes," he said quietly. "But he had stopped breathing." The death of the 21-year-old marine last Tuesday, in one of the heaviest clashes 45 Commando has seen since it arrived in Helmand two-and-a-half months ago, has raised fresh questions about the British mission in southern Afghanistan. It comes amid revelations this weekend that hundreds of troops wounded in Iraq and Afghanistan are to be awarded millions of pounds in compensation following a ruling by the Government that they are victims of crime, not war. The decision has far-reaching implications, and means that insurgents attacking British troops in these theatres of war are now officially regarded as criminals, not enemy troops. The groundbreaking ruling means that some 40 injured servicemen can expect to receive payments of up to £500,000 each in a series of test cases. Compensation will be on a sliding scale based on the severity of injury - from £1,000 for a small facial scar to £500,000 for the loss of a limb - and the first payments will be made in early spring. The ruling was agreed, it is understood, after government lawyers became afraid that the Ministry of Defence could be open to legal challenges by soldiers injured in Iraq after the end of "at war" hostilities in May 2003. In southern Afghanistan, although the Royal Marines have engaged in several firefights with the Taliban around Garmsir in recent weeks, Tuesday was the first time they had tried to seize ground from the insurgents, and they found themselves outnumbered. With Taliban fighters attempting to move in behind them, troops had to blast their way out through a succession of mudbrick walls. After a 10-hour battle, Zulu Company withdrew to their starting point, a small bridgehead on the eastern side of the Helmand river, the only part of the Garmsir district in Afghan government hands. They have stayed there since, fighting off fresh Taliban attacks. His men had expected resistance, said Major Andy Plewes, the company commander. "What we didn't know was how strong it was. We were prepared for it, which is why we were able to hold them off and move safely back ... but we don't have enough forces in the area to hold ground completely. That has to be done by Afghan security forces." Major Plewes was identifying one of the worst problems facing Nato forces in Afghanistan. Their British commander, Lt-Gen David Richards, had hoped to adopt less aggressive tactics than the US forces they replaced, but like the Americans, they are constantly having to make up in firepower what they lack in numbers on the ground. If Lt-Gen Richards had been given the strategic reserve of around 1,000 soldiers he has constantly sought, troops needing support would not have to rely so frequently on air strikes. These inevitably have unintended effects: while Marine Wigley was in a very dangerous situation, the risks of having to call in a fearsome ground-attack aircraft such as the A-10 to blast insurgents in the next trench are obvious. At the recent Nato summit in Riga officials claimed that the removal of caveats on their troops' rules of engagement by some nations "effectively made 2,000 more troops available for the front line". But this is little more than sleight of hand. With a lack of helicopters, and forces stretched across Afghanistan, it is simply not possible to move troops around in large numbers. For the British forces in Helmand, the shortage of fighting soldiers may cost them an opportunity in Garmsir. The town has been at the centre of heavy fighting between government forces and the Taliban, which has many militants from nearby Pakistan in its ranks. During the summer, when the insurgents twice seized Garmsir, even local people who opposed the presence of foreign forces were angered when the insurgents burned the Afghan flag and hoisted the banners of two Islamist groups in Pakistan. There is also disquiet about the laws of the old Taliban regime being introduced in areas held by Islamists. Schools have been shut down and there have been a number of public executions. Ahmed Jan, who moved with his family of nine from Garmsir to the provincial capital, Lashkar Gah, said: "We had nothing but fighting there all summer, and I know a lot of people have left their homes. The Talibs take over our homes and carry out their attacks, then Nato do their bombing, so it is safer to move away. But why are the British not driving out the Talibs? The answer is that the British would need a much bigger force without having to use the kind of firepower that would leave the locals finding only ruins on their return. Nor is that supposed to be the mission: commanders stress they went into Helmand to provide support for reconstruction and development, not to seek war with the Taliban. Troops are carrying out what development work they can in Helmand, but they lack the numbers to have a major impact. When winter is over, the Taliban vows to return in greater force. If Nato troops find themselves battling the insurgency, with no goal in sight, Mr Jan will not be alone in asking why foreign troops are there. At that point, others might need reassurance that Marine Wigley did not die in vain. Resistance had been muted as the Royal Marines of Zulu Company crossed the bridge over Helmand river into the Taliban country of Garmsir. Although there was a full moon, some sporadic gunfire and a few misplaced grenades seemed to the only things to worry about. But then suddenly, there was a ferocious ambush from a hidden and well-entrenched enemy. The British troops were pinned down in a stretch of farmland, among mud-walled compounds and a network of irrigation canals, with their line of retreat cut off by relentless fire from machine-guns and mortars. As the insurgents tried to encircle them, the beleaguered men of 45 Commando called in air support. Taliban positions were pounded by US F-18s and A-10s, and British Apache helicopter gunships. It was at this moment, amid the flames, smoke and ear-splitting noise, that Jonathan Wigley was mortally wounded - almost certainly by friendly fire. "I saw it. It was the A-10. I was five feet away," said a marine afterwards, his face etched with dirt and tiredness. "I saw it swooping toward us. I will never forget that noise. It was horrible." An armoured ambulance took Marine Wigley, from Melton Mowbray, and another wounded man from the scene. It was a harrowing journey, with bullets constantly hitting the armour. Describing their attempts to revive Marine Wigley, a Garmsir member of the medical crew made pounding motions in the air. "We kept going for 20 minutes," he said quietly. "But he had stopped breathing." The death of the 21-year-old marine last Tuesday, in one of the heaviest clashes 45 Commando has seen since it arrived in Helmand two-and-a-half months ago, has raised fresh questions about the British mission in southern Afghanistan. It comes amid revelations this weekend that hundreds of troops wounded in Iraq and Afghanistan are to be awarded millions of pounds in compensation following a ruling by the Government that they are victims of crime, not war. The decision has far-reaching implications, and means that insurgents attacking British troops in these theatres of war are now officially regarded as criminals, not enemy troops. The groundbreaking ruling means that some 40 injured servicemen can expect to receive payments of up to £500,000 each in a series of test cases. Compensation will be on a sliding scale based on the severity of injury - from £1,000 for a small facial scar to £500,000 for the loss of a limb - and the first payments will be made in early spring. The ruling was agreed, it is understood, after government lawyers became afraid that the Ministry of Defence could be open to legal challenges by soldiers injured in Iraq after the end of "at war" hostilities in May 2003. In southern Afghanistan, although the Royal Marines have engaged in several firefights with the Taliban around Garmsir in recent weeks, Tuesday was the first time they had tried to seize ground from the insurgents, and they found themselves outnumbered. With Taliban fighters attempting to move in behind them, troops had to blast their way out through a succession of mudbrick walls. After a 10-hour battle, Zulu Company withdrew to their starting point, a small bridgehead on the eastern side of the Helmand river, the only part of the Garmsir district in Afghan government hands. They have stayed there since, fighting off fresh Taliban attacks. His men had expected resistance, said Major Andy Plewes, the company commander. "What we didn't know was how strong it was. We were prepared for it, which is why we were able to hold them off and move safely back ... but we don't have enough forces in the area to hold ground completely. That has to be done by Afghan security forces." Major Plewes was identifying one of the worst problems facing Nato forces in Afghanistan. Their British commander, Lt-Gen David Richards, had hoped to adopt less aggressive tactics than the US forces they replaced, but like the Americans, they are constantly having to make up in firepower what they lack in numbers on the ground. If Lt-Gen Richards had been given the strategic reserve of around 1,000 soldiers he has constantly sought, troops needing support would not have to rely so frequently on air strikes. These inevitably have unintended effects: while Marine Wigley was in a very dangerous situation, the risks of having to call in a fearsome ground-attack aircraft such as the A-10 to blast insurgents in the next trench are obvious. At the recent Nato summit in Riga officials claimed that the removal of caveats on their troops' rules of engagement by some nations "effectively made 2,000 more troops available for the front line". But this is little more than sleight of hand. With a lack of helicopters, and forces stretched across Afghanistan, it is simply not possible to move troops around in large numbers. For the British forces in Helmand, the shortage of fighting soldiers may cost them an opportunity in Garmsir. The town has been at the centre of heavy fighting between government forces and the Taliban, which has many militants from nearby Pakistan in its ranks. During the summer, when the insurgents twice seized Garmsir, even local people who opposed the presence of foreign forces were angered when the insurgents burned the Afghan flag and hoisted the banners of two Islamist groups in Pakistan. There is also disquiet about the laws of the old Taliban regime being introduced in areas held by Islamists. Schools have been shut down and there have been a number of public executions. Ahmed Jan, who moved with his family of nine from Garmsir to the provincial capital, Lashkar Gah, said: "We had nothing but fighting there all summer, and I know a lot of people have left their homes. The Talibs take over our homes and carry out their attacks, then Nato do their bombing, so it is safer to move away. But why are the British not driving out the Talibs? The answer is that the British would need a much bigger force without having to use the kind of firepower that would leave the locals finding only ruins on their return. Nor is that supposed to be the mission: commanders stress they went into Helmand to provide support for reconstruction and development, not to seek war with the Taliban. Troops are carrying out what development work they can in Helmand, but they lack the numbers to have a major impact. When winter is over, the Taliban vows to return in greater force. If Nato troops find themselves battling the insurgency, with no goal in sight, Mr Jan will not be alone in asking why foreign troops are there. At that point, others might need reassurance that Marine Wigley did not die in vain. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LBP Posté(e) le 11 décembre 2006 Share Posté(e) le 11 décembre 2006 la france va retirer les 200 commandos? Quand? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manu Posté(e) le 11 décembre 2006 Share Posté(e) le 11 décembre 2006 Début 2007 il me semble. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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