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Angela MERKEL et la BUNDESWEHR


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Concernant l'invention, ou non, de l'ordinateur par un Allemand, à vrai dire c'est un peu idiot de la part de Merkel de l'avoir notifié. Elle aurait carrément pu remonter à l'imprimerie de ce brave Gütenberg [08] Par ailleurs, que le citoyen d'un pays ait inventé tel ou tel objet ne signifie pas que cette nation est supérieure, ou plus évoluée. Je rajouterais pour finir que, dès 1933, l'Allemagne nazie a bénéficié des machines à calculer d'IBM. L'inventeur de l'ordinateur se serait-il appuyé sur ces machines? je l'ignore.

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Salut, Je crois que Merkel en évoquant cette histoire d'ordinateur (qui doit en effet avoir un lien avec les machines IBM évoquées par Bastos), soulignait le fait, pour le regretter, que l'allemagne n'avait pas investi dans ce secteur économique et non pas dans un quelconque esprit de supériorité du peuple allemand. Pour en revenir à Merkel, outre le fait qu'elle soit une femme, le fait important est qu'elle ait vécu en RDA avec tout le poids de l'Etat socialiste et profondément policier (comme le rappelait Kedith). J'ai eu l'occasion de travailler en RDA et + loin à l'Est. Il m'est difficile d'avoir de la sympathie pour ces régimes où il fallait souvent se méfier de ses amis et de sa famille quand on exprimait de simples opinions. Savourons à sa juste mesure le fait de pouvoir discuter par ex sur ce forum ou avec des inconnus dans des cafés. N'oublions pas que la peur et le mensonge régnaient sur ces pays. Et prenons soin de cette petite chose fragile que l'on nomme liberté d'opinion. Nous y sommes tellement habitué... Tout ça pour dire, que sa vie en RDA explique en partie son atlantisme lors de ses débuts à la chancelerie. L'enemi de mon enemi est mon ami. Ce point de vue est partagé par les autres dirigeants d'europe orientale. On peut s'en émouvoir, ou même s'en agacer comme l'a fait Chirac lors de l'affaire des F16 polonais ou de la guerre en Irak, mais les faits sont là. Ce n'est pas l'armée française qui ira mourir pour Gdansk. Les crises balkaniques ont tragiquement démontré l'impuissance des européens à régler des crises à leur porte sans l'aide et surtout la volonté des USA. Les choses évoluent, les européens de l'est connaissent désormais mieux les américains et ont plus conscience de la nécéssité d'une Europe davantage unie, ne serait-ce que sur la question de l'énergie. Il faudra bien un jour tenir un langage clair et ferme aux russes quand ils dépasseront certaines limites. Qui le fera ? C'est l'un des soucis principaux des dirigeants de ces pays et de Merkel qui semble avoir sur ce sujet plus de tripes et de lucidité que son prédecesseur. a+

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Autres extraits du livre sur Angela MERKEL :

" Lors de la rédaction du manuel d'histoire commun franco-allemand , pour les élèves de terminale , présenté en mai dernier , les dix professeurs chargés de l'entreprise n'ont eu qu'un seul véritable point de friction :

la présentation du rôle des USA dans l'après-guerre !

Les Allemands défendaient une Amérique championne de la démocratie ,

les Français avaient plutôt envie de dénoncer l'impérialisme de l'hyper-puissance ... "

" La grande force du couple franco-allemand est de pouvoir atteindre

un point d'équilibre , en partant de positions éloignées ; mais l'exercice est parfois acrobatique !

L'intervention israëlienne au Liban , pour répondre aux attaques du Hezbollah , est très révélatrice à cet égard .CHIRAC a parlé d'emblée de réaction disproportionnée de la part de Jérusalem .

La chancelière s'est montrée beaucoup plus mesurée .

" Parce que c'est ISRAEL et que l'Allemagne est tétanisée dès qu'il s'agit de critiquer l'état hébreu "

a-t-on commenté à Paris .

" Parce qu'il ne faut pas confondre les effets et la cause "

a rétorqué un conseiller de MERKEL .

Le texte de résolution franco-américain à l' ONU , a finalement bien arrangé les choses "

" Sur le dossier nucléaire iranien , le président AHMADINEJAD a essayé de déstabiliser le triumvirat européen , sans parvenir à ses fins , en écrivant une lettre personnelle de 10 pages à MERKEL où la propagande contre ISRAEL et les Juifs se mêle à des louanges sur les performances scientifiques et intellectuelles d'une Allemagne maltraitée en raison de son passé .

La ficelle est un peu grosse et la chancelière n'a pas donné suite .

Depuis la première initiative franco-germano-britannique , relayée par USA - CHINE - RUSSIE , Paris et Berlin sont sur la même longueur d'onde . Et , sans être membre permanent du Conseil de Sécurité de l' ONU , l' Allemagne se trouve directement associée aux négociations avec Téhéran ..."

" La république fédérale participe aux projets militaires les plus avancés au niveau européen .Mais c'est dans le cadre de l' OTAN qu 'elle a pris cet été le commandement des 3400 soldats de la FIAS en Afghanistan

" Si nous avions des difficultés là-bas , vers qui nous tournerions-nous ? interroge un conseiller de la chancelière .Vers l' Union Européenne ? Non , vers les USA !

Alors , vous savez , les nobles idées de Mr FABIUS sur l'armée européenne ..."

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Aujourd'hui, la Bundeswehr a encore 250.000 hommes et femmes, sans compter les 120.000 employés civils. Pourtant, elle peine à envoyer des forces à l'étranger. 8.700 soldats allemands sont en mission en Bosnie, au Kosovo, au large du Liban, à Djibouti, au Congo et en Afghanistan. Une poignée sont présents en Géorgie, au Soudan, en Ethiopie et en Erythrée. Mais la Bundeswehr touche à ses limites.

Car elle était une armée territoriale presque sans force d'action rapide. A la fin de la guerre froide, elle tarda à se redéployer en fonction des nouvelles menaces. Il s'agissait, d'abord, d'intégrer quelque 20.000 soldats est-allemands et de liquider le reste de l'Armée nationale du peuple. Et, vu les coûts pharamineux de la réunification allemande, le budget de la défense a diminué de 10 % depuis 1991. Surtout, il semblait impensable que la Bundeswehr combatte à l'étranger. Elle participa à 130 missions humanitaires à travers le monde. Mais pour la gauche, la Loi fondamentale (qui tient lieu de Constitution) interdisait toute action armée « out of area ». Or la Cour constitutionnelle infirma cette interprétation en 1994.

Pas à pas, l'armée allemande étendit son rayon d'action et l'intensité de ses interventions. En 1991, la marine démine le golfe Persique. Plus tard, la Bundeswehr participe aux missions des Balkans et de la Somalie. Et, en 1999, pour la première fois depuis 1945, l'Allemagne entre en guerre, ses bombardiers attaquent la Yougoslavie.

Qui aurait pensé que le gouvernement du social-démocrate Gerhard Schröder partirait en guerre ? Et ce sans mandat de l'ONU... Aujourd'hui, en dépit de ses effectifs importants, la Bundeswehr est surmenée par le nombre croissant de missions à l'étranger. Il y a donc urgence à la moderniser. Mais Angela Merkel, qui a imposé une légère hausse du budget de la défense, doit faire preuve de doigté.

L'opinion publique n'est plus vraiment pacifiste - elle a approuvé l'envoi de troupes en Afghanistan et accepté la présence de la marine allemande à proximité d'Israël. Mais la majorité des citoyens se retournerait contre la chancelière si, comme le souhaite l'Otan, le contingent allemand quittait le nord de l'Afghanistan, assez tranquille, pour contenir au sud les talibans, au risque de lourdes pertes.

Les Allemands ont renoué avec leur armée, mais il reste un fond de méfiance. Car nombre de jeunes d'extrême droite s'y enrôlent. Et les images de soldats profanant des crânes de morts en Afghanistan ont choqué l'opinion. Là où il y a des uniformes, il y a des bavures.

L'opinion est ultrasensible aux incartades. Nombre de ministres de la Défense du pays ont trébuché à propos d'« affaires » souvent futiles. D'ailleurs, la Bundeswehr est soumise, depuis ses débuts, au contrôle du Bundestag et n'a pas de vrai commandement national. Sa capacité d'agir en dehors des structures de l'Otan est limitée.

Le ministère de la Défense vient de publier un Livre blanc sur la politique de sécurité. Elle ne se conçoit qu'« en réseau ».

L'Otan, et en deuxième ligne l'Union européenne, reste le cadre que se donne l'Allemagne, qui n'a pas de doctrine pour les missions à l'étranger : « Le partenariat stratégique entre l'Otan et l'UE est un pilier sur lequel repose leur politique de sécurité. ».

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  • 2 weeks later...

Les Eglises allemandes et les ventes d'armes :

Devenue un acteur majeur sur le marché des ventes d'armes, l'Allemagne doit mener une politique plus restrictive en la matière et profiter de son passage à la présidence de l'Union européenne (UE), au premier semestre 2007, pour durcir les critères à l'exportation des Etats membres.

En faisant publier ces conclusions, lundi 18 décembre, les Eglises protestante et catholique allemandes espèrent contribuer à l'inversement d'une tendance qu'elles jugent préoccupante, tant au niveau fédéral qu'à l'échelle européenne.

Chaque année depuis dix ans, une émanation de ces deux institutions, la Conférence commune Eglise et développement (GKKE), publie un rapport sur les exportations d'armes allemandes. Dans sa dernière livraison, elle épingle le gouvernement fédéral. Celui-ci a beau affirmer mener une politique "très restrictive", les statistiques officielles démontrent l'inverse, assure le rapport.

ZONES À RISQUES

Les ventes d'armes de guerre ont progressé, en valeur, de plus de 40 % entre 2004 et 2005, à 1,6 milliard d'euros. Une hausse qui s'explique en partie par un gros contrat avec l'Afrique du Sud, explique-t-on au ministère de l'économie. Quant aux permis d'exportation de tous les équipements militaires confondus, ils ont augmenté de 11 %, à 4,2 milliards. Le fait que, parmi ceux-ci, la part accordée aux pays en voie de développement a doublé en un an

(atteignant 22 %) montre bien que les exportations allemandes sont de plus en plus destinées à des zones de conflits ou à risques, selon la GKKE. Elle s'inquiète aussi de la vente à Israël de véhicules blindés pouvant être utilisés dans les territoires palestiniens.

Pendant sa présidence européenne, Berlin doit oeuvrer à l'adoption de conditions d'exportation plus strictes que celles prévues par le code de conduite en vigueur dans l'UE depuis 1998, a proposé le prélat Stephan Reimers, qui préside la GKKE. Selon lui, Angela Merkel, la chancelière, devrait faire en sorte qu'un tel objectif soit inclus dans la Déclaration de Berlin que les Vingt-Sept adopteront le 25 mars prochain, pour le 50e anniversaire du traité européen de Rome.

Selon le Sipri, l'Institut international de Stockholm pour la recherche sur la paix, l'Allemagne s'est hissée, sur la période 2001-2005, au 4e rang des pays exportateurs d'armes conventionnelles, derrière la Russie, les Etats-Unis et la France. Avec 6 % des parts de marché, elle fait désormais mieux que la Grande-Bretagne.

Antoine Jacob

Article paru dans l'édition du 21.12.06. du journal " Le Monde"

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Chère Edith ,vous lisez beaucoup de bouquins relatifs aux armées ,à la défense et à la géopolitique. Félicitations pour votre soif de curiosité et de connaissances.[27]

Merci , Philippe !

Tout de même , de temps à autre , un post positif à mon égard ![12]

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Bonsoir, De même que Philippe, je tiens aussi à vous encourager à continuer de nous faire part de vos curiosités, à condition bien sûr qu'elles un certain rapport avec la défense, faut pas facher les modos non plus. A + et joyeuses fêtes Kedith. PS: à votre place je ferai en sorte que le vol de votre colombe ne croise pas les pâles de l'avatar de Philippe...

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Merci, " chercheur pas fou " !

Je vous souhaite une année aussi pétillante que l'e-carte postale ci-dessous ;

n'oubliez pas de cliquer un max sur la partie supérieure pour déclencher les feux d'artifice multicolores :

http://www.riversongs.com/days/newyears.html

Une vraie DCA digne de Bagdad lors de la guerre du Golfe ma parole ! [28]
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