lefoudeladefense Posté(e) le 1 mars 2007 Share Posté(e) le 1 mars 2007 Zeus, en quelques mots-clés et graphique : Patrick Artus Le capitalisme est en train de s'auto-détruire, hedge funds, politique industrielle, conservation des savoir-faire, ingérence etc http://img90.imageshack.us/img90/3777/ieet4.jpg le capitalisme va maintenant etre au desavantage des pays riches... avant, il y avait peu de pays riches, et peu de concurrence, mais plus la concurrnce s est elargie, plus il y a eu de chomage, et cela va s aggraver avec le temps.. car plus le temps passe et plus nous repartissons la richesse entre un grand nombre d acteur economiques car la concurrence se fait toujours plus rude et nous sommes toujours plus nombreux... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
samson Posté(e) le 6 mars 2007 Share Posté(e) le 6 mars 2007 Tiens, Zeus, le Député Carayon explique mieux que moi : 3 questions à... Bernard Carayon (député UMP): "Il faut protéger les secteurs stratégiques" Challenges.fr | 26.02.2007 | 15:25 par Bernard Carayon, député UMP du Tarn, auteur d'un rapport sur l'intelligence économique. Les fonds KKR et Texas Pacific mettraient sur la table quelque 44 milliards de dollars pour racheter le numéro un texan de l'énergie TXU. Que vous inspire ce qui serait la plus grosse opération par LBO jamais réalisée par des fonds ? - La première chose à souligner à ce propos: nous n'avons pas, en France, de fonds privés importants. Et ce, pour des raisons relevant davantage de l'idéologie que purement économiques. En 1983, l'ouverture du capital des entreprises publiques, impulsée sous Bérégovoy, n'a pas été accompagnée par la création de fonds. Ainsi, aujourd'hui, les grandes entreprises du CAC 40 sont pour l'essentiel entre les mains de fonds d'investissement ou de pension étrangers, et dont la gouvernance pèse sur nos choix nationaux. La plupart de ces grands fonds sont américains et anglo-saxons, du fait d'une politique d'encouragement des services financiers de la part des pays en question. Or, si la France a longtemps été présentée comme protectionniste en la matière, elle est pourtant l'une des plus ouvertes et des plus offertes. C'est-à-dire ? - Le taux d'ouverture du CAC avoisinait les 44,6% en 2004, contre 33,4% en 1997. Et même, sur 33 valeurs représentant 90% de la capitalisation boursière du CAC 40, 11 sont détenues à plus de 50% par des non-résidents. La France est d'ailleurs la principale destination des investisseurs étrangers dans la zone euro. Avec quelque 500.000 milliards d'euros d'encours, elle est troisième après les Etats-Unis et le Royaume-Uni en termes d'investissements à l'étranger. Comment éviter les dérives ? - Pourquoi les pouvoirs publics n'ont-ils pas engagé des discussions avec les grands groupes afin de lutter à armes égales avec la concurrence? Et alors que les fonds obéissent à des besoins de rentabilité à court ou moyen terme, c'est-à-dire qu'ils risquent de se désengager dans les 5 ans, une logique opposée à celle industrielle. Dans un rapport intitulé "Intelligence économique, compétitivité et cohésion sociale" et remis à Jean-Pierre Raffarin, alors Premier ministre, je suggérais de créer des fonds de pension et de développer des fonds d'investissement dédiés aux entreprises de petite taille et de haute technologie. Par ailleurs, dans un monde dominé par l'opacité puisque certains fonds sont localisés aux Bermudes, à la Barbade ou encore aux îles Caïmans, il s'agit de faire valoir le principe de la transparence. Et celui de réciprocité. Enfin, et surtout, il faut identifier les entreprises stratégiques européennes à protéger et à accompagner sur le marché grâce à un périmètre stratégique, lequel comprendrait les entreprises des secteurs de l'énergie, de la défense, de l'aéronautique et du spatial, ainsi que des technologies de l'information et de la communication et la pharmacie. Seules ces entreprises méritent la protection des Etats. Des entreprises comme Danone n'en ont, elles, pas besoin. Le patriotisme économique ne doit être réservé qu'aux secteurs stratégiques. Propos recueillis par Flore de Bodman (le lundi 26 février 2007) Remarque personnelle, avec l'opacité qui caractèrise souvent certains fonds, toutes les hypothèses d'ingérence, de déstabilisation etc sont plausibles... et il n'y a pas besoin de s'appeler Thierry Messan. Autre remarque : la Chine va réformer son droit des sociétés pour mieux protéger ses entreprises nationales et l'Inde, la Russie (et bien évidemment les USA depuis plus de 40ans) suivent. L'UE, elle, est incapable de mettre en place une stratégie. Desèspérant. Quand même à Bruxelles, on ne veut pas de "champion européen"... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 2 décembre 2008 Auteur Share Posté(e) le 2 décembre 2008 Dernier chiffre sur la dette au 31 octobre 2008 : 996 367 368 452 euros. On vas dépasser les 1000 milliards à la fin du mois décembre 2008...Je rappelle le chiffre au 31 décembre 2006 :876 590 143 229 euros Et revoila la source :http://www.aft.gouv.fr/rubrique_159/index.htmlLe bouquin de Samsom me semble ''prophétique''... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 2 décembre 2008 Share Posté(e) le 2 décembre 2008 Ou comment se noyer dans un verre d'eau... :lol: Si l'on nous prête de l'argent c'est que l'on est solvables...On l'a déjà dit, si tu veux reflechir à l'Etat comme à une entreprise (ce qu'il n'est pas...) il faut prendre en compte les actifs, c'est tout de suite moins grave... =D Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
debonneguerre Posté(e) le 2 décembre 2008 Share Posté(e) le 2 décembre 2008 Ou comment se noyer dans un verre d'eau... :lol: Si l'on nous prête de l'argent c'est que l'on est solvables... On l'a déjà dit, si tu veux reflechir à l'Etat comme à une entreprise (ce qu'il n'est pas...) il faut prendre en compte les actifs, c'est tout de suite moins grave... =D On a bien prêté aux subprimes..... Quelle est la nature de la dette, caractéristiques des OAT? Quelle est la maturité de la dette? le fait est que l'état francais s'est déjà rendu coupable de faire de la cavalerie...emprunter pour rembourser de la dette...etc..etc le risque étant que les prêteurs ne veuillent plus financer de la dette...demandez à l'islande, l'argentine....etc Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 2 décembre 2008 Auteur Share Posté(e) le 2 décembre 2008 On doit pouvoir qui à prété à qui en fouillant les multiples dossiers de l'administration. http://www.aft.gouv.fr/IMG/pdf/0811_oat-2.pdf Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jojo67 Posté(e) le 2 décembre 2008 Share Posté(e) le 2 décembre 2008 Tout ça est ridicule. Le Japon est largement plus endetté que la france et il ne fait pas faillite. Le plan de relance anglais de Gordon Brown va porter le déficit à 6% du PIB et on ne parle pas de faillite. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 5 décembre 2008 Auteur Share Posté(e) le 5 décembre 2008 Le Japon à bien plus d'épargne que nous. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jojo67 Posté(e) le 5 décembre 2008 Share Posté(e) le 5 décembre 2008 La France est un pays d'épargnants aussi. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
debonneguerre Posté(e) le 5 décembre 2008 Share Posté(e) le 5 décembre 2008 Tout ça est ridicule. Le Japon est largement plus endetté que la france et il ne fait pas faillite. Le plan de relance anglais de Gordon Brown va porter le déficit à 6% du PIB et on ne parle pas de faillite. Une faillite c'est un basculement psychologique des créanciers qui subitement décide de ne plus faire crédit, ou de ne plus souscrire aux OAT dans le cas d'un état, ca ne répond pas vraiment à un calcul mathématique, c'est comme la bourse parfois complètement irationnelle. Dans un environnement financier instable, les signatures de plus ou moins bonne qualité, c'est à dire réputées comme telles et bénéficiant d'une notation favorable trouveront des souscripteurs à des taux corrects eu égard au marché, les moins bonnes notations trouveront moins facilement et/ou à des taux plus élevés, voire ne trouveront pas et se jetteront alors dans les bras du FMI. Le problème vient que la notation de la france n'évolue pas à la hausse mais à la baisse, et que si un jour les marchés financiers craquent vraiment, cad crédit crunch, il n'est pas impossible que la france ne trouve plus de sosucripteurs à ces OAT, perte de confiance totale des investisseurs ou défiance des marchés, elle sera alors en banqueroute, elle n'aura plus qu'à quemander au FMI qui fera ce qu'il pourra, pourvu qu'il ne soit pas submergé de demandes et là les pays qui ne pourront pas se refinancer auprés du FMI, voleront en éclat ou se feront rachetés, pourquoi pas, c'est pour l'instant du jamais vu parce que les grands pourvoyeurs du FMI (G7) ne se sont jamais retrouvés dans cette situation, mais on ne peut préjuger de rien. Trés brièvement résumé. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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