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La DGA a notifié une étude à trois consortium pour une DVI (Drone VTOL Interarmées). Les concurrent en lice sont les suivants:

- Vertivision, en cotraitance avec EADS Defence Systems, sur plate-forme Orka (plate-forme dérivée de l’hélicoptère léger Cabri) ;

- Thales, sur plate-forme Boeing LittleBird ;

- Sagem Defense Securité (Groupe SAFRAN), sur plate-forme Bell EagleEye.

L'étude devrait déboucher sur un démonstateur DEVIL et si tout va bien cela déboucher sur le drone équipant les FREMM.... ouf [13]

J'aurais un petit penchant pour Sagem, ce drone, déjà retenu par les Coast Guard semble avoir un plus grand potentiel.[16]

L'article complet

Vertivision - EADS Orka

Image IPB

Version pilotée Cabri

Image IPB

Thales / Unmanned Boeing Little Bird

Image IPB

Sagem / UAV Bell Eagle Eye

Image IPB

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sans être rabajoie

L’objectif est d’utiliser les synergies entre les besoins opérationnels, exprimés pour l’armée de terre au titre du futur programme SDT (Systèmes de drones tactiques), et pour la marine au titre du futur programme SDAM (Système de drones aériens de la marine). Les gains escomptés concernent notamment, au plan opérationnel, l’interopérabilité et la disponibilité des moyens pour les états-majors et, au plan financier, un partage des investissements, une mise en commun du soutien opérationnel, la formation des utilisateurs et des moyens d’entraînement.

l'armée de terre souhaite un drone tactique à decollage vertical, la vitesse n'est pas la plus importante.

De plus, tous les systèmes de drones pour le FCS par exemple sont des appareils de type hélicoptères.

Perso, je prefere l'orca (même si j'ai un faible pour le drone hertel)

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le littlebird est pas adapté je trouve. C'est la mode chez boeing ne faire du neuf avec du vieux??? parce qu'avec les HH-47 ça fait deux machines datant de la guerre du vietnam (dans leur design général, après elles n'ont plus grand chose à voir avec les modèles actuels). le premier est pas mal, mais le 3e a plus de potentiel.

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Coopération possible avec les Allemands qui a ont aussi identifié un besoin de drones navals VTOL.

Besoin AT fr :70 appareils

Celle de la MN : 40 à 50 vecteurs.

Autant, ça fait beaucoup quand même, pour équiper une dizaine de FREMM. Il est bien prévu de les récupérer à la fin de chaque mission, ils ne sont pas "jetables".
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Sagem Défense Sécurité (Groupe SAFRAN) vient d’être notifiée par la Délégation Générale pour l’Armement (DGA) pour l’étude DVI ou Drone VTOL* Interarmées, portant sur la définition d’un drone à décollage et atterrissage vertical répondant aux besoins conjoints de l’Armée de terre et de la Marine nationale.

L’enjeu de l’étude DVI, structurante pour les futurs programmes de drones, consiste à définir un drone apte à effectuer un large éventail de missions sur des théâtres variés depuis la mise en œuvre en zones montagneuses et par temps chaud, jusqu’à l’appontage sur une frégate dans des conditions aérologiques et de mer difficiles.

La solution étudiée par Sagem Défense Sécurité s’appuie sur le drone convertible Eagle Eye de Bell Helicopter. Elle fait suite à une coopération initiée en juin 2004 entre les deux sociétés pour proposer aux forces européennes une nouvelle génération de drones VTOL.

L’étude DVI combine ainsi le savoir-faire de Sagem Défense Sécurité dans la conception de systèmes de drones à l’expertise d’un hélicoptériste de rang mondial. Elle fait appel à un large spectre de compétences, depuis le système de mission électronique jusqu’à la propulsion, qui doit offrir la réserve de puissance indispensable pour un emploi dans les conditions spécifiées.

Rupture technologique, le drone à rotors basculants Eagle Eye, déjà adopté par l’US Coast Guard pour le plus important programme de sauvegarde maritime au monde (Deepwater), se distingue par un domaine d’emploi étendu. Ses caractéristiques en font une plate-forme bien adaptée au besoin de protection des forces face à des menaces traditionnelles ou asymétriques, et aux missions de sauvegarde maritime et de service public. Grâce à sa vitesse deux fois supérieure à celle de drones hélicoptères classiques, l’Eagle Eye offre une efficacité accrue en terme de rapidité d’intervention sur zone et d’observation sur de vastes étendues maritimes et terrestres.

Dans la logique de construction d’un système à base de drones tactiques interarmées VTOL, le projet Sagem Défense Sécurité prévoit une électronique de mission (charge utile, station sol, liaisons de données) partageant une base commune à celle du système tactique Sperwer que développe et produit Sagem Défense Sécurité au profit des armées de cinq pays : Canada, Grèce, Pays-Bas, Suède, et France.

Source Sagem
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  • 2 months later...

The French defence procurement agency (DGA) has selected Thales to conduct a further study for an Unmanned Aerial Vehicle (UAV) system. The objective of this study programme is to define a vertical takeoff and landing (VTOL) UAV system to meet the tactical requirements of France’s Land Force General Staff (EMAT) and Naval High Command (EMM).

Thales teams will work closely with Army and Navy staff to analyse their operational requirements in preparation for functional definition of the system architecture. The study will also investigate commonalities and opportunities for resource sharing between the two forces and will lay the foundations for the future SDT* tactical UAV system programme and SDAM** naval UAV system programme.

Thales has proposed Boeing’s Unmanned Little Bird VTOL UAV as the platform for the study and subsequent demonstration phase, which will include deck-landing trials. The Unmanned Little Bird (ULB) is the remotely operated version of the MD 530F civilian helicopter and its military variant, the A/MH-6M Little Bird. The ULB has already logged several hundred hours of flight tests and is considered a benchmark in the unmanned rotorcraft market.

This programme consolidates Thales’s position as the European leader in UAV-based surveillance systems and is part of Thales’s comprehensive capability-based response to the UAV-based surveillance requirements of French and European forces.

Source Thales

Je comprends rien, je croyais que c'était Sagem qui avait gagné [20]

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error,

trois contrat ont été passé,

un vers sagem. le second vers thales et le dernier eads

Ah c'est comme l'école des fans.

Merci pour l'information, tu es tres fort [61]

As tu des précisions sur la logique de cette décision de passer 3 contrats ?

EDIT: euh [10] il suffit de lire le 1er post que J'AI posté [22]

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  • 1 year later...

La France envisage de doter ses bateaux de guerre d'hélicoptères sans pilote. Mais de nombreux défis techniques, comme la manœuvre d'appontage, doivent encore être relevés.

Les drones d'hélicoptère à l'abordage de la Royale : d'ici à 2009, un démonstrateur de ce type d'appareil, baptisé Devil, devrait être commandé aux industriels par la Délégation générale pour l'armement (DGA). Les livraisons, qui débuteraient en 2014, porteraient sur une cinquantaine d'appareils. Des marines étrangères (Allemagne, Italie, Singapour…) se montrent également intéressées.

Pour cause, les atouts du drone d'hélicoptère sont énormes : l'engin coûte dix fois moins cher qu'un appareil léger de type Dauphin, sans risque de perte de vie humaine. Il consomme également très peu de carburant et peut donc mener des missions plus longues de manière quasi permanente avec plusieurs machines sur zone qui se relaient… Mais voler sans pilote, dans un milieu maritime hostile, et se poser, non pas sur le plancher des vaches, mais sur une plateforme en mouvement, au centre d'une grille d'appontage de la taille d'une table de salon, n'est pas une mince affaire.

Les Américains se sont lancés les premiers dans l'aventure, avec le Fire Scout, un drone dont les premiers exemplaires doivent être livrés l'an prochain à l'US Navy. Viennent ensuite les Français, avec le projet Devil pour lequel plusieurs industriels sont en compétition. Avec en particulier Sagem, Eurocopter et EADS Defence and Security d'un côté et Thales, DCNS et Boeing de l'autre. D'un poids de 760 kg, avec une charge utile de 180 kg et une endurance de 8 heures, Devil sera capable de réaliser des missions jusqu'à 100 milles de distance, principalement contre les navires de surface, avec la possibilité de désigner des cibles par vidéo et infrarouge, mais aussi d'effectuer des opérations de guerre électronique ou de renseignement.

Le point le plus délicat à résoudre, surtout si la mer est mauvaise, est la manœuvre d'appontage qui requiert une précision de 10 centimètres. L'opération consiste à lancer un harpon sur une grille alvéolée dès que le drone est au contact. Le principal défi technique consiste à déterminer en amont le moment où le drone doit se poser compte tenu de la position de la plate-forme du bateau. «Dans le cas d'un hélicoptère classique, l'œil du pilote anticipe le roulis et le tangage du navire avant de choisir le moment ad hoc, celui où le pont est en fin de course, vers le haut, pour amortir le choc» , explique Rémy Estime d'Eurocopter.

Anticiper les mouvements du bateau

La manœuvre est évidemment bien plus délicate avec un drone. Deux solutions sont à l'étude. Celle des Américains fait appel à un système composé d'un radar embarqué sur le navire et d'un transpondeur installé sur le drone. Connaissant de manière permanente la position du drone, grâce au transpondeur, le navire le guide jusqu'à la grille. Inconvénient : le pinceau du radar risque de «perdre» le drone sous l'effet d'une rafale de vent. «C'est pourquoi les démonstrations de ce procédé, en 2006, n'ont eu lieu que sur mer plate», notent des spécialistes.

Les Français travaillent sur une autre solution, développée par la société nantaise Sirehna et testée à partir d'un petit drone Yamaha de l'Onera, le centre français de recherche aérospatiale, sur le pont virtuel d'un navire dessiné par laser pour éviter la casse lors des essais. Son principe consiste à suivre dans les trois axes les mouvements du bateau grâce à un système GPS RTK très précis. Ce dernier transmet chaque seconde les corrections de positionnement à un appareil identique placé à bord du drone. « Deux pas à droite, trois à gauche , indique le navire au drone, qui le suit comme un caniche jusqu'à lui demander de se poser» , explique Jean-Pierre Le Goff, directeur de Sirehna.

Le plus difficile reste à déterminer le moment idéal pour procéder à l'appontage. Pour cela, une batterie de capteurs inertiels enregistre les mouvements du navire et donne ainsi un historique des vagues à venir. Ces données, une fois filtrées, permettent d'anticiper les évolutions de la plateforme avec une fiabilité de précision qui ne dépasse pas 10 secondes, ce qui correspond à la moyenne d'une période de houle, entre deux crêtes de vagues, dans l'Atlantique et au large… Mais c'est encore relativement risqué par mer agitée et Sirehna escompte faire encore mieux avec un lidar (un radar laser qui mesurerait les vagues à venir dans un rayon d'un kilomètre autour du navire), ou avec un radar qui enverrait des ondes électromagnétiques pour les anticiper. Il serait ainsi possible de prévoir jusqu'à trente secondes en amont les mouvements de la plate-forme

http://www.lefigaro.fr/sciences/2008/09/08/01008-20080908ARTFIG00362-les-drones-d-helicoptere-interessent-la-marine-.php

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ce type de drone a t il vocation au combat naval ou s'agit il d'engins d'observation détection?

Fire Scout 8h d'autonomie avec 60kg de payload. payload maxi 320kg.

http://en.wikipedia.org/wiki/MQ-8_Fire_Scout

"D'un poids de 760 kg, avec une charge utile de 180 kg et une endurance de 8 heures, Devil sera capable de réaliser des missions jusqu'à 100 milles de distance, principalement contre les navires de surface, avec la possibilité de désigner des cibles par vidéo et infrarouge, mais aussi d'effectuer des opérations de guerre électronique ou de renseignement."

Vu la charge utile presque impossible d'embarquer un missile anti navire même léger type Marte Mk2 a bord ... par contre ça peut être super utile comme relai de désignation pour un exocet block3 lui permettant une approche silencieuse a longue distance, 170 km.

Et si on tendait un filet de pêche,c'est pas possible. Système D  :lol:

On fait comme ca avec les drone type avion, quand il sont pas trop grand on les recupere en vol avec une sorte de grande epuisette tendu en travers de la plateforme dans laquelle se jette le drone.

Avec un drone type hélicoptère de pas loin de 2t c'est nettement moins évident ;)

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Salut

Et si on tendait un filet de pêche,c'est pas possible. Système D

Les américains utilisaient cette technique  à bord des cuirassées Iwoa pour récupérer leurs drones (hunter je crois) durant la première guerre du golfe

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pour l'apontage, peuvent pas le faire de manière pilotée ?

c'est à dire avec un pilote qui guide l'appareil depuis a frégate ?

même de visu (depuis la plateforme d'apontage) pourquoi pas ?

Le but du jeu c'est de se passer de l'équipage aero ... a bord de l'helo mais aussi a bord de la frégate.

La problématique est la même pour les drone avion sur PA, l'atterrissage automatique est pas évident tellement y a de parametre a anticipé ... mouvement de la plateforme aérologie, qu'un pilote anticipe naturellement ou presque en regardant juste la mer l'effet de l'aérologie que les vague ou les élément flottant du navire etc.

Le drone lui va plutôt etre en mode atterrissage de nuit au instrument ... c'est tout du suite moins simple a appréhender a cause de la reduction drastique des information permettant l'anticipation des mouvement relatif plateforme/aéronef.

D'où l'intérêt d'ajouter des censeur tel les scanner de vague, centrale inertiel différentiel du navire lié a l'aéronef ... voire radar météo permettant d'anticiper l'aérologie locale.

toute la problematique etant au pilote automatique de "décidé" quand atterir quand refuser l'atterissage comment gérer le timing en fonction des requete du personnel de bord et du niveau de sécurité qu'il fixe dans la manoeuvre - on peut supposer qu'a mesure ou le carburant baisse la limite de risque pris pour atterir augmente -

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  • 4 weeks later...

Quelqu'un a t il des nouvelles du vainqueur parmi les 3 candidats au drone Devil ?

A eurosatory apparemment le Bell Eye était un peu en difficulté du fait semble t il de la perte d'intérêt des gardes côtes US.

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