Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

moyens SEAD pour la France


hadriel

Messages recommandés

Les quelques systèmes SA2 et autres rares systèmes pouvant engager au-delà de 5000m, ainsi que leurs radars, pour la plupart considérés inopérationnels, et ciblés par les dizaines de Tomahawck US en priorité. Et s'il est besoin d'être dans l'avion pour estimer qu'engager les meilleures forces aériennes contre une des plis faibles armées est "prendre un très réel risque" alors d'une part on peut fermer le forum, d'autre part je suppose que le Kosovo était de la haute intensité...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 13 minutes, gustave a dit :

d'autre part je suppose que le Kosovo était de la haute intensité...

Ben quand on se souvient qu'un 2000 D y largua ses deux bidons pour pouvoir tirer les G nécessaires afin d'échapper à des SAM oui on peut considérer que ce fut de la haute intensité ...

à lire le livre de "Claudia" si ce n'est pas déjà fait çà remet un peu l'église au milieu du village dans ce domaine

  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

On pourrait effectivement considérer que le Kosovo a été de la relativement haute intensité (surtout du fait des moyens engagés par nos forces en fait), mais avec une prise de risque limitée du fait de la disproportion des moyens (et citer une manœuvre d'évitement comme illustrative de la prise de risque confirme les limites de celui-ci). Et l'entrée en Libye demeure une prise de risque extrêmement limitée, avec des moyens sol-air vieux, connus et très mal servis pour ceux qui étaient encore opérationnels. Et que les pilotes y soient allé avec sérieux (le risque n'est jamais nul) ne veut pas dire que le risque était élevé.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je kiffe les gars qui disent tranquille dans leur canapé trois jours après, boarf c'était paisible ton feu d'appart, y avait ni victime à sauver ni bouteille de gaz prête à péter...

Au moment de rentrer le risque est élevé.

Après coup, la réalisation du risque est finalement nulle, mais ça n'enlève rien à l'évaluation initiale.

  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 08/02/2022 à 21:13, gustave a dit :

Et l'entrée en Libye demeure une prise de risque extrêmement limitée, avec des moyens sol-air vieux, connus et très mal servis pour ceux qui étaient encore opérationnels. Et que les pilotes y soient allé avec sérieux (le risque n'est jamais nul) ne veut pas dire que le risque était élevé.

spacer.png

https://defense-update.com/20110506_precision_attack.html

Modifié par Picdelamirand-oil
  • J'aime (+1) 1
  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Et? Les circonstances de ces pertes sont bien connues et tiennent essentiellement à des procédures inadaptées. Par ailleurs des dizaines si ce n’est des centaines d’aéronefs ont été abattus par des ZSU ou autres 14.5, cela fait-il de tout détenteur de tels armes une menace sol-air crédible voire élevée ?

Il faut bien comprendre que le risque, qui n’est jamais nul, demeure une notion relative et qu’estimer élevé le risque d’une pénétration aérienne sur un pays disposant de matériels sol air désuets, servis par des personnels peu voire pas entraînés signifierait que notre armée de l’air dispose de capacités singulièrement limitées… Ce qui n’est pas le cas ! Je ne pense pas que l’analyse de risque initiale concluait à un risque élevé, en tout cas ce ne serait pas du tout cohérent avec ce que j’ai pu constater en d’autres occasions.

Engager une gazelle canon de 20 sur une colonne de pick up armés de 14.5, peut-être de SA7, dans une zone dépourvue de masques importants est une prise de risque élevée. 
Et ce n’est pas manquer de respect aux pilotes en question que de relativiser ce risque à sa juste mesure.

Enfin merci pour les leçons de courage mais on peut heureusement avoir un avis objectif sur ce type de sujets depuis un canapé (scoop, c’est même ce que font les chefs qui décident ces opérations).

Modifié par gustave
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 1 heure, gustave a dit :

Par ailleurs des dizaines si ce n’est des centaines d’aéronefs ont été abattus par des ZSU ou autres 14.5, cela fait-il de tout détenteur de tels armes une menace sol-air crédible voire élevée ?

Cela dépend des moyens et des tactiques utilisées, j'ai souvenir qu'en Irak lors d'une attaque d'éléments de la 101e Air Assault la plupart des AH 64 engagés ont été endommagés à des degrés divers par des armes de moyen et petit calibre ... C'est en partie à cause de ce type de menaces que les avions de l'OTAN opéraient au dessus de 15 000 pieds en ex-Yougoslavie

Il y a 1 heure, gustave a dit :

Les circonstances de ces pertes sont bien connues et tiennent essentiellement à des procédures inadaptées

Et ? Au final le résultat est le même des avions au tapis des pilotes dans la nature des opérations Sandy complexes à monter pour les ramener et je ne parle même pas de Chiffot et Souvignet blessés en arrivant au sol et faits prisonniers. Bref il n'y a pas de matériel ancien ou de procédures inadaptées, il y a des circonstances et des conjonctions de facteurs  qui font que certaines missions deviennent particulièrement complexes avec des pertes à la clé.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 2 heures, gustave a dit :

les chefs qui décident ces opérations

Chefs, qui pour les plus compétents, ont repris le pont de Vrebjana les armes à la main et de vive force avant de se retrouver sur le canapé :wink:

Là est la force de nos armées, il n'y a jamais de chefs qui dirigent la FOT en ayant fait totue leur carrière dans un bureau.

On devrait en prendre de la graine chez moi...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 12 heures, Teenytoon a dit :

Je kiffe les gars qui disent tranquille dans leur canapé trois jours après, boarf c'était paisible ton feu d'appart, y avait ni victime à sauver ni bouteille de gaz prête à péter...

La certitude de ceux qui constatent est inévitablement moins stressante que l'incertitude de ceux qui vont découvrir. Mais c'est aussi ce qui rend leur avis trivial et sans valeur pédagogique ; Ce qu'on observe après n'est qu'un échantillon de ce qui aurait pu arriver.

  • Merci (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 04/01/2007 à 18:24, DEFA550 a dit :
Citation

En attendant, les mésaventures du Mirage 2000D abbatu en Yougoslavie montrent que c'est loin d'être toujours suffisant

C'était un Mirage 2000N, ciblé par un MANPAD dont le missile n'a touché que les réservoirs pendulaires largués en détresse quelques secondes avant. L'avion s'est crashé parce que le pilote a cassé le moteur au moment de la ressource.

Puthym, 15 ans plus tard j'apprends un truc de fou !

  • Confus 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 2 heures, pascal a dit :

Cela dépend des moyens et des tactiques utilisées, j'ai souvenir qu'en Irak lors d'une attaque d'éléments de la 101e Air Assault la plupart des AH 64 engagés ont été endommagés à des degrés divers par des armes de moyen et petit calibre ... C'est en partie à cause de ce type de menaces que les avions de l'OTAN opéraient au dessus de 15 000 pieds en ex-Yougoslavie

Et ? Au final le résultat est le même des avions au tapis des pilotes dans la nature des opérations Sandy complexes à monter pour les ramener et je ne parle même pas de Chiffot et Souvignet blessés en arrivant au sol et faits prisonniers. Bref il n'y a pas de matériel ancien ou de procédures inadaptées, il y a des circonstances et des conjonctions de facteurs  qui font que certaines missions deviennent particulièrement complexes avec des pertes à la clé.

C’est bien ce qui fait que la Libye était peu risquée : matériel ancien et connu, personnel incompétent, liberté d’action permettant de se présenter dans les modes d’action les plus favorables… 

Il y a 1 heure, DEFA550 a dit :

La certitude de ceux qui constatent est inévitablement moins stressante que l'incertitude de ceux qui vont découvrir. Mais c'est aussi ce qui rend leur avis trivial et sans valeur pédagogique ; Ce qu'on observe après n'est qu'un échantillon de ce qui aurait pu arriver.

Confondre estimation des risques et scénarios du pire signe surtout une incompréhension des processus de planification militaires…

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 2 heures, Teenytoon a dit :

Chefs, qui pour les plus compétents, ont repris le pont de Vrebjana les armes à la main et de vive force avant de se retrouver sur le canapé :wink:

Là est la force de nos armées, il n'y a jamais de chefs qui dirigent la FOT en ayant fait totue leur carrière dans un bureau.

On devrait en prendre de la graine chez moi...

Désolé de te décevoir mais beaucoup de chefs n’ont jamais fait les vallées afghanes (parce que pas au bon endroit au bon moment…) ce qui ne les a pas forcément empêchés de se révéler parfois très bons et intellectuellement courageux, mais l’inverse a aussi pu être constaté de gens de terrain pas forcément au top comme chef en canapé…

Modifié par gustave
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 8 minutes, gustave a dit :

C’est bien ce qui fait que la Libye était peu risquée : matériel ancien et connu, personnel incompétent, liberté d’action permettant de se présenter dans les modes d’action les plus favorables… 

Avec, quand même, un bon brouillard de guerre là-dessus : si le matériel est ancien et connu, il y avait tout de même un vrai flou sur la qualité des personnels et la possibilité qu'il existe des groupes, peu nombreux et peut-être dispersés, mais entraînés, compétents et dotés d'un potentiel de nuisance réel.

Aurait-il été raisonnable de négliger cette option et d'y aller en mode "on n'a pas peur des barbus en claquettes, ils ne savent même pas lire les inscriptions en russe de leurs consoles de missiles" ?

Et même obsolètes et mal armés, ces systèmes ne permettait pas une liberté d'action complète puisque les règles d'engagement fixaient, jusqu'à la fin, un plancher d'action pour se maintenir hors de portée de ces mêmes systèmes dont le renseignement ne pouvait pas dire s'ils étaient actifs ou non, bien opérés ou non, etc.

Je sais bien que la prise de risque est une des clés du succès, mais l'important est qu'elle soit mesurée, et pas inconsidérée.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 5 minutes, FATac a dit :

Avec, quand même, un bon brouillard de guerre là-dessus : si le matériel est ancien et connu, il y avait tout de même un vrai flou sur la qualité des personnels et la possibilité qu'il existe des groupes, peu nombreux et peut-être dispersés, mais entraînés, compétents et dotés d'un potentiel 

Non, il était connu qu’il n’existait pas de moyens sol-air significatifs entraînés. Cela ne sort pas de nul part…

il y a 7 minutes, FATac a dit :

 

Et même obsolètes et mal armés, ces systèmes ne permettait pas une liberté d'action complète puisque les règles d'engagement fixaient, jusqu'à la fin, un plancher d'action pour se maintenir hors de portée de ces mêmes systèmes dont le renseignement ne pouvait pas dire s'ils étaient actifs ou non, bien opérés ou non, etc.

Tu as mal compris : que l’on se permette cette RoE est justement une preuve de la liberté d’action dont nous disposions et du peu de menace sol-air…

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 10 minutes, FATac a dit :

 

Je sais bien que la prise de risque est une des clés du succès, mais l'important est qu'elle soit mesurée, et pas inconsidérée.

C’est pour cela que hurler au risque élevé « par précaution » quand ce n’est pas le cas ne permet pas de le mesurer et donc de permettre au chef de décider efficacement 

il y a 3 minutes, DEFA550 a dit :

Utiliser le mot "risque" à toutes les sauces finira bien pas donner un phrase correcte.

Ou une lapalissade: il y a un ennemi (on pourrait même dire je suis ou je vais quelque part) donc un risque!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

En attendant les premiers avions sont intervenus le 19 mars 2011, et ce n'est que début avril qu'il a été estimé que la plupart des systèmes SA-2, SA-3, SA-5 et SA-6 avaient été neutralisés (dont certains fin mars par des avions français).

Mais à part ça il n'y avait pas de "risques".

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 29 minutes, gustave a dit :

Non, il était connu qu’il n’existait pas de moyens sol-air significatifs entraînés. Cela ne sort pas de nul part…

L'information que j'avais, au préalable, était que les systèmes d'origine soviétiques, pour anciens qu'ils étaient, restaient opérationnels, mais ne fonctionnaient plus de manière intégrée.

De multicouche impénétrable, cette défense devenait vulnérable, sans couverture mutuelle, les moyens les plus lourds étant en plus handicapés par la difficulté de leur mise en œuvre et le manque de compétence de leurs opérateurs (contrairement aux systèmes à courte portée, pouvant être opérés par des troupes juste formées, même pas entrainées).

il y a 29 minutes, gustave a dit :

Tu as mal compris : que l’on se permette cette RoE est justement une preuve de la liberté d’action dont nous disposions et du peu de menace sol-air…

Enfin, un certain nombre de SA-7 dans la pampa, et de SA-8 dont on savait seulement qu'ils s'étaient évanouis de leurs casernements dès le début des opérations alliées, ça peut aussi justifier de la prise de précautions.

  • J'aime (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • Statistiques des membres

    5 996
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    erthermer
    Membre le plus récent
    erthermer
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,6k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...