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Quelque photo de Kaboul


Invité grinch

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en effet. L'armée allemande tout comme l'armée francaise recours à des avions privés de forte capacité pour transporter des hélicoptères lourds mais aussi des équipements. Ils s'agit essentiellement d'antonov

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La premiere photo me fait penser à des drones démonté

La seconde à un dispositif pour faire peter les IED à distance

Enfin ce ne sont que des suppositions [30]

Oui, la première est bien un drone mais lequel?

La seconde, je ne sais pas

les hollandais

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avec sa genouillère, il me fait sembler au reportage sur le CENZUB

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J'adore celle-ci, il n'y a rien sauf la beauté des montagnes avec la pureté de sa teinte.

1er camouflage urbain pour se fondre dans le décor [08]

Un collègue qui est parti à Kaboul cet été m'a dit que les paysages de l'afghanistan sont MAGNIFIQUES. mais il fait chaud +45°C à l'ombre

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merci panajim

que vaut le luna?

Comme je ne trouve plus le post sur les talibans, je le met ici

Londres change de stratégie dans la guerre contre les extrémistes

Tony Blair et le président pakistanais Pervez Musharraf, incontournable allié des Occidentaux dans la lutte antiterroriste, ont réaffirmé leur volonté de renforcer leur coopération par des moyens autres que militaires. Selon les deux dirigeants, la principale bataille se situe en Afghanistan.

"Le Pakistan et le Royaume-Uni ont annoncé leur volonté de renforcer leur coopération pour lutter contre le terrorisme, le trafic de drogue, l'immigration illégale et le crime organisé", rapporte Dawn en première page. Le Premier ministre britannique Tony Blair est arrivé samedi 18 novembre à Islamabad pour discuter avec le président pakistanais Pervez Musharraf des moyens de mettre fin à l'insurrection des talibans en Afghanistan et à la circulation de terroristes islamistes entre leurs deux pays.

Le quotidien pakistanais souligne que les relations bilatérales ont également été au centre des entretiens entre Blair et le président Pervez Musharraf en présence du Premier ministre pakistanais Shaukat Aziz. "Les liens économiques, ainsi que dans les domaines de la santé, de l'éducation et du développement des ressources humaines seront renforcées. Cette collaboration accrue inclura également un partage d'informations au niveau des ministères de l'Intérieur et des services de renseignements."

Ainsi, "l'aide britannique au Pakistan sera augmentée de l'ordre de 360 millions d'euros pour les trois prochaines années. Une grande partie de ces fonds sera consacrée à l'éducation, pour contribuer à réduire l'influence des islamistes dans les écoles coraniques (madrasas) qui dispensent un enseignement extrémiste", enchaîne The Daily Telegraph. Le quotidien britannique relève que Tony Blair "a fini par admettre que la lutte contre le terrorisme ne peut pas être gagnée par des moyens seulement militaires. Il faut également investir dans la reconstruction et le développement."

Un constat aussi valable pour l'Afghanistan, où les efforts déployés depuis cinq ans pour stabiliser le pays n'ont pas donné de résultats probants. "Cette année a vu les combats les plus sanglants en Afghanistan depuis que les forces américaines et britanniques ont chassé le régime taliban à l'automne 2001. Dans la province de Helmand, dans le sud du pays, les troupes britanniques se retrouvent en première ligne. Au total, Londres entretient 6 500 hommes en Afghanistan. Et alors que l'armée britannique avait perdu deux soldats en cinq ans, vingt autres ont été tués durant ces derniers mois", signale The Daily Telegraph.

Toutefois, le journal souligne la volonté de Blair de poursuivre le combat. En effet, ce dernier a déclaré que "la guerre contre le terrorisme pourra durer encore pendant une génération. Mais elle finira par aboutir à une victoire, car la majorité de la population soutient la démocratie et s'oppose à la violence." Le Pakistan est soupçonné de fournir aux combattants talibans une base d'entraînement le long de sa frontière nord-ouest, poursuit The Daily Telegraph, avant de préciser que ce point a été "largement abordé lors des discussions bilatérales".

Pour l'éditorialiste de The Independent, "l'augmentation de l'aide financière au Pakistan pour contribuer à la réforme des écoles coraniques est une bonne initiative, mais les résultats escomptés restent discutables. En effet, la connexion entre le militantisme islamiste au Royaume-Uni et la fréquentation de ces écoles reste à prouver. Les extrémistes qui se rendent dans ces établissements sont déjà engagés sur le chemin de l'extrémisme." Pour le journal, le renforcement de l'aide financière est positif surtout parce qu'il exprime "un changement dans la manière de penser de Blair. Il est passé de l'imposition de la démocratie par la force à la volonté de gagner les esprits et dans ses déclarations au Pakistan il a insisté sur l'importance de la justice."

The Guardian relève de son côté dans son éditorial que le président pakistanais, Pervez Musharraf, était sur "la même longueur d'onde". Dans un discours "surprenant" il a appelé "sur un ton dur et critique" à "un changement de stratégie en Afghanistan". Ainsi, il a souligné le besoin pour "un nouveau plan Marshall en Afghanistan" afin d'accompagner l'action militaire d'un "effort pour restaurer l'économie afghane".

Ce lundi 20 novembre, Tony Blair est arrivé en Afghanistan où il a rendu visite aux troupes britanniques à la base de Camp Bastion, dans la province d'Helmand. Le chef du gouvernement britannique doit ensuite s'entretenir avec le président Hamid Karzai au palais présidentiel de Kaboul avant de regagner le Pakistan. Pour l'éditorialiste de Dawn, la visite de Tony Blair en Afghanistan doit lui permettre de mesurer l'étendue des besoins de ce pays. "Selon le programme alimentaire des Nations unies, des millions d'Afghans seront confrontés à la faim cet hiver. Il faut réagir rapidement pour éviter une tragédie humanitaire."

L'OPINION DU JOUR • Les Américains ont créé les conditions de l'échec de l'OTAN en Afghanistan

"Les forces américaines ont achevé depuis quelques jours le transfert aux troupes de l'OTAN du commandement des opérations militaires sur l'ensemble du territoire afghan", note Ahmed Rashid dans les pages éditoriales de l'International Herald Tribune. Mais, depuis que l'OTAN s'emploie à étendre sa mission pour instaurer la sécurité en Afghanistan, ses forces ont subi d'énormes pertes sous le coup des attaques des talibans, de plus en plus fréquentes et de mieux en mieux organisées, poursuit l'auteur.

A l'évidence, certaines questions se posent : "Pourquoi les talibans sont-ils de retour, alors que les Américains ont affirmé à plusieurs reprises qu'ils étaient finis ? Pourquoi le régime militaire pakistanais continue-t-il à abriter sur son territoire des dirigeants talibans ? L'OTAN peut-elle réellement réussir dans sa mission ?"

Depuis 2001, la coalition conduite par les Etats-Unis n'a pas réussi à déployer un nombre suffisant de soldats ni à fournir les ressources et l'aide nécessaires à la reconstruction. Des insuffisances que l'OTAN essaie actuellement de combler. Mais les membres de l'OTAN ont été lents à réagir et à s'impliquer financièrement et militairement, rappelle Ahmed Rashid. "L'essentiel de la reconstruction reste à faire. Même à Kaboul, il y a moins d'électricité aujourd'hui que dans les années 1980, quand les communistes étaient les maîtres du pays."

Ainsi, en l'absence d'une relance de l'économie et face à la faiblesse du gouvernement dirigé par Hamid Karzai, les Afghans sont devenus de plus en plus critiques à l'égard de leur gouvernement et sont de plus en plus disposés à être recrutés par les talibans pour rejoindre les rangs des insurgés, explique l'auteur. "Pour réussir sa mission, l'OTAN devra d'une part jouer le rôle d'un levier économique et d'autre part aider le gouvernement afghan à rétablir la confiance des Afghans dans leurs dirigeants."

Mais, plus que tout, l'OTAN devra assumer un rôle diplomatique et convaincre le Pakistan d'abandonner son double jeu : soutenir la guerre contre le terrorisme quand il s'agit de capturer des membres d'Al-Qaida, et se rétracter quand il s'agit des talibans, estime Rashid. "Une dichotomie que Washington a tolérée durant les cinq dernières années. Une situation que l'OTAN ne peut pas accepter. Selon le commandant en chef des forces de l'OTAN, le général James Jones, il est prouvé que le quartier général des talibans se trouve à Quetta, au Pakistan. Un sujet que le président américain George W. Bush n'a même pas abordé lors de sa récente rencontre avec le président pakistanais Pervez Musharraf."

Selon les Nations unies, l'insurrection afghane dispose de cinq centres principaux. Selon les services de renseignement américains et les informations dont dispose l'OTAN, au moins trois de ces centres sont situés au Pakistan. "Le refus des Américains d'aborder cette question laisse les Afghans douter du sérieux de l'intervention de l'Occident en Afghanistan pour y assurer la sécurité et mettre un terme à l'insurrection des talibans. Tant que les Afghans auront cette perception de la situation, l'OTAN ne pourra pas réussir sa mission", conclut Rashid.

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