collectionneur Posté(e) le 6 juillet 2023 Share Posté(e) le 6 juillet 2023 Enfin une bonne nouvelle en Europe, les ennemis héréditaires syldaves et bordures ont signé un accord de cessez-le-feu en France 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 16 juillet 2023 Auteur Share Posté(e) le 16 juillet 2023 Rappelons la tragique histoire de la guerre secrète entre ce deux pays qui vu la Castafiore victime d'une trahison : https://cf2r.org/actualite/la-longue-guerre-secrete-belgo-bordure/ novembre 2011 La longue guerre secrète belgo-bordure Gérald ARBOIT Le 23 octobre 2011, en marge des négociations de Bruxelles pour sauver l'Euro, les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne ont évoqué « la tension borduro-syldave mais n'[ont] pas réussi à trouver une approche commune ». Cette révélation a été faite deux jours plus tard par l'ambassadeur d'Allemagne à Paris, Reinhard Schafers, devant les députés français qui débattaient de la même question[2]. Ainsi donc, le « comité de Francfort », comme la presse italienne le raille, le quartet formé par Nicolas Sarkozy, Angela Merkel, José-Manuel Barroso et Herman Van Rompuy, s'est-il transformé, l'espace d'un instant, en « comité de Klow ». Il est vrai que cette nouvelle menace d'explosion de la « poudrière borduro-syldave », comme la définissait le colloque de l'Assemblée nationale, est à prendre au sérieux. Comme à chaque fois aux environs de la fête nationale syldave de Saint-Wladimir, le général bordure Boris Stefanovich Plekszy-Gladz[3] a fait masser ses troupes à la frontière. Symbole de la monarchie syldave, le sceptre d'Ottokar était à nouveau menacé ; il disparaît même, ainsi que l'apprend un flash spécial de La chaîne parlementaire[4], au moment où les députés dialoguaient avec les experts invités. La présence du général d'armée (2S) Henri Bentégeat, ancien chef d'état-major des armées françaises (2002-2006) et président du Comité militaire de l'Union européenne (2006-2009), aurait laissé penser que la représentation nationale soit réellement informée de la situation dans cette zone d'instabilité balkanique. La sortie d'Hubert Védrine contre Catherine Ashton, haut représentant de l'Union pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, a montré que ce ne serait, sur ce sujet comme sur d'autres en ces temps troublés, pas le cas. Plutôt que de railler son manque d'information -effectivement, elle « a demandé à ce qu'on lui procure une carte de la région » – qui fera qu'elle ne « sera donc en mesure d'ici quelques semaines de faire des propositions »[5], pourquoi l'ancien ministre des Affaires étrangères français n'a-t-il pas dévoilé l'action européenne déjà en cours ? On prétextera des raisons de sécurité. Mais, comme à chaque fois, et le débat de l'Assemblée nationale était plein de ces approximations, les députés français ont fait montre d'une réelle inculture en matière de renseignement. Car c'est de cela qu'il s'agit. La « poudrière borduro-syldave » est depuis toujours une zone d'exercice d'un grand jeu secret opposant les services de sécurité et de renseignement belges à leurs homologues bordures. Cet engagement effectif au côté de la Syldavie d'un Etat membre de l'Union européenne et de l'Alliance atlantique a toujours été négligé par les observateurs. De même, les lobbys médiatico-politiques européens ont toujours passé sous silence la similitude de Plekszy-Gladz avec le défunt colonel Kadhafi. Ils ne permettent pas plus de se rendre compte de l'action des services belges pour empêcher que cette zone ne devienne une nouvelle Bosnie. La longue liaison belgo-syldave La proposition du « comité de Klow » de nommer « Tintin comme représentant spécial de l'UE pour la résolution de la crise », rappelée par l'ambassadeur Schafers, montre néanmoins que ce grand jeu est connu à Bruxelles. Cette évidence est à souligner ! Une autre est de révéler la véritable nature de Tintin. Depuis toujours, il est un officier du Service général du renseignement et de la sécurité (SGRS), qui depuis 1998 a prit la suite des héritiers du 2e Bureau de l'armée belge[6]. Son emploi de journaliste n'est donc qu'une couverture. Ainsi s'explique pourquoi l'on est bien en peine de trouver, même au Petit XXe, un article signé de lui. Comme l'emploi diplomatique d'Alain Chouet, il s'agit de « fonctions bidons »[7]. De ce point de vue, mais toute proportion gardée, Tintin ressemble à David Kimche, maître-espion du Mossad sous couverture journalistique avant de devenir secrétaire général du ministère israélien des Affaires étrangères, ou à Evgueni Primakov, agent du KGB envoyé spécial de la Pravda au Moyen-Orient avant de diriger divers centres de relations internationales. Pour sa part, Tintin est l'homme qui a établi une liaison avec la Zekrett Politzs (Police secrète, ЗEПO ou ZEPO). Comme dans de nombreux petits pays, à l'image du Service de renseignement de l'Etat luxembourgeois, cette agence recouvre en une seule entité les « activités qui menacent la sécurité de la monarchie syldave en relation avec l'espionnage, l'ingérence d'une puissance étrangère dans les affaires de l'Etat syldave, le terrorisme, la prolifération d'armements non conventionnels et des technologies y étant afférentes, ou le crime organisé, dans la mesure où ce dernier est lié aux faits précités[8]. » Institué dans ses obligations actuelles par la loi du 15 juillet 1998, il a néanmoins conservé le nom sous lequel on connait le service syldave depuis plus de cinquante ans. A notre connaissance, il n'existe pas d'étude historique sur la ZEPO. Il est possible de dire que la grande nouveauté de la loi de 1998 a été de la placer sous la tutelle directe du Premier ministre royal et sous le contrôle d'une commission parlementaire, composée des présidents des groupes politiques représentés de la Chambre des députés. La Commission peut procéder à des contrôles sur l'activité générale de la ZEPO et sur des dossiers spécifiques. A cette fin, elle est autorisée à prendre connaissance de toutes les informations et pièces qu'elle juge pertinentes pour l'exercice de sa mission, à l'exception d'informations ou de pièces susceptibles de révéler l'identité d'une source de la ZEPO ou pouvant porter atteinte aux droits de la personne d'un tiers. Ces dispositions font de ce service un des plus contrôlés d'Europe et assurent son engagement au service de la démocratie. Néanmoins, comme dans le cas de l'affaire de l'ex-colonel bordure Sponsz, en 2004[9], des dérapages sont encore notés de temps en temps, nourrissant des affaires dont le caractère politique est évident. Ainsi, la demande d'extradition bordure intervenait dans le lourd climat, local et européen, des négociations d'adhésion de la Syldavie à l'Union européenne. Le changement de format de la ZEPO est le résultat d'une coopération avec la Sûreté de l'Etat belge. Cette influence est patente pour son mode de contrôle parlementaire, comme pour l'interdiction faite aux fonctionnaires des services de procéder à l'arrestation d'un individu, cette mission dépend exclusivement de la compétence des forces de l'ordre, à laquelle appartiennent désormais les éléments de la Direction des unités spéciales. La liaison belgo-syldave a été réalisée à l'occasion de la mission de sécurité que la Sûreté de l'Etat réalisa au profit des astronautes belges impliqués dans le programme spatial syldave. Les agents X 33 et X 33 bis s'étaient ainsi joints à l'équipage, dans lequel se trouvait également Tintin et un agent du Service de documentation et de contre-espionnage français[10], le capitaine de vaisseau Archibald Haddock[11]. Les deux Belges, plus connus sous les noms de Dupont et Dupond, et le Français avaient rencontré leur confrère du SGRS lors d'une longue opération contre la French Connection en Méditerranée, les premiers à l'occasion d'un passage vers Le Caire, le second alors qu'il était infiltré sur un navire de trafiquants d'opium. L'implication française se résume à un soutien logistique et opérationnel à la liaison belge. Le service de sécurité et de renseignement bordure La présence de ces trois services exprime la volonté de leurs pays, et par conséquent de l'Union européenne, de voir conservée la stabilité régionale. Elle s'explique aussi par la puissance du Service de sécurité et de renseignement bordure, la Zekrett Politzs (ZEP)[12]. La proximité homonymique avec l'agence syldave ne doit pas faire croire à une ressemblance opérationnelle. Contrairement à la ZEPO, qui a toujours été au service d'une monarchie constitutionnelle connaissant des élections libres, au sens admis par l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE)[13], la ZEP était un instrument d'oppression quelles que soient les époques. On est un peu mieux renseigné sur l'histoire de la Zekrett Politzs bordure. Originellement 2e bureau du Quartier-général bordure, aux ordres du général Miklôs Plekszy-Gladz, le grand-père du dirigeant politique bordure et le fondateur du moustachisme, elle elle fut à l'origine de la révolution qui fit de la Bordurie une république populaire[14]. Autoproclamé maréchal, Plekszy-Gladz fusionna le 2e Bureau avec la Vôlkpolisz pour former la ZEP, un département du ministère de l'Intérieur. Il en confia la direction à son dauphin, le colonel Sponsz, à qui il fit épouser sa fille Anasztasia. Sponsz était ainsi lié à Plekszy-Gladz[15]. Il l'avait connu lorsqu'il était attaché militaire adjoint en Syldavie, avant que les deux pays ne rompissent leurs relations diplomatiques suite à l'échec du coup d'Etat, grâce à la première intervention salutaire de Tintin. Responsable du bon fonctionnement de l'espionnage bordure dans ce pays, Sponsz avait mis en place le Zyldav Zentral Revolutzionär Komitzät (Comité central révolutionnaire syldave, ZZRK), à Klow, mais en avait confié la direction à Trovik, un antimonarchiste syldave. Sa responsabilité ne fut pas mise en cause par les services belge et syldave, ce qui lui permit d'assister à la gloire de Tintin au palais royal de Klow, ni par les autorités bordures. Aussi entreprit-il le noyautage du 2e bureau du Quartier-général au bénéfice de l'homme qui allait devenir son beau-père. Les choses ne se passèrent pas aussi facilement pour lui vingt ans plus tard, lorsqu'il tenta d'enlever le savant atomiste belge Tryphon Tournesol. Une opération conjointe les services belge et français permit de libérer le scientifique de la forteresse de Bakhine. Pour l'occasion, Haddock avait consenti à se servir d'un « honorable correspondant » du SDECE, qui avait pourtant l'habitude d'opérer dans la région. Mais le marin était toujours indisposé – à vrai dire, il n'était pas le seul ! – par la présence de cet agent, qui n'était autre que la fameuse cantatrice, aujourd'hui décédée[16], Bianca Castafiore. On prêtait au « Rossignol milanais » une aventure avec Sponsz et la direction parisienne du SDECE l'avait imposé à Haddock. Bien lui en avait pris, car ce fut grâce à son incroyable charme sur le colonel bordure qu'elle put mettre la main sur la clé de sortie de Tournesol : le portefeuille de Sponsz permit de forger une autorisation de libération. Il ne s'en était fallu d'un rien pour que l'opération échoue ! Ce second échec, tant professionnel que personnel, provoqua l'ire du vieux maréchal qui, avant de faire une crise fatale d'apoplexie, expédia le colonel au San Theodoros, comme conseil technique du général Tapioca. L'arrivée de son beau-frère Stephan au pouvoir lui laissa penser à un retour en grâce, mais la nomination du chef du poste à Genève, le colonel Stephan Szprinkoth, à la tête de la ZEP, lui fit comprendre que son destin était scellé. Avec Szprinkoth, le service voyait son appareil directorial confié à un agent qui n'avait pas connu la période précédent l'ère Plekszy-Gladz. Cela se ressentit sur l'orientation prise par le service à compter de ce moment. Les hommes en imperméable mastic, crâne rasé et chapeau mou devinrent tout puissants dans un pays qui perdit sa douceur de vivre balkanique au profit d'une rigueur toute prussienne. Ambitieux, Szprinkoth se fit nommer secrétaire d'Etat aux Affaires intérieures, au sein du ministère de l'Intérieur. La ZEP devint tentaculaire, coiffant les douanes, la police de l'air et des frontières, la surveillance des étrangers, l'émission des passeports, le renseignement extérieur et intérieur, les polices politique, administrative, criminelle et judiciaire, le contrôle de la presse, de la radiodiffusion et des télécommunications. Ayant autorité sur l'armée, la ZEP disposait d'un quadrillage de tout le territoire bordure par un réseau de postes installés dans chaque bourgade et à chaque carrefour stratégique. Devenue une véritable caserne, le pays se ferma lentement sur lui-même. Seuls quelques criminels de haut vol, mais pas de terroristes dit-on, trouvèrent refuge dans ce pays lié par des conventions d'extradition avec aucune autre nation. Ainsi Roberto Rastapopoulos, qui en profita pour installer une base secrète sous-marine dans le village englouti du lac de Flechizaff. A l'été 1972, il monta une opération visant à dépouiller la Syldavie de son trésor patrimonial (nul doute que le sceptre d'Ottokar était dans ses objectifs). Sachant que Tintin passait ses vacances dans la région, il monta un piège qui lui fut fatal : découvert par l'agent du SGRS, il chercha à s'enfuir en sous-marin vers le littoral bordure, mais s'échoua à quelques encablures de la côte libératrice. Et ce fut dans une prison syldave qu'il fut conduit… d'où la ZEPO le sortit rapidement pour l'employer à une opération secrète. Mais Rastapopoulos en profita pour s'enfuir… En 1976, à la suite du renversement de Tapioca, menacé d'arrestation s'il revenait en Bordurie du fait de ce troisième échec, le colonel Sponsz négocia son exfiltration par les forces spéciales belges. Devenu transfuge, il informa le SGRS d'un projet d'arme de destruction massive, dont une présentation avait été faite peu avant son exil au San Théodoros. Selon les propos de l'officier d'état-major qui en avait fait la présentation, il s'agissait d'« une arme qui reléguera[it] bientôt la bombe A et la bombe H au rang de la fronde et de l'arquebuse ! » Ajustant les mots à une démonstration télévisée, l'auditoire avait assisté à la destruction d'une maquette « de verre et de porcelaine » figurant, « du haut de ses gratte-ciel, une gigantesque cité d'outre-Atlantique qu'il [était] inutile de citer » et que la Bordurie avait « condamné à disparaître ». Selon Sponsz, l'appareil à ultrasons utilisé n'en était encore qu'au stade expérimental. Inutile de dire qu'après les attentats contre New York et Washington, le 11 septembre 2001, ces menaces furent prises au sérieux et ne furent plus considérées comme le délire mégalomaniaque d'un tyran d'opérette. La CIA fit pression sur la ZEP pour qu'elle se reforme et que Szprinkoth fut démis de ses fonctions. Répondant à une demande populaire de plus de démocratie, une commission d'enquête fut nommée qui imposa un démantèlement de l'organisation Szprinkoth. Dans un premier temps, les fonctions de renseignement et de police politique furent clairement séparées des autres. Suite à l'assassinat de Bianca Castafiore le jour de la Saint-Wladimir 2002 (fête nationale syldave), avant que la ZEP n'établisse la responsabilité de son pianiste, les pressions européennes imposèrent que l'appareil de police politique soit démantelé à son tour. Le déploiement des inspecteurs de l'OSCE incita même la population à se révolter. Des élections constituantes furent organisée le 23 octobre 2002 et un nouveau texte fondamental promulgué le 15 juillet 2003. Les élections présidentielles du 18 septembre 2003 portèrent au pouvoir le général bordure Boris Stefanovich Plekszy-Gladz, qui avait jugé prudent de renoncer au moustachisme au moment de la crise de 2002. L'élection témoignait toutefois de la mainmise de la ZEP sur l'appareil politique bordure. Un air de déjà-vu se fit ressentir lorsque le nouveau chef de l'Etat, frère de l'ancien, nomma à la tête de sa Zekrett Politzs le cousin de son ancien chef, le lieutenant-colonel Sponsz. La persistante tension borduro-syldave Commentant les changements en cours en Bordurie, une note blanche du SGRS de l'été 2003 estime que « la nouvelle impulsion donnée par le peuple bordure n'est en rien un gage de sécurité pour la Syldavie. Ni les institutions, ni le personnel au pouvoir n'apportent la certitude que l'enjeu irrédentiste ne sera pas, dans un proche avenir, un argument de cohésion interne. La Bordurie est en effet en proie une profonde crise sociale, marquée par un chômage endémique et une forte dépendance économique de l'étranger. En outre, on assiste au développement des mafias albanaises et serbes, qui se nourrissent de ce désarroi populaire, notamment auprès des policiers et des militaires démobilisés. » Même tonalité dans une note de la DGSE du 26 juin 2006 : « Après avoir joué la comédie de l'amitié borduro-syldave (1er janvier 2004), le temps d'adhérer à l'OTAN (27 mars 2004), Plekszy-Gladz a renoué avec les méthodes de l'ancien régime. La ZEPO rapporte que des armes bordures ont recommencé à être livré au général Tapioca, chef de la rébellion san théodorienne contre le général Alcazar. Le 1er mai 2006, Sponsz a réactivé un réseau à Klow, dont les ramifications dans la gendarmerie syldave laissent craindre à un coup d'Etat, comme naguère, à brève échéance ». En fait, le complot ourdi par la Bordurie fut plus classique. Le 31 mai 2007, Klàs Szirközku, ministre du Budget du gouvernement sortant, obtenait sa nomination par le Roi Ottokar VI comme Président du conseil. Il avait profité de la maladie du titulaire, vainqueur des élections générales de mai 2006, pour s'installer à ce poste. Cet épisode est apprécié à Klow comme un « coup d'Etat de velours »[17], ainsi que semble l'accréditer sa ligne politique tranchant avec celle de ses successeurs. Ce jeune et ambitieux politicien entendait profiter d'une politique d'apaisement avec la Bordurie pour ancrer la Syldavie à l'Union européenne. Cette politique d'accommodement avec Szohôd amena la ZEPO à mener son enquête sur Szirközku. Mais il est rapidement apparu que ses soutiens menaient au Khemed et que sa politique rappelait celle du gouvernement de transition du baron Gwâtr Albadurian qui, dans les années 1990, avait détourné le roi Abdallah de l'influence bordure. Dès la fin 2007, un important programme de nucléaire civil était engagé par les deux pays. L'accord prévoyait l'échange en Syldavie de 1 200 kg d'uranium du Khemed faiblement enrichi (3,5 %) contre 120 kg de combustible enrichi à 20 % destinés au réacteur de recherche de Wadesdah[18]. Une telle politique ne pouvait que provoquer l'ire de Plekszy-Gladz qui, le 8 août 2010, avait lancé ses chars contre la Syldavie. Ironie de l'histoire, ni le chef de poste du SGRS, ni celui de la DGSE n'étaient présents à Klow. Seuls les Dupond/t étaient présents, mais ils ne se rendirent compte de rien, apprenant sur France 24 l'entrée des Bordures en Syldavie, à Wladiri, près du lac de Flechizaff. En pleine crise gouvernementale, le Premier ministre belge Yves Leterme dut se rendre à Klow, où Bernard-Henri Lévy l'avait précédé de quelques heures[19], puis à Szohôd. Après quelques minutes d'entretien avec Plekszy-Gladz, et la promesse que le San Theodoros cesserait ses livraisons d'armes à la Syldavie, l'armée bordurienne, dépenaillée et puant l'alcool, avait regagné ses casernes. Ce succès diplomatique du chef de gouvernement belge fut hautement apprécié par la communauté internationale. Elle compta énormément pour la suite de sa carrière[20], effaçant ses bourdes passées… La crise actuelle, qui a suscité des conciliabules secrets à Bruxelles, en marge du sommet européen consacré à la crise économique internationale et un débat à l'Assemblée nationale française, marque une nouvelle crise du système Szirközku. La coopération nucléaire civile avec le Khemed a repris de plus belle et a simplement été couverte du Zekrett-varztvô (secret défense)[21]. Si la tension avec la Bordurie s'est apaisée et que la croissance économique se maintient grâce aux exportations du complexe militaro-industriel – comme en atteste une note du SGRS de l'été 2011, relative aux avions Wintfläk et aux nouveaux chars Hikaski vendus au San Theodoros et au Nuevo Rico – le gouvernement Szirközku enchaine les mauvais points au niveau intérieur depuis un an[22]. En fait, c'est toute la dynamique du « coup d'Etat de velours » qui est en train d'exploser. La crise couve avec le San Theodoros[23] alors que les compromissions avec le Khemed apparaissent au grand jour[24]. Dans ce contexte, la ZEP a recommencé à actionner ses réseaux. Un commando « Colonel Boris », du nom de cet aide de camp impliqué dans le coup d'Etat du ZZRK, a signé une série d'attentats à Klow contre des poteaux électriques. La ZEPO y voit l'action de « punks », tandis que le SGRS, la DGSE et la Sûreté de l'Etat notent la fragilité croissante du gouvernement syldave et la montée du militarisme bordure, comme succédané aux échecs économiques du régime de Plekszy-Gladz. Cet arrière-fond ne se retrouvait pas dans l'exposé de Thomas Sertillanges, qui a présenté aux députés français un conflit total sur fond d'espionnage technologique. Après un exposé du contexte diplomatique, Hubert Vedrine, ancien ministre et consultant international, propose de s'immiscer dans la politique bordure, estimant même que le temps est venu d'exploser le régime en finesse : « Le coup d'Etat n'est pas exclu. Il faut faire des offres, proposer une conférence à Rambouillet. » Dans ce contexte, l'envoi de Tintin sera décisif. Il possède en effet les compétences pour analyser la faisabilité de cette proposition qui, pour une fois, serait susceptible de changer le cours de l'Histoire. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant