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Europe de la Défense ?


Messages recommandés

Le 20/05/2024 à 12:37, Heorl a dit :

les plaques latérales étant souvent très inconfortables et donc presque jamais portées.

Ca me fait penser penser à certaines protections dans l'industrie.

Ca existe, sur le papier c'est là, et pour la visite des toubibs avec les élus c'est là aussi. la protection théorique normative est maximale.

En pratique, c'est bcp moins là.....et s'il y a un "problème", alors c'est une faute, il s'agit ensuite de désigner un coupable. Si toutes les règles et toutes les protections devaient être actives à demeure, les capacités opérationnelles seraient considérablement amoindries....mais.....Chut !! 

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Il y a 2 heures, Alexis a dit :

Le MGCS en est à la décision de réaliser deux versions différentes, un char commun franco-allemand "français" et un char commun franco-allemand "allemand"... bref il prend la direction de l'Europa-Panzer et de l'EPC

En soit ça n'a pas trop mal fonctionné avec les FREMM. Ça a au moins permis de mutualiser le prix d'une partie des études et de certains sous-systèmes. On a même réussi à ne pas trop se marcher sur les pieds pour l'export.

Certes Naval Group et Fincantieri avaient des outils industriels relativement équivalents donc le partenariat était plus équilibré que pour le MGCS (et c'est probablement plus facile de s'entendre avec les Italiens qu'avec les Allemands).

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il y a 29 minutes, Alzoc a dit :

(et c'est probablement plus facile de s'entendre avec les Italiens qu'avec les Allemands).

Oui, et au niveau fonctionnement des structures aussi ( au delà du politique ) et mentalité travail.

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Pour rester Audiardesque : "ambiance et cotillons sur les rives du Rhin" et "ça va chier dans le ventilo lors du prochain sommet franco-allemand" ...

Le taulier, j'adore ...

Clairon

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Il y a 4 heures, Alzoc a dit :

En soit ça n'a pas trop mal fonctionné avec les FREMM. Ça a au moins permis de mutualiser le prix d'une partie des études et de certains sous-systèmes. On a même réussi à ne pas trop se marcher sur les pieds pour l'export.

Ah bon.

 

Il y a 4 heures, ksimodo a dit :

Oui, et au niveau fonctionnement des structures aussi ( au delà du politique ) et mentalité travail.

Pas dans le spatial alors. :rolleyes:

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Bonjour,

https://www.rtbf.be/article/le-fabricant-de-munitions-knds-investit-pour-produire-des-obus-destines-en-partie-a-l-ukraine-11381276

Quelques ordres de grandeurs pour un nouvel investissement en belgique.

nouvelle usine, 30000 obus 155mm pour un capex de 10kk euros. 
‘le prix d un obus de 7ke semble exagéré.

d accord à la fin , l usine coûtera le double et sortira de terre avec 2 ans de retard mais nous pouvons saluer l initiative.

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  • 2 weeks later...

Si tu veux bien je te cite ici parce que l'interview de Mitsotakis est intéressante sur ce point. Il est probablement le plus proche des idées de Macron sur bien des sujets et notamment l'autonomie stratégique de l'Europe.

https://www.primeminister.gr/2024/06/06/34433

Je ne site qu'un extrait mais il vaut le coup d'oeil.

Apostolos Maggiriadis : Monsieur le Président, bonjour et merci beaucoup d’avoir participé au bulletin d’information détaillé de l’ERT ce soir, depuis la frégate « Kimon ». Nous sommes situés dans les installations de Naval Group à Lorient, en France. Dans peu de temps, nous recevrons cette frégate, en 2025 comme tout le montre.

Et immédiatement après, vous serez ici en Normandie, vous serez avec le reste des dirigeants, aujourd’hui marque les 80 ans du début de la défaite du fascisme en Europe.

Sur ce point, je voudrais tout d’abord vous demander si vous partagez la crainte du président Macron que « l’Europe soit en danger de mort ». Et si vous pensez que l’enjeu principal de l’Europe pour les cinq prochaines années est son autonomie stratégique, comment positionnez-vous la Grèce dans cette discussion ?

Kyriakos Mitsotakis : Tout d’abord, permettez-moi de dire, M. Maggiriadis, qu’aujourd’hui est un moment important pour moi, car c’est la première fois que j’ai l’occasion de visiter le chantier naval de Naval Group.

Nous sommes à bord de la frégate « Kimon », l’une des trois frégates à la pointe de la technologie Belh@rra aurons rejoint notre Marine d’ici 2026. Nous parlons des navires les plus modernes qui navigueront en Méditerranée, grâce à la coopération stratégique que la Grèce a avec la France et à un investissement très important, le plus important de ces dernières décennies, dans la modernisation de notre marine.

Je dirais que ce navire s’ajoute à une histoire très glorieuse d’importants navires grecs qui ont fièrement élevé le bleu et le blanc.

Pour en venir à votre question, en commençant par la deuxième partie de votre déclaration introductive, nous célébrons en effet aujourd’hui le 80e anniversaire de la plus grande opération de débarquement militaire de l’histoire, le jour J en Normandie, à laquelle les forces grecques ont également participé.

Apostolos Maggiriadis : Deux corvettes grecques, en fait.

Kyriakos Mitsotakis : Avec deux corvettes grecques. Au début de la fin pour l’Allemagne nazie, l’Italie fasciste avait déjà été vaincue.

Et je pense qu’il s’agit d’un rappel constant qu’à l’heure actuelle, aucune naïveté géopolitique ou géostratégique n’est justifiée. Nous vivons une époque turbulente. Je ne partage pas le pessimisme quant à la fin de l’Europe. Je pense que l’Europe trouve la force de se régénérer et de s’adapter aux nouvelles conditions géopolitiques.

Mais ce que je dirais, c’est que moi et le président Macron, le président Macron et moi, parlions d’abord de la nécessité de l’autonomie stratégique de l’Europe avant même l’invasion russe de l’Ukraine. Je pense que cette approche du nouveau rôle de l’Europe aujourd’hui est justifiée. Cela nécessite bien sûr également une coopération européenne accrue.

Ce n’est pas un hasard si nous avons choisi de construire nos navires dans un chantier naval français, avec la valeur ajoutée - je tiens à le dire - des chantiers navals de Salamine, car ce navire est composé de neuf blocs. L’un des neuf pâtés de maisons vient de Salamine.

Cela démontre également le potentiel que peut acquérir le secteur des chantiers navals grecs, qui est en cours de modernisation. Il est sorti du bourbier de décennies dans lequel il s’est trouvé et peut également apporter une valeur ajoutée significative. Nous ne sommes pas seulement intéressés par la construction d’un navire en France, nous sommes également intéressés par la création de valeur ajoutée aux entreprises grecques et la création d’emplois grecs.

Apostolos Maggiriadis : Puisque vous parlez de ces efforts conjoints en Europe et qu’il y a quelques semaines, avec Donald Tusk, vous avez présenté une proposition pour un dôme antiaérien commun en Europe, je tiens à dire que le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, tout en qualifiant cette proposition d’intéressante, a déclaré qu’elle ne concernait pas le budget européen. Parce qu’il ne peut pas financer les systèmes d’armes et a donc émis quelques réserves sur qui prendra les décisions, où seront les batteries.

J’aimerais que vous nous expliquiez un peu comment vous y pensez exactement et comment cela peut se dérouler.

Kyriakos Mitsotakis : Écoutez, si nous ne pensons pas de manière ambitieuse et « hors des sentiers battus », nous resterons ancrés dans les perceptions du passé.

Ce que nous avons dit avec le Premier ministre Tusk est relativement simple. Si nous voulons créer un fonds de défense unique financé par des fonds européens, quelque chose de similaire - pour le dire simplement - à un fonds de relance pour la défense, évidemment beaucoup plus petit, cela doit également être lié à des projets stratégiques prioritaires pour l’Europe, qui peuvent unir l’industrie européenne et apporter une valeur ajoutée européenne à nos préoccupations communes en matière de défense.

Nous avons cité la défense antimissile comme exemple d’un tel projet, qui pourrait potentiellement être financé par un tel fonds.

Nous n’en sommes qu’au début de ce débat, mais je préfère voir des opportunités plutôt que d’éliminer les obstacles.

Apostolos Maggiriadis : Cependant, ce sera quelque chose que vous soulèverez, j’imagine, dans un avenir proche.

Kyriakos Mitsotakis : Absolument. Pas seulement moi, je pense que c’est quelque chose qui sera également inclus dans les priorités stratégiques du Conseil européen, dans le nouvel agenda que le président Michel présentera. C’est quelque chose qui a déjà été salué par la présidente de la Commission européenne, Mme von der Leyen.

La question qui se pose en fin de compte est de savoir si les budgets nationaux, dans un environnement de discipline budgétaire, peuvent résister à l’augmentation des dépenses que nous reconnaissons tous devoir consacrer à notre défense.

Écoutez, de toute façon, en tant que Grèce, nous ferons les dépenses nécessaires.

Apostolos Maggiriadis : Quoi qu’il en soit, nous consacrons plus de 2 % de notre budget aux dépenses de défense.

Kyriakos Mitsotakis : Ce navire sur lequel nous sommes est financé par l’arriération des Grecs. Mais c’est le prix de la liberté et de l’indépendance nationale lorsque nous sommes dans un coin géopolitique plus complexe de l’Europe.

Tout ce que nous pouvons ajouter aux possibilités du budget national sera un grand soulagement pour nous, mais aussi une occasion de prouver que nous pouvons le faire nous-mêmes en tant qu’Europe. Parce que l’Europe, ne nous y trompons pas – cela ne concerne pas tant la Grèce mais concerne le reste de l’Europe – avait essentiellement cédé ses garanties de défense et de sécurité aux États-Unis et à l’OTAN. Pouvons-nous tenir cela pour acquis, compte tenu de ce qui peut se passer aux États-Unis ?

Apostolos Maggiriadis : Vous voulez dire qu’il y a une chance que Trump soit élu à la présidence des États-Unis.

Kyriakos Mitsotakis : Nous ne savons pas. Et, j’insiste, ce que nous proposons n’est pas un substitut à l’OTAN. Je ne suis pas non plus de ceux qui croient que l’OTAN, quel que soit le choix des Américains, sera amenée à décliner. C’est un complément à l’OTAN.

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  • 1 month later...

Morceau choisi pour réveiller ce fil là  @herciv  repris du fil "Marine Néerlandaise" page 41

"Le truc c'est que l'Europe de la défense est inéluctable. Cette Europe de la défense est limitée dans sa croissance tant que l'industrie de la défense européenne n'a pas verrouillé son marché domestique. La logique veut que l'industrie serve d'arsenaux dans la profondeur stratégique de l'Europe mais pas trop loin du front. Et l'idéal pour çà c'est l'Espagne, La France et les UK. Les US sont beaucoup trop loin et doivent organiser un lien logistique extrêmement couteux qui n'est plus à leur portée financière et que Trump ou Harris va forcément arrèter.

Si Poutine et Xi augmentent encore la tension mondiale les US n'auront absolument pas les reins pour aider l'Europe. C'est vrai sur les plans financiers, capacitaires ou industriels. Je dirais même que si l'Europe trouve de la cohérence l'aide pourrait être inversée pour alimenter l'effort US. C'est déjà le cas puisque la dette US est souscrite très fortement par les UK.  Certain ne veulent pas anticiper ce mouvement de balancier comme Rheinmetal ou BAE c'est-à-dire être de plus en plus dépendantes des besoins capacitaires US 

Acheter de l'armement US est une manière de soutenir ce pays. Mais c'est avoir une vision stratégique bien pauvre. L'Europe dans son ensemble pourra inverser le rapport de force avec les US en faisant un plan Marshall inversé. Evidemment les US voient venir le problème et tente de gagner du temps en continuant à vendre de l'armement. Mais l'apport capacitaire de cet armement est vraiment très pauvre et çà inéluctablement tout le monde va finir par s'en rendre compte. On ne fait pas la guerre avec de l'armement qui ne peut servir que 14 heures par mois ou avec une énorme MCO et qu' une fois en l'air ne peut utiliser qu'une partie de ses moyens. Le nerf de la guerre c'est l'argent. Ce qui fonctionne sur le front ukrainien c'est le matériel robuste et simple voir très simple.

De mon point de vue la marine néerlandaise va dans le sens de l'histoire. Si on parle de l'Europe comme un champ de bataille et le pacifique comme une autre terrains de confrontation alors Cherbourg est au bon endroit pour servir d'arsenal contrairement à tous les chantier de la Baltique . D'autre part il est évident que le savoir-faire industriel est un atout incomparable. Personnellement je pense que les liens entre Naval Group et les prestataires néerlandais vont croitre énormément parce que Cherbourg va quand même avoir à la fois un problème de foncier et de mains d'oeuvres compétentes."

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Morceau choisi ... de  @KnewEdge repris du fil "Marine Néerlandaise" page 41

"L'Europe telle qu'elle a été construite est une UE technocratique antieuropéenne (Monnet, le marchand de cognac travaillait tellement pour les réseaux anglo-saxons qu'il est envoyé après 1940 par Churchill comme diplomate britannique à Washington) et principalement construite contre la France qui était jusqu'au milieu des années 70 (Pompidou) porteuse du modèle gaulliste "Europe des nations". Quand on lit le "C'était de Gaulle" de Peyrefitte, on voit que le Général, qui avait ses défauts et ses limites comme tout le monde, avait cependant parfaitement compris la nature des deux projets et leurs conséquences. Dans les années 70 et la crise de l'énergie (orchestrée pour sauver le dollars et rabaisser fortement les économies européennes et japonaises, dépendantes en pétrole arabe, qui étaient devenues plus modernes que l'américaine suite à la reconstruction) on voit que Jobert et Kissinger passent leur temps à se taper dessus, avec Kissinger qui est toujours à éviter que la France ne prenne le  "leadership" de l'Europe et à monter d'autres pays européens contre la France. L'URSS ne voyait non plus pas forcément d'un bon oeil la volonté française d'une troisième puissance préférant conserver une partition du monde en deux avec les US. Bref, rien d'étonnant à ce que l'UE bruxelloise conduise finalement à une ligne: "svp, tout mais pas les filières autonomes françaises" (chose qu'on voit contre le nucléaire français et son carbone presque zéro qui se prend des amendes, mais pas le charbon allemand, tout ça sous prétexte écolo...)."

Et @herciv  répond ...

"Mouis sûrement que Bruxelles n'a pas aidé. Mais On ne compte plus les reculades sur les sujet anti-français depuis 2022. EN vrac : le nucléaire, l'industrie munitionnaire, la mise en valeur des ressources stratégiques, le soutien factuel à de nombreux plan de développement d'armement, l'électrique, même le financement de l'armement. Bref tout doucement malgré les cris par la force des choses ce sont bien les positions de souveraineté européenne portée par la France qui commencent à s'imposer.

Et évidemment le sujet le plus tangible : l'existence même d'un pilier européen de l'OTAN qui n'est rien d'autre que ce que la France réclame depuis des années

https://www.eppgroup.eu/fr/salle-de-presse/l-europe-doit-pouvoir-se-defendre-seule"

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  • 1 month later...

CEMAT FR   Trois jours d’échanges avec mes homologues européens pour réfléchir ensemble au futur du combat terrestre et au renforcement de notre défense commune : soutien aux forces ukrainiennes, solidarité stratégique, partenariat opérationnel.

 

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Il y a 17 heures, Clairon a dit :

Toujours de bien jolies photos, et de bien jolies phrases et des beaux posts sur  X, mais à part ça ? Qu'est-ce qu'il y a de concret ? Un St Cyr Européen ? Un Erasmus militaire ? Des vrais programmes communs innovants, plutôt que du saupoudrage de subventions européennes ... Ca commence un peu à me gonfler ces belles paroles vides et politiquement correct des Etats-majors ...

Clairon

Tu as raison même si c'est un peu dur.

Là ils cogitent. Ils avancent. Donc des besoins pourraient prochainement être énoncés. Menant à des fiche programme et à d'autre mesures.

Et il n'est pas question que de matériels apparemment. Dernièrement on a lu en France qu'il y avait des réflexions autour de la réserve, de l'aspect culturel de l'armée, de la question des familles, etc.
Donc c'est positif. Ça veut dire que la réalité reprend ses droits. Faire la guerre, c'est toujours une affaire de systèmes humains.

Mais le vrai problème c'est que C'EST LENT, trop peu, trop tard, et encore trop verticalisé. Et qu'il existe des forces politiques visant à empêcher l'avènement du contexte social économique et industriel qui permettrait l'émergence de ce nouveau modèle sociétal dans la perspective d'une Europe en guerre, ce qu'elle est par procuration, du reste.

Or, et l'expérience Ukrainienne peut au moins nous apprendre cela, sans changer drastiquement notre manière de voir et d'appréhender la réalité du terrain, on se condamne à un immobilisme létal pour nous.

Modifié par Patrick
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Il y a 17 heures, Clairon a dit :

Toujours de bien jolies photos, et de bien jolies phrases et des beaux posts sur  X, mais à part ça ? Qu'est-ce qu'il y a de concret ? Un St Cyr Européen ? Un Erasmus militaire ? Des vrais programmes communs innovants, plutôt que du saupoudrage de subventions européennes ... Ca commence un peu à me gonfler ces belles paroles vides et politiquement correct des Etats-majors ...

Clairon

 28 pays dans l'UE, + ceux qui y rentreront encore. Et ils sont tous égaux. Et on change de présidence tous les 6 mois. Une défense sans leader n'a aucun sens. Seule l'OTAN a un leader. Donc tous les pays payent leur tribut à l'oncle Sam. Et certains, comme la France ou les pays limitrophes d'un pays hostile, comme la Pologne ou la Grèce, jouent sur 2 tableaux, l'OTAN et une partition en solo.

Alors oui, c'est bien du "politiquement correct"

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On 8/31/2024 at 3:46 PM, Clairon said:

Ca commence un peu à me gonfler ces belles paroles vides et politiquement correct des Etats-majors ...

Tu te trompes de cible. Les états-majors ne sont pas responsable de la progression de l'Europe de la Défense. Ce sont les gouvernement qui ont rechigné pendant des années à travailler de façon efficace à ce niveau.

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Petit pas !?

"Les entreprises européennes de défense devraient avoir pleinement accès aux liquidités de l'UE, tandis que les fusions ne devraient pas être bloquées indépendamment des problèmes de concurrence, selon un projet de chapitre d'un rapport sur la compétitivité préparé par l'ancien Premier ministre italien Mario Draghi."

 

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Le 01/09/2024 à 09:35, Alberas a dit :

 28 pays dans l'UE, + ceux qui y rentreront encore. Et ils sont tous égaux. Et on change de présidence tous les 6 mois.

C'est bien pire.

Tous les 6 mois la présidence tournante, qui a un rôle mais pas déterminant à lui seul.

Par contre, tous les mois ou presque, il y a un changement de président ou de gouvernement quelque part dans l'UE. Donc tous les 6 mois, il y a un changement de ce type dans un pays un peu " poids lourd" de l'union, comme la France l'illustre en ce moment même. Selon le PM et le Min Def, la représentation Fr au conseil peut avoir une vision ....différente. L'alignement de planètes ne peut avoir lieu que des cas trés précis et à de rares occasions, à espérance de vie trés courte ( trop courte ). Surtout sur un sujet ( Def ) qui n'est pas un pilier de l'UE.

 

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  • 1 month later...

L'organe de propagande de presse Politico dans ses œuvres :

 

L'envoyée américaine auprès de l'OTAN remet en question la stratégie d'achat local d'armes de l'UE

https://www.politico.eu/article/us-envoy-to-nato-questions-eus-buy-local-strategy-on-weapons/

Julianne Smith estime que le protectionnisme de l'UE n'est pas le moyen d'acheminer rapidement de grandes quantités d'armes de qualité dans les zones de conflit.

 

Julianne-Smith.jpg
Je ne suis pas sûre que le fait de limiter les achats à l'UE permette d'apporter une aide dans les meilleurs délais », a déclaré l'ambassadrice américaine sortante auprès de l'OTAN. | Stephanie Lecocq/EFE via EPA

 

BRUXELLES  -  Washington est « préoccupé » par les initiatives de l'UE visant à donner la priorité à l'achat d'armes européennes, estimant que cette stratégie échouera souvent à offrir le moyen le moins cher ou le plus rapide de fournir des armes à l'Ukraine et à d'autres États dans le besoin, a déclaré l'ambassadrice américaine sortante auprès de l'OTAN dans une interview.

Les commentaires de Julianne Smith à POLITICO lors d'une interview de départ après trois ans à ce poste sont au cœur de l'un des plus grands débats sur les plans européens pour ce qu'ils appellent l'autonomie stratégique.

Face au retour potentiel de Donald Trump à la présidence des États-Unis, la France mène une campagne pour que l'UE devienne plus autosuffisante sur le plan militaire. Dans le cadre de la stratégie industrielle de la Commission européenne en matière de défense dévoilée au début de l'année, les 27 pays de l'UE - dont 23 font également partie de l'OTAN - se sont fixé pour objectif de dépenser la moitié de leur budget d'approvisionnement uniquement en armes européennes d'ici à 2030 - un objectif qui passera à 60 % d'ici à 2035.

Les membres de l'UE les plus transatlantiques, tels que la Suède et les Pays-Bas, se sont opposés à cet objectif. L'argument des détracteurs de la France est que Paris protège simplement sa propre industrie de l'armement sans être capable d'égaler les volumes et les livraisons rapides d'autres pays fournisseurs tels que les États-Unis et la Corée du Sud. La Pologne, par exemple, est un acheteur majeur d'armes coréennes.

« Tout cela est fascinant et encourageant, car l'UE se prépare à assumer une plus grande part du fardeau en matière de défense et de sécurité », a déclaré Mme Smith, qui a achevé son mandat à l'OTAN mardi. « Les États-Unis sont-ils préoccupés par la manière dont certaines de ces initiatives se déroulent ? Bien sûr ».

Interrogée sur ce point, elle a répondu : « Lorsque les Européens déclarent qu'ils devraient acheter des équipements de défense ou des armes uniquement en Europe, nous posons la question : Étant donné les besoins, étant donné la détermination des pays à obtenir les meilleures capacités au meilleur prix, ne voudriez-vous pas permettre aux pays de se tourner vers tous les endroits où ils peuvent trouver les équipements dont ils ont besoin, dans les délais qui leur sont impartis ? Et parfois, cela nous amène dans des pays qui se trouvent en dehors de l'Union européenne ».

« Je comprends leur vision à moyen et long terme, mais je ne suis pas sûre que le fait de limiter les achats à l'UE permettra d'apporter une aide, dans les délais les plus brefs, à nos amis ukrainiens ou aux pays de l'alliance qui souffrent d'une grave pénurie », a-t-elle déclaré.


Les sceptiques de l'Europe

L'alliance était également divisée lorsque Mme Smith est arrivée à son poste à la fin de l'année 2021 avec ce qu'elle pensait être des renseignements américains incontestables détaillant les préparatifs de guerre de la Russie aux frontières de l'Ukraine.

Certains pays européens se sont montrés sceptiques à l'égard de ces conclusions et ont écarté la menace que représentait la Russie.

« Lorsque j'ai participé à la conversation à la fin du mois de novembre et au début du mois de décembre, j'ai constaté que tous les alliés autour de la table n'étaient pas d'accord », a-t-elle déclaré. 

« Certains pays soutenaient qu'il s'agissait d'une tactique ancestrale de la part des Russes, qui aiment se placer dans une position très menaçante, et qu'il ne s'agissait en fait pas d'une situation différente de celle que nous avions connue les années précédentes », a-t-elle poursuivi. « Ces pays en ont conclu que la Russie ne franchirait pas les frontières de l'Ukraine.

Beaucoup de temps a été perdu. « Une grande partie du temps que j'ai passé au cours de ces premières semaines a consisté à poursuivre la conversation, à inviter d'autres briefers de Washington, à partager autant de renseignements que possible », a-t-elle ajouté. 

Lorsque la guerre a éclaté le 24 février 2022, Mme Smith a reçu un appel à 3 heures du matin dans sa résidence, ce qu'elle appelle son moment le plus difficile à l'OTAN.

« C'était difficile de recevoir ce coup de fil », a-t-elle déclaré. « Nous étions certains que la Russie allait le faire, mais recevoir la confirmation que cela avait commencé a été un véritable coup de massue.

Pour l'instant, les États-Unis ne sont pas prêts à inviter l'Ukraine à rejoindre l'OTAN, un point clé du plan de victoire duprésident ukrainien Volodymyr Zelenskyy. « L'alliance n'a pas, à ce jour, atteint le point où elle est prête à offrir l'adhésion ou une invitation à l'Ukraine », a déclaré M. Smith, ajoutant que “notre intention est de continuer à les rapprocher de l'OTAN”.

Malgré l'inquiétude généralisée que M. Trump pourrait retirer le parapluie de sécurité de l'OTAN, Mme Smith - nommée par le président Joe Biden, qui l'a nommée sous-secrétaire d'État, sous réserve de l'approbation du Congrès - ne se laisse pas décontenancer.

« Depuis 75 ans, les présidents américains de tous bords politiques soutiennent cette alliance et s'engagent à fournir à l'OTAN une protection efficace. 

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Il y a 8 heures, Titus K a dit :

L'organe de propagande de presse Politico dans ses œuvres :

 

L'envoyée américaine auprès de l'OTAN remet en question la stratégie d'achat local d'armes de l'UE

https://www.politico.eu/article/us-envoy-to-nato-questions-eus-buy-local-strategy-on-weapons/

Julianne Smith estime que le protectionnisme de l'UE n'est pas le moyen d'acheminer rapidement de grandes quantités d'armes de qualité dans les zones de conflit.

 

Julianne-Smith.jpg
Je ne suis pas sûre que le fait de limiter les achats à l'UE permette d'apporter une aide dans les meilleurs délais », a déclaré l'ambassadrice américaine sortante auprès de l'OTAN. | Stephanie Lecocq/EFE via EPA

 

BRUXELLES  -  Washington est « préoccupé » par les initiatives de l'UE visant à donner la priorité à l'achat d'armes européennes, estimant que cette stratégie échouera souvent à offrir le moyen le moins cher ou le plus rapide de fournir des armes à l'Ukraine et à d'autres États dans le besoin, a déclaré l'ambassadrice américaine sortante auprès de l'OTAN dans une interview.

Les commentaires de Julianne Smith à POLITICO lors d'une interview de départ après trois ans à ce poste sont au cœur de l'un des plus grands débats sur les plans européens pour ce qu'ils appellent l'autonomie stratégique.

Face au retour potentiel de Donald Trump à la présidence des États-Unis, la France mène une campagne pour que l'UE devienne plus autosuffisante sur le plan militaire. Dans le cadre de la stratégie industrielle de la Commission européenne en matière de défense dévoilée au début de l'année, les 27 pays de l'UE - dont 23 font également partie de l'OTAN - se sont fixé pour objectif de dépenser la moitié de leur budget d'approvisionnement uniquement en armes européennes d'ici à 2030 - un objectif qui passera à 60 % d'ici à 2035.

Les membres de l'UE les plus transatlantiques, tels que la Suède et les Pays-Bas, se sont opposés à cet objectif. L'argument des détracteurs de la France est que Paris protège simplement sa propre industrie de l'armement sans être capable d'égaler les volumes et les livraisons rapides d'autres pays fournisseurs tels que les États-Unis et la Corée du Sud. La Pologne, par exemple, est un acheteur majeur d'armes coréennes.

« Tout cela est fascinant et encourageant, car l'UE se prépare à assumer une plus grande part du fardeau en matière de défense et de sécurité », a déclaré Mme Smith, qui a achevé son mandat à l'OTAN mardi. « Les États-Unis sont-ils préoccupés par la manière dont certaines de ces initiatives se déroulent ? Bien sûr ».

Interrogée sur ce point, elle a répondu : « Lorsque les Européens déclarent qu'ils devraient acheter des équipements de défense ou des armes uniquement en Europe, nous posons la question : Étant donné les besoins, étant donné la détermination des pays à obtenir les meilleures capacités au meilleur prix, ne voudriez-vous pas permettre aux pays de se tourner vers tous les endroits où ils peuvent trouver les équipements dont ils ont besoin, dans les délais qui leur sont impartis ? Et parfois, cela nous amène dans des pays qui se trouvent en dehors de l'Union européenne ».

« Je comprends leur vision à moyen et long terme, mais je ne suis pas sûre que le fait de limiter les achats à l'UE permettra d'apporter une aide, dans les délais les plus brefs, à nos amis ukrainiens ou aux pays de l'alliance qui souffrent d'une grave pénurie », a-t-elle déclaré.


Les sceptiques de l'Europe

L'alliance était également divisée lorsque Mme Smith est arrivée à son poste à la fin de l'année 2021 avec ce qu'elle pensait être des renseignements américains incontestables détaillant les préparatifs de guerre de la Russie aux frontières de l'Ukraine.

Certains pays européens se sont montrés sceptiques à l'égard de ces conclusions et ont écarté la menace que représentait la Russie.

« Lorsque j'ai participé à la conversation à la fin du mois de novembre et au début du mois de décembre, j'ai constaté que tous les alliés autour de la table n'étaient pas d'accord », a-t-elle déclaré. 

« Certains pays soutenaient qu'il s'agissait d'une tactique ancestrale de la part des Russes, qui aiment se placer dans une position très menaçante, et qu'il ne s'agissait en fait pas d'une situation différente de celle que nous avions connue les années précédentes », a-t-elle poursuivi. « Ces pays en ont conclu que la Russie ne franchirait pas les frontières de l'Ukraine.

Beaucoup de temps a été perdu. « Une grande partie du temps que j'ai passé au cours de ces premières semaines a consisté à poursuivre la conversation, à inviter d'autres briefers de Washington, à partager autant de renseignements que possible », a-t-elle ajouté. 

Lorsque la guerre a éclaté le 24 février 2022, Mme Smith a reçu un appel à 3 heures du matin dans sa résidence, ce qu'elle appelle son moment le plus difficile à l'OTAN.

« C'était difficile de recevoir ce coup de fil », a-t-elle déclaré. « Nous étions certains que la Russie allait le faire, mais recevoir la confirmation que cela avait commencé a été un véritable coup de massue.

Pour l'instant, les États-Unis ne sont pas prêts à inviter l'Ukraine à rejoindre l'OTAN, un point clé du plan de victoire duprésident ukrainien Volodymyr Zelenskyy. « L'alliance n'a pas, à ce jour, atteint le point où elle est prête à offrir l'adhésion ou une invitation à l'Ukraine », a déclaré M. Smith, ajoutant que “notre intention est de continuer à les rapprocher de l'OTAN”.

Malgré l'inquiétude généralisée que M. Trump pourrait retirer le parapluie de sécurité de l'OTAN, Mme Smith - nommée par le président Joe Biden, qui l'a nommée sous-secrétaire d'État, sous réserve de l'approbation du Congrès - ne se laisse pas décontenancer.

« Depuis 75 ans, les présidents américains de tous bords politiques soutiennent cette alliance et s'engagent à fournir à l'OTAN une protection efficace. 

Oui oui je suis d'accord, les pays de l'UE devraient acheter des Rafale maintenant plutôt qu'attendre que le F-35 soit au point.

Ils devraient aussi acheter des milliers de Caesar, des dizaines de SAMP/T... etc etc. Après-tout ces matériels sont en dotation, en production, et performants.

Non?

Non là ça ne va plus?

Ah mince.

Et sinon les USA ils achètent quoi comme matériels aux Européens à part des pièces détachées?

:laugh:

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Il y a 1 heure, Patrick a dit :

Et sinon les USA ils achètent quoi comme matériels aux Européens à part des pièces détachées?:laugh:

Des systèmes radio chez Thales et aussi des sonars Captas, ...

Et, dans un autre domane des Mercedes, du Champagne, du Camembert et des parfums ... (pardon pour le HS :biggrin:)

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