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La "politique étrangère" selon Royal...


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Sur RMC Info et BFM-TV, Ségolène Royal veut "mettre à plat" les questions de défense pour que "les Français comprennent bien les enjeux". "Je ne veux pas, par des annonces, laisser penser que nous baissons la garde sur des sujets extrêmement sensibles", dit-elle en souhaitant un budget "globalement constant". Par contre ,lors de la question posée juste à la fin de l'ITV par le journaliste : Combien avons-nous de SNLE ? Elle a gaffé en répondant 1. [29]

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Donc entendu ce matin à la radio RMC-info à l'émission de Jean-Jacques Bourdin.

BIEN ENTENDRE

Il y a des seb ,dadou ,bruno ,chris ,philippe ...qui se sont inscrits ,sont-ils ce qui conversent sur ce forum ?

Samsom va-t-il réagir ?

Il est clair qu'elle doit travailler certains dossiers et notamment ceux de la politique étrangère et de défense.

Pascal Boniface vient d'écrire une lettre ouverte à tous les futurs prétendant(e)s président(e)s ,sur les divers sujets de la place et du rôle de la France dans le monde.

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ET la gauche n'a rien de mieux .... Purée.....

Louis Gautier : Délégué national aux questions stratégiques du Parti socialiste.

La France, qui avait su se placer, entre 1998 et 2002, au centre du Meccano industriel européen dans le secteur aéronautique et de l’armement, se voit rejetée en touche. Les gouvernements Raffarin et Villepin en portent la lourde responsabilité. Les dossiers industriels tirés à hue et à dia par Bercy, Matignon et l’Elysée ont pâti d’une déplorable improvisation et de la concurrence des arbitrages à la tête de l’Etat. Les ratages se sont succédé, suscitant réprobation et risée.

La volonté de faire brutalement évoluer l’organisation d’EADS, sans égard pour notre partenaire allemand et au mépris du pacte d’actionnaires, fut une erreur doublée d’une stupide arrogance. Certes, il n’a jamais été inscrit dans le marbre que la structure actionnariale et manageriale d’EADS devait rester inchangée pour l’éternité. Mais cette évolution suppose le mélange en douceur des cultures d’entreprise de cette société européenne et une communauté de vision à la tête. Espérons donc que la nomination récente de nouveaux dirigeants, après le trouble, ramène au sein du groupe la sérénité dans la gestion et la prospérité industrielle.

S’agissant de Thales, les autorités françaises ont joué les “apprentis sorciers” depuis 2002. A plusieurs reprises, elles sont tombées sur un bec. Au bout du compte, le destin de cette société n’est toujours pas nettement tracé. La montée d’Alcatel au capital de Thales, concomitante de sa fusion avec Lucent, s’est opérée sans clarification préalable d’un dessein stratégique. Et, le moins que l’on puisse dire, c’est que la position d’Alcatel comme actionnaire de référence a, jusqu’à présent, toujours été flottante. Plus de mariage forcé avec EADS, donc ! Cependant, hypothéqué par ce projet, le schéma d’alliance avec DCN, au-delà du simple partenariat, n’a pas beaucoup progressé en quatre ans. Aujourd’hui, la prise de participation de Thales dans DCN serait imminente. On aimerait, cependant, avoir quelques éclaircissements sur la valorisation des apports et sur l’emploi, à commencer par ceux que l’on est en droit d’attendre de l’Etat, présent au capital des deux sociétés.

Toujours dans le domaine de l’armement naval, il y eut l’échec très regrettable des négociations menées par les parties françaises en vue d’un rapprochement avec l’allemand Thyssen. Bien évidemment, ces ratés n’ont pas favorisé la consolidation indispensable d’un secteur qui ne compte pas moins de 21 industriels et de 23 chantiers en Europe. Quant au secteur terrestre, où la survie d’un GIAT revivifié est en jeu, la situation est plus préoccupante encore. Les chaînes de fabrication, les bureaux d’études sont éparpillés. Aucun des industriels européens spécialisés n’est en mesure d’affronter dans de bonnes conditions le grand large de la compétition internationale. Dans le domaine des moteurs, les positions détenues par le français Safran-Snecma et par l’allemand MTU demeurent à terme problématiques. En ce qui concerne l’électronique et l’aéronautique, on constate des incertitudes nouvelles. Que deviendra l’italien Finmeccanica, la préférence européenne prévaudra-t-elle, comme c’est souhaitable, parmi ses choix d’union future et qui sera l’heureux élu d’un mariage que tout le monde attend ? BAE est en train de sortir d’Airbus et, comme le motoriste Rolls Royce, se repositionne aux Etats-Unis. Contrairement à ce que certains pensent, il ne faut pas se réjouir de ces décisions qui découlent d’une analyse pessimiste des perspectives offertes par le marché européen et par le carnet de commandes militaires des Etats de l’Union. A cet égard, les turbulences qui viennent d’affecter EADS sont emblématiques. Partout on observe une perte de l’“esprit européen” et partout le triomphe de logiques cocardières sans lendemain. Une relance de l’Europe de la défense est impérative. Elle doit porter à la fois sur le volet de la programmation militaire et sur le volet industriel. La réussite de l’Europe de la défense passe en effet par le succès de l’Europe de l’armement, gage de l’indépendance de nos approvisionnements militaires, de notre autonomie technologique et de la performance économique et commerciale de nos programmes.

Pour la défense européenne, la rationalisation des coûts de production et le niveau technologique des équipements fabriqués sur le Vieux Continent sont des enjeux majeurs. La coordination des politiques d’acquisitions des pays de l’Union est donc une priorité à la fois financière et industrielle. L’effort doit porter sur deux points : d’abord la standardisation, ensuite l’acquisition en commun des matériels. Cela suppose que les pays européens ne fassent plus en matière d’investissement des choix contradictoires. L’incapacité des Européens, encore aujourd’hui, à se mettre d’accord sur leurs équipements militaires futurs (avions de chasse, drones, porte-avions, frégates, sous-marins classiques) est inquiétante et absurde. Quand on pense que depuis 1993 aucun des nouveaux programmes des armées de terre des pays membres de l’Union européenne n’a pu être développé en commun ! Les responsables politiques français, qui, récemment encore comme pour les drones, ont multiplié les commandes sans véritable discipline, ne sont pas les derniers fautifs dans cette pagaille européenne.C’est pourquoi on a envie de leur dire : halte au feu ! Jusqu’aux élections, expédiez donc les affaires courantes, ne lancez pas de nouveaux programmes, alors qu’il n’y a plus un sou vaillant dans les caisses de l’Etat. Ne vous aventurez pas sur des projets industriels que vous n’aurez pas le temps de conduire à bon port.

Libre propos tiré de TTU.

Programmation militaire :Comment sortir de l'impasse ?

Par Jean-Claude Violet Député socialiste ,membre de la commission de défense de l'assemblée nationale.

Le discours officiel, selon lequel la loi de programmation militaire 2003-2008 aurait été intégralement respectée, doit, pour le moins, être modéré, si l’on observe le décalage entre les lois de finances initiales successives, affichant les intentions de dépenses, et les lois de règlement correspondantes, traduisant la réalité de l’exécution budgétaire.

Mais au-delà de cet aspect comptable, plus préoccupante encore est la forte tension observée sur l’ensemble des domaines de dépenses, qu’il s’agisse des grands programmes d’armement, des rémunérations et charges sociales, du maintien en condition opérationnel des matériels, ou encore du fonctionnement courant (carburants, transports…).

Ainsi, et cela peut se vérifier avec la projection, au-delà de 2007, des seules dépenses d’investissement correspondant aux principaux programmes d’équipements de nos forces lancés à ce jour, à l’évidence, le modèle d’armée 2015 ne pourra être atteint. Si on ajoute que ce modèle, issu du Livre blanc de 1994, doit, en tout état de cause, être remis en phase avec l’évolution du contexte stratégique, il apparaît incontournable, pour préparer la prochaine loi de programmation militaire, de remettre en perspective l’ensemble de notre politique de défense.

Cette remise en perspective globale exige au préalable un point de situation précis de la réalité exacte de nos moyens actuels, matériels et humains, mais également de nos engagements européens et internationaux, qu’il s’agisse de l’ONU, de l’Otan, ou de la mise en œuvre des différents accords de défense, d’assistance technique ou de coopération militaire conclus par notre pays en Afrique, comme de nos obligations intérieures, pour la sécurisation de notre territoire national (Vigipirate, interventions dans le cas de catastrophes naturelles…).

Parce que c’est à partir de cet état des lieux, confronté à une analyse du contexte stratégique du moment et de son évolution prévisible, que nous pourrons, en fonction des différents types de menaces conventionnelles, asymétriques, voire conventionnelles-asymétriques, arrêter une nouvelle posture de défense globale, nationale, européenne et internationale, et opérer les choix de doctrine qui en découlent, pour chacune des fonctions stratégiques défensive (dissuasion, protection) ou offensive (projection-prévention).

Sans oublier les actions civilo-militaires, notamment de reconstruction, sur lesquelles, bien que possédant des outils (GIACM), et des capacités réelles, potentiellement accrues par la mise en œuvre de notre réserve opérationnelle, nous accusons un retard considérable par rapport à d’autres puissances, souvent moins engagées que nous sur les théâtres d’opérations extérieurs.

Ce travail important, qui engage, pour la durée, notre nation toute entière, renvoie bien évidemment à des choix institutionnels, et en particulier à la place du Parlement dans la conduite des affaires de défense, qu’il s’agisse du processus d’élaboration de la loi de programmation militaire, pluriannuelle, ou du suivi de sa mise en œuvre concrète, à travers les lois de finances successives, mais également du contrôle du renseignement, des opérations extérieures ou encore des exportations d’armes.

Comme il nous conduira, avec la professionnalisation de nos armées, à nous reposer la question des droits civiques et sociaux de nos militaires.

S’agissant des matériels, un effort devra manifestement être accompli, comme l’a montré le récent rapport parlementaire de la Mission d’évaluation et de contrôle (MEC), sur la définition et le suivi des différents programmes d’armement. Cet effort passe par la définition d’un juste niveau technologique, par rapport au besoin opérationnel, et la recherche d’une plus grande modularité, pour réduire les coûts de nos propres équipements, tout en optimisant notre capacité de réponses, technologique et économique, aux besoins de clients potentiels à l’export. Il passe également par la fixation d’un niveau compatible de disponibilité des différents équipements de nos forces, pour satisfaire à l’ensemble des besoins d’engagements opérationnels, mais aussi de formation et de préparation de nos armées, en intégrant les périodes d’immobilisation pour maintenance, ce qui renvoie à la question de l’acceptation d’une modulation capacitaire, à définir par les états-majors. Il impose de raisonner désormais en coût de possession pour chacun des matériels en cause, incluant le prix d’acquisition, les frais de maintenance sur l’ensemble de la durée d’utilisation, et de démantèlement après usage, un coût qui devrait être consolidé dans la loi de programmation militaire, avec un suivi annuel, à travers chaque loi de finances.

Cette approche en coût de possession doit conduire à accroître l’effort de standardisation des composants, notamment pour faciliter la gestion de stocks de rechange les plus courants, mais aussi à responsabiliser les industriels, à qui on pourrait confier la maintenance en instituant une rémunération en fonction de la disponibilité opérationnelle des matériels, démarche vertueuse s’il en est puisque elle amène à optimiser, en continu, tout à la fois les coûts et les délais d’entretien.

Une externalisation de la fonction maintenance, qui doit, bien entendu, se faire en prenant en compte la réversibilité indispensable pour garantir l’opérationnalité de nos forces, en opérations extérieures notamment, mais pour laquelle une réponse novatrice pourrait précisément être trouvée à travers les accords conclus par le ministère de la Défense avec les industriels, dans le cadre de la mise en œuvre de la réserve opérationnelle, tel opérateur civil pouvant intervenir, dans le cadre d’un engagement à servir dans la réserve, au sein d’une unité, le cas échéant en opération, avec le statut militaire. Tout comme nous pourrions, au-delà de ce qui a déjà été entrepris et pour lequel une évaluation est nécessaire, expérimenter l’externalisation d’autres fonctions, notamment en matière de location de matériels (transports de fret ou de troupes, ravitaillement en mer…) ou de services (communications…), avec les mêmes exigences de réversibilité.

S’agissant des personnels, il est clair, au regard de tout ce qui vient d’être évoqué, que tant le volume que la structure des effectifs devront également être revus, pour atteindre un juste niveau de disponibilité, intégrant une montée en puissance progressive de la réserve opérationnelle, au niveau, cette fois, de l’ensemble des fonctions. Mais, dans le même temps, l’effort d’amélioration de la condition des personnels, militaires et civils, devra être poursuivi.

Enfin, et s’agissant des industries d’armement, le travail de rationalisation doit continuer, en œuvrant aux regroupements opportuns, à la mise en réseau de l’ensemble des acteurs (grands groupes et leurs fournisseurs PME-PMI), en se saisissant de toutes les opportunités que constituent en France, d’abord, avec la DGA, les programmes nationaux, mais aussi en Europe, avec l’OCCAr, les programmes en coopération, l’Agence européenne de défense y ayant également toute sa place, à travers la recherche de convergence entre l’expression des besoins militaires des différents partenaires, qui devrait encourager les coproductions et, partant, les rapprochements industriels.

Libre propos tiré de TTU.

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Donc entendu ce matin à la radio RMC-info à l'émission de Jean-Jacques Bourdin.

BIEN ENTENDRE

Il y a des seb ,dadou ,bruno ,chris ,philippe ...qui se sont inscrits ,sont-ils ce qui conversent sur ce forum ?

Samsom va-t-il réagir ?

Il est clair qu'elle doit travailler certains dossiers et notamment ceux de la politique étrangère et de défense.

Pascal Boniface vient d'écrire une lettre ouverte à tous les futurs prétendant(e)s président(e)s ,sur les divers sujets de la place et du rôle de la France dans le monde.

Une candidate à l'elysée qui répond un Le crétin de Bourdin qui répond 7 et bien c'est pas gagné....[13]

SR. la truffitude attitude

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Alala, que dire sur cette manipulation halucinante?

Déjà, pour la petite histoire, que l'ancien patron de Greenpeace rejoigne le clan Royal, c'est assez savoureux ou très chrétien (le Pardon) selon le point de vue.

Ensuite, jouer la victime quand on balance sur le net un torchon xenophobe et diffamatoire...

Bien entendu, ces petites attaques politiciennes, n'ont rien à voir avec le fait que Royal s'effondre dans les sondages. La surenchère ne trompe personne, tous les épithètes sont utilisés et Menucci parle de Niazov (lol). On s'attendait à Hitler. On serait presque déçu.

Enfin, Jospin, Mitterrand candidats en fonction au moment du vote... On va s'arrêter là. La déclaration ironique de Sarko suffit.

"C'est tellement ridicule, il faut qu'ils gardent leurs nerfs et surtout qu'ils restent calmes", "Cet été, il y a eu un petit cambriolage chez elle. Voilà que je j'ai été accusé d'aller cambrioler ce qui était rien moins que ridicule. Ensuite, il y a eu des informations données sur internet sur leurs propriétés. Bien sûr que je n'y suis pour rien"

Une enquête sur qui ? Sur quoi ? Pour chercher son programme [à Mme Royal, NDLR]? C'est pas une enquête, c'est une exploration",

Il est tout bonnement incroyable de voir à quel point Royal esquive le débat d'idées.

Pour la petite histoire, malgré tout by Libé (pas Wikipedia ou le Figaro qui sont américains me dit-on dans l'oreillette) :

Rebelle est bien fiché par les RG

Les Renseignements généraux ont admis avoir établi une fiche sur l'ex-directeur de Greenpeace, aujourd'hui membre de l'équipe de campagne de Royal. Mais nient l'avoir fait à la demande de Sarkozy.

Par A.D. (avec agences)

LIBERATION.FR : jeudi 25 janvier 2007

98 réactions

Accusés de surveiller l’entourage de Ségolène Royal, les Renseignements généraux ont reconnu jeudi avoir établi une fiche sur l’ex-directeur de Greenpeace France mais nié tout lien avec la campagne présidentielle et assurent ne pas avoir «reçu (de) demande d’enquête spéciale (de la part) du ministre de l’Intérieur.»

Sur le même sujet

Nicolas, Ségolène et les RG

Les RG ont reconnu jeudi l’existence d’une fiche au nom de Rebelle, actualisée «automatiquement et sans ordre» lorsqu’il a rejoint l’équipe de Royal. Dans le journal Le Monde, la direction des renseignements généraux explique que sa fiche a été établie avant son entrée dans l’équipe de la candidate présidentielle socialiste et réactualisée à la mi-janvier. «Elle retrace le parcours de M. Rebelle qui fut, entre autres, fondateur de Vétérinaires sans frontières», soulignant que les RG se montrent, dans cette fiche, «très élogieux» sur son action au sein de Greenpeace.

Selon une source policière, le suivi du militant écologiste relèverait d’une des missions des RG, à savoir l’étude des mouvements susceptibles de passer à l’action violente. De même, la direction des RG reconnaît que le mouvement des Enfants de Don Quichotte, qui a relancé le débat sur les sans-abri en installant des tentes en plein Paris, a été suivi de près. Les objectifs assignés à la Direction centrale des Renseignements généraux (DCRG) sont «clairs» depuis quelques années, selon des responsables des RG: «priorité à la lutte contre le terrorisme, les violences communautaires ou urbaines. Aucun contact avec les journalistes et plus de sondages électoraux.»

Bruno Rebelle a néanmoins dénoncé un «procédé absolument scandaleux»qui en dit long «sur la méthode de Nicolas Sarkozy». Il a souligné que les policiers enquêtaient essentiellement sur son divorce, pour vérifier s’il n’avait pas été «l’auteur de violences conjugales.»

Et un autre article, tjs de Libé, assez révélateur de l'angoisse qui règne chez les socialos au rythme des boulettes de Royal :

Présidentielle

Avec Royal, la campagne n'est pas déçue du voyage

La candidate socialiste à Pékin, le 7 janvier dernier. REUTERS

Les propos récents sur le Québec, après ceux sur la Chine et le Proche-Orient, alimentent des doutes sur la stature internationale de la candidate PS.

Par Jean-Dominique MERCHET

QUOTIDIEN : jeudi 25 janvier 2007

276 réactions

Ségolène a-t-elle le niveau ? Au lendemain des déclarations de la candidate socialiste sur le Québec et après une série d'autres petites phrases, la question est dans tous les esprits. Et pas seulement à droite, où l'on s'en donne à coeur joie. «Chaque matin, on se demande ce qu'on va se prendre sur la figure», assure un cadre socialiste de Seine-et-Marne.

Les sondages confirment cette inquiétude. Selon une enquête Ipsos- le Point (1), Ségolène Royal baisse de trois points au premier tour (29 %) et s'inclinerait devant Nicolas Sarkozy au second, avec 48 % contre 52 %. Pour BVA-Orange (2), la candidate du PS baisse de huit points en un mois (27 %) et perdrait face à Sarkozy, avec quatre points d'écart. Plus grave pour elle, 60 % des Français pensent que le candidat de l'UMP «a plus la stature d'un président de la République» que Ségolène Royal, qui est à 29 % (moins sept points). Pointé dans Libération dès le 15 janvier, notamment à travers un sondage LH2 centré sur les catégories populaires, le trou d'air dans la campagne de Ségolène Royal semble se confirmer.

«Du flair». «C'est un moment de flottement classique dans une campagne. On disait déjà qu'elle n'avait pas le niveau dans la campagne interne et on a vu ce que cela a donné !» explique le député européen Henri Weber (fabiusien). Durant des mois, un procès en incompétence et en légèreté avait été instruit contre elle par ses camarades, à coups de petites phrases vachardes. Aujourd'hui, l'ancien ministre Alain Richard, proche de DSK, «ne [se] fait pas de bile. C'est quelqu'un qui a du flair et une vraie stature psychologique». «C'est un moment difficile, mais, sur le terrain, cela se passe remarquablement bien. Les éléphants sont simplement impatients !» constate une militante royaliste.

Il n'empêche. «Ce qui plombe Ségolène, c'est son absence de maîtrise à l'international», corrige un militant socialiste. «Elle parle trop spontanément et ses voyages sont mal préparés», ajoute un élu PS d'Ile-de-France. «Au fond, ce n'est pas une politique au sens mitterrandien du terme. Elle est dans l'intuition et la preuve. Pas dans le discours. Or elle n'est pas au point et elle parvient à le masquer en France, avec les débats participatifs. Mais, à l'étranger, il faut bien qu'elle parle», analyse un autre responsable socialiste.

Jean-Daniel Lévy, politologue à l'institut CSA, ne le croit pas. «Sa campagne a plus été ébranlée par les impôts que sur l'international, explique-t-il. En désavouant les propositions de Hollande, pourtant soutenues par les classes populaires, elle a dû dire ce qu'elle ferait concrètement. Et, du coup, elle est redescendue sur terre de manière violente.» «Ce qui fait problème, c'est sa manière d'être en politique, affirme François Miquet-Marty, directeur des études politiques de l'institut LH2. L'an dernier, ses prises de positions iconoclastes et inattendues lui ont permis de déplacer les lignes. Cela avait du charme. Mais, aujourd'hui, elle est la candidate officielle du PS à l'Elysée et l'opinion ne lui accorde plus la même liberté. Elle peut même susciter de l'angoisse, car les Français n'attendent pas d'un chef de l'Etat qu'il soit iconoclaste ! Toutes nos enquêtes le montrent : les Français ne plaisantent pas avec l'institution présidentielle.»

Savoir-opinion. Pas tout à fait convaincu, Henri Weber en appelle, lui, aux mânes de Tocqueville : «Il décrivait deux formes de représentation du peuple. La démocratie aristocratique, où le peuple est assez modeste pour confier le gouvernement à des gens supérieurs. Et la démocratie démocratique, où le peuple désigne des représentants qui lui sont proches et semblables, lorsqu'il ne croit plus au bluff de l'expertise et de la compétence. Reste à savoir dans quelle période nous sommes», s'interroge-t-il prudemment. Marc Sadoun, auteur de la Démocratie en France (Gallimard), distingue, lui aussi, deux conceptions de la politique : «Soit elle relève du savoir et elle est réservée à une minorité de gens compétents. Soit elle relève de l'opinion, et la compétence est alors universellement distribuée. Dans le premier cas, tout ce qui s'écarte de la norme de vérité admise fait tâche. C'est ce qui arrive lorsque Ségolène Royal ne fait pas les réponses consacrées sur les affaires internationales.»

(1) Réalisé les 10 et 20 janvier auprès de 963 personnes.

(2) Réalisé les 22 et 23 janvier auprès de 954 personnes.

Au passage, un fr sur 2 pronostique la victoire de Sarko (Royal 28 ou 38 il me semble) et Sarkozy a fait le pli depuis bien longtps sur sa stature internationale comparativement à Royal.

On soulignera la référence de Weber à de Tocqueville, ce qui est marrant d'un point de vue patronymique et d'un point de vue idéologique (un fabiusien qui cite de Tocqueville !).

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et sinon Samson ,je t'avais mis le lien de l'ITV de Ségo sur RMC info et sa bourde sur la dotation de nos SNLE. Extrait : Ce matin (25 janvier), Ségolène Royal était l’invitée de Jean-Jacques Bourdin. Au cours de l’émission, un auditeur a posé une question à Ségolène Royal sur les SNLE : Question d’un auditeur : « Avons-nous besoin d’autant de SNLE ? » Jean-Jacques Bourdin : « On en a combien à propos de SNLE aujourd’hui ? » Ségolène Royal : « Nous en avons un ». Jean-Jacques Bourdin : « Non, nous en avons sept. » Ségolène Royal : « Oui, sept. » @Panajim : Jean-Jacques Bourdin a par la suite reconnu son erreur de lecture de sa fiche ,il s'en est excusé. Vous savez mon ami ,je suis calme ,cool ,zen et boîte Exomil [28] Comique de situation ,Ségolène soeur d'agent DGSE ,actif lors du Raimbow warrior ,qui choisit un ancien de Greenpeace france dans son équipe. On va finir par envoyer nos Commando de Marine rue Solferino. [13]

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IL faut croire qu'un prix du meilleur journaliste sera décerné a celui qui fera dire a SR la plus grosse bourde . Sinon une candidate du partit unique qui laisse entendre qu'elle pourrait _généraliser la réquisition de logement pour les pauvres _reduire la part du nucléaire mérite un lynchage .

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Sur 6 Snle - il n'y en a qu'un à la mer - je veux bien croire qu'il y'a un temps de maintenance / de formation / et une durée de mission précise - mais 1 seul me paraît étrange. Sinon je ne comprends pas l'affaire sur les RG. Comme si c'était une nouveauté que chaques personnage médiatique/politique/culturel/"placé"/... avait une fiche - c'est normal. De plus le PS qui accuse la droite d'avoir une "police politique" est plusque gros - surtout quand on connaît l'utilisation massive qu'en ont fait les différents gouvernants socialistes une fois au pouvoir.

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je ne peux m'empêcher de penser à ces petits médias français qui rigolaient de Bush avec l'oreillette alors que Royal va finir par faire ça, elle est tellement ignorante sur tant de sujets. Ces lacunes sont abyssales, il n'y a rien à faire. Au passage, ça ne fais que confirmer sa réputation de fainéante invétérée (qui apprend ses fiches au dernier moment, souvenez-vous des "débats" socialos elle apprenait ses fiches pendant que DSK et Fabius répondaient).

Là depuis le Moyen-Orient, c'est une connerie immense minimum par semaine.

Dernièrement (je sais pas pourquoi mais je le sens bien son voyage aux Antilles) :

-les SNLE (non elle ne parlait de l'unité en mer, elle n'avait aucune idée de ce qu'elle racontait, ce sont des gens du PS qui ont appelé a posteriori pour rattraper la boulette, Bourdin est bonne poire sur ce coup... On remarquera que ça reste une femme d'instinct, car bien qu'elle ait dit une connerie, cette fois c'est ratrrapable)

-le nucléaire, là aussi c'est grandiose : - 50% avait-elle dit sur Europe n°1 comme dit Le Pen, le truc complètement irréalisable et dangereux pour notre indépendance. Le nucléaire un des seuls sjts, grâce à Mitterrand, où nos socialos nationaux étaient à peu près enviables par rapport aux autres...

Royal ne veut pas faire de débat d'idées avant d'avoir fini sa campagne participative (qui se résumera en 4/5 mesures phare médiatico-démagos... Un sondage BWA d'aujourd'hui montre le scepticisme des fr sur cette méthode et ils jugent que c'est aux présidentiables de présenter leurs idées, elle aura vraiment eu tout faux sur toute la ligne) càd fin février pour parasiter un éventuel ralliement de Chirac. Elle a raison, elle joue sur ses points forts, l'image et le slogan.

Sarkozy monopolise trop le débat d'idées, elle serait perdante.

En attendant, je deviens assez sceptique sur la campagne qui se profile. Le débat d'hier soir était vraiment d'une nullité absolue. Hollande confirme son rôle de tête à claques. Chabot (qui va lui dire de changer de métier?) étant vraiment déplorable, je ne peux la supporter avec ses "on comprend rien là " de bêtasse assumée. Les medias français...

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Propos sur la défense

Sarkosy : Le candidat de l'UMP (...) prône un "effort global de défense au minimum maintenu à son niveau actuel" mais appelle à accélérer "le rythme des réformes visant à faire gagner en performance" ce même budget.

- une base : le niveau actuel

- une direction : réformes pour gagner en performance

Royal : ....la candidate socialiste estime qu'à "l'intérieur d'un budget de défense nationale qui doit globalement rester constant, on peut réorienter un certain nombre de dépenses".

- une base : globalement

- une direction : réorienter un certain nombre

Morale : Les rois mages suivèrent l'étoile du berger

Les gaulois se perdirent dans le brouillard londonnien

[12]

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Les sous-marins piégeurs pour Ségolène Royal

Lors d'un entretien radio, elle n'a pas su dire le nombre de bâtiments dont dispose la France.

Par Jean-Dominique MERCHET

QUOTIDIEN : vendredi 26 janvier 2007

Ségolène Royal ne veut pas «baisser la garde» en matière militaire, mais elle s'est laissé piéger sur la défense nationale, en direct hier matin lors d'une émission de radio.

Petit échange entre le journaliste de RMC-Info qui l'interrogeait sur le nombre de sous-marins nucléaires lance- engins (SNLE) que possède la France et la candidate du PS : «Nous en avons un. ­ Non ­ Deux... ­ Sept ! ­ Oui, sept...» En réalité, la marine nationale possède quatre SNLE, auxquels on peut ajouter six sous-marins nucléaires d'attaque.

L'équipe de la candidate PS a réagi en tentant d'expliquer à Libération qu'elle s'était trompée en pensant à l'unique porte-avions nucléaire et pas aux sous-marins. Autre explication : elle aurait évoqué les seuls sous-marins en patrouille, qui sont «en permanence au moins un à la mer» comme l'indique la Royale.

Quoi qu'il en soit, la candidate PS estime que le budget de la Défense devra «globalement rester constant», car «il faut que l'armée française ait les moyens de remplir ces missions». D'autant, a-t-elle ajouté, que «les dépenses militaires contribuent de manière extrêmement importante à la recherche civile». Selon Ségolène Royal, il sera toutefois possible de «recentrer un certain nombre de dépenses» et de «faire un certain nombre d'économies» dans le cadre de la défense européenne.

Très attendu dans les milieux militaires et stratégiques, le projet global de Ségolène Royal en matière de défense aurait dû être détaillé, début février, dans un numéro de la revue des anciens auditeurs de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN). Mais l'équipe de la candidate socialiste a retiré le texte sans explication. La revue Défense ne publiera donc que la seule contribution de Nicolas Sarkozy, opportunément dévoilée hier. Le candidat UMP y déclare notamment à propos du budget son souhait que «notre effort global de défense soit au minimum maintenu à son niveau actuel» .

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Un peu d'humour dans ce monde de brut qui se réchauffe ( [16] ) :

une belle chornique qui plaiera par son bon goût et sa chute qui conviendra à tout le monde peu importe ses orientations politiques.

Dhombres disserte sur les cons.

Il profite de Tais-toi d'hier soir pour faire un parallèle amusant entre Royal et Quentin.

Sa chute -mignonne ou humiliante selon le point de vue- fait référence à une tribune précédente où il comparait Royal à Bécassine à la suite de son discours hilarant de Toulon.

Chronique

Il faudrait construire des asiles de cons !, par Dominique Dhombres

LE MONDE | 29.01.07 | 13h14

Francis Veber est incontestablement, depuis le dîner qui l'a rendu célèbre, le spécialiste contemporain des cons. Une maxime philosophique puissante, dans ce domaine assez large de l'activité humaine, a été exposée il y a bien longtemps dans Les Tontons flingueurs. Les amateurs la connaissent pas coeur : "Les cons osent tout. C'est même à cela qu'on les reconnaît."

Ceux qui ont regardé Tais-toi !, dimanche 28 janvier sur TF 1, savent de quoi il s'agit. "Je m'appelle Quentin. Je viens de Montargis" : c'est ainsi que se présente à tous ses compagnons de cellule, depuis 2003, date de son apparition sur les écrans, le crétin cinématographique le plus sympathique de ces dernières années. C'est peu dire que Gérard Depardieu est bon dans ce rôle. Il y a mis un regard d'enfant émerveillé, un désir éperdu d'amitié, et beaucoup d'humanité. C'est un crétin, aucun doute là-dessus. "C'est un petit mental qui a une incapacité totale à s'extraire du présent", constate André Dussollier, remarquable psychiatre. "En clair, il est incroyablement con", ajoute-t-il. "Il faut me débarrasser de lui. Je suis sûr qu'il serait mieux à l'asile", insiste le directeur de la prison.

C'est alors qu'intervient la réplique destinée à devenir culte. "C'est un asile de fous, pas un asile de cons. Il faudrait construire des asiles de cons ! Mais vous imaginez un peu la taille des bâtiments...", déclare le psy. Le directeur en convient. Tout est dit. Quentin est donc un crétin, c'est établi. Mais c'est un crétin qui cherche un copain. Désespérément, en quelque sorte. "J'ai fait un rêve. On était sortis de prison et on s'associait. On achetait un bistrot. A Montargis, par exemple. On l'appelait "Les Deux Amis"." Moi, je servais des cafés, des petits blancs. Toi, tu étais à la cuisine et tu bavardais avec les clients", dit Quentin, allongé sur sa paillasse. Cette déclaration d'amour s'adresse à Jean Reno, alias Ruby, bandit de haut vol, incarcéré lui aussi. Et c'est parti. Quentin ne quittera plus Ruby. Il est devenu son sparadrap, comme celui qui colle parfois au capitaine Haddock. "C'est mon copain", répète Quentin. Il n'en a jamais eu, et pour cause. Il parle trop. Il est lassant, soûlant, même.

"Le cerveau n'est pas lésé", remarque l'interne en regardant la radio de Quentin, qui vient de s'éclater la tête contre un mur pour ne pas être séparé de Ruby. "Il n'y avait pas grand-chose à léser. Qu'est-ce qu'on va lui donner comme traitement ? Je ne voudrais pas l'abrutir un peu plus, il entrerait dans le Livre des records", conclut le psy.

L'équivalent masculin de Bécassine, en quelque sorte. Mais il ne faut pas dire de mal de Bécassine. Comme Quentin, elle a du coeur.

Dominique Dhombres

Bon sinon, Royal favorable à l'indépendance de la Corse, tendancieuse au sjt des Antilles (elle a tenu à rendre visite à Alfred Marie-Jeanne, indépendantiste et bien entendu aucun journaliste autorisé, ça ferait tâche)...etc

Je vous avais parlé de l'oreillette qui viendra chez Royal.

Héhé, Babier et Apathie ont révélés que le dir' campagne de Royal la coachait en live à RTL et lui écrivait des réponses sur papier pendant que le journaliste ou l'auditeur posait ses questions.

Quand je vous dis...

Les médias français relaieront-ils cela avec autant d'ironie que lorsqu'il s'agissait de Bush?

On n'en finit donc jamais.

Depuis le Moyen-Orient, le temps ne fait décidemment rien à l'affaire.

Campagne de merde, mais au moins on se marre.

Ségo en tournée dans toute la France jusqu'à Mai 2007

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Royal : ....la candidate socialiste estime qu'à "l'intérieur d'un budget de défense nationale qui doit globalement rester constant, on peut réorienter un certain nombre de dépenses".

- une base : globalement

- une direction : réorienter un certain nombre [12]

Ségolène Royal cultive son style de petite-fille, fille, soeur et cousine d'officiers !
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Attention, elle ne peut pas être au courant de tout.

Elle veut quand méme devenir chef des armées et c'est pas comme si on lui avait demander le nombre et l'équipement de nos patrouilleur!

C'est le summum de la disuasion nucleaire francaise...

Enfin bon de toute facon cette campagne, elle par en c*** pour tout et n'importe quoi; des coups bas a tout va, que le média n'oublient pas de mentioner!

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Le conseiller très spécial, Jack Lang, fraîchement rallié à Royal après l'avoir critiqué et humilié, en faveur, au nom de sa patronne, de l'abaissement, de la repentance et de l'instrumentalisation de l'Histoire sur le sujet épineux de la guerre d'Algérie.

Algérie: Lang veut reconnaître les «crimes» de la colonisationlefigaro.fr (avec AFP et AP). Publié le 05 février 2007Actualisé le 05 février 2007 : 11h12

La proposition du conseiller spécial de Ségolène Royal, en visite à Alger, provoque un tollé à droite.

«La meilleure façon de s'excuser est de reconnaître la réalité des crimes qui ont été commis par la colonisation en Algérie de 1830 à 1962», a déclaré Jack Lang, dimanche, à Alger. Une visite au cours de laquelle il a dévoilé les positions de la candidate Ségolène Royal sur l’Algérie.

Ses propos n’ont pas tardé à faire réagir à la droite du Parti socialiste. François Bayrou a ainsi qualifié cette déclaration de «grave imprudence». «Chaque fois qu'on essaie d'instruire le procès, en injuriant ou en insultant ceux qui ont donné leur vie», qui ont participé à «un effort dont je rappelle qu'il était l'effort de la République et spécialement de la gauche, on creuse à nouveau les blessures du pays», a-t-il estimé. Le ministre des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy a rétorqué qu’il fallait «regarder l’Algérie comme un partenaire égal» et que la France devait cesser de «se battre la coulpe». Quant à Jean-Marie Le Pen, il a déclaré que Paris n’avait pas à exprimer de «regrets» à l’Algérie pour la période coloniale.

Réformer les manuels scolaires français

Avant de tenir ces propos, le conseiller spécial de Ségolène Royal avait été reçu par le président Abdelaziz Bouteflika, pour lui remettre un «message d'amitié» de la candidate socialiste, dans lequel elle souhaite que les rapports entre les deux pays deviennent une «référence dans les relations entre le Nord et le Sud». Elle appelle également à réformer les manuels scolaires français «qui présentent une histoire idyllique du colonialisme».

Si Ségolène Royal est élue présidente en mai prochain, «elle relancera le processus de Barcelone» (traité de coopération entre les riverains de la Méditerranée) a assuré le député du Pas-de-Calais.

Les divergences entre Paris et Alger sur leur appréciation des effets de la colonisation en Algérie bloquent depuis 2005 la signature d'un traité de paix scellant leur réconciliation définitive. Alger réclame en particulier des «excuses» à la France pour les «crimes» commis sur son sol pendant la période coloniale, avant de signer ce traité.

Une honte.
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Le conseiller très spécial, Jack Lang, fraîchement rallié à Royal après l'avoir critiqué et humilié, en faveur, au nom de sa patronne, de l'abaissement, de la repentance et de l'instrumentalisation de l'Histoire sur le sujet épineux de la guerre d'Algérie.

Monsieur J-M. Lepen a qualifié Monsieur Jack Lang d'un nom d'oiseau assez marrant ! [08]
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Tiré du Verbatim des 100 propositions :

Assurer la sécurité de la France

93- Doter notre défense nationale de moyens à la hauteur des risques nouveaux auxquels nous sommes confrontés. Notre capacité de dissuasion nucléaire doit être préservée.

94- Inscrire notre effort de défense dans une politique européenne de sécurité, avec des coopérations en matière de recherche/innovation et d'équipements. L'objectif est à la fois de renforcer notre sécurité et de rationaliser nos dépenses.

La France active pour la paix dans le monde

95- Maîtriser la mondialisation en oeuvrant à une plus grande transparence et efficacité des instruments de régulation : introduire à l'OMC une hiérarchie des normes qui équilibre les mesures de nature commerciale par le respect des normes sociales et environnementales ; réformer profondément le FMI et la Banque mondiale pour en faire des instruments au service du développement humain ; mettre en place une taxe sur les flux financiers de type Tobin.

96- Réviser notre politique d'aide au développement : passer à un véritable co-développement en favorisant les projets concrets associant directement les bénéficiaires.

97- Relancer la coopération euroméditerranéenne.

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